Citations de Marc Levy (4779)
Le courage d'un juste répond à l'inhumanité de mille coupables.
_ C'était juste un geste d'amitié.
_ Peut être, mais l'amitié n'est jamais innocente entre deux êtres qui ne sont pas du même sexe.
On peut blâmer son enfance, accuser indéfiniment ses parents de tous les maux qui nous accablent, les rendre coupables, les rendre coupables des épreuves de la vie, de nos faiblesses, de nos lâchetés, mais finalement on est responsable de sa propre existence, on devient qui l'on a décidé d'être.
Imagines-tu à quel point il faut aimer pour apprendre à ne vivre que pour vous, sachant que vous oublierez tout de vos premières années, que celles à venir souffriront de ce que nous n'aurons pas bien fait, qu'un jour viendra, inéluctablement, où vous nous quitterez, fiers de votre liberté. Tu me reproches mes absences, sais-tu comme on a le mal de vivre le jour où vos enfants s'en vont ? As-tu imaginé le goût de cette rupture ? Je vais te dire ce qui arrive, on est là à vous regarder partir, à se convaincre qu'il faut se réjouir de cet envol nécessaire, aimer l'insouciance qui vous pousse et nous dépossède de notre propre chair. La porte refermée, il faut tout réapprendre, à meubler les pièces vides, à ne plus guetter le bruit des pas, à oublier ces craquements rassurants de l'escalier lorsque vous rentriez tard et que l'on s'endormait enfin tranquille, alors qu'il faut désormais chercher le sommeil, en vain puisque nous ne rentrerez plus.
Combien de jours et de nuits passons-nous à vous veiller, à guetter le moindre danger qui vous menacerait, à vous regarder, vous aider à grandir, à sécher vos larmes, à vous faire rire, combien de parcs en hiver et de plages en été, de kilomètres parcourus, de mots répétés, de temps qui vous est consacré. Et pourtant, pourtant...à quel âge remontent vos premiers souvenirs d'enfance ?
Les petites filles ce n'est pas comme les peluches, on ne peut pas rafistoler les déchirures qu'on leur a faites
Finalement, le bonheur, n'est-ce pas ce après quoi nous courons tous sans être jamais vraiment capa bles de le reconnaître ?
Le destin est une puissance mystérieuse, mais ne compte pas sur elle. Ta destinée sera faite des choix que la vie t'offrira. (p337)
Avec lui elle n’avait pas peur de changer, au contraire, changer était la promesse de continuer d’écrire ensemble leur histoire. Les amants sont des écrivains, clamait-il, leur encre c’est la vie, leur papier c’est la peau, les amants inventent leur histoire qu’ils seront seuls à lire.
Nous étions le 20 décembre 1965, aux premiers jours d'un hiver particulièrement froid.
Parce qu'il en est parfois ainsi lorsqu'un amour est trop fort. Je suppose que la vie ne supporte pas qu'il disparaisse et elle nous fait payer le prix pour avoir négligé ce qu'elle nous avait offert. Le destin n'est rien d'autre que la somme des choix que l'on fait.
"Parce que c'est pendant qu'on calcule, qu'on analyse les pour et les contre, que la vie passe, et qu'il ne se passe rien."
- C'est formidable d'entendre cela de la bouche d'un médecin, je croyais qu'il n'y avait pas de fatalité, que tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir, que tout est possible. Pourquoi est-ce moi qui y crois plus que toi ?
- Identifier le bonheur lorsqu'il est à ses pieds, avoir le courage et la détermination de sa baisser pour la prendre dans ses bras...et la garder. C'est l'intelligence du cœur. L'intelligence sans celle du cœur ce n'est que de la logique et ça n'est pas grand-chose.
- Non je vous demande de quelle nature est l'urgence ?
- Traumatisme crânien !
- Comment est-ce arrivé ?
- L'amour est aveugle et lui passe son temps à prendre des coups de canne blanche sur la tête, alors à force, ça finit par l'esquinter !
- Elle a dû refaire sa vie, dit Paul.
- Tu la vois accompagnée sur cette photo ? Non. Donc pourquoi te faire du mal ?
- Parce que ce qui fait le plus souffrir, c'est l'espoir.
- Andouille, c'est de ne plus en avoir qui rend malheureux.
- Calmez-vous, tout va bien se passer.
- Vous êtes pilote ?
- Donnez -moi votre main.
- Je ne préfere pas, elle est moite.
Mia posa la sienne sur le poignet de Paul.
- Qu'est-ce que vous aviez préparé à diner ?
- Vous pouvez toujours courir pour le savoir !
- Vous ne me demandez pas pourquoi je ne suis pas venue ?
- Non. C'est normal, ce bruit ?
- Ce sont les réacteurs.
- Et c'est normal qu'ils fassent autant de bruitb?
- Si vous voulez qu'on décolle, oui.
- Alors, est-ce qu'ils font assez de bruit ?
- Ils font exactement le bruit qu'il faut.
- Le boum-boum que j'entends, c'est quoi ?
- Votre coeur.
Pourquoi les personnages de romans auraient plus de courage que nous ? Pourquoi osent-ils tout et nous si peu de choses ? Est-ce leur liberté qui est à la source de leur accomplissement ?
La nuit, Paul rejoignait un monde imaginaire où il se sentait heureux en compagnie de personnages devenus des amis. Sous sa plume, tout devenait possible.
- Pleure tout ton saoul, pleure si ça t'apaise. Les chagrins d'amour font un mal de chien, mais le vrai malheur, c'est quand la vie est un désert.