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3.69/5 (sur 156 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 16/03/1954
Biographie :

Marc Charuel est journaliste depuis 1973, photographe, cameraman, rédacteur.

Il est directeur du service photo de Valeurs actuelles et Spectacle du Monde.

Ancien reporter de guerre et journaliste, Marc Charuel a couvert pendant plus de trente ans les grands événements internationaux.

Il est l’auteur de plusieurs livres, documents politiques, essais, carnets de route photographiques, et romans noirs.

Ses deux premiers livres - "L’Affaire Boudarel" (1991) et "Putain de guerre" (1993) - sont des documents politiques sur des sujets d’actualité.

"Les cercueils de toile" (1998) est un essai sur ses années de photojournalisme en Asie.

Il est l'auteur de deux thrillers très remarqués, "Le jour où tu dois mourir" (2011), son quatrième livre, mais le premier roman, et "Les soldats de papier" (2012).

page Facebook : https://www.facebook.com/MarcCharuelOfficiel/

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Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
- Le mariage, continua Abou, c'est l'obligation de tout homme. Mais il doit se marier et se marier encore. Pas avoir des maitresses. Pas faire la khalwa. Dieu a fait les choses pour lui. Il suffit de les connaitre et de les appliquer, et tu vivras dans le bonheur.
- Sauf qu'en France, rien de tout ça n'est permis…
- La France, c'est un mot sur le papier, mon garçon. Dont l'encre se ternit au fil du temps. Il n'y a de vrai pays que la communauté des croyants.
- Reste qu'on se marie à la mairie. Et une seule fois.
- Je sais bien. Mais la mairie, c'est la république qui fait la guerre à Dieu depuis un siècle. Ce n'est rien. Seule compte la Oumma et ses règles édictées par Dieu.
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- Deux kilos par unité, dit Rachid. Y a le compte. Au gramme près. Tu peux avoir confiance, mon frère.
- Il faut que je teste.
Rachid se rembrunit.
- Tu veux fumer ?
- Il faut que je teste.
- Fumer, c'est haram, mon frère. Pas chez moi.
- Et pourquoi donc ?
- Le Prophète, la paix soit sur Lui, a dit que c'était illicite. On doit pas consommer.
Verdier eut du mal à réprimer le sourire qui lui montait aux lèvres.
- Tu ne fumes pas, mais tu en vends ?
- J'en fournis aux frères qui en vendent aux kafirs.
- Aux quoi ?
- Aux infidèles. A ceux qui connaissent pas encore l'islam. La miséricorde soit sur eux.
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Il n'entendait plus que les battements désordonnés de son cœur. Il pensa à une chose que lui avait dite, avant d'entreprise la mission, son officier traitant à Paris : "Tu ne trouveras jamais de repos, tu seras constamment pris entre deux feux. Tes amis seront tes ennemis. Ne t'expose pas. Prends le minimum de risques. Un agent mort est un con. Rarement un héros. Dans ton cas, tu n'en seras un pour personne".
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"Le Jour Où Tu Dois Mourir" - Marc Charuel

Résumé:
Été gris et maussade sur le bassin d’Arcachon. Au détour d’une piste cyclable, le corps atrocement mutilé d’une jeune fille. Pour Ducan, photographe frotté à toutes les guerres, ce meurtre est le premier épisode d’un film macabre qui va dépasser de très loin toutes les fictions…

Ce livre m'a littéralement mise mal à l'aise de par sa noirceur terrifiante et la sauvagerie des crimes. Le dernier livre qui m'avait autant perturbée était "Prédateurs" de Maxime Chattam.
La recette pour un tel résultat: des personnages intéressants, un sujet choc, des scènes choquantes, un sens du détail étudié, rebondissements, suspense, violence.. Pour son premier thriller Marc Charuel tape fort.
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Le plan de l’homme était arrêté. Il enfermerait l’enfant dans la réserve d’hiver du deuxième sous-sol où personne à l’exception de lui-même ne venait jamais. Il foncerait au stand de la vidéo emprunter une caméra, cela ne poserait aucun problème. Moins de dix minutes pour revenir où l’attendrait l’enfant. Puis il le conduirait dans la salle du chauffage. Qui, en plein été, pourrait avoir l’idée de venir flâner à cet endroit ? L’enfant serait attaché et bâillonné. Alors, il le clouerait à son siège avant de le finir à l’aide d’un rabot électrique. Ce ne serait pas exactement ce qui avait été prévu. Ce serait une vidéo courte avec une mise à mort rapide, mais elle aurait du cachet. Il reprendrait son travail jusqu’à la fin de la journée. Personne ne trouverait l’enfant. Il enverrait la vidéo le soir-même, puis il évacuerait le cadavre du gosse pendant la nuit. Depuis des années qu’il y travaillait, il connaissait le BHV comme sa poche. Au besoin, il savait comment mettre la main sur les vidéos de surveillance du magasin. Aucun flic ne pourrait jamais établir un lien entre la disparition de l’enfant et lui. Ensuite il prendrait quelques jours pour aller à Bangkok régler son problème en direct avec la Triade. Les Chinois finiraient par passer l’éponge sur ses erreurs. Ils avaient besoin de lui.
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Elle est comme ça, Natacha. Trop gentille, trop consciencieuse. Elle ne consacre jamais moins d'une demi-heure à chaque personne. Un jour où, prenant son courage à deux mains, il lui en a fait la remarque, elle a répondu le plus sérieusement du monde que patient et patienter, ça avait la même étymologie. Puis elle s'est ouvertement marrée de son bon mot. Et il a ri avec elle.
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Marc Charuel
Elle voudrait se cacher dans la nuit. Elle aperçoit, très loin, les dernières lumières de la ville, contre la chaîne des Pyrénées. Ce sont de petites taches rouges luminescentes et frémissantes comme des étoiles moribondes au milieu de l’immensité du néant. Entre les lumières et elle, il n’y a que le vide. Et cette impression de papillons dans le ventre. Elle a la nausée. Elle sait que si elle vomit, elle s’étouffera. Tant qu’elle se retient, elle n’est pas dans la réalité. Elle est comme au bord du monde.
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Elle cherche dans sa mémoire les instants où tout a basculé. Elle est revenue vers la ville en stop place de Verdun et elle a continué à explorer les bars, un à un. Elle devait retrouver les trois parachutistes pour remplir sa mission. S’ils n’étaient pas au rendez-vous, elle devait changer de plan. Elle était entrée au Bayard, elle s’était installée au fond du bar, elle avait mis trois pièces dans le juke-box et avait écouté « Il voyage en solitaire ». Elle avait regardé les garçons. Encore des militaires. Ils buvaient, ils donnaient l’impression de ne savoir faire que ça. Elle les détestait. Elle avait tiré sur sa jupette et réajusté son corsage. Parfois, le regard de l’un d’entre eux glissait sur elle et s’arrêtait dans l’ombre de ses cuisses ou sur le renflement de sa poitrine, seul le mystère du haut de ses jambes et de son soutien-gorge semblait les intéresser. Jusqu’à ce géant qui l’avait dévisagée depuis l’extérieur du café. Il avait tourné la tête vers elle et lui avait souri. Il était resté planté là, à l’extérieur, à soutenir son regard. Elle ne se souvient plus de ce qu’elle avait pensé à ce moment.
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… - Je suis mort en Yougoslavie. On meurt toujours à la guerre. Vukovar, Vinkovci, Mostar, Brcko … C’était pareil, des merdiers où l’on perdait à jamais quelque chose de précieux. J’aurais pu continuer à vivre si je n’étais pas allé dans les plaines de Slavonie ou dans les montagnes de Bosnie. Pendant deux ans, il y avait eu plus de morts que de vivants… ”
“ … Un soir, après mon retour à Paris, j’ai regardé les gens qui sirotaient leur verre dans un bar de Saint Michel; c’était, autrefois, un endroit tranquille où j’avais mes habitudes, mes copains; des gens que j’avais toujours vus, pas des proches, mais des gens que je connaissais bien, je me suis demandé : « Est-ce que je pourrais tuer ce type, ou cette fille? » J’ai su que je pouvais, ce n’était plus difficile, juste presser la détente, assurer le coup avec une deuxième balle dans la tête et tourner les talons. Alors j’ai compris que j’étais mort… ”
Et les morts ne parlent pas avec les vivants. “
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Tout est confus dans sa tête, la fin de matinée place de Verdun au Gambetta, sa virée à l’entrée de l’École des troupes aéroportées, son escapade vers le petit bois de la zone de saut pour y retrouver les trois rigolos du camp. En temps ordinaire, elle aurait ri de ce qu’elle leur a fait. Maintenant, ça lui retourne l’estomac. Elle les revoit, en rang d’oignons, les mains aux hanches, le regard vissé sur elle, et elle à genoux. Elle avait le visage dans la lumière du soleil, elle ne pensait à rien. Il y avait cette musique qui lui trottait dans la tête, pour peu elle aurait dansé, mais elle devait être gentille si elle voulait avoir une chance qu’ils la fassent entrer dans l’armurerie. Elle devait prendre la clé et revenir voler les armes. Ses camarades les attendaient à Bayonne. Il lui fallait ces armes.
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