Citations de Marcel Pagnol (1559)
Lâche Pawnie,
Tu t'ingénies :
Entends mon rire sarcastique !
De tes tortures,
Je n'en ai cure,
C'est des piqûres de moustiques !
Adieu prairie,
La flèche ennemie
À désarmé mon bras vengeur,
Mais sous la torture
Mon coeur reste pur (e)
Et étonne le voyageur.
D'Aubagne nous passâmes à Saint-Loup, qui était un gros village dans la banlieue de Marseille.
En face de l'école, il y avait l'abattoir municipal : ce n'était qu'une sorte de hangar, où deux bouchers immenses opéraient toutes portes ouvertes.
Je suis né dans la ville d'Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers.
Garlaban, c'est une énorme tour de roches bleues, plantée au bord du plan de l'Aigle, cet immense plateau rocheux qui domine la verte vallée de l'Huveaune.
Telle est la faiblesse de notre raison: elle ne sert le plus souvent qu'à justifier nos croyances.
Le temps passe, et il fait tourner la roue de la vie comme l'eau celle des moulins.
La vie m'a appris qu'il se trompait, et qu'on est faible quand on est pur.
Les gouttes de pluies coulaient lentement sur la vitre; sur ma figure, lentement coulaient mes larmes.
Installé sur cette gloire, il était devenu redoutable: le succès fait souvent le talent.
livre merveilleux avec en fonds d'écran la chaleur de Marseille , son accent, ses traditions de l'époque et que l'on devrait faire lire à tous les enfants .
Jusqu'à la triste puberté, le monde des enfants n'est pas le nôtre : ils possèdent le don merveilleux d'ubiquité. Chaque jour, pendant que je déjeunais à la table de famille, je courais aussi dans la colline, et je dégageais d'un piège un merle encore chaud.
Et puis, la Providence-qui-n'existe pas, mais qui sait tout – n'avait que fort peu de raisons de s'intéresser à moi.
Chapitre Fanny deuxieme acte scene 5: Escartefigue (en parlant de son chauffeur): Oh! lui, il sait nager! J'espere bien qu'il va tomber a l'eau, parce que je le verrais au moins une fois avec la figure propre, et ça me ferait plaisir de faire sa connaissance!
Je pourrais par exemple le taquiner par des échos dans les journaux, ou me divertir par l'envoi de lettres non signées qui donneraient à ses ennemis les moyens de lui nuire...
Une brise légère venait de se lever: elle attisa soudain le parfum du thym et des lavandes.
Alors, dans un silence solennel des collines, des pins immobiles se mirent à chanter.
C'était le murmure lointain, une rumeur trop faible pour inquiéter les échos, mais frissonnante, continue, magique.
"Il y a des choses auxquelles on ne peut pas s'habituer."
« Après avoir lu trois fois le chef-d’œuvre, je le sus par cœur.
Lagneau, qui m’entendait chuchoter, s’inquiété.
-C’est une leçon pour demain ?
-Non.
-Pour quand ?
-Ce n’est pas une leçon.
-Alors, pourquoi l’apprends-tu ?
-Parce que c’est beau. »
Dans la vie, la frontière qui sépare le rire de la pitié est bien rarement aussi nette, et il existe, entre les deux, ce que les douaniers appellent une zone franche.
Avoir pitié, c’est se sentir égal à une autre créature humaine, qui souffre, et dont nous redoutons le sort pour nous-mêmes, parce que nous sentons, à ce moment-là, que nous sommes de la même espèce et que nous n’avons sur elle aucune supériorité, du moins en ce qui concerne le malheur précis qui excite notre pitié et qui nous menace nous-mêmes.