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Critiques de Marguerite Audoux (54)
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Marie-Claire

Marguerite Audoux est une orpheline qui fut servante de ferme et ouvrière, et qui un jour, en secret, prit la plume. Marie-Claire et sa suite, "L'atelier de Marie-Claire" (qui forment en réalité un seul livre et une seule histoire), sont insurpassables en terme de poésie, de simplicité dans la langue, d'intensité, et de beauté dans les images. "Les bons livres ont une puissance indestructible. De si loin qu'ils arrivent, ils se révèlent toujours..." écrit Octave Mirbeau dans sa préface du livre. Et "Je ne veux blesser personne, mais citez moi un écrivain parmi nos écrivains les plus glorieux, qui aurait pu écrire un tel livre". C'est vrai, il s'agit là d'un chef-d'oeuvre éblouissant.
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Marie-Claire

Je n’aurais jamais pensé que j’allais me passionner pour le récit d’une petite orpheline, à la fin du XIXe siècle, qui passe du couvent à la ferme. Pourtant on ne peut pas le lâcher une fois qu’on l’a commencé. Le style est magnifique et Marguerite Audoux parvient à rendre passionnant ce qu’elle raconte. Rien n’est dit ; tout est suggéré : c’est une très belle écriture.
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Marie-Claire

Le parcours d'une jeune fille abandonnée, sans grands rebondissements, au milieu de la campagne. Le style n'est pas excellent mais l'histoire n'est pas dénuée d'intérêt.
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Marie-Claire

Un roman bien sympa l histoire d'une orpheline qui devient bergère puis servante très attendrissant facil à lire j ai passé un bon moment
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L'atelier de Marie-Claire

Dès la lecture des premières phrases couchées par Marguerite Audoux (1863-1937), on arriverait presque à se pencher par-dessus l’épaule de ses personnages, tant elle écrit tout en relief les images, les ambiances et les tempéraments. Une plume simple qui donne corps à des destins modestes : ceux d’orphelines, de besogneuses et d’indigentes que les protagonistes masculins aiment généralement mal.
Lien : https://www.lemonde.fr/criti..
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L'atelier de Marie-Claire

Après avoir découvert "Marie-Claire", prix Femina 1910, j'ai continué dans la découverte de Marguerite Audoux avec 'L'atelier de Marie-Claire". Ce livre est tout aussi bon. Il nous plonge dans la découverte du monde des petites mains. Des couturières qui travaillaient énormément pour des salaires de misère, sans aucune couverture sociale et sans revenus pendant les périodes de chômage. L'ensemble est très bien écrit et on ressent bien les difficultés de ces femmes qui avaient dû quitter la province pour beaucoup d'entre-elles.

Il est bien dommage que l'oeuvre de Marguerite Audoux soit tomber dans l'oubli !

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Marie-Claire

Largement autobiographique, Marguerite Audoux y décrit son enfance dans la France provinciale de la fin du XIXème siècle. Dans un épuré mais jamais naïf, roman social autant que d'apprentissage, le récit pose la question de la construction de soi dans une totale insécurité affective et matérielle.

Je crois que j'aime ces textes un peu désuets par ce qu'ils racontent de l'enfance d'une génération désormais disparue. J'ai par exemple lu presque tous les Zola: j'ai toujours aimé me transporter dans ces modes de vie révolus qui mettent en évidence l'accélération de la marche du monde au vingtième siècle bien plus que n'importe quel manuel scolaire.




Lien : https://www.yaourtlivres.can..
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Marie-Claire

Peu de livres sont restés dans mon cœur à ce point. L'écriture est simple mais émouvante. Une fiction mais qui ressemble tant à la vie de celle qui l'a écrite. Malgré le sort malheureux de l'héroïne (orpheline élevée au couvent, menant une vie difficile, plusieurs fois séparée de ceux qu'elle aime...) on ne ressort pas triste d'une lecture si belle
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Marie-Claire

Le génie d'Audoux est de nous rendre passionnantes ses aventures d'enfant : les loups, les fêtes, un amour naissant (ah, superbe!)... Comment expliquer un tel talent?
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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L'atelier de Marie-Claire

C'est la suite du roman Marie Claire. Dans cette deuxième partie, Marguerite Audoux raconte sa vie de couturière dans un atelier de la capitale, à la fin du XIXème siècle. On plonge dans le Paris de Zola sous le prisme de la condition de la femme au cœur du monde ouvrier de la Belle époque. A la misère sociale et l'insécurité de l'emploi, s'ajoute donc leur statut inférieur qui les met sous la tutelle des hommes.

J'ai été touchée par la sensibilité de son écriture et son sens de l'observation mis en valeur par le choix d'un vocabulaire très juste. Ce qui frappe également en refermant le livre c'est la profondeur qu'elle donne à chaque personnage et la structure du récit qui, l'air de rien, aborde toutes les thématiques propre au roman social. A la fois œuvre littéraire et témoignage historique, la lecture de L'Atelier de Marie Claire est une lecture érudite et instructive, toute en étant facile d'accès.




Lien : https://yaourtlivres.canalbl..
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L'atelier de Marie-Claire

l’atelier de Marie-Claire

On y meure timidement sans bruit, sans effusions, sans déranger personne on y travaille jusqu’à point d’heure pour gagner presque rien et on ne lève les yeux de son travail que pour rentrer chez soi si bien entendu il n’y a pas des heures supplémentaires à faire.

On subit la dure réalité de l’offre et la demande, la demande pressante de la cliente reine pinailleuse qui ne règle pas tout de suite son dû , on souffre du froid à l’atelier et ensuite à la maison, on souffre de la faim, on supporte l’agressivité et la bêtise des mâles et la rapacité de la famille, parfois la tuberculose s’en mêle et vous emporte rapidement les poumons, ensuite la vie.

Une charge de travail éreintante pour un salaire de misère. Une vie étriquée tout en privations. Ensuite une mort rapide sans tambour ni trompette sans savoir pourquoi comme pour Madame Dalignac et un corbillard avec si peu de personnes derrière



Elle est morte sans voir le printemps

Qu'elle avait donc du courage

Elle est morte sans voir le beau temps

Ni derrière, ni derrière

Elle est morte sans voir le beau temps

Ni derrière et ni devant

(Paul Fort chanté par Georges Brassens: arrangement)





Une narration avec juste un peu de misérabilisme qui n’en est pas un car cette auteur est issue de ce monde de couturières pauvres, un lumpenprolétariat féminin, accablées de travail ingrat et éprouvant Auteure qui a vécu cette vie de misère c’est déjà bien d’en parler et de témoigner sinon d’autres, des écrivains professionnels « de souche », l’aurait fait mais avec quelle authenticité? Il y a beaucoup de fatalisme et il n’y a en fait pratiquement qu’une unité de lieu: l’atelier cela donne malheureusement un petit coté théâtral qui est vite oublié grâce à la prose simple et efficace de M. Audoux



c’est doux, c’est sobre, c’est (à l’ancienne) très féminin. Marguerite Audoux nous raconte la vie de son atelier sans fioriture et c’est du vécu. Il y a peu d’écrivains autodidactes qui viennent du peuple et ont travaillés de leurs mains avant de passer à l’écriture. Ceux en plus qui ont acquit une renommé littéraire sont encore moins nombreux, Pierre Magnan, Alphonse Boudard, Claude Michelet, c’est donc un vrai tour de force qui impose respect car la narration c’est de l’authentique





Il y a une vraie amitié un peu brutale parfois et gauche qui lie ces ouvrières qui sont pleines de vie malgré le travail





Une scène avec un chat qui attrape une souris et joue avec qui m’a vraiment rappelé Cendrillon (le film) avec Lucifer le chat de Madame de Trémaine qui fait passer un sale moment à Gus. La souris échappe au malotru au plus grand soulagement de toutes (s)



Une scène de racisme envers un noir qui a le bon goût de faire savoir que qu’« il a du sang rouge aussi; et ses mains ne sont pas sales » Il est toujours sidérant de penser que des gens qui ne sont pas grand-chose puissent trouver quelqu’un qui soit encore moins qu’eux et le mépriser. Bêtise humaine incommensurable qui blesse la sensibilité de Marie-Claire.

Une bien jolie histoire mais bien triste car tout au long de cette narration on souffre pour ces personnages que l’on prend en sympathie

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Marie-Claire

Marguerite Audoux est née dans une famille pauvre de Sancoins (Cher). Après une enfance difficile elle monte à Paris. Autodidacte elle rencontre Michel Yell qui la met en contact avec le Paris littéraire du début du XXème siècle. Son roman Marie-claire obtient le Fémina en 1910. marguerite Audoux écrira quatre romans au total. A lire!
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Marie-Claire

C'est une enfant qui raconte avec toute sa naïveté. Livre d'une grande tendresse.
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Marie-Claire

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