Citations de Manu Larcenet (1012)
[Quelques planches du tome 2 sur le site de l'éditeur :]
http://www.dargaud.com/combat-ordinaire/quantites-negligeables,3000.html
Tout est mieux avec toi que sans..
J'ai réalisé que, mon père mort, je ne pouvais plus le décevoir... J'étais libre... L'évidence était d'expérimenter pleinement cette liberté nouvelle avant de m'écrouler à mon tour sur un lit d'hôpital.
Delestée de toute logique, la poésie est la seule manière libre de remarquer ce qui est précieux.
Réfléchis à ce que tu mets dans ta tête, parce que ça y restera pour toujours.
(p. 25)
Dites-lui bien qu'il n'y a pas de Dieu et que nous sommes ses prophètes.
(p. 117)
Même si on avait su quoi faire, on aurait pas su quoi faire.
On oublie ce dont on devrait se souvenir et on se souvient de ce qu’il faudrait oublier.
Réfléchis à ce que tu mets dans ta tête, parce que ça y restera pour toujours.
17 ans, 5 mois, 11 jours VENDREDI 21 MARS 1941 Cette montée du désir qui me prend parfois aux moments les plus inattendus. Dans l'échauffement de certaines lectures. par exemple. Engorgement des corps caverneux par la stimu- lation des neurones ! Je lis et je bande. Et je ne parle pas d'un Apollinaire ou d'un Pierre Louýs qui nous font gentiment ces cadeaux-là, mais de Rousseau, par exemple, qui aurait été bien surpris de me voir bander à la lecture de son Contrat social ! Et hop, un petit orgasme qui nengage que l'esprit.
Un homme sans nom n’est pas un homme.
La clinique des petits oiseaux joyeux est un endroit parfait pour les artistes finis... Et surtout la drogue y est GRATUITE! En plus - et je n'ai jamais vu ça ailleurs -, il y a toujours quelqu'un pour s'assurer qu'on prenne bien TOUTE notre drogue! Ça met un peu la pression... Mais ça va, je gère.
C'est tellement chez lui, ici, que son absence est "obscène".
Quand on est un Merdeux, on fait des photos de Merde. Nos images sont le reflet de ce que nous sommes.
Il faudrait peut-être te forcer un peu. Ce n'est pas un travail contraint et forcé.
Moi, depuis tout petit, j'aime les questions et les chemins qu'elles nous font prendre. Les réponses sans importance, Brodeck, c'est arpenter le chemin qui est satisfaisant pour l'Homme... être capable de dire : "J'ai avancé."
- J’ai beau lire et relire, je ne vois pas où il voulait en venir…
- Tu sais, nous on est toujours à mendier des grands sentiments, des choses belles, idéales et impérieuses…. Lui, sa vie, on dirait qu’il la voyait à travers ces petites choses… c’est comme ça qu’il laissait tourner le monde…. Calmement…
Le cours d'une vie dépend d'une chose insignifiante.
(p.38)
Mais comme dit le poète : Qu'importent les marées, les vents les assauts, toujours l'homme avisé s'accordera repos...
Quels que soit les courants, où qu'ils largue les amarres, il trouvera moment pour fumer son pétard.