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Citations de Marcello Quintanilha (26)


Notre rêve à nous, ce serait de payer des impôts sur le revenu.
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Cette histoire, c'est du passé ! Le passé, c'est bon pour les musées !
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Marcia est une Mama Brésilienne dans la tourmente. Elle est infirmière à l'hôpital. Elle vit dans une favela avec Aluisio, qui n'est pas le père de sa fille, Jaqueline. Cette fille leur pose bien des soucis : elle fricote avec des voyous et ses frasques vont venir alourdir les épaules de sa mère et retomber sur le nez son beau-père (au figuré et au propre...).

La bonne Marcia est un personnage attachant, énergique, courageux et entraînant. Elle réussit à mettre du soleil et du sourie dans les épreuves que sa fille lui fait subir. Même quand Jaqueline lui mène la vie dure, elle tient le coup et reste aussi tenace que peut l'être une maman. C'est vraiment Marcia qui supporte ses proches à bout de bras, tout comme le scénario de cet album !

J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire. Le graphisme ne m'emballait pas tellement et j'avais du mal à voir où l'auteur voulait en venir. J'ai aussi eu des difficultés à déchiffrer les textes, parfois. Mais passé une vingtaine de pages, ma curiosité s'est aiguisée. La pauvreté, le trafic, les gangs, la violence y sont relatés avec force et couleurs. Même si les illustrations m'ont laissée à distance car trop éloignées de mes goûts, je ne peux que louer leur attractivité et l'originalité de tant de couleurs dans un univers si sombre.
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- Euh, excusez-moi, juste une info comme ça en passant, là, pour vous deux… Si on me cherche, vous dites que je suis sortie, ça marche ? J’ai deux trois affaires à régler, là, ok ?
Maman, dis-moi : je ne trouve plus mon top vert ! Tu me l’aurais pas piqué en douce, par hasard ? Méfie-toi, hein !
Dès qu’on a le dos tourné… Moi je suis pas là pour fournir gratos des accessoires pour que les uns ou les autres aillent se pavaner, c’est vu, mon amie ?
Quand t’auras fini de t’en servir, merci de le remettre à sa place, lavé et repassé, tu m’as entendue ?

Blam !

- J’y crois pas. Tu m’as vue, non ? Tu crois que je suis du genre de tes copines, à aller me trémousser avec mon petit top… ?!
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- Et ouvre-moi grand cette bouche pour avaler ton médicament !
- Haha... Cette bouche est à moi, ma chère, et je l'ouvre en grand qu'avec qui je veux !
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Moi je une suis pas là pour fournir gratos des accessoires pour que les uns ou les autres aillent se pavaner, c'est vu mon amie?
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C’était le sourire ! Le sourire ! Mon dieu, c’était ce sourire qui faisait disparaître son statut social. Non ! Pas disparaître. Disparaître n’est pas le mot juste. C’était plutôt comme si ce statut n’avait jamais existé. Comme si, durant toutes ces années, Rosângela s’était accrochée à une fausse sensation, et brusquement, elle se rendait compte que sa situation sociale, qui l’avait toujours mise dans une position, disons, de supériorité, n’était soudain plus rien.
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Seulement après un gros effort pour décoder, pour déchiffrer ce que signifiait tout ce bruit. Voilà : imaginez que ce fil est une phrase. Et là c’est la même phrase, superposée plusieurs fois, comme si les fils venaient de différentes bobines, je veux dire de haut-parleurs. Maintenant, imaginez un tas de fils sortant de différents haut-parleurs, enfin je veux dire des bobines, chacune ayant sa propre durée, soit en avance, soit en retard par rapport aux émissions antérieures ou postérieures. Qui serait capable de comprendre ce qui se dit là ? Qui ?
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Pauvre fille, il y a des gens qui n’ont vraiment pas de chance, pensa Rosângela. Il y a des gens qui… On ne peut pas se mettre dans la peau d’autrui. Imaginez, vous vous mariez pour ne plus avoir à nettoyer le vomi de votre père et vous finissez par essuyer ce que votre mari vous crache en pleine figure. Vous vous rendez compte ? Ça n’arrive pas à tout le monde, hein ? Imaginez-vous déménager constamment, et à chaque fois, les voisins se rendent tout de suite compte que c’est vous, le couple qui se dispute tout le temps. Que c’est vous qui faites tout ce grabuge. Imaginez. N’importe qui se sentirait rabaissé, n’est-ce pas ?
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Caritatif, télé-je-sais-pas-quoi : et quand c'est fin, personne sait où est passé l'argent, où est le fric ? T'as déjà vu un gamin des rues recevoir de l'argent donné à la télévision ?
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Quand on décrit le présent du Brésil, c'est déjà, sans le savoir, du passé qu'on parle. C'est seulement en ayant déjà son avenir en vue qu'on lui donne son véritable sens.
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Personne n'a jamais évalué le nombre de triomphes imaginaires que les gens célèbrent silencieusement chaque année, pour se réconforter.
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Avec Aluisio, on a eu honte au commissariat. Comment tu peux nous faire ça ?
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Tungstène, nom masculin, métal lourd dont la couleur varie du gris acier au blanc étain. Le tungstène est le métal ayant le plus haut point de fusion (3 422 °C).
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Sa cousine… La cousine de Barreto. Vous savez, cette cousine de Barreto ? Elles avaient à peu près le même âge. Et elle, si aimable et tranquille, pouvait dire que la situation de sa cousine lui faisait de la peine. Une situation difficile, car l’oncle Wagner avait toujours beaucoup bu. Imaginez une petite fille qui devient une jeune fille et commence à flirter. Et, un jour sur deux, elle doit supporter son père bourré. Un jour sur deux, elle doit nettoyer son vomi par terre. Imaginez ce que c’est d’entendre à tout bout de champ son père dire à sa mère : Allez-vous faire foutre, toi et ta fille ! Et la fille, c’est vous. Imaginez. Il arrive un moment où vous ne pensez plus qu’à une chose : vous marier. Disparaître ! Parce que vous vous jurez que vous n’allez plus supporter tout ça comme votre mère l’a supporté. C’est pour ça que, elle, si calme, bienveillante et tranquille, pouvait dire que sa cousine lui faisait de la peine, voilà ! Enfin, de la peine, euh, non : pas au point qu’elle pouvait dire qu’elle avait de la peine. Mais c’était quand même un sentiment suffisamment fort (même si elle ne le disait pas, même si elle ne le pensait pas en ces termes) pour qu’un certain goût amer, un petit pincement au cœur, qui semblait dire que si au moins sa cousine n’était pas si jolie, ce sentiment serait beaucoup plus intense. Même si ce goût n’était pas si amer, ni son cœur si serré, Rosângela avait de la peine pour sa cousine, quoi qu’on entende par là. Maintenant, imaginez quelqu’un qui pense à tout ça, sans y penser. C’est cette question de la sensation, vous comprenez ?
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Après avoir éteint la lumière, Rosângela repensa à cette histoire d’être, d’une certaine manière, supérieure. Non, ce n’est pas ça. En fait, c’est assez difficile à expliquer, parce que cette pensée là… Il ne s’agit pas d’une idée, comme on pourrait dire, tout simplement., Rosângela se sentait supérieure, car ce n’était pas ainsi qu’elle pensait. Du moins, on ne peut pas dire qu’elle pensait en ces termes-là. Non, ce n’est pas vraiment cela. C’est pourquoi il m’est difficile de l’expliquer, ce serait plutôt ? Comment vous dire ? Plutôt une espèce de sensation, vous comprenez ? Oui… Une espèce de sensation, vous savez ? Disons… Comme si … Vous aviez le sentiment de faire partie d’une classe… disons… supérieure. Vous voyez ? Comme si vous apparteniez à un certain milieu social, c’est ce que je veux dire… Ce sont des gens qui vivent dans des conditions particulières, n’est-ce pas ? Le genre de personnes dont vous dites : Eh ben ! Pour être à cette place dans la peau de cette personne et vivre de cette façon, consommer, faire des voyages, faire l’amour, il faut appartenir à ce milieu ! Eh bien, c’était plus ou moins cela que Rosângela ressentait. C’était ce qu’elle ressentait, et, curieusement, elle associait le fait d’être dans la peau d’une de ces personnes-là, dont tout le monde sait qu’elles appartiennent à une classe supérieure, à un moment précis, lorsqu’elle venait juste de faire l’amour avec son mari. Plus encore que lorsqu’elle descendait prendre sa voiture au garage, ou qu’elle laissait les enfants devant le collège, ou qu’elle rejoignait son cabinet. Et si vous pensez que personne ne s’en rendait compte, demandez donc au portier de l’immeuble, qui lui assène tous les matins son Bonjour Dr. Rosângela, demandez donc au gars du parking, demandez à tous ces gens qui regardent sa voiture du coin de l’œil, sans pouvoir s’acheter la même. Demandez-leur, et vous verrez… C’est plus ou moins comme si vous étiez dans la peau d’une personne à part, qui sait qu’il y a de la misère dans le monde, mais qui… Qui ne peut rien y faire, n’est-ce pas ? C’est embêtant, c’est triste, mais que faire ? Vous avez la chance d’être dans la peau de ce genre de personnes, un point c’est tout. Vous ne pouvez rien y faire, il vous faut donc vivre le mieux possible.
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Sans toi je suis déjà mort, Marcia
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Elle pouvait même être au-dessus de sa cousine ! Être au-dessus, c’est, disons, peut-être un peu banal de parler ainsi, mais c’est plus ou moins cela. Pour la première fois, mon dieu, san s se soucier de la supériorité de sa position sociale ! Pas besoin d’avoir remercié le ciel d’avoir fait foirer le mariage de sa cousine. Elle ne doit rien à personne, mon dieu ! Si ce n’est à elle-même ! Regardez ce qu’elle a fait ! Alors qu’à ce jour, sur son casier judiciaire, il n’y a que du bonheur ! De l’amour ! Bien plus, beaucoup plus que ce dont tout sa cousine a pu rêver. Une femme qui n’avait eu que deux hommes, qui n’arrivait que maintenant à rependre ses études d’architectures qu’est-ce que c’était comparé à ce qu’elle était en train de vivre ? Quand est-ce que sa cousine avait pu respirer autant de bonheur dans sa vie ? Hein ? Le bonheur d’être deux fois mère ! Deux fois ! D’être depuis longtemps diplômée de l’université ! Comment sa cousine aurait-elle pu se comparer à elle, mon dieu ! Hein ? Hein ? Hein ? Hein ?
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La fuite de Zé le Baltringue
Ce que Zé le Baltringue ne pourrait jamais comprendre c'est comment es trapézistes pouvaient autant se planter à l'entrainement et, au moment du spectacle, ne pas tomber une seule fois.
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Parce que c'est toujours bien de parler avec les gens... d'échanger des idées, tu vois ? La meilleure chose, c'est de discuter, n'est-ce pas, l'ami ? (p.11)
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