Marco Mancassola

Marco Mancassola, auteur italien connu pour sa trilogie Les Limbes, nous livre un roman perspicace sur, comme son titre l’indique, la vie sexuelle des super héros.



Au vu de son titre, vous êtes en droit d’imaginer des scènes sexuellement explicites avec notre héros Red Richards, l’Homme Elastique. Ne rougissez pas, c’est le cas. Elles sont décrites dans un langage à la fois cru, tout en respectant la position du sexe opposé.



Au-delà de l’aspect sexuel, l’auteur nous plonge dans les tourments qui torturent Red, super-héros vieillissant. En effet, il cherche constamment à se situer au si bien dans la société que dans la virilité. Riche entrepreneur, il se demande si ses conférences données pour la NASA ont une utilité pour le bien de l’humanité.



Son statut passant de super-héros jeune convoité mais marié à super-héros consultant divorcé le travaille au plus au point. Il réapprend le langage de la séduction auprès de ces différentes conquêtes. Lorsque ce dernier devient accro à la jolie Elaine, il développe une paranoïa et observe chaque homme comme un possible rival. Quand amour et travail se mélangent rien ne va plus…



L’auteur, d’origine italienne, nous donne un point de vue européen sur son héros. Il le place dans des situations qui révèlent ses faiblesses et le rapproche de son humanité. Il emploie un vocabulaire simple mais précis qui m’ont permis de rentrer facilement dans l’univers du héros. Je me suis facilement attaché à ce dernier, prise dans la lecture, je me suis inquiété pour son avenir dans le roman.



Je recommande cette lecture qui fait la fusion entre les Indestructibles de Pixar et des scènes de sexe. Le tout dans un New York de carte postale. Ce livre accompagnera très bien vos soirées ou vos vacances.

Un livre étonnant. Le titre laissait présager une histoire légère mais c'est très sombre et intense. Des super héros has-been, Mister Fantastic et son obsession dévorante et destructrice pour une jeune femme, Batman et ses pratiques sexuelles assez hard, une histoire prenante et désespérée dont on ressort marqué.

J’ai beau ne pas être pudibonde, il m’a été un peu difficile de m’intéresser à un roman qui parle quasi uniquement de pratiques sexuelles, de désir sexuel, d’actes sexuels (bonjour le référencement Google…). Je serais plus tentée, comme le Mr Fantastic du roman, par un anonymat soigneux que par la lecture des tabloïds, et du coup je peine à m’intéresser aux positions favorites de Batman ou de Mystique.
Lien : http://www.readingintherain...

Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. La réponse est non, malgré quelques drôleries bien trouvées l'histoire ne décolle jamais et n'a pas grand intérêt au-delà des épisodes sarcastiques et déplacés. Du voyeurisme pur.

0 étoile, c'est tout ce que mérite ce livre.

Incroyable qu'il ait pu être publié !

C'est un recueil de 5 nouvelles, toutes plus mauvaises les unes que les autres. Les histoires sont malsaines, sans queue ni tête, les personnages sont glauques et pathétiques.

Absolument aucun intérêt.

Le titre du livre était marrant, grosse déception.

Fan de super-héros, j'espèrais découvrir une petite ... râté ...

« La vie sexuelle des super-héros. Elle avait déjà son idée quant au contenu de l'ouvrage. L'habituel mélange de ragots, de suppositions morbides et d'écriture bas de gamme. “Vraiment, je n'arrive pas à comprendre que les gens aient envie de lire ça”, se plaignit-elle. »



La vie sexuelle des super-héros. Beaucoup ont jugé racoleur cet intitulé, de la même manière que Mystique condamne l'ouvrage fictif du même nom, apparaissant au sein du roman. Pourtant, si effectivement le titre du livre réprouvé par la célèbre mutante exulte avec provocante fierté ce défaut, celui du récit authentique annonce précisément le prisme via lequel Marco Mancassola entend mener son propos. Cependant, si la vie sexuelle de quelques super-héros renommés est en effet dépeinte au gré des pages, le romancier s'amuse à prendre le contre-pied de nos attentes et fantasmes potentiels, en s'emparant de l'univers éclatant et bigarré des comics américains afin de le réinvestir dans un récit éliminant toute (ou presque) forme de jouissance, justifiant le sentiment de frustration (partagé) de nombreux lecteurs.



Début du XXIe siècle, l'ère des super-héros est terminée depuis près d'une ou deux décennies, et tous ont délaissé leur costume et pris leur retraite de super-justicier. Certains d'entre eux évoluent désormais dans le monde du divertissement, et sont devenus les nouvelles coqueluches de la télévision américaine. Les (contre-)exploits d'autrefois sont déjà loins, et si les idéaux du passé font l'objet de la nostalgie de quelques irréductibles, la plupart ont été balayés par le burlesque ou la conformité souvent maussade d'une reconversion.



Cette mise en scène du déclin du super-héroïsme permet à l'auteur d'illustrer celui d'une civilisation, « le déclin de l'empire américain ». Une référence au film du réalisateur québécois Denys Arcand d'autant plus pertinente étant donné que, dans les deux œuvres, cette peinture d'une société américaine en perdition intervient via l'examen de la sexualité de ses protagonistes. Des prouesses élastiques désespérées de Mr Fantastique aux métamorphoses comblant et alimentant le vide sentimental de Mystique, en passant par l'attrait pour le fist-fucking d'un Batman superficiel et égocentrique... Marco Mancassola se réapproprie la charge érotique résidant dans la figure hyper-sexualisée du super-héros et joue des possibilités insolites offertes par les pouvoirs et attributs propres à chacun, tout en limitant néanmoins considérablement son potentiel jouissif. La vie sexuelle de ces anciennes gloires devient l'étendard pathétique de « l'ivresse lointaine et paradoxale de la civilisation occidentale ».



Si l'on salue l'originalité du roman, sa réalisation laisse davantage perplexe. L'écrivain semble imposer le même dépérissement à la forme et au rythme de son récit, découpé en cinq parties (dont un épilogue), toutes consacrées à un personnage en particulier. À grand renfort de lieux communs descriptifs et narratifs (introspections lancinantes, recours répété aux rêves...), l'ouvrage s'épuise suivant la plume terne et redondante du romancier. D'autant que contrairement au film précédemment cité, l'humour est ici aux abonnés absents. Il ne subsiste qu'une ironie livide et monotone, à l'image du reste. L'intrigue, nouée autour d'un mystérieux groupuscule aux motivations obscures, dont l'objectif serait de débarrasser la planète de tous ses ex-justiciers, peine elle aussi à convaincre. Au gré des assassinats successifs, la mort s'impose comme l'unique et pessimiste fin promise à ceux dont nous suivons la dégénérescence, eux-mêmes les emblèmes d'un modèle de société dès lors voué à disparaître.



En tentant rigoureusement d'extraire la stimulante essence qui est propre au genre du comics, afin d'amplifier, en parallèle, son caractère « décadent », Marco Mancassola tombe finalement dans son propre piège : il livre certes l'exercice d'une trame méthodique et singulière, mais complait celle-ci à un simple constat morose, voire défaitiste, de l'humanité. Pourtant, l'univers pluriel et en constante évolution des comics a et continue d'invoquer un regard plus sombre et nuancé (cependant non dénué de contrariétés) sur le rôle et les réelles aptitudes du super-héros au sein d'un environnement conflictuel et en permanent ébranlement. Là réside sûrement le défaut principal de l'œuvre, qui aurait éventuellement gagné à réduire la distance, un brin orgueilleuse, qu'elle entretient avec son matériau premier.

Lien : http://blog.institutdegenech..

"Lu" ... En partie du moins. Ai vit abandonné cette histoire, dont le concept prometteur m'avait pourtant accroché. J'ai trouvé l'écriture lente et ennuyeuse. Les rapports humains et les personnages parfaitement antipathique et forcés. l'intrigue se lance avec la lenteur d'un escargot paraplégique (et un peu neuneu). Bref, pas du tout accroché. Mais je me garderai bien de faire de mon avis une absolue, n'ayant lu que la moitié du roman.

Quelle perte de temps !

Très déçu de ce roman, pourtant fort bien écrit. Mais il n'y a pas d'histoire, pas de fil conducteur réel. Je me suis ennuyée

Tant pour les plus geeks que pour les néophytes du genre, un roman qui amène un tout nouveau regard sur ces personnages plus grand que nature!
Lien : http://regardslitteraires.tv..

Trois histoires. Des mort-e-s et peut-être des sans/en vie. Une écriture ajustée à ces demi-teintes, à ce trouble indéfini jaillissant d’entre les lignes. De ces zones, entre ombres et colorations improbables, se déplacent nos angoisses ou nos aspirations « C’est pourquoi, ce jour-là , il apparut clairement à certains qu’il n’y avait pas d’autres issue que celle-ci, vers l’intérieur, vers le centre de sa propre et difficile humanité, à travers le puits que la douleur de chacun creuse, silencieusement, jusqu’à se confondre avec l’infini. »



Et s’impriment, dans le cadre imaginaire de possibles au-delà, nos présences douloureuses dans une société grisâtre, où l’espérance est voilée par l’impuissance « Qu’est-ce que je fous ici ? Vous le savez, vous ? Moi non plus. »