Mano Gentil

Un livre intéressant et moderne. On aimerait détester cette jolie idiote qui tombe amoureuse d'un SS, pourtant elle est tellement plus que ça. Les souffrances, les secrets de cette mère en parallèle avec ceux de son fils qui a déjà 20 ans. Dans une France d'avant 68 prête a exploser, nos personnages principaux sont torturés et passionnants. Je déplore juste une fin un peu bâclée et qui laisse beaucoup de questions sans réponse.

Une famille entière est minée par cet appétit de vivre une autre vie que celle misérable qui est la leur, faite de souffrances et d'envies inassouvies. Mûri un projet ambitieux mené par Ursule de reprendre la place qui devait être la leur : faire partie de l'aristocratie du petit Duché de Hohenstofür. Pour cela cette charmante Ursule Viroët en compagnie de Caroline, son amie indéfectible, et aidée de son « petit » frère qui travaille modestement dans un hôpital, vont demander à une agence de communication évènementielle d'organiser leur grand retour sur la scène des célébrités. L'agence, intriguée par la demande d'Ursule qui n'était jusqu'alors que leur voisine de palier, une femme un peu bizarre et d'aspect modeste, accepte cependant de relever le défi, alléchée par les espèces sonnantes et trébuchantes que leur livre cette « très chère Ursule » sur un plateau. Mais d'où provient cette fortune ? Serait-elle réellement une riche héritière déchue ? L'aventure commence...

Très chère Ursule de Mano Gentil est un roman qui parle de la folie, de la folie douce, de la folie de l'argent, de la folie qui s'étale dans le luxe suranné de palaces mais aussi dans les journaux people et des escrocs qui grenouillent dans ces milieux, avides de paraître. Il évoque également les failles des familles sans amour et j'ai trouvé particulièrement touchante la dérive d'Ursule, notamment au travers de ses échanges avec sa mère. Mais ce livre évoque également les proies que sont les êtres en souffrance et combien pour une personne fine psychologue il est aisé de commettre un abus de faiblesse et d'escroquer des familles de tous milieux sociaux. J'ai apprécié la structure de la trame et ai relu avec plaisir le prologue après avoir terminé ma lecture.

Je remercie Babelio et les Éditions Serge Safran, non seulement pour cet agréable moment de divertissement mais également pour l'objet « livre » car la couverture est très douce au toucher et le papier et l'impression sont très bien choisis pour une lecture plaisante.

Une histoire romancee qui pour beaucoup a bel et bien existee et qui laisse bien des déceptions ameres;un arriere-gout d'incomprehension et de non-savoir.Ces enfants,ces petits etres qui n'ont rien demande sont les enfants de la honte!On decouvre seulement maintenant les lebensborn et leurs conséquences.Comment vivre avec cette pensee:que l'on a ete concu pour Hitler,pour l'Allemagne et sa grandeur,pour etre un representant de la race superieure?Ou en est-on de la dimension humaine?Du respect de la vie?

J'ai beaucoup aime cet ouvrage malgré toute l'horreur que represente d'etre un enfant du lebensborn!!!

Ursule, une riche héritière, souhaite organiser une somptueuse réception en l'honneur de sa mère, décédée. Pour cela, elle contacte une agence de communication et fait affaire avec Julien Pulmel. Cependant, au fil de l'histoire on en vient à s'interroger sur la véritable qualité de cette femme à la personnalité ambiguë.

Mano Gentil est une auteure que je découvre avec la lecture de ce livre qui est son huitième roman. Dans un style littéraire maîtrisé, elle met en scène l'histoire d'Ursule Viroët, une femme intrigante qui se présente comme une personne aisée issue de l'aristocratie, sa mère étant la comtesse de Hoherstofür. Célibataire, Ursule ne travaille pas et vit dans un appartement à Grenoble avec son frère, archiviste à l'hôpital. Sa principale activité est de contacter des gens dans la détresse pour les convaincre de verser de grosses sommes d'argent au bénéfice de son association [...].

Au fur et à mesure que les pages se tournent, on découvre sa véritable personnalité qui n'est pas très rassurante. Dès les premiers chapitres, on se rend compte que son esprit est confus, que ses pensées sont altérées et que ses idées ne sont pas très logiques. Elle passe ses journées à discuter avec sa mère comme si elle était auprès d'elle. Elle lui raconte alors tout ce qu'elle fait, lui rappelle des souvenirs, lui reproche certaines paroles et va même jusqu'à lui mentir pour lui cacher ses sorties.

Puis, elle passe beaucoup de temps avec sa meilleure amie, Caroline, avec laquelle elle a une relation privilégiée [...]

Cependant, Caroline est une poupée...

Nous découvrons également le personnage de Julien Pulmel qui travaille dans l’événementiel. C'est un homme peu sûr de lui et angoissé, s'inventant souvent des problèmes médicaux pour fuir ses responsabilités professionnelles. Il travaille dans la petite agence qui se trouve sur le palier juste en face de l'appartement d'Ursule. C'est ainsi que tout naturellement leurs chemins se sont croisés. Julien devient son principal interlocuteur et se voit confier la mission d'organiser la fameuse soirée où bon nombre de personnalités seront invitées.

Mais, petit à petit, Julien se rend compte que quelque chose ne va pas, les doutes s'installent et il en vient à se demander si Ursule n'a pas tout inventé ou, pire, si elle est en possession de toutes ses facultés mentales.

Malgré le gros contrat qu'ils ont signé, que doit-il faire ? Doit-il révéler à son patron ses doutes ou doit-il les ignorer ? Peut-être se trompe-t-il finalement, Ursule a tout de même beaucoup d'argent. Elle s'habille certes avec de vieux vêtements (parfois troués), mais peut-être est-elle simplement une femme extravagante.

Les dialogues et les pensées d'Ursule sont au début déconcertants ce qui nous amène rapidement à comprendre que son esprit est troublé. Avec une plume fluide et un style humoristique, le récit est agréable à lire. Les chapitres sont très courts et alternent successivement les (més)aventures des deux principaux personnages.

Abordant les thèmes de la folie et des troubles psychologiques, j'ai trouvé ce roman intéressant et prenant. Les pages se tournent très vite jusqu'au dénouement final. L'histoire est bien construite, les troubles se multiplient de plus en plus et la fin du livre est prévisible.
Lien : http://labibliothequedemarjo..

je n'est pas aime ce livre car ce n'ai pas mon style de livre .Vraiment MAUVAIS!!!

Ah très chère Ursule ! Quels moments savoureux passés en votre compagnie !



Certes vous êtes une femme pour le moins déroutante, et vous côtoyer a laissé la part belle aux doutes, qui ont pris le pas sur les sourires qui se sont accrochés à mes lèvres devant les interrogations qui ne pouvaient manquer de surgir dans mon esprit au fur et à mesure où nous faisions plus amplement connaissance.





Je n'oserais pas dire que je devine un grain de folie vous envelopper , pour ne pas dire plus, mais la réalisation de petits bonheurs n'est elle pas suffisante pour laisser filtrer cette douce folie ?



Certes, vous laissez dans votre sillage des manifestations de stupeurs et de surprises qui, paradoxalement, vous rendent attachante, quand bien même vous nous entraînez dans des scènes surréalistes, sur un fond d'humour pétillant et parfois décalé.



Votre folie pourrait passer pour un doux aparté dans votre vie, et au final dans la nôtre, si elle ne s'avérait pas être, bien malgré vous, l'instrument de votre perte, qui est loin d'être celle que vous nous avez laissé supposer tout au long de votre histoire : car comment aurions nous pu en deviner la chute avant de l'atteindre ?



Très chère Ursule, vous incarnez l'histoire d'un brin de folie peu ordinaire qui nous entraîne et nous amène, tout au long de la lecture, à une foule de suppositions toutes aussi absurdes et rocambolesques à la fois.



Vous lecteur, qui passez par là, laissez vous séduire par ce roman et envelopper par cette atmosphère surréaliste, et oh combien plaisante.





J'ai lu ce roman dans le cadre d'une opération Masse critique, et je voudrais remercier l'éditeur, non seulement de m'avoir permis de découvrir Mano Gentil, mais également pour avoir choisi d'éditer ce roman dans un format de livre très agréable, ainsi que sur un papier non transparent, rendant la lecture plus confortable et donc encore plus agréable

Mano Gentil est une écrivaine française, née le 23 décembre 1961 à Grenoble. Elle publie son premier ouvrage en 1996 " Bouchée double ". C’est en 2003 qu’elle publie " Les Combats d’Achille ".



Ce roman raconte la vie d’Achille, demi-dieu grec. Fils de Thétis et Pelée, il a été sauvé des griffes de sa mère et a été élevé par des phœnix. Un jour Achille décide de partir à la guerre de Troie pour aider Agamemnon. Il se dispute avec celui-ci et renonce à partir en guerre. Malheureusement son cousin Patrocle meurt. Il décide donc de revenir à la guerre pour se venger mais ...



Achille est quelqu’un de très courageux, c’est un guerrier exemplaire, il a une immense force grâce à sa mère qui l’a plongé dans les eaux du Styx ce qui l’a rendu invulnérable, mais il a un point faible, son talon.



Je conseille ce live aux personnes qui aiment la mythologie. Ce livre est très facile à lire et tout est bien expliqué. A la fin du livre il y a quelques informations sur Achille, un épilogue, un lexique et une biographie de l’auteur.



L.I.-F

Je n'ai vraiment pas aimé ce livre. C'est juste l'histoire d'un guerrier qui élabore des stratégie d'attaque et ce bat. Il n,y a pas réellement d'histoire, il veut juste raconter la vie d'un combattant. je n,ai pas aimé

Le livre était interessant, mais c`est plate que Achille meurt à la fin.

j'ai aimer ce livre sauf que je n'arriver pas a suivre l'histoire

J'ai pris ce livre au hasard à la bibliothèque, j'ai lu la 4 ème de couverture , n'ayant jamais rien lu sur les Lebensnorn, je me suis dit que c'était une occasion de s'y intéresser. Ce livre est excellent, je l'ai lu presque d'une traite, le suspense y est très présent. L'histoire de Marthe devenue Agathe nous est décrite à travers deux époques : Tout d'abord la jeunesse de Marthe avec son passage au Lebensborn puis sa vie à Paris dans les années 60 avec son fils Sven.



Les Lebensborn , ces " maternités " dans lesquelles étaient conçus des bébés dits de race pure et supérieure. Marthe est acceptée car elle possède les gènes qu'il faut : elle est blonde et a les yeux bleus, et bien entendu elle n'a aucunes origines juives. c'est la détermination nazie et sa folie, le délire obsessionnel de la pureté et de l'eugénisme, des enfants arrachés à leur mère , qui seront élevés dans un seul but, servir Hitler. Des mères naïves parfois qui se laissent séduire, et qui comprennent parfois trop tard dans quelle terrible machination elles sont entrées.



Marthe aura la "chance " de profiter de la déroute allemande et de récupérer son fils mais le père , Johannes , qu'elle a aimé de passion, le reverra-t'elle ? Il lui a confié un tableau de son frère avant leur séparation et il lui a demandé de le garder jusqu'à ce qu'il puisse le récupérer. Elle obéira et fera tout ce que lui a recommandé son cher Johannes. Aveuglé par un amour univoque, une passion exaltée, elle ne se doute pas que ce tableau lui révèlera la trahison, la cupidité, l'infamie.



Son fils Sven , quant à lui, ne connaît rien de ses origines, il ignore tout de son père et de sa naissance. La honte qui entoure sa naissance lui est cachée mais les secrets finissent souvent par remonter et par semer le trouble et le doute. Comment grandir quand on sait que sa mère a collaboré à l'une des dictatures les plus affreuses du 20 ème siècle, comment vivre avec le poids de la honte, de la culpabilité ?



Ce roman est un gros coup de coeur, l'auteur nous entraîne avec talent dans les contradictions et la complexité humaines.Le passage décrivant la visite de Marthe à sa mère qu'elle n'a jamais revue depuis son départ en 42 est pour moi d'une grande maîtrise psychologique: comment une mère a t'elle pu laisser son enfant vivre l'horreur ( avec son père) sans ne jamais rien dire ? Sa mère est à mon avis comme un miroir . Et elle , Marthe qui est-elle comme mère ? Une femme qui par amour a accepté de faire un enfant et de le sacrifier sur l'autel d'une idéologie des plus terrifiantes ? Avait-elle compris ? Etait-elle aveuglée? A-t'elle compris trop tard ? Comment peut-on perdre son identité et sa clairvoyance par passion amoureuse ?



A lire
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je ne l'ai vraiment pas aimé.

La Renaissance est peut-être la période historique la plus riche, la plus passionnante et la plus fascinante de l’Histoire de l’Humanité. Elle a vu naître des idées nouvelles sur l’Homme et sa place dans le monde. Elle a fait émerger cette capacité à inventer et à créer. Elle a libéré l’esprit des démons de l’obscurantisme médiéval avec la révolution copernicienne.

Malheureusement, car le meilleur s’accompagne souvent du pire, elle a aussi gardé la pratique de l’annexion (voire de l’invasion) par la mort; plus d’une dizaine de guerres ont eu lieu en Italie entre la fin du XVème et le milieu du XVIème siècle.



C’est dans un contexte mouvementé que Léonard de Vinci naquit et vécut. Il est originaire de Toscane et révèle rapidement son génie à son maître (d’apprentissage) Verrochio. Il est passionné par tous ce qui a trait aux mécanismes hydrauliques, invente la technique de peinture du sfumato, se lie d’une forte amitié avec Botticelli, prend le temps de haïr Michel-Ange, fais de la France sa patrie d’adoption et regrette le sort que l’Italie lui a infligé. L’Italie, pays qu’il porte encore dans son coeur.



Quant à la personnalité de Léonard de Vinci, elle est, en quelque sorte, dévoilée au lecteur par une Bohémienne. Léonard de Vinci la rencontre. Elle lit à travers ses lignes de la main la juste place que le génie de la Joconde allait trouver dans le monde : « Tu auras à supporter beaucoup d’humiliations, mais un jour viendra où tu seras reconnu pour ce que tu es. En attendant, tu provoques aussi bien l’admiration que la haine. » Et puis elle nous rend Léonard de Vinci un peu plus humain quand elle rend lisible ses défauts: mensonge, fainéantise, procrastination.



Cette époque riche en invention de toute sorte est également celle de Machiavel, de Pic de la Mirandole, d’Erasme, et de bien d’autres changements historiques. J’ai trouvé dommage qu’on ne les retrouve pas dans cet ouvrage. Toutefois, ces absences ne retirent rien à ce « De Vinci par lui-même », forme d’autobiographie très instructive.



Je remercie l’équipe du site Babelio ainsi que les éditions Oskar pour m’avoir permis de découvrir cette auteure et son livre, dans le cadre de l'opération Masse critique.

Ce court roman (96 pages) publié chez Nathan en collection Histoires noires de la mythologie remplit parfaitement son rôle : retracer l’histoire d’Achille, de sa naissance à sa mort, en se basant sur les ouvrages où il apparaît, l’Iliade d’Homère en tête. Comme tous les livres de cette collection, c’est très sérieux, pas trop mal écrit, destiné à des enfants de 10-11 ans (on étudie la mythologie en 6e au collège), pas trop long.

On retrouve toutes les étapes importantes de la vie d’Achille, et le comportement colérique du personnage est bien conservé.

Oui, Il y a vraiment tout, sauf le souffle épique… On lit ce livre presque comme on lirait un documentaire sur Achille. J’ai lu ce livre car ma fille en 6e devait le lire et remplir une fiche de lecture pendant les vacances. Elle devait dire si elle avait aimé un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ou pas du tout. Elle m’a regardée, presque gênée, en me disant “J’ai aimé un peu”. Précisons que ma fille est une très bonne lectrice, habituée des gros romans en série (par exemple la série Scorpi de Roxane Dambre, ou Le cas Jack Spark de Victor Dixen, sans oublier les innombrables volumes de la Guerre des Clans). Tout ça pour dire que l’acte de lecture en lui-même ne lui pose aucun problème. En fait je la comprends : le roman est bien mené, mais on a hâte de terminer pour passer à autre chose, d’un peu plus développé. C’est à la fois la force et la faiblesse de ces ouvrages réalisés principalement pour des élèves : on y apprend des tas de choses intéressantes, mais on ne prend pas un plaisir fou dans ces lectures.

Alizé présente un exposé sur la Tour Eiffel dans la classe de Mme Kiwel en Haute-Savoie. Elle a été aidée par son oncle Jean-Baptiste, ingénieur admirateur de Gustave Eiffel. Elle est interrogée au cours de son exposé par ses camarades Gaël, Karl, Léni, Anna, Kamilia, Yonathan, Sofiane, Noam, Zinédine, Jade, Paul, Louise, Anna etc.



Mano Gentil est née en 1961 à Grenoble. Diplômée de troisième cycle en Lettres modernes puis en Relations publiques à Paris, elle a été successivement responsable de communication, directrice de cabinet d’un homme politique et journaliste. Aujourd’hui, elle partage son temps entre l’écriture de ses romans et ses vagabondages pour animer des ateliers d’écriture ou de simples discussions autour du livre.

En littérature pour la jeunesse, elle a publié une trentaine de romans, elle a commencé chez Syros dans les collections Souris noire et Tempo et elle a aussi publié chez Magnard dans la collection Drôles de filles et chez Oskar éditeur dans les collections Histoire & société. Résistantes et résistants, 10 jours pour changer le monde, Oskar polar. Premier polar, Histoire & société, La vie, Elles ont osé !, Premier court métrage ; elle est notamment connue pour Les combats d’Achille dans les Histoires noires de la mythologie chez Nathan.



Il s’agit d’une série Et si on adoptait dans la collection Premier court-métrage, Oskar éditeur a déjà publié Et si on adoptait Joséphine Baker et Et si on adoptait Louis Pasteur. Il s’agit de présenter pour le moment une biographie de personnage célèbre sous forme d’exposé fictif d’un enfant devant sa classe. Il s’agit donc d’un roman didactique avec des intentions pédagogiques appuyées. Les réactions des camarades de classe sont stéréotypées et il n’y a pas beaucoup de légèreté dans ce texte extrêmement scolaire.

Un très court roman efficace de poche qui permettra de faire rapidement le tour du personnage complexe de Leonardo Da Vinci.

La situation de l'exposé d'un élève sur le sujet permettra d'offrir aux jeunes lecteurs de romans une biographie accessible, vivante grâce aux intervention des camarades lors de la présentation. Ils réagissent comme nous le ferions et posent les questions que nous pourrions avoir en tête.

Au tout début du récit, nous nous identifierons au jeune Lucian qui devra passer devant tous ses camarades de classe, la boule à l'estomac.

Tout est finement réglé, préparé avec les images du vidéoprojecteur et en c'est parti!

Cette biographie aura l'avantage de pouvoir être lu aussi à voix-haute, on le comprend en lisant, de la sorte l'exposé pourrait sortir aussi du livre et répeté devant de vraies classes et avec, pourquoi pas, un vidéoprojecteur et des illustrations qui collent aux éléments présentés.



L'auteure Mano Gentil nous pond vraiment un profil captivant qui rendra Léonard De Vinci unique, malgré ses mauvais départs et contrariétés dans la vie : ses parents ne pouvant s'aimer et se marier, du fait de la catégorie sociale aisée de son père et Léonard vivant avec son père plutôt qu'avec sa mère. Léonard n'étant pas un fils ainé légitime, il n'aura également pas accès aux avantages des grandes universités réservées à l'élite italienne.

De Vinci viendra contrarier les ficelles tirées par la société de bon ton et imposer son esprit.

Peintre, ingénieur militaire de machines de guerre, de prototypes d'engins volants et d'automates: imaginons cela dans les idées d'un jeune homme de 15 ans. Et il suivra son chemin, rencontrera et se placera sous la protection des bonnes personnes influentes pour trouver mécène à son génie.

Vraiment intéressant et à proposer à des publics d'âges différents pour entrer facilement dans culture en quelques minutes.

Je n’ai pas du TOUT aimé ce livre car il est mais super répétitif toujours les combats d’Achille, il ne fait que des combats dans le livre, en 90 pages !



En plus que je n’aime pas trop la Mythologie.

Ce livre a vraiment était compliqué à lire pour moi.

Un très bon livre qui relate clairement le mythe d'Achille, bien avant la Guerre de Troie. L'histoire est reprise de manière vivante, les descriptions sont soignées et les personnages subtils. Achille y est montré dans toute sa complexité, à la foi fougueux et doux, sanguin et aimant, rancunier et fier. Le meilleur guerrier de sa génération, né et élevé pour combattre. Une véritable légende !

Dans la classe de Mme Corindon, Lucian doit présenter un exposé sur Léonard de Vinci et il suscite els réactions de ses camarades de classe, Léna, Solène, Chloé, Anthony, Baptiste, Rose, Eneko, Delphine, Jade, Jules, Gabriel, Lucas, Olympe et Gaspard.



Mano Gentil (née le 23 décembre 1961 à Grenoble) est une écrivaine française. Mano Gentil publie son premier livre en 1996 : Boucher double, qui inaugure la sous-série Cheryl du Poulpe (éditions Baleine), et qui est alors qualifié de « polar durassien ». Elle multiplie ensuite les registres (notamment en littérature jeunesse) et les interventions (ateliers d'écriture, lectures spectacles accompagnée d'une danseuse...).

Elle a publié une trentaine de titres, tout d’abord chez Syros et Magnard et maintenant chez Oskar éditeur.



Il s’agit d’une série Et si on adoptait dans la collection Premier court-métrage, Oskar éditeur a déjà publié Et si on adoptait Joséphine Baker et Et si on adoptait Louis Pasteur et va publier bientôt Et si on adoptait la Tour Eiffel. Il s’agit de présenter pour le moment une biographie de personnage célèbre sous forme d’exposé fictif d’un enfant devant sa classe. Il s’agit donc d’un roman didactique avec des intentions pédagogiques appuyées. Les réactions des camarades de classe sont stéréotypées et il n’y a pas beaucoup de légèreté dans ce texte extrêmement scolaire.

"Tout le monde l'appelle Paulette".



Mais qui donc?

Une voisine, une mamie, le lapin en première de couverture?

Nous le saurons bien assez tôt, le roman est mince et trève de bavardages, nous avons envie de nous y mettre.



Histoire.

C'est une histoire d'enfants que nous proposera l'auteur Mano Gentil.

Le petit Blaise, 10 ans, est placé chez un copain pour arranger la maman le temps d'une affaire.



Il devra à intégrer d'autres règles familiales ( c'est souvent le cas en visitant la famille des autres) et parfois, cela viendra heurter quelques uns de ses commandements sacrés éducatifs.

La bande prévoiera l'école buissionnière dans des circonstances à découvrir ( lui, son copain et aussi son frère de 15 ans): c'est l'heure du relax time entre garçons.



Blaise nous amusera de cette culpabilité qui commencera à lui donner des sueurs froides ( "c'est signe qu'on l'a bien élevé ", diraient des mamans lectrices, " Fait-il des cauchemars? C'est bien ça, les cauchemars, ça nous rassure...")



Et Paulette dans tout ça?

Bien que Paulette ne soit pas le centre d'attention du roman, elle va permettre de détourner l'attention du personnage, des lecteurs, de désamorcer une situation tendue avec laquelle Blaise avait maille à partir.

Le garçon peut s'adapter à bien des choses, on le comprend, à la séparation des parents par exemple, vivre avec l'un, puis vivre avec l'autre ( les parents se surveillent dans leurs paroles mais établissent de bons rapports).

Il n'empêche qu'on est fait comme on est fait et tout le monde n'est pas à l'aise avec le mensonge par contre( même aussi petit soit-il). Que penserait son père?

Et sa mère?

Et la maîtresse?

L'auteur fera t-il entrer en jeu la confiance que les parents ont placé en Blaise?



L'auteure Mano Gentil s'est montrée très adroite, dressant rapidement autour de Blaise une galerie de personnages très ordinaires mais peu banales qui nous feront sourire.

Pendant que le mensonge travaillera Blaise à petits feux, il y aura des petits échanges qui feront le sel de la comédie, entre les adultes et Blaise, entre Blaise et son copain, avec les adultes entre eux. Ce mensonge de trop s'infiltrera finement et avec humour dans les conversations, laissant des quiproquos en suspens, donnant l'impression de conversations en croque en jambe qui nous laisseront coi.

Paulette sera l'Arlésienne. Tout le monde s'inquiétera de la santé de Paulette mais peu la connaitra.

Mais qui est alors Paulette au fait?



C'est à découvrir.

On a aimé