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Critiques de Marie-Catherine Daniel (71)
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Chants de Totems : Anthologie

superbe anthologie !

chantal robillard
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Chants de Totems : Anthologie

Je le confesse : je ne connais pas grand chose aux légendes amérindiennes, je me suis donc lancée dans l'inconnu le plus total avec cette lecture. Au risque de vous spoiler, j'ai beaucoup apprécié cette lecture.



Chants de totems est un recueil de 13 nouvelles de très bonne qualité mais proposant des univers au final très différents et originaux. En un mot : les auteurs ne se contentent pas du far-west du XIXe siècle mais envisagent de nombreux arcs narratifs et géographiques. Pour notre plus grand plaisir.



Les auteurs n'hésitent donc pas à sortir des sentiers battus. Ils offrent des visions très intéressantes de la culture, des mythes et des croyances amérindiennes. La plupart donnent envie de s'y intéresser plus avant. Un exemple ? La nouvelle "Le dernier ours d'arctique" de Vanessa Terral. L'histoire fourmille d'informations et de pistes parfaites pour démarrer des recherches sur le sujet. Aucun auteur n'a pris ce sujet à la légère et traitent avec respect de cette culture millénaire. Ils connaissent leur sujet, ça se voit et ça fait plaisir à lire.



Le recueil est bien construit. La longueur des nouvelles varie et on navigue entre les univers sans vraiment s'en rendre compte. Un peu comme si on écoutait un conteur qui nous emporte dans un univers, puis dans un autre... bref, un plaisir.



La suite de la chronique sur le blog ! :)
Lien : http://laplume-ou-lavie.blog..
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Chants de Totems : Anthologie

J'ai mis un peu de temps à me mettre à rédiger la critique de cette anthologie, après avoir terminé ma lecture. Du temps, et des hésitations.

Comment rendre avec fidélité mes impressions ? Ce livre m'a touchée, émue, et beaucoup plu. Mais les mots semblent impuissants à rendre ce que j'ai ressenti tout au long de ma lecture.

Par ailleurs, j'ai hésité sur la forme même de ma critique. Devais-je donner mon avis pour chaque texte, comme je préfère le faire pour les anthologies ? Ou pas ? Car, et là je salue le travail des anthologistes, Nathalie Dau et Hélène Pedot, les textes sont placés judicieusement. Ils se suivent, évoquent toute une palette d'émotions, se complètent, tissent, tous ensemble, un véritable hommage aux cultures amérindiennes.

Car c'est là le sujet de cette anthologie, deuxième à paraître de la collection Périples mythologiques. Une collection consacrée aux mythes, revisités par des auteurs contemporains. Revisités, oui, mais avec respect. Le premier opus, Les Héritiers d'Homère, portait sur les mythes grecs. Il était de grande qualité. Tellement que je croyais difficile de faire mieux, si ce n'est impossible.

Chants de Totems m'a prouvé le contraire. Dédié aux mythes et légendes amérindiennes, l'anthologie est un cran au-dessus des Héritiers d'Homère, ouvrage pourtant déjà excellent.

A la différence des mythes grecs antiques, les légendes amérindiennes sont toujours partagées, là-bas, par ces peuples martyrisés par les colonisations. Et les treize auteurs sélectionnés pour l'anthologie, s'ils livrent des histoires différentes, se rejoignent tous dans les points suivant : profond respect pour les cultures amérindiennes, sensibilité, humanité. Et, comme je le disais plus haut, leurs textes se complètent et se répondent.

Je vais tout de même écrire quelques mots pour chaque texte, en essayant d'en dire le moins possible pour n'égratigner aucun suspense.



- Totem de Franck Ferric : très court texte, il ne pouvait se placer qu'en ouverture. Court, oui, mais beau et mélancolique, tout en ayant une once d'espoir. Une belle entrée en matière du thème de l'anthologie.



- Sables noirs d'Aurore Perrault : quand une légende amérindienne rencontre les problèmes d'aujourd'hui (recherche du profit à outrance, désastres écologiques), cela donne une histoire à frissons digne de Stephen King, le message écologique en plus.



- Mitakuye Oyasin de Carole Grangier : un titre qui interroge et dont la signification se situe dans le glossaire, comme dans cette histoire émouvante



- Visions d'Armand Cabasson : précédemment paru dans le recueil Loin à l'interieur, Visions était l'un de mes préférés du-dit recueil. J'ai donc été ravie de le retrouver ici. Toujours aussi fort, aussi touchant, plein de force, de colère, de survie et d'espoir.



- Le Grand Sault de Denis Labbé : on visite cette fois-ci les amérindiens côté canadien, en contact avec les Français. Une belle histoire de tolérance.



- Le Dernier Ours d'Arctique de Vanessa Terral : et cette fois on part plus au nord, du côté des légendes inuites. Revisitation de la légende de Sedna, sous forme d'une très belle histoire pleine de tendresse autant que de tristesse, avec une pointe d'humour.



- La Grotte de l'Indien de Pierre-Alexandre Sicart : une nouvelle histoire tendre et belle, où le regard de l'enfant est plus tolérant que celui de l'adulte.



- Coeurs apaches de Nicolas Cluzeau : cette fois place à l'horreur, au sang et aux tripes. Nicolas Cluzeau offre la suite d'une nouvelle parue dans une autre antho, mais inutile de la lire si vous ne l'avez pas chez vous: Coeurs apaches se suffit à lui-même et se situe dans une toute autre ambiance. Une histoire qui fait froid dans le dos.



- L'appel du tambour de Sophie Dabat : retour aux légendes inuits avec cette très émouvante histoire sur les liens familiaux.



- Triple Totem de Marie-Catherine Daniel : un texte qui relate la quête d'une Indienne pour ses totems, et leurs signification. Une vraie nouvelle initiatique, dans la plus pure tradition amérindienne. Très bien écrit et touchant, d'une certaine manière.



- Ceux-qui-reviennent de Jean-Michel Calvez : une histoire aux grosses ficelles mais réjouissante. Où quand légendes amérindiennes et un film célèbre de Spielberg se rencontrent. Prévisible, mais tellement bon à lire qu'on s'en fiche !



- Instinct de Marie Barthelet : tatouages, légendes inuites, métamorphes. Cocktail gagnant pour ce très beau et très fort récit sur l'importance d'être soi, le vrai soi.



- Ghost Dance de Jacques Fuentealba : le seul texte de l'anthologie que j'ai moins aimé. Très long. D'autant plus long à mes yeux que j'ai mis beaucoup de temps à rentrer dedans, ne comprenant pas où l'auteur voulait en venir à part me résumer des épisodes de l'Histoire de la conquête des Etats-Unis. Ce n'est qu'après plusieurs pages qu'enfin arrive la singularité de ce récit et que j'ai pu plonger dedans. Dommage que le début, long et un peu rébarbatif, gâche le reste de l'histoire, pourtant émouvante.



- Coyote repeuple le monde (traditionnel, adapté par Hélène Pedot) : et voilà qui clôt parfaitement l'anthologie, avec ce texte traditionnel plein d'espoir, qui n'est pas sans faire écho à la situation actuelle de plusieurs peuples amérindiens, qui se battent pour retrouver leurs droits, leurs terres, et conserver leurs cultures, leurs spiritualités.



Je disais que cette anthologie était plus qu'excellente. Tout simplement parce que si vous me demandez quel est mon texte préféré, je serai bien embêtée. A l'exception de Ghost Dance, ils sont tous mes textes préférés. Ils forment tous un ensemble.



Je n'ai pas peur de le dire (après tout il ne s'agit que de mon avis) mais je pense que Chants de Totems touche carrément à la perfection.



Bravo aux auteurs, pour ces 13 textes enchanteurs et si émouvants. Bravo aux anthologistes, pour leur travail, le glossaire très utile et qui éclaire davantage la portée des textes, la belle préface d'Hélène Pedot.



Bravo aux éditions Argemmios pour ce magnifique ouvrage.



J'attends à présent, avec grande impatience, le prochain opus de la collection Périples mythologiques. Et cette fois ci, je ne vais pas dire qu'il est difficile de faire mieux. ;)
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Entre troll et ogre

C’est un titre qui me faisait de l’oeil depuis sa sortie. J’étais en confiance car sous le label bad wolf jusqu’à présent je n’ai eu que des bonnes lectures. Sauf que cette fois-ci ça n’a pas fonctionné, je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire et une partie de moi se demande toujours s’il y avait vraiment une histoire où si on a juste une critique de la société. J’ai lu à peu près la moitié du récit sans avoir l’impression qu’il y ait un vrai fil conducteur narratif et sans trouver ce que j’attendais. Des trolls, des ogres, pour moi ça signifie une civilisation loin de la notre en mode de vie et de fonctionnement. Là j’avais l’impression de lire une allégorie de la vie dans une banlieue mal famée. La principale conséquence a été que j’avais beaucoup de mal à me mettre dans une ambiance de fantasy. Avec autant d’échos avec la vraie vie en banlieue, c’était facile de se dire qu’on n’est dans un contemporain avec juste un changement d’espèce (genre fable de La Fontaine). Une fois ce parallèle établi, j’ai passé ma lecture à faire les rapprochements : troll sans avenir sans soutien sans assez de temps à l’école vs ogre instruit qui domine, quelques changements en grandissant… Ce sentiment est amplifié par le style d’écriture et le vocabulaire. L’argot est très présent ce qui colle avec l’ambiance mais n’est pas ce que je préfère lire. Le personnage principal a fini par me laisser indifférente et j’ai abandonné cette lecture.
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Entre troll et ogre

J'ai abandonné la lecture au bout d'une cinquantaine de pages. Malgré un résumé qui me semblait prometteur, j'ai été déçue par l'écriture, qui sonne comme tous les vieux polars de basse qualité. Ici, on a tous les bons clichés du genre : injures, ton désabusé, langage familier/vulgaire poussé à l'extrême... J'ai trouvé l'écriture lourde et poussive et ai abandonné avec soulagement ce livre.
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Entre troll et ogre

je n'ai pas réussi à terminer ce livre. pour moi inintéressant.
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Entre troll et ogre

Le commentaire de Cathy :

Arsouille est un troll.

Avec l'âge, il a appris à relativiser la vie, il lui reste tout de même quelques angoisses, la peur des ogres, la guerre et surtout l'entrée au collège de son petit-fils.

L'arrivée d'une lettre de son frère jumeau, qu'il n'a pas vu depuis cinquante ans, va le décider à partir à sa rencontre.

Mais est-ce vraiment son frère qui a écrit cette lettre ?

C'est un très beau roman que je viens de lire.

Une lecture pleine de beaux sentiments, une aventure trépidante où les rebondissements sont nombreux.

Je me suis très vite attachée à Arsouille, ce vieux troll qui va démontrer un grand courage pour partir ainsi vers l'inconnu, certaines scènes son hilarantes.

Le style est bon, l'écriture est fluide et agréable.

J'ai aimé découvrir cet univers hors du commun où les trolls et les ogres nous sont présentés d'une manière différente, une cohabitation délicate.

La couverture me plaît beaucoup, une belle représentation de ce que j'ai découvert à l'intérieur.
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Entre troll et ogre

Un excellent ouvrage atypique, drôle, sensible, humain. Le style est vraiment très chouette et peu paraître peu accessible au premier abord, mais prendre le temps d'insister quelques pages en vaut le peine.



Le post-apo imaginé et le devenir des personnages est un vrai plaisir à suivre. Les personnages en eux-mêmes sont intéressants et changent de ce que l'on croise habituellement : "mal élevés", décatis, moches... l'autrice aborde des thèmes vraiment chouettes : le rapport à l'autre, l'éducation, la culture, la curiosité...



Un ovni qui vaut le détour pour tous ces aspects.
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Entre troll et ogre

Ici, les humains ont quasiment disparu de la surface de la terre et celle-ci est désormais à partager entre trolls et ogres. Les premiers gentils, bêtes et patauds … les seconds brillants mais ne ressentent plus aucun sentiment. Toujours est-il que le destin de chacun n’est pas figé puisqu’on peut naître ogre et devenir troll à l’adolescence et inversement. C’est ce qui arrive à Arsouille et Arpète, jumeaux, qui n’auront d’autre choix que d’apprendre à vivre différemment.

Il est donc question de science-fiction et là vous vous dites « mais ouah quelle analyse pour un livre de chez ActuSF ! » et vous n’avez pas tort… !

Un format court qui nous entraîne rapidement dans le vif du sujet.

Une dystopie, roman d’anticipation ou post-apocalyptique, appelez ça comme vous voulez, où les membres de la société peuvent prendre des orientations radicalement différentes et où il s’avère alors qu’au sein même d’une paire de jumeaux, cela arrive.

La relation entre les deux frères est un prétexte pour en réalité observer le comportement de la société vis-à-vis des capacités, personnalités et modes de vie différents et bien entendu il est question de peur, de rejet, de racisme, de confrontation…



Un roman qui résonne évidemment avec notre société moderne et ses dérives mais dont on peut regretter qu’il survole certains aspects... la faute au format me direz-vous !
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Entre troll et ogre

S'il y a bien une créature qui n'a pas bonne réputation dans le milieu de la fantasy, se sont bien les trolls. Laids, brutaux, stupides, maladroits... : la manière de les présenter varie peu et les cantonne au sempiternel rôle de méchants, certes un peu pénibles à abattre, mais dont on ne s'embarrasse pas bien longtemps (or on sait tous qu'il en existe pourtant de très sympathiques !). Ce n'est toutefois pas le parti pris de Marie Catherine Daniel qui met le troll à l'honneur dans ce petit roman fort plaisant paru en avril chez ActuSF. On y fait la connaissance d'Arsouille, un vieux troll qui n'attend plus grand chose de la vie, jusqu'à ce qu'il reçoive un jour une lettre de son frère jumeau qu'il n'a pas revu depuis plus de cinquante ans. Nulle brouille à l'origine de cette séparation, mais un caprice de la génétique puisque, à l'adolescence, le frère adoré s'est transformé... en ogre. Et oui, naître troll ne garantit pas de le rester ! La chose ne serait pas si tragique si l'un et l'autre n'étaient justement pas si différents. Bagarreurs, incultes et dotés d'une compréhension limitée, les trolls font office de main d'oeuvre bon marché et vivent sous le joug impitoyable des ogres qui, dotés d'une intelligence (et d'une dentition !) très supérieure, se sont naturellement placés en haut de la hiérarchie. La surprise est d'autant plus grande pour Arsouille que les ogres sont censés ne rien pouvoir éprouver, pas le moindre sentiment. Comment, alors, se fait-il que son jumeau lui écrive pour lui faire part de sa douleur d'avoir été séparé de lui toutes ces années ? Ni une, ni deux, voilà notre vieux troll en route pour résoudre ce mystère et, peut-être, renouer avec ce frère qu'il n'a cessé d'aimer en dépit de sa nature.



Le roman est court et bien rythmé, les péripéties s'enchaînant rapidement et permettant de révéler à chaque fois un aspect différent de l'univers de l'auteur. Un passage dans l'équivalent de l'éducation nationale, un voyage en train très mouvementé, un aperçu de la guerre particulièrement meurtrière menée contre le voisin... : les rebondissements ne manquent pas ! Si les aventures d'Arsouille sont intéressantes, c'est malgré tout le fonctionnement de la société telle que dépeinte ici par l'auteur qui intrigue avant tout le lecteur. On l'a dit, les trolls et les ogres appartiennent à deux races bien distinctes (quoique pas si éloignées puisqu'un représentant de l'une peut soudainement passer à l'autre), ce qui justifie la suprématie de l'une sur l'autre. Si le ton se veut volontiers léger au début du récit, cette légèreté ne suffit toutefois pas à cacher la violence omniprésente qui règne dans cette société. Ce qui choque dans un premier temps, c'est évidemment la brutalité des trolls entre eux (et en cela ils s'avèrent fidèles à leur triste réputation) puisqu'Arsouille s'attarde à plusieurs reprises sur les guerres de gangs que se livrent ses concitoyens chez qui la loi du plus fort règne en maître (notre héros trouve ainsi tout à fait normal de se faire attaquer par une bande de jeunes trolls en maraude : il n'avait cas pas avoir l'air aussi vulnérable !). Et puis, petit à petit, on se rend compte que ce comportement bestial adopté par les trolls (et qui sert à justifier leur exploitation) est avant tout la conséquence de la violence à laquelle ils sont quotidiennement confrontés de la part des ogres. Une violence qui s'exerce d'ailleurs dès le plus jeune âge, les écoles chargées d'accueillir les trolls n'étant rien d'autre que de géantes garderies où l'on essaie même pas d'éduquer les « trollinous » (j'adore ce terme) mais où on leur faire bien comprendre qu'ils ont tout intérêt à craindre les ogres.



L'auteur livre ici une très intéressante réflexion sur le déterminisme, l'éducation et l'impact de la violence. Ce qui commence comme une sympathique et légère petite aventure prend ainsi plus d'ampleur au fil du récit qui se fait de plus en plus sombre et de plus en plus profond. Cette évolution, on la constate également chez le protagoniste qui subit une grosse transformation au fur et à mesure que sa quête avance et qu'il réalise que quelque chose cloche dans le fonctionnement de la société dans laquelle il vit. Ce n'était pourtant pas gagné, Arsouille étant au début du roman un personnage assez antipathique car ayant intégré tous les codes et comportements négatifs typiquement associés aux trolls (avec notamment une manière de s'adresser et de considérer la gente féminine qui m'a, à plusieurs reprises, donné envie de l'étrangler). Et puis, peu à peu, l'auteur dégrossit son personnage qui se fait plus complexe et en vient à développer de l'empathie pour ceux qui l'entourent. Arsouille va évidemment croiser sur son chemin un certain nombre de personnages (des trolls, pour la majorité) qui se révèlent pour la plupart trop peu développés pour susciter l'affection du lecteur mais qui jouent malgré tout efficacement leur rôle d'acolytes ou de soutiens du héros. Autre aspect intéressant : s'il est évidemment facile de faire le rapprochement entre les thématiques traitées par l'auteur et notre propre société, le lien entre notre civilisation et celle-ci est bien plus étroit qu'il n'y paraît puisque le monde d'Arsouille est, d'une manière ou d'une autre, l'héritier du notre. Les humains sont en effet mentionnés à plusieurs reprises comme des êtres un peu légendaires qui auraient vécu il y a longtemps avant de disparaître (quoique...) tout en laissant quelques traces de leur passage que certains n'ont pas renoncé à tenter d'exploiter avec plus ou moins de succès (ordinateurs, véhicules, récits...).



Marie Catherine Daniel signe avec « Entre troll et ogre » un petit roman qui ne paye peut-être pas de mine au départ, mais qui se densifie au fil de la lecture pour nous offrir une véritable réflexion sur la nature humaine (ou trollesque). Porté par un personnage touchant qui entame (malgré son grand âge !) une véritable quête initiatique, le récit séduit autant par son sérieux sous-jacent que par la qualité de son univers et l'originalité de son sujet. Une sympathique découverte, à lire si vous voulez étoffer un peu votre connaissance en matière de trolls !
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Entre troll et ogre

J'avais envie de suivre un personnage atypique : j'ai été servie !



Déjà, Arsouille à 70 balais. Le fait qu'il ne soit pas un mentor barbu ou un excentrique personnage secondaire est en soi original. Mais Arsouille est aussi un Troll. De ces bestioles un peu bêbêtes mais surtout brubrutes qu'on se plait habituellement à dégommer, ou à éviter, au cours d'une quête. Et v'la t'y pas que le vieux sait lire en plus ! Car tout commence ainsi. Par un papier un peu froissé envoyé par un frère jumeau perdu de vue depuis un moment. Et devinez quoi ? Ce frère, c'est un ogre ! Et si les ogres, ça ne parle pas aux trolls, ça leur écrit encore moins !

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J'ai vraiment aimé suivre les péripéties de ce bon vieux troll et des énergumènes qu'il croise sur sa route. Je l'ai aussi parfois trouvé touchant, notamment dans son rôle de grand-père qui adore son petit "trollinou" ! Au cours du voyage qui le mènera peut-être jusqu'à son frère, Arsouille change, apprend, s'adapte. On part d'un personnage brut de décoffrage à une personnalité empathique et nuancée. C'est une belle courbe d'évolution ! Par contre le pauvre père et son arthrite rame un peu, ce qui peut rendre le récit parfois laborieux. Mais ma bonne vieille technique des diagonales m'a permis d'apprécier ce récit à sa juste valeur ! J'ai ainsi bondi d'évènements clés en évènements plus anecdotiques, mais tout aussi plaisant.

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On parle de conditionnement par l'environnement, de la violence et de ces conséquences, de déterminisme social. La société en prend pour son grade, même si c'est évidemment caricatural. Il ne se lit pas comme un récit de fantasy classique. Vous ne serez pas embarqué par l'extraordinaire d'un univers inédit. Vous ne serez peut-être même pas dépaysés... Mais on a aussi de beaux messages sur l'âge et le fait de vieillir, les petites choses de la vie, la tolérance, ainsi que sur la transmission.

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Pour finir, je dirais que c'est un livre pour lequel il vaut le coup de s'accrocher lors des passages moins palpitants. J'en ai, en tout cas, beaucoup aimé la conclusion.
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Entre troll et ogre

Entre troll et ogre de Marie-Catherine Daniel, c'est une claque littéraire. A mi-chemin entre fantasy et post-apo, vous n'allez pas manquer de vous bidonner en suivant les aventures incroyables du troll Arsouille, parti à la recherche de son frère, perdu de vue depuis plus de 50 ans.



Comme la belle couverture de Ronan Toulhoat le suggère, ce roman est une grenade à dégoupiller délicatement sous peine de tout faire sauter. Après tout ne dit-on pas que les ogres sont chatouilleux et les trolls, bagarreurs. Bien entendu, c'est surtout valable quand ils sont jeunes et fringants et pas quand ils ont plus de 70 ans et sont perclus d'arthrite comme le troll Arsouille. Improbable ou pas, c'est à ses basques que nous attache Marie-Catherine Daniel.



Sur fond d'humour et de situations comiques, elle s'interroge sur la vraie définition de l'humanité.



Entre troll et ogre est une perle qui va dynamiter le genre tellement ce récit est époustouflant. C'est un livre à mettre entre toutes les mains afin que tous, nous ayons une vraie prise de conscience de ce que nous sommes et de ce nous faisons.... plus d'infos sur Fantasy à la carte.


Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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Entre troll et ogre

Voilà un livre facile à digérer et ça n'est pas une critique, avaler un livre sans même s'en rendre compte, c'est bien aussi. Ce qui accroche ici, ça n'est pas tant l'histoire que la manière dont elle est racontée et écrite, en langage troll, pas les trolls dont on a l'habitude, issus de divers mythes au fond des forêts sombres, mais des petits voyous de seconde zone perdus dans une cité tenue par des ogres qui n'attendent qu'une chose, les exécuter.

Au départ la manière d'écrire et de décrire surprend, puis on se dit que l'on va se lasser et on est arrivé à la fin du livre sans plus se poser la question, preuve que ça marche.

Un très bon moment de lecture. Bien sûr, on peut aussi phosphorer sur une certaine morale qui suinte derrière l'histoire, une bande de joyeux drilles irrécupérables et de tortionnaires qui finissent par retrouver leur humanité perdue grâce à l'école : un troll dirait que c'est un peu de la morale à 2 balles ! Mais vu le nombre de trolls et d'ogres qui se bousculent sur cette planète, revenir aux fondamentaux n'est pas nécessairement superflu...
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Entre troll et ogre

Un petit OVNI dans le monde de la Fantasy qui vous fera passer un excellent moment. Les amateurs d'humour apprécieront l'univers décalé et les situations particulièrement burlesques.
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Entre troll et ogre

quête initiatique pour un vieux bonhomme, c'est surprenant et très prenant. on suit arsouille à travers son chemin avec empathie et quelques surprises. je valide :)
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Entre troll et ogre

D'un côté il y a les trolls, indisciplinés mais inventifs, de l'autre les ogres animés d'une froide logique et incapables de sentiments. Les seconds dirigent les premiers d'une main de fer. Moins nombreux, ils règnent par la terreur, n'hésitant pas à exécuter les trolls dès la moindre entorse à l'ordre.

Arsouille est un vieux troll qui se sentirait bien seul sans sa belle-fille et son petit-fils, Théophraste, qu'il adore. Il a vu mourir presque tous ceux qui lui étaient proches. Il n'avait qu'un frère de portée, cas rare chez les trolls. Ce dernier n'est pas décédé, mais pour Arsouille c'est tout comme. Celui qu'on appelait Arpète est devenu un ogre à l'adolescence, tranchant ainsi nets ses liens avec son jumeau.

Arsouille n'espère plus grand-chose de l'existence. Il redoute de voir son petit-fils entrer dans l'adolescence et entamer sa transformation en troll, ou pire en ogre, et en même temps il aimerait pouvoir le protéger de ce qui l'attend. Puis un jour il reçoit une lettre signée de la main de son frère et tant de souvenirs remontent à la surface que sa vie en est bouleversée. Peut-il croire qu'Arpète ne l'a pas oublié ? Et au fond a-t-il vraiment envie de savoir la vérité ?

Entre troll et ogre est un magnifique roman sur l'humanité dans ce qu'elle a de plus beau et de plus sombre. Il ne s'agit pas de fantasy, comme on pourrait s'y attendre, mais de science-fiction quasi post-apocalyptique. Ces trolls et ces ogres sont des humains qui se sont transformés. Comment ? Pourquoi ? Voilà les grandes questions auxquelles on tente de répondre en marchant dans les pas de ce troll obstiné qui va défier l'ordre établi.



La suite sur mon blog...
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Entre troll et ogre

Il y a des rencontres qui ne se font pas. C'est ce qui s'est produit avec Entre troll et ogre de Marie-Catherine Daniel. Ayant déjà lu et apprécié deux autres ouvrages de l'auteure (une romance et un roman fantastique jeunesse), je me demandais ce qu'elle me réservait avec son nouveau roman de fantasy. Mais du registre fantasy, dans ce court roman, il n'y a que les trolls et les ogres, car tout se passe dans un monde moderne, où se côtoient immeubles, ordinateurs, train, camions, etc.



Je n'ai pas grand chose à reprocher à ce roman, si ce n'est de ne pas avoir su réellement éveiller mon intérêt. L'imagination de l'auteure fourmille de bonnes idées, et c'est sans doute pourquoi j'ai persévéré si longtemps dans ma lecture. La critique sociale est bien pensée et bien formulée, avec une écriture pleine de vocabulaire rigolo (je me souviendrais sans doute toute ma vie du mot trollinou, qui m'a fait rire à chaque apparition dans le texte) Quant à suivre un vieux troll perclus d'arthrose, j'ai adoré l'idée.



En revanche, même si j'étais intéressée par la quête du vieil Arsouille, du moins au début, j'ai trouvée l'intrigue principale trop diluée par des évènements annexes, évènements trop peu intéressants à mon goût. L'ennui a assez rapidement pointé le bout de son nez après la scène du train. Les personnages, globalement, ne sont pas très attachants. On ne trépigne pas d'impatience à l'idée de savoir ce qui va leur arriver (encore une fois, malgré toute la sympathie dégagée par ce vieil Arsouille... je sais, c'est un peu contradictoire).



En résumé, je dirais juste que l'histoire et le devenir des personnages n'ayant pas éveillé ma curiosité, la critique sociale du roman, même si elle était bien formulée, a fini par me paraître ennuyeuse et rébarbative. Dommage.
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Entre troll et ogre

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Entre troll et ogre

Je tiens tout d’abord à remercier chaleureusement Jérôme et les éditions Actu sf pour l’envoi de ce titre en version numérique et pour leur confiance !

« Entre troll et ogre » est un roman qui mêle habilement différents genres de SFFF. Il y est, en effet, question de trolls et d’ogres (ben oui le titre n’a pas été choisi au hasard !), ce qui le raccrocherait, à priori, plus à la Fantasy. Sauf que ces gentilles créatures vivent dans un univers proche du nôtre, un futur hypothétique dans lequel les humains ont disparu, laissant la place aux deux espèces susmentionnées ! Nous avons donc affaire à une sorte de récit de science-fiction teinté de fantasy…( ?). J’avoue ne pas du tout être spécialiste dans ce domaine mais c’est comme ça que je l’ai perçu ! 😊

Dans ce monde particulier, nous suivons Arsouille ! Un héros atypique puisque c’est un troll (en général, ce sont rarement les héros des histoires de Fantasy, il faut bien l’admettre) doublé d’un vieillard somme toute très ordinaire (avouez également que les protagonistes principaux des romans sont généralement de fringants jeunes gens ou, limite, de vieux magiciens bien conservés et aux pouvoirs aussi grands que leur âge avancé !). Bref, assez vite, ce petit bonhomme, qui ne paie pas de mine, m’a plu ! Il tente tant bien que mal de survivre dans son monde, entre les ogres qui s’en prennent aux trolls pour un oui ou pour un non, juste pour passer le temps, et les trollards (des jeunes trolls) qui n’hésitent pas à tabasser les plus vieux de leur espèce pour prouver leur bravoure (toute relative, on est d’accord) aux autres membres de leur clan! Un soir en rentrant chez lui après avoir, justement, essuyé une bonne dérouillée, Arsouille tombe sur une lettre écrite par son frère jumeau dont il n’a plus de nouvelles depuis de nombreuses années. Intrigué par cette missive et son contenu, persuadé que c’est un canular mais tout de même désireux de le vérifier, il décide de tout faire pour retrouver l’expéditeur de cet étrange message !

J’ai rapidement accroché à la plume tranchante, familière et un brin cynique de l’autrice. Dès les premières lignes, le ton est donné. C’est drôle, caustique, parfois vulgaire (mais jamais « gratuitement », dans le sens où cette vulgarité colle au texte et aux personnages). Ce texte, sous son apparence amusante, soulève de nombreuses questions sur la notion d’humanité, la tolérance, l’entraide,…

L’autrice décrit divinement bien cette société dichotomique, divisée en « troll » et en « ogre ». Les trolls sont des êtres émotifs et bagarreurs. L’action chez eux prime clairement sur la réflexion, avec les dérives que cela peut entraîner. Ils vont à l’école un minimum de temps pour apprendre un minimum de choses. Si les trollinous sont très affectueux, tout se complique avec la Grande Poussée Dentaire (qui survient à l’adolescence) et l’amour filiale n’y résiste généralement pas. En devenant des trollards, il intègre souvent un clan (c’est mieux s’ils veulent survivre) dans lequel la violence est de rigueur. Les tâches plus « manuelles » leur sont, la plupart du temps, réservées, quand ils ne servent pas simplement de chair à canon. Les ogres, eux, préfèrent les métiers plus intellectuels. Ils sont l’exact opposés des trolls : cartésiens, réfléchis, froids et dépourvus d’émotions. Ils dirigent le pays de main de maître. Dis comme ça, cela peut paraître très « stéréotypé » mais…lisez l’histoire et vous verrez ! 😊

Si certains éléments de l’intrigue ne m’ont pas forcément surprise (pas dès le départ mais plus j’avançais dans le récit et plus certaines choses m’ont paru évidentes), le chemin pour y arriver est plein de surprises et de rebondissements ! J’ai adoré suivre le quotidien d’Arsouille, de sa belle-fille et de son petit-fils ! Tout comme observer comment la fameuse lettre va transformer le quotidien ordinaire de notre héros en une folle aventure aux multiples péripéties a été un réel plaisir ! Petit à petit, Arsouille va s’ouvrir au monde et en découvrir des aspects dont il n’avait jusque-là pas conscience bien qu’ils se trouvassent juste sous son nez ! Une sorte de parcours initiatique entamé sur le tard.

En bref, un récit à la frontière de différents genres qui m’a fait passer un excellent moment de lecture ! Son ton humoristique, sa société tout en contraste et son héros atypique ont, sans aucun doute, contribué à cette impression globale ! Si le résumé vous titille, vraiment, n’hésitez pas ! D’autant que sous ses dehors « bon enfant », ce texte propose de profondes réflexions sur la nature humaine.


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Entre troll et ogre

Je remercie chaleureusement Jérôme et les éditions Actusf pour l’envoi de ce roman. Je prends toujours un grand plaisir à découvrir les classiques de la SFFF dans la collection Hélios. J’ai tout de suite beaucoup apprécié la couverture et l’opposition entre les armes, munitions et tasse de thé. Piquée au vif, j’ai tout de suite noté le titre pour pouvoir le découvrir.



Cette lecture n’a pas été de tout repos. J’avoue que je ne m’attendais pas à cela en lisant le résumé. Le roman soulève des points très intéressants mais certains autres points ne m’ont pas plus plu que cela.



Ce que j’ai apprécié, c’est le fait de mettre en scène la créature qu’est le troll. On ne le perçoit que négativement. Je n’ai jamais lu un roman où le troll est le personnage principal. Non, le troll est une créature monstrueuse : bête, violente et sanguinaire. L’auteure décide de nous montrer autre chose et j’ai beaucoup apprécié cela.



On fait la rencontre d’Arsouille, un vieux troll qui n’attend plus grand-chose de la vie. Arsouille vit sa vie jusqu’à ce qu’il reçoive une lettre inquiétante bien que remplie d’émotions de la part d’Arpète, son frère jumeau, qu’il n’a pas vu depuis cinquante ans. Il n’y a pas forcément d’excuse à cette longue absence familiale. Là où j’aurais préféré creuser pour trouver un conflit familial, on se retrouve avec une raison plus « raciale ». Arpète est devenu un ogre, Arsouille est un troll. Le monde vit sous la domination des ogres. Les trolls sont des créatures inférieures, sous fifres et esclaves des ogres qui régissent le monde.



Arsouille veut en avoir le cœur net et percer le mystère qu’est cette missive. Ainsi, il part à l’aventure pour essayer de retrouver son frère. Les différentes péripéties que va rencontrer Arsouille ne sont qu’un « tremplin » dans cette intrigue. En effet, si on peut penser qu’Arsouille et cette quête identitaire sont les principaux sujets de l’histoire mais pas du tout (enfin pour moi). L’aventure d’Arsouille va souligner et montrer comment le monde dans lequel les ogres et les trolls vivent.



Je reconnais bien volontiers que ce roman est plein de bonnes intentions mais j’ai eu du mal avec certains points. Dans un premier temps, l’homme. L’homme n’est présent que via des « souvenirs lointains » : ils ont existés mais on n’en sait pas plus. L’idée est que le monde dans lequel on évolue se déroule après l’extinction de la race humaine. On les trouve dans des livres ou encore dans des constructions comme l’ordinateur, les voitures, les immeubles… Honnêtement, je ne vois pas forcément ce que cette idée apporte de plus au roman. Dans un second temps, le point qui m’a chagrinée, c’est au sujet des personnages. Arsouille est le seul véritable personnage avec lequel on a de la matière. Les personnages secondaires sont là mais n’ont pas forcément beaucoup d’utilité : bien sûr ils sont là pour quelque chose mais cela ne va pas plus loin qu’un petit coup de main, un soutien. Ils viennent apporter un peu de matière aux deux peuples présents dans l’histoire. J’ai trouvé cela dommage.



Il faut quand même noter l’évolution incroyable d’Arsouille. Arsouille est un troll qui n’a pas forcément de quoi se vanter : misogyne, violent et ne voyant pas plus loin que le bout de son nez, Arsouille apparait, au début du roman, comme une créature méprisable à laquelle on ne va pas savoir s’attacher. Rapidement, la caricature du personnage d’Arsouille se dégrossit et l’auteure en fait un personnage qui évolue vite. Le lecteur se détend un peu et parvient à apprécier ce personnage, j’ai su l’apprécier et le trouver un peu plus agréable.



La manière dont est traitée l’intrigue montre que l’auteure souhaite mettre en avant la société dans laquelle évolue Arsouille, cette hiérarchie. Ce monde de guerre et de violence où la hiérarchie se discute à coup de sang et de force. C’est plutôt intéressant parce que l’on arrive à faire un parallèle avec la société actuelle. En effet, peut-être pas sur tous les points mais on parvient à créer des liens entre ce monde et le nôtre. On a ces deux peuples qui se déchirent, ces trolls premières victimes de la guerre qui secoue leur monde.



En définitive, je n’ai pas su m’immerger complètement dans cet univers sombre et violent. Arsouille est un personnage très intéressant qui évolue à travers les pages du roman de Marie-Catherine Daniel. Arsouille est le seul personnage remarquable de ce roman. La construction de la société dans laquelle évoluent les trolls et les ogres est très intelligente et complète.
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