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Critiques de Marc Voltenauer (318)
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Cendres ardentes

Andreas Auer est enfin de retour. Je trépignais d'impatience de le retrouver. Cette fois-ci, il enquête sur un corps de femme atrocement mutilé découvert dans le lac Léman. Et cela va le mener avec son équipe dans la communauté albanaise....



Je vais me répéter mais comme à chaque fois, je trouve que les romans de Marc Voltenauer sont sensationnels.



Tout d'abord, quel plaisir de retrouver Andreas et Michael, mon couple chouchou. Leur amour est tellement beau ...mais c'est avec joie également que j'ai retrouvé les co équipiers d'Andreas et toute l'équipe médico- légale.



Pour l'enquête, on est sur le qui-vive tout le temps. Au moment où on pense trouver un début de solution, patatra, tout s'écroule. Donc, pas le choix, obligée de continuer la lecture...



Comme d'habitude, Marc Voltenauer a fait un très grand travail de recherche pour nous plonger dans la culture et les traditions albanaises ( que je ne connaissais absolument pas mais qui m'a donné envie d'en savoir plus). Le début du roman est un peu ardu car peut-être des explications trop complexes sur la remontée d'un corps en putréfaction. Mais surtout ne vous arrêtez pas à ça !



Quant aux personnages, rien à dire. Ils ont tous leurs personnalités, qu'on aime ou pas... étant très attachée au monde des sourds, j'ai adoré Hubert , un des personnages principaux de cette histoire qui est sourd ( il ne faut plus dire sourd-muet).



Vous l'aurez compris, ce roman est pour moi un coup de cœur comme tous les autres de cet auteur. Merci Marc Voltenauer pour ce merveilleux moment de lecture partagé avec les copines d'instagram. Et j'ai hâte de retrouver Andreas....
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Cendres ardentes

Cendres ardentes est le dernier polar suisse de Marc Voltenauer et certainement le plus aboutit. Le personnage récurent d'Andreas Auer, chef de la division homicide et intégrité de la brigade criminelle de la police cantonale vaudoise, accompagné de son équipe que nous retrouvons avec plaisir ainsi que la médecin légiste Parvati dont on sent que l'auteur pose des jalons pour une prochaine intrigue dont elle pourrait être le centre. (C'est l'impression que j'ai eu).

Un corps de femme tronqué est retrouvé flottant dans le lac Léman. L'enquête patine mais d'indices en indices, elle se dirigera vers la communauté albanaise émigré en Suisse. J'ai trouvé cette enquête passionnante parce qu'on y apprend énormément de chose sur l'Albanie. Notamment sur ses codes d'honneur régit par un ancien livre de l'époque médiéval nommé Kanun. Souvent l'auteur commence un chapitre avec une citation tirée du Kanun qui s'applique précisément à l'histoire. C'est brillant et bien vu. Une intrigue mettant en jeu des personnages attachants et originaux comme celui de Sokol et de sa famille nombreuse albanaise, pas d'inquiétude un arbre généalogique nous est fournit. Il n'y a pas qu'en Sicile que l'on trouve des mafias et des vendettas. Une plongée dans dans la noirceur de l'âme humaine où tout peut arriver surtout le pire. Une multitude de thèmes abordés, l'homme n'a jamais le meilleur rôle et dévoile toute sa perversité. Le seul bémol de mon humble point de vue tient au style d'écriture, des dialogues peu naturels, qui ne sonnent pas comme dans une conversation réelle et une façon systématique de donner une description vestimentaire des personnages qui n'a que peu d’intérêt et alourdit le texte. Mise à part cela, j'ai apprécié ma lecture, instructive et dont le travail de recherche ne fait aucun doute. On en apprend un peu plus sur la vie privée du couple que forme Andreas et Mikael son compagnon journaliste et là aussi une suite s'impose. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Cendres ardentes

�ictif





�ième tome de la série, peut se lire indépendamment (même si ...).



�on, pas de suspens ... j'ai adoré ... comme d'habitude.



�éjà j'ai aimé qu'il soit identique aux autres sur le fond mais différent sur la forme.



🇦Sur le fond, on est toujours sur des dénonciations de haine, de division, de clivages. C'est toujours un hymne à l'amour universel, à la solidarité, à l'acceptation. Bien sûr, jamais sous forme de leçons moralisatrices. Juste avec douceur et bienveillance.



🇦Mais différent aussi donc sur la forme. Déjà, commencé avec l'avant dernier, Andreas, qui avait le rôle principal, partage l'avant scène de plus en plus. Mais aussi, les chapitres entre les différents personnages, se succèdent. Tout le monde est sur le même d'égalité, et je les ai (presque) tous aimé. Ils sont tellement bien humanisé et profond que c'est impossible autrement.



�omme d'habitude le style est toujours aussi accessible. Et pourtant le début peut paraître ardu, mais il est primordial pour la suite.

Mention spéciale aussi pour cette richesse de renseignements, de détails (jamais rébarbatifs car bien dosés et arrivent au moment opportun) que contient ce livre. Je connaissais déjà ces particularités albanaise, mais j'ai quand même eu un grand plaisir à les re-découvrir.



�ôté intrigue ... rien à redire comme d'habitude. Impossible de prévoir ce denouement car avec tous ces petits rebondissements quasi incessants, on est toujours le nez dans le présent, dans l'action immédiate. Je vous ai déjà dit que ce livre était addictif ? Bah voilà c'est (re) fait 🤭😂.



🇦Sinon le livre est toujours autant gourmand ... mais les recettes m'ont moins plu cette fois-ci 🤭



�n conclusion, un livre qui marie toujours aussi magistralement une intrigue addictive et ce côté profondément humain, avec une touche de religieux, de social et d'historique. Un livre passionant, à découvrir d'urgence surtout si vous ne connaissez pas l'histoire et quelques coutumes albanaise ... vous n'en reviendrez pas 🥰

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Cendres ardentes

Je remercie chaleureusement les Editons Slatkine et compagnie, pour l'envoi du dernier roman de Marc Voltenauer, en service presse. Je viens de me prendre une véritable claque, je suis littéralement scotchée.



Je ne connaissais absolument pas ses précédents romans, mais cela m'a nullement gêné dans ma lecture.



Ce roman est très complexe et addictif.



L'histoire commence avec la découverte d'un corps dans le lac Leman, un corps démembré. L'enquête est confiée Andreas Auer , et son équipe, qui va s'avère difficile à résoudre.



L'auteur nous emmène en Albanie, un récit qui se déroule 6 mois plutôt. Minjan retourne dans son pays, après plusieurs décennies, Il vient pour enterrer sa femme, mais malheureusement un voyage sans retour, il va être assassiné.



Hubert , sourd et muet, s'inquiète de la disparition énigmatique de son ami, albanais . Il dévoile son inquiétude à Sœur Anne.



Une histoire à multiples rebondissements, le rythme monte crescendo, un suspens haletant, une intrigue captivante.



Un livre complexe et enrichissant, je ne connaissais pas trop l'histoire de ce pays, qui fut totalitaire et dictorial, entrainant beaucoup d'albanais d'émigrer vers la Suisse. L'intégration pour certains a été facile, pour d'autres leurs racines sont ancrées dans leur mémoire, et ne font rien pour y remédier.



Au départ j'ai eu peur de me perdre et d'abandonner le livre, mais l'auteur a eu la bonne idée de mettre un arbre généalogique, qui m' a beaucoup aidé. Je me suis vite concentrée et il m'a été impossible de lâcher ce roman.



L'auteur a fait énormément de recherches, un livre trés documenté.



Un roman d'une extrême noirceur, un monde terrifiant , où rien n'est épargné. Un monde où la pègre, la violence subit par les femmes, la drogue, la vengeance, la vendetta, des atrocités plus terrifiantes les unes des autres, au delà de l'inimaginable, forment un cocktail explosif. Je dois avouer que la descriptions de certaines scènes m'ont mises mal a l'aise, il ne ménage pas ses lecteurs.



L'écriture est percutante et subtile La lecture est addictive captivante.



Un roman déroutant.



Je vous le recommande



Une belle découverte.
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Cendres ardentes

L’avantage de l’été est que le repos du corps et de l’esprit est propice à l’indulgence, à voir le verre à moitié plein plutôt que l’inverse, et c’est exactement ce qui a guidé ma lecture de Cendres ardentes de Marc Voltenauer, un auteur suisse de polar jusque-là inconnu chez moi (merci Vleel).



Après le chaos déclenché par le régime albanais dans les années 80, la famille Horti s’est divisée entre ceux restés au pays et ceux (le plus grand nombre) ayant migré vers la Suisse voisine. Mais tous ont continué à perpétuer le kanun.



Le kanun, c’est ce droit coutumier et ancestral de l’Albanie, ces tables de la loi claniques qui régissent le code des familles et se substituent au droit légal, ce qui se fait et ne se fait pas, et notamment la façon de réparer les outrages, le sang appelant le sang.



Opposée depuis plusieurs générations à la famille Hakami, les assassinats vengeurs se sont succédé des deux côtés avec la famille Horti mais pour certains de ses membres, le chef de famille Sokol ou la jeune génération, il est temps de s’adapter et de faire cesser le sang.



Sauf que Skënder Horti, le mafieux de la famille, ne l’entend pas vraiment ainsi et lorsque le lac Léman commence à faire remonter à la surface des morceaux de femmes enfermés dans des sacs poubelles, la vendetta semble s’intensifier…



Faisant mener l’enquête à son personnage récurrent, l’inspecteur principal Andreas Auer, Marc Voltenauer nous embarque dans un polar classique mais plutôt bien troussé, où son intrigue se complète de contenus historiques, scientifiques, sociétaux et religieux qui témoignent d’un grand travail de recherche.



Et dans ce cas, tout est une question d’équilibre. En d’autres temps, j’aurais trouvé qu’ils prenaient ici un peu trop d’importance digressive, sans toujours de lien direct avec la trame. Mais c’est l’été alors je n’ai gardé que le plaisir d’un pageturner agréable et instructif, ce qui en cette saison, me convient parfaitement !

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Cendres ardentes

Andréas Aur et son équipe ont bien des soucis avec des corps en morceaux.

Une famille albanaise conflictuelle dans une vendetta des plus sanglantes. Un dealer psychopathe, pervers, tueur est le mouton noir de cette famille.

L'enquête se révèle très difficile....

Pas le meilleur de ses livres !!
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Cendres ardentes

Encore un écrivain dont je n'avais pas entendu parler avant que quelques amis babeliotes ne publient des critiques de ses livres. J'ai tenté ces Cendres ardentes un peu par hasard, essentiellement parce que c'était l'ouvrage le plus récent (2023) de cet auteur suisse de polars.



Les principaux personnages, à commencer par l'inspecteur Andreas Auer, reviennent de livres en livres, mais cet aspect ne gêne absolument pas la compréhension de cet épisode. Les thèmes sont rapidement exposés, et dans le détail. Car Voltenauer abuse d'un syndrome que je définirais comme celui du romancier qui a patiemment constitué une documentation, interrogé des spécialistes, et veut maintenant replacer l'intégralité de ses recherches dans son roman. Ce qui donne un côté fourre-tout à de longues explications dans des dialogues avec les professionnels de la médecine légale sur les temps de décomposition des cadavres dans l'eau et sur la terre ferme, ou avec des membres de la communauté albanaise autour du Kanun, cet ensemble de règles codifiées qui règlent chaque moment de la vie (et de la mort) à base de vengeance et de sens de l'honneur. Les vendettas familiales s'étalent sur des générations et perdurent aujourd'hui dans le milieu albanais.



Alors évidement, tout part d'un tronc humain repêché dans les eaux du lac Léman, emballé dans du plastique. Première remontée des profondeurs qui va être suivie de deux autres. Les corps ont été découpés très professionnellement. Des organes sont même manquants...

Dans le même temps, une famille albanaise installée en Suisse se déchire autour du meurtre « rituel » commis là-bas en Albanie du chef de famille, Mirjan, qui était revenu au pays pour enterrer son épouse. Faut-il se venger comme le réclame Skënder, le caïd du clan, qui fait dans les stups et la prostitution, ou au contraire chercher un arrangement comme le promeut Sokol, un oncle venu pour l'occasion de Tirana ?



Le déploiement d'informations sur l'Albanie (ou plus tard dans le livre sur un sujet terrifiant) fait très artificiel et rend un peu lourde l'intrigue. Il y a là un louable souci de vraisemblance, mais le livre serait plus réussi et l'action plus tendue si ces explications se limitaient à ce qui est franchement utile à l'enquête.



Les chapitres s'enchaînent, mais sans déclencher franchement une envie d'avancer dans l'intrigue. C'est un peu poussif. le choix de conclure autour d'un nouveau sujet, horrible et comme les précédents expliqué dans les moindres détails, vient en plus un peu casser l'histoire en la menant vers un final spectaculaire, mais un peu inutile, l'essentiel ayant été dit précédemment.



Cette lecture laisse donc un sentiment mitigé. Voltenauer est un auteur sérieux, qui se documente et cherche à coller à la réalité en instruisant son lecteur. Mais la répétitivité des informations finit par nuire à cette intention.
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Cendres ardentes

Avec «Cendres ardentes», le Suédois de Gryon embarque pour l’Albanie, cinquième étape pour l’inspecteur Auer.
Lien : https://www.tdg.ch/marc-volt..
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Cendres ardentes

Après l'excellent "les protégés de Sainte Kinga " qui a été un coup de coeur , et qui est , à ce jour " le meilleur roman de Marc Voltenauer, je me suis jetée avec impatience sur son nouveau roman, sorti début 2023 , ( soit 3 ans après les protégés de sainte Kinga), toujours aux éditions Slatkine § Cie .

Un résultat qui n'est pas malheureusement à la hauteur de mes attentes , même si le plaisir de retrouver le personnage d'Andréas ( pour l'anedocte, j'ai lu avant ce roman le philatéliste de Nicolas Feuz, compatriote de Marc voltenauer, dans lequel on retrouve brièvement Andréas, un petit clin d'oeil sympa) un personnage que je trouve singulier - notamment parce que rare sont les héros homosexuels - est toujours intact.

La première partie e st longue à se mettre en place, avec notamment la présentation d'une famille albanaise nombreuse, je m'y suis perdue dans tous ces liens de parenté ... pour découvrir un peu plus tard qu'il y a un arbre généalogique à la toute fin du roman . A mon sens , il aurait été plus judicieux de le mettre au début .

Tandis qu'un ami s'inquiète de la disparition de son ami albanais, Andréas de son coté - toujours heureux en amour mais avec des doutes sur un autre plan- mène l'enquête sur un cadavre retrouvée au fond d'un lac , profondément mutilée .

deux enquêtes , l'une personnelle, l'autre professionnelle , qui vont finir par se rejoindre.

Un des points forts de ce roman est la mise en avant d'un pays que je connais peu, en tout ca que je n'avais pas vu encore dans mes lectures . On apprend beaucoup de choses , et sur plusieurs plans , sur un pays complexe, notamment doté de traditions vraiment surprenantes , avec un système de vendetta et un code de l'honneur très particulier .

Alors oui je me suis enrichie culturellement, mais l'intrigue en a pâtit, elle s'en est trouvée alourdie., avec un coté un peu trop encyclopédique à plusieurs reprises, et des dialogues qui manquaient de naturels .

Su l'intrigue elle même, si il y a une révélation surprenante ( et qui explique le titre d'un autre thriller quu m'attend dans ma PAL ) , il y a un manque de rythme pendant une grande partie du livre,même si ça s'accélère à la fin , qui était plus passionnante, avec des passages glauques comme je les aime. Mais le suspens m'a fait défaut.

Il y a une belle solidarité dans cette famille qui procure quelques moments d'émotions sympathiques, mais certains personnages, notamment le méchant de l'histoire, m'ont paru assez caricaturaux .

Quand la toute fin, elle nous laisse un peu dans le doute ..

Vraiment dommage que l"intrigue manque de punch, de peps et de mordant ( sauf la fin) parce que j'ai aimé le côté instructif du roman.

Par contre , je n'ai rien a dire sur un style d'écriture toujours aussi efficace .

Une petite déception qui n'entrave en rien mon envie de lire les prochains romans de l'auteur .





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Cendres ardentes

Après Le dragon du Muveran (2015), Qui a tué Heidi ? (2017), L’aigle de Sang (2019) et Les protégés de Sainte-Kinga (2020), l’inspecteur Andreas Auer est de retour pour une nouvelle enquête. Et ce sont des morceaux de corps retrouvés dans le Léman qui occupent nos policiers et leur donnent du fil à retordre, l’état des corps laissant planer beaucoup d’hypothèses.



En parallèle, nous suivons la famille Hoti, originaire d’Albanie, dont certains membres vivent en Suisse, ayant fui la pauvreté et l’instabilité. Une autre raison de cette fuite peut être imputée à une vendetta entre le clan Hoti et Hakami, et à une gjakmarrja, littéralement « une reprise de sang » ou le droit de venger la mort d’un homme par celle d’un autre homme de la famille du meurtrier, conduisant ainsi à une escalade de violence.



Pour le retour de l’inspecteur Auer, Marc Voltenauer a choisi de nous immerger dans le passé plus que torturé de l’Albanie. Nous y apprenons énormément de faits très intéressants sur ce pays. Les chapitres du livre sont notamment rythmés par des extraits et des explications concernant le Kanun, un code de droit coutumier, datant du moyen-âge, qui régissait la vie quotidienne, et entre autres, les règlements de compte. Punies par le régime communiste mais toujours tenaces dans une partie de la société, ces lois ne sont aujourd’hui plus du tout adaptées au monde actuel et engendrent des bains de sang.



L’auteur nous dévoile également des facettes de la triste histoire de l’Albanie durant le XXème siècle, et en particulier durant la dictature d’Enver Hoxha. Le pays a été totalement fermé durant des décennies, son peuple réprimé, surveillé par la police d’état, parfois emprisonné ou envoyé dans des camps de travail inhumains… Depuis la chute du régime communiste en 1991, cette patrie s’est considérablement vidée des ses habitants à cause d’une émigration massive. Les plaies sont encore béantes, et même si l’évolution va bon train, la corruption, les divers trafics et la violence restent préoccupants.



Compte tenu de l’importante diaspora albanaise en Suisse, le choix du thème aurait pu s’avérer délicat à traiter au risque de tomber dans les clichés mais l’écrivain genevois aborde les choses très adroitement, en n’oubliant pas – comme à son habitude – de prôner des valeurs telles que la tolérance et la bienveillance envers son prochain.



Mais avouons-le, pour ce cinquième tome, Marc Voltenauer a fait fort avec le méchant de l’histoire, qui s’avère être une belle ordure s’adonnant aux pires perversions qui puissent exister. Récit parfois cru, certaines scènes montrent bien les atrocités dont les hommes sont capables et on ne ressort pas indemnes de cette vendetta sanglante.



Au départ, il peut apparaître un peu compliqué de rentrer dans le roman à cause des nombreux termes et noms en albanais. Fort heureusement, un arbre généalogique de la famille Hoti est fourni. Certaines discussions scientifiques m’ont aussi un peu perdue, comme celle sur l’impact des insectes dans la datation des cadavres. Et même si la vie privée des personnages principaux est un peu mise en retrait dans ce nouvel opus, tout ceci ne gâche en rien le grand plaisir de retrouver cette belle équipe de policiers et de suivre cette enquête passionnante !



Et pour finir, chapeau à l’auteur pour le travail de recherche sur l’Albanie, qui a dû être considérable !



En résumé, une plongée dans la noirceur humaine et dans le passé torturé de l’Albanie ! Une cinquième enquête très réussie !


Lien : https://tasouleslivres.com/c..
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Cendres ardentes

J'ai retrouvé vec plaisir l'inspecteur Auer dans ce roman mais mon ressenti général est mitigé après la lecture.

En effet, je me suis plutôt ennuyée lors des trop longues pages relatant les conflits familiaux et les méandres de la vendetta entre les clans albanais. Par ailleurs les descriptions bien trop longues et réalistes des autopsies, tortures et explications l'entomologiste m'ont écœurée plus qu'intéressée et à mon sens, ces détails sordides n'apportent rien au récit

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Cendres ardentes

Après un passage par la littérature pour ados, Marc Voltenauer revient cette année avec un récit vraiment glaçant dont certains passages où il faudra avoir l’estomac bien accroché pour supporter certaines descriptions cliniques comme ces actes particulièrement abominables dont je ne vous dis rien de plus.

A travers ce roman c’est également l’histoire de l’Albanie que l’auteur nous raconte. L’histoire de la diaspora qui vit en Suisse comme celle restée au pays. Un État longtemps resté refermé sur lui-même pendant la dictature communiste et qui utilise encore quelques règles coutumières dictées par un certain «Kanun » Il est censé représenter un code de conduite ancestral pour les familles albanaises qu’elles soient situées en Europe ou dans le Monde.

C’est notamment le cas de la famille Hoti disséminée entre la Suisse, l’Albanie et le Monténégro. L’un des membres de la famille vient de se faire tuer en Albanie alors qu’il était venu enterrer son épouse. Un meurtre attribué sans doute possible au clan Hakani avec qui les Hoti ont des relations conflictuelles depuis l’arrivée au pouvoir du dictateur Hoxha après la deuxième guerre mondiale. Si Sokol, le chef du clan Hoti est partisan de stopper la spirale funeste qui relie les deux familles régie par le Kanun, son neveu Skënder souhaite se venger en éliminant l’un des membres de la famille Hakani habitant en Suisse. Les deux positions semblent irréconciliables d’autant que Skënder, qui a développé divers trafics, souhaite en profiter pour éliminer un concurrent.

Quelques mois plus tard, on retrouve l’inspecteur principal Auer aux prises avec une sombre affaire de membres humains découverts dans le Lac Léman. Plusieurs fouilles sous-marines vont permettre de déterminer que d’autres membres se trouvent encore au fond du lac puis qu'ils appartiennent à plusieurs femmes d’âges différents. Leur examen détaillé par le légiste va par la suite mettre en lumière quelques morceaux de chair manquants comme s’ils avaient été découpés après la mort des victimes. Dans quel but ? Pour quel rituel ? L’équipe de la Brigade Criminelle, dirigée par Andreas Auer n’est pas au bout de ses (mauvaises) surprises.

Vous êtes prévenu : ce nouveau roman de l’auteur suisse ne fait pas dans la dentelle et nous fait basculer dans ce récit hors-norme sans aucun filtre. Plusieurs histoires se déroulent en parallèle dont on présume qu’elles finiront bien par se chevaucher à un moment : l’enquête de police dirigée par l’inspecteur principal Auer qui doit identifier les restes humains et tenter de trouver une piste lui permettant de remonter vers ceux qui ont commis ces crimes ; les pérégrinations de la famille Hoti et parmi elle , celles du sulfureux Skënder et de Sokol qui vient de disparaître ; la troisième histoire est l’enquête que mène officieusement Hubert, sourd-muet mais dont les autres sens sont très affûtés, qui cherche la trace de son ami Sokol en compagnie de la sœur Laura, une religieuse qui ne recule devant aucun sacrifice pour faire jaillir la vérité, aussi sombre soit-elle.

Comme à l’habitude Marc nous gratifie d’une écriture fluide qui vous embarque instantanément. Côté scénario, si le début vous semblera peut être manquer de rythme , gardez de l’énergie pour un final hallucinant.

Les autres retrouverons avec plaisir un Andreas Auer qui prépare un bel événement d’ordre privé même s’il doit garder la tête froide pour élucider une enquête aux multiples rebondissements.

Enfin concernant les personnages vous allez découvrir une fratrie albanaise en pleine turbulence, tiraillée entre les coutumes ancestrales et leur vie à l’occidentale.











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Cendres ardentes

Bonjour amis lecteurs,

Aujourd’hui je vous propose « Cendres ardentes » de Marc Voltenauer. L’auteur nous fait voyager entre Suisse, Albanie et Monténégro. En route pour la cinquième aventure de l'inspecteur Andreas Auer (l’intrigue est indépendante des précédentes), chargé d’enquêter sur un corps mutilé retrouvé dans le lac Léman. L’intrigue, redoutable, se dévoile sur fond de vendetta et nous fait découvrir le “Kanun” ( code de conduite ancestral albanais). Vous découvrirez un thriller violent, prenant, parfaitement documenté qui m’a séduit par sa construction, ses multiples rebondissements, sa richesse d’informations et son final redoutable. Le personnage principal se présente sous un jour charismatique et devient très attachant ( je vais me hâter de découvrir ses enquêtes précédentes). L’auteur m’a charmée grâce à une plume percutante, incisive, visuelle. Vous ressentirez les émotions des personnages, leurs douleurs et l’horreur de certaines situations. Un gros coup de cœur !

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Cendres ardentes

L'auteur nous raconte comment une famille installée en Suisse depuis longtemps, est profondément marquée, voire dévastée par le passé. L’histoire de ce petit pays il n y a pas si longtemps complètement fermé sur lui ; ensuite son ouverture chaotique au monde, la corruption, les divers trafics et surtout les crimes de sang : des vengeances que l’on traîne parfois de génération en génération.
Lien : https://www.francetvinfo.fr/..
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Cendres ardentes

Prêts pour un voyage dans les tréfonds de l’âme humaine? Attachez bien votre ceinture (et surtout votre estomac)! Marc Voltenauer nous livre un récit extrêmement sombre, sans filtre. Entre cadavres amputés, insectes nécrophages, trafics en tous genres et déferlements de violence, vous n’êtes pas au bout de vos surprises!



Nous partons à la découverte de l’Albanie et de son passé torturé. L’auteur nous raconte ses coutumes et traditions. J’ai appris énormément de choses sur ce pays et ai été impressionnée par l’immense travail de documentation. J’ai été intriguée et choquée par l’existence d’un code de conduite, le Kanun, dans lequel sont référencées toutes sortes de règles, en particulier sur l’honneur et les règlements de compte. Dans « Cendres ardentes », une famille est déchirée entre ces coutumes ancestrales et la vie contemporaine: d’un côté Skënder, qui souhaite se venger et reprendre le sang par le sang, d’un autre Sokol, qui aimerait stopper le cercle vicieux qu’est la vendetta. Chaque chapitre commence d’ailleurs par une citation du Kanun.



Le lecteur est également propulsé dans l’esprit psychopathe de Skënder, un homme monstrueux pour lequel il est impossible d’avoir de l’empathie. Ses pulsions les plus taboues nous sont révélées au fur et à mesure du roman. Je vous l’ai dit: vous n’êtes pas prêts.



J’ai retrouvé avec plaisir la plume bienveillante de Marc Voltenauer. J’admire sa façon de déconstruire les préjugés sur les communautés étrangères vivant en Suisse. ll fait preuve de beaucoup de tolérance malgré des thématiques délicates. Cet auteur fait partie de mes préférés, mais j’avoue avoir moins apprécié ce roman. Je me suis sentie un peu envahie par le flot d’informations scientifiques, politiques et culturelles. Certains passages m’ont retourné les tripes et vous connaissez mon âme sensible! Mais l’hallucination que j’ai pu ressentir pour le final m’a captivée et marquée malgré l’horreur.
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Cendres ardentes

Chaque nouvelle enquête de l’inspecteur Andreas Auer est la garantie de la découverte d’un univers inattendu et fascinant ! Toujours ce style impeccable et cette culture approfondie du sujet traité qui ne laissent aucune place à l’à-peu près ! depuis « le dragon du Muveran » cela se confirme. C’est une enquête policière, je ne vais donc pas divulgâcher, mais l’auteur nous offre une incursion dans la communauté albanaise, celle installée en Suisse et celle restée en Albanie malgré les persécutions… ses us et ses coutumes, j’ai découvert les « prescriptions » du kanun, dont les textes régissent la vie des albanais, la vengeance qu’il dicte, de l’interprétation que certains en font (comme tous préceptes religieux quel qu’ils soient) et aussi l’existence des « burrneshë », coutume qui m’a sidérée ! compte tenu de la recherche faite par l’auteur, je n’ai pas émis, une seule seconde, le moindre doute sur la véracité de ces récits !

En suisse, l’enquête est compliquée, sur fond de trafics en tous genres ! et de pratiques pour le moins douteuses ! Excellent, comme les livres précédents, bien sûr les personnages sont fictifs, mais la fiction rejoint parfois la réalité. A lire sans modération. J’ai adoré !

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Cendres ardentes

C’est avec grand plaisir que je retrouve Marc Voltenauer dans Cendres ardentes, son nouveau polar. Après Le Dragon du Muveran, Qui a tué Heidi ?, L’aigle de sang et Les Protégés de Sainte Kinga, je l’attendais impatiemment.

Une fois de plus, je n’ai pas été déçu. J’ai encore été impressionné par son souci de la précision, du moindre détail, tant dans les descriptions de ses personnages que dans celle des lieux où l’histoire m’emmène. Par contre, j’ajouterai un petit bémol plus tard.

Pour l’instant, pas d’inspecteur Andreas Auer, héros des précédents polars. Je vais donc patienter mais mon angoisse monte vite avec, dès le prologue, cette femme qui vient nager chaque matin dans le lac Léman et rencontre ce jour-là, un sac poubelle très lourd.

Aussitôt, voici le thème principal de Cendres ardentes : l’Albanie. Marc Voltenauer a bien fait de s’attacher à ce pays européen fort méconnu mais dont beaucoup de ressortissants sont venus vivre en Suisse pour fuir la dictature d’Enver Hoxha qui dirigea le pays de 1945 à 1985.

Mirjan Hoti (63 ans) revient au Monténégro trente-sept ans après avoir émigré en Suisse car Janina, son épouse, vient de mourir d’un cancer. Mirjan a atterri à Podgorica, capitale du Monténégro, ville qui s’appelait Titograd pendant la dictature communiste yougoslave.

Mirjan se rend au cimetière, près de Skorać où Janina va être enterrée. C’est là que le couple avait habité après avoir fui la dictature albanaise. Mais…

Tout au long de ma lecture, j’apprends quantité d’informations sur la vie en Albanie et dans le Monténégro voisin, sur cette Sigurimi, police politique impitoyable. Dans ce régime criminel, la dénonciation était la règle. Mirjan en fut victime et fut interné dans un camp pendant dix années d’un véritable enfer.

Entre alors en scène Hubert Pittier, né sourd, qui s’exprime dans la langue des signes mais sait lire sur les lèvres car, dans son enfance, la langue des signes était interdite à l’école, en Suisse. Avec son chien, Sherlock, il jouera un rôle intéressant dans l’histoire où apparaît enfin Andreas Auer puisque nous sommes revenus à Bex. Avec Karine Joubert, son adjointe, son amie, sa confidente, ils sont justement sur la plage de la Maladaire où le sac découvert par la nageuse a été sorti de l’eau et contient… un cadavre, enfin, plutôt, un tronc, sans bras, sans jambes…

Je laisse l’enquête démarrer pour revenir au premier chapitre qui propose une épigraphe qui m’intrigue beaucoup, d’autant plus qu’il y en aura d’autres, toutes extraites du Kanun de Lekë Dukagjini. Elles annoncent un chapitre consacré aux deux familles albanaises qui s’opposent : celle de Mirjan, la famille Hoti, et celle d’Halim Hakimi. Un lourd contentieux les oppose. Faut-il pardonner ou continuer à s’enfoncer dans une vendetta interminable et meurtrière ?

Côté Hoti, Sokol est pour le pardon alors que Skënder, son neveu, qui trafique et s’enrichit grâce aux stupéfiants et à la prostitution, veut tuer, éliminer. C’est là qu’intervient le fameux Kanun qui est sujet à interprétation. Marc Voltenauer m’apprend en plus le phénomène de la vierge jurée, la burrnesha qui permettait à une famille de survivre, une fille accomplissant des tâches réservées aux hommes. Les explications de l’auteur sont claires et essentielles pour son polar.

Pendant que les Albanais d’origine tentent de régler leurs problèmes, la police ne reste pas inactive car deux autres troncs humains ont été découverts dans le lac. Marc Voltenauer détaille tout le processus de recherche, les divers examens, les interventions de spécialistes indispensables afin de tenter d’identifier les victimes.

Cendres ardentes monte alors en tension, en suspense mais pourquoi faire autant intervenir la religion avec cette sœur Laura, très efficace tout de même, plus de longues lignes sur ce Dieu en lequel on croit ou pas ? Personnellement, j’ai trouvé cela un peu lourd et pas vraiment utile à l’intrigue, même si je sais que Marc Voltenauer a étudié la théologie et sait de quoi il parle.

Volontairement, je laisse de côté quantité de détails et de rebondissements saluant le talent de l’auteur qui, sans tomber dans le sordide, montre l’extrême cruauté dont certains humains sont capables. Le mariage entre Andreas et Mickaël, en fin d’ouvrage, apporte un rayon de soleil fort bien venu et me donne envie de retrouver Gryon, sur les hauteurs du district d’Aigle, plus tard, et de remercier chaleureusement Marc Voltenauer pour sa confiance sans oublier les éditions Slatkine.


Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Cendres ardentes

Coup de cœur ❤️❤️



Sur des cendres ardentes de Marc Voltenauer I



Une nageuse tombe sur un sac poubelle en faisant sa natation dans le lac Léman ,elle ramène le sac sur la rive et voyant un employé de voirie le lui apporte, celui-ci l’éventre en voulant le prendre avec son matériel, du sac s’échappe alors une odeur de putréfaction ,il s’agit d’un tronc humain de femme , d’autres restes humains sont retrouvés dans le lac (bras ,jambes ,torses )de trois femmes différentes , plusieurs d’entre elles ont des organes en moins .



L’inspecteur Auer et son équipe se mettent au travail pour résoudre cette enquête , d’où viennent les victimes ? pour quelles raisons sont-elles démembrés et pourquoi des organes manques ? qu’elles sont leurs origines ? Autant de questions dont l’inspecteur et son équipe devra répondre.



Dans ce livre on partira aussi en Albanie ou certaines vieilles lois du kanun sont transmises de génération en génération et appliquées au delà des frontières Albanaises , le poids des traditions d'un autre âge qui scindent les chefs de clans familiaux , entre le choix de vivre dans ce siècle et celui de maintenir ces lois .



Drogue , réseau de prostitution , mais , pas que le récit nous emmène dans des sphères ombrageuses , d'où l'on ne revient pas indemne .



La lecture est passionnante , l'intrigue captivante , le suspens à son comble ❤️



Je ne peux que conseiller avec plaisir la lecture de ce livre et on s'attache aux valeurs de l'inspecteur Auer .



Courez chez votre libraire ❤️



Joyce Cicchero
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Cendres ardentes

Super interessant et bien documenté: on en apprend beaucoup sur le fonctionnement de la culture ancestrale dans les Balkans (premier tiers du livre) avant de plonger pleinement dans l’action du roman. Prodigieusement construit, l’histoire se déroule en Suisse en majeure partie, mais on voyage aussi en Albanie. L’action monte en intensité et devient haletante sur la fin. Un très bon roman dans lequel on ne lâche pas! Bravo Marc!

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Cendres ardentes

Quel excellent voyage en Suisse, en Albanie et au Montenegro !

Je ne connaissais pas le code de conduite ancestral albanais, le « Kanum ». C’est une sacrée découverte, et une parfaite réussite d’écriture, une vendetta sur fond familial.



Marc a fourni un excellent travail de documentation sur les albanais et leur mode de vie.



Ce fut un réel plaisir de retrouver Andrea Auer et Mikaël, son compagnon de vie.



Je vous conseille de prendre le temps d’aller sur Youtube écouter Hauser : Tennessee from Pearl Harbor ! De l’émotion pure !!!



Marc a une très belle plume, très visuelle, et les chapitres s’enchaînent avec délectation.



Séduite par cette lecture.



Un plus, l’arbre généalogique est, je trouve, d’une grande aide pour ne pas s’y perdre.



Bravo Marc, et merci aux éditions Slatkine
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