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Critiques de Marie-Francine Hébert (45)
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Je te vois

Dans cet album doux-amer, Marie-Francine Hébert et Lauranne Quentric apportent un regard et une présence et abordent la question ambivalente de la communication et de l’isolement dans nos sociétés hyperconnectées. Ce qui devrait rompre nos solitudes ne dresse-t-il pas des barrières entre nous finalement ?
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Je te vois

Dans "Je te vois", tout commence par une scène d’indifférence parentale. Puis ce quelque chose - ou ce quelqu'un - s’arrête sur cette fille-là.




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Je te vois

Coup de coeur pour cet album plein de tendresse qui traite avec subtilité du mal être des adultes.

La narratrice de cet album est une femme qui rentre dans un restaurant avec son amoureux. Très rapidement, elle repère une fillette assise en face de sa maman qui semble être absorbée par son téléphone portable. La petite fille attend patiemment l'attention de sa mère.... dès qu'elle sortira de ses pensées...

On pourrait vite en conclure qu'il s'agit d'un album moralisateur sur l'usage abusif des téléphones portables. Mais c'est bien plus subtil que ça. Il s'agit du rapport compliqué que peuvent avoir les enfants avec des parents en proie à la mélancolie. Et l'illustratrice sublime avec douceur un texte poétique avec des collages de papiers de soie et des détails au crayon...
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Je te vois

Je suis un peu déçue de cet album pour enfant que je pensais plein de bienveillance.



Alors en effet, c’est un livre poétique sur une femme qui tombe sur une enfant au restaurant assis à une table avec sa maman. Sa maman est avec son portable en train d’envoyer des messages et ne fait pas attention à son enfant.



Poétique par les paroles, les mots, les expressions, j’ai trouvé cet album très moralisateur envers les parents. En effet, les enfants ont besoin de l’attention de leurs parents et les portables sont effectivement un frein si les parents ne font pas la part des choses, mais je ne vois pas comment cette histoire peut être racontée par des parents à leurs enfants.



Un livre à lire peut être dans les écoles mais compliqué à intégrer dans la sphère familiale.
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Le bedon de madame Loubidou

Dans l'objectif de préparer notre fils de trois ans à l'arrivée prochaine de sa petite soeur nous avons fait la razzia de livres sur le sujet à la bibliothèque... et Le bedon de Madame Loubidou a clairement émergé comme l'un des favoris !

Pour le principal intéressé, c'est surtout grâce à son humour qu'il a fait mouche, puisque chacun (chat, ballon et oiseau compris) spécule à qui mieux mieux sur le contenu dudit bedon, et que personne n'entend les réactions du bébé face à toutes ces conjectures trop directives ou farfelues ; mais aussi de mon point de vue plus pédagogique pour son message sous-jacent, qui est que chacun dans la famille a des attentes différentes... mais que le bébé ne sera que lui-même, à son rythme !

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Un fantôme dans le miroir

Voici une autre histoire de la série Méli Mélo, de petits romans illustrés parfaits pour les jeunes lecteurs.



Cette fois Méli devra affronter un fantôme!

Quoi?

Un véritable fantôme?

C'est ce que Méli devra découvrir!



Un bon récit pour parler du courage nécessaire pour affronter nos peurs et les implications d'un imaginaire débordant.
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Pow Pow, t'es mort !

Celui qui rêve que l'école soit terminée pour aller jouer à la guerre et celui qui rêve que la guerre soit finie pour retourner apprendre à l'école... Ce double récit est racontée avec justesse et délicatesse alors que le thème est difficile à traiter. On ne peut pas être indifférent à cette lecture. Une histoire touchante.
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Dépareillés

Moi-même: Un album charmant sur l'intimidation et l'acceptation de la différence. Dans cette histoire, Rose aime marcher nu pied, ce qui lui fait perdre ses bas. Il n'est donc pas étonnant qu'elle ait souvent une paire dépareillée. Lorsque Léo se met a asticoter Rose sur ses bas dépareillés, Blanche se sens concernée. C'est elle qui trouvera la solution au problème. Une histoire adorable qui pose le constat suivant: "Nous sommes tous ensemble contre l'intimidation, parc qu'ensemble nous sommes plus forts."



++Commenté dans la revue Les libraires par Chantal Fontaine, librairie Moderne



Une histoire charmante, qui aborde en toute subtilité les différences et la force de la communauté. Ainsi, bien qu’il s’agisse ici d’une banale histoire de bas dépareillés et d’un enfant qui s’en moque et entraîne les autres à faire de même, Marie-Francine Hébert parvient à démontrer les mécanismes de l’intimidation en peu de mots et avec tact, dans un texte délicieusement rythmé et plein de douceur. Et surtout, elle démontre avec justesse le geste simple qui, sans tambour ni trompette, désamorce le drame. Les illustrations de Geneviève Després sont magnifiques, et les couleurs franches teintent judicieusement le récit, soulignant les moments-clés de merveilleuse façon. Un chouette album à découvrir pour honorer l’amitié et le vivre-ensemble. Dès 5 ans.
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Le bedon de madame Loubidou

Madame Loubidou et sa famille attendent un heureux évènement.

Chaque membre ponctue l'attente d'un petit commentaire mais tous ne semblent pas bien avertis de ce qui se trouve dans son ventre rebondi et qui grandit.

Marie-France Hébert et Guillaume Perreault feront même parler un oiseau, le chat de la maison et le ballon du fils Lebidou dont on puisse comprendre qu'il ne sache pas comment on fait les bébés.

Les enfants Loubidou feront aussi des pronostics sur ce qui va sortir, auront-ils droit au bon numéro?

Cette attente s'étire comme un fil rigolo et le suspens est un élastique dont il faudra prendre garde au retour.

Car le bébé est déja bien éveillé, il les entend et il répond déja à chacune des interrogations, des demandes, faisant remarquer à tous qu'il est déja une personne.

Il a du caractère, ce petit là.

Cela promet.
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Madame Grisemine et le petit chenapan

Quand un petit garçon lance accidentellement sa balle dans la vitre de l'appartement de madame Grisemine, aînée à l'existence morne et solitaire, c'est le début d'une nouvelle relation entre un jeune qui n'a plus de grand-mère et une aîné qui n'a pas d'enfants. Une petite histoire intergénérationnelle, en somme.

C'était troublant de voir "madame Grisemine" lorsque le jeune garçon arrive à sa porte, bouquet de fleurs à la mains, dans l'espoir de se faire pardonner son geste regretté, parce que ce qu'on comprend, c'est qu'elle ignore comment réagir. Un peu comme si sa solitude prolongée l'avais déshabituée aux rapports humains. Ce phénomène est on ne peu plus réel, quoi que peut-être pas si extrême. Avec la société vieillissante et trop nombreuse proportionnellement aux plus jeunes, invariablement, on observe une hausse des aînés souffrants de solitude. Leur existence devient terne et même leur apparence ne leur importe plus, à l'instar de madame Minegrise.

Dans les livres jeunesse, les aînés occupent souvent l'espace des jeunes via leur filiation directe ( des grand-parents, donc). C'est donc bien de voir qu'ils peuvent aussi l'occuper comme une figure de voisinage avec qui partager des jeux extérieurs. Ça fait différent.

J'ai aimé ce jeune garçon poli et serviable, qui ironiquement se fait traité de "petit chenapan" par Madame Minegrise. D'abord, il offre des fleurs qu'il a cueilli. Puis il offre de dédommager la vielle dame pour sa vitre brisée, pour finalement passer le balais là où le verre jonche le sol. Eh ben! Débrouillard et bien élevé ce garçon!

Oui cette histoire et simple et idéaliste, mais ça m'a fait chaud au cœur parce que je suis de ceux qui croit à la beauté des échanges intergénérationnels. Et les dessins sont agréables à l’œil!
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Pow Pow, t'es mort !

Quelque part, Manu "tourne en rond dans sa tête", s'ennuie à l'école et n'attend qu'une chose : se plonger dans ses jeux vidéo.

Ailleurs, Unam "se ronge les ongles seul dans son coin", caché dans sa maison avec sa famille pendant que la guerre fait rage tout autour...



Un album qui met en parallèle deux enfances que tout éloigne.

Pendant qu'un enfant joue à la guerre sur son ordinateur, l'autre en subit toutes les horreurs de plein fouet.

Une lecture qui secoue dans le but d'amener à réfléchir sur la réalité de la guerre et son horreur.

Des illustrations à l'encre dans les tons bleus et violets apportent une certaine force expressive.
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Pow Pow, t'es mort !

On reste dans la jeunesse, mais cette fois avec un album plutôt original dans sa mise en forme.



En effet, Pow Pox t’es mort! bénéficie de très beaux graphismes et d’un traitement de la couleur que je qualifierais d’audacieux. L’illustrateur a pris le parti de raconter l’histoire de Manu en ton rouge et celle de Unam en bleu. Si je trouve cela si original c’est justement parce que Manu vit dans un pays en paix alors que Unam vit dans un pays en guerre. Néanmoins, c’est une très belle façon de souligner que la maison de Unam est paisible tandis que Manu amène la guerre chez lui via les jeux vidéos auxquels il aime jouer.



Un bel album avec un réel apprentissage derrière donc, quoique l’histoire soit très triste, elle est réaliste et apporte une véritable morale à l’histoire. Le récit est simple et abordable, mais va droit au but sans s’embarrasser de fioritures. Petit bonus, ni le récit, ni les graphismes ne sont typés. Ce sont des enfants quelque part. J’aurai trouvé cela encore mieux si ils n’étaient pas nommés.
Lien : https://belykhalilcriticizes..
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Pow Pow, t'es mort !

Album choc qui ne laisse pas indemne.

L'alternance entre le point de vue de Manu, accroc aux jeux vidéos de guerre et Unam (anagramme de Manu) victime de la guerre dans son pays est dans ce cas vraiment adéquate car elle permet de faire un parallèle immédiat des mêmes situations de vie mais avec des nécessités différentes.

ex : Manu à l'école ne pense qu'aux jeux de guerre, Unam chez lui entendant la guerre ne pense qu'à aller à l'école.

Le "Pow pow t'es mort" a un sens virtuel d'un côté mais bien réel de l'autre.

Thèmes : addiction aux jeux de guerre et enfants victimes de violences de guerres.

Le crayonné et l'aquarelle du dessin sont très beaux.

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Pow Pow, t'es mort !

Un album très fort, "à partir de 9 ans" selon l'éditeur, sur la guerre. Le lecteur suit parallèlement deux enfants. Manu, qui ne rêve qu'à ses jeux vidéo dans lequel il tue des gens. A l'école, à la maison, il ne pense qu'au moment où il pourra retourner "tuer". Rien d'autre ne l'intéresse. Et Unam, qui vit dans un pays en guerre et doit resté cacher s'il veut rester vivant. Son père est obligé de sortir pour leur trouver et manger mais personne ne sait s'il reviendra tant la guerre fait rage à l'extérieur.



La narration alterne d'une page à l'autre entre les deux personnages. C'est ce qui permet de rendre encore plus dur le quotidien d'Unam et encore plus absurde celui de Manu.



Un bel album qui fait réfléchir, un coup de coeur pour moi !
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Peccadille : Un vrai conte de fées

Cette histoire est peu crédible, la magie ne prend pas.
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Minou, minou

Ne passez surtout pas à côté de ce magnifique album! C'est un bijou littéraire comme j'en ai rarement lu; la plume de l'auteure est exceptionnelle de précision, de poésie et d'émotion tandis que les illustrations sont faites par sa propre fille, dans un mélange de collages (la queue du chat Raoul, le personnage principal, est représenté avec de fines plumes) et de traits au fusain. L'histoire est racontée de façon sublime... mais triste aussi, car elle décrit la réalité d'un chaton qui vieillit, inévitablement.



J'ai eu la chance de croiser Marie-Francine Hébert et Lou Beauchêne, l'illustratrice, dans un salon du livre lors de la sortie de l'album en 2012. J'ai ainsi obtenu quelques informations inédites intéressantes:

1) C'est une histoire vraie; bien qu'en réalité le chat n'a pas été trouvé dans la rue, le reste du récit est fidèle aux faits.

2) Les illustrations du chat sont inspirées d'un mélange de deux félins ayant vécu chez Marie-Francine et Lou.

3) Ce projet commun entre l'auteure et sa fille est parti de la retrouvaille d'un texte personnel écrit dix ans plus tôt par l'auteure s'adressant à sa fille Lou pour la consoler de la mort de leur chat Raoul. le texte a ensuite été retravaillé trois fois

4) L'illustratrice, Lou, a étudié en arts et en graphisme. Lou est son vrai prénom, non pas un nom d'artiste.
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Pow Pow, t'es mort !

Ce double récit, écrit avec poésie et justesse, raconte les destins de deux garçons que la vie oppose : pour l'un, la guerre est un jeu qui se termine dès que l'écran s'éteint; pour l'autre, c'est une réalité qui gronde derrière la porte de la maison familiale, et dont on ne connaît pas la fin.

Ce livre, dont l'histoire m'a émue au plus haut point, m'a tiré quelques larmes à la première lecture, surtout le moment où le petit Unam attend le retour de son papa avec sa petite sœur dans les bras de leur maman. Le récit ne m'a pas laissée indifférente car il aborde le rapport à la guerre, selon qu'elle soit un jeu ou une réalité. Un jeu de perspectives nous montre des parallèles entres les univers des deux garçons, si proches mais si éloignés à la fois.

Les illustrations, à la fois fortes et sensibles, accompagnent merveilleusement bien ce récit touchant. La guerre est symbolisée par une lumière rouge, comme une flamme, qui contraste avec les couleurs froides des pièces de la maison et des jeux d'ombres.

Un magnifique album donc, pour expliquer aux enfants que la guerre n'est pas un jeu et leur parler des conflits mondiaux. Vous l'aurez compris, c'est un coup de cœur pour cet album !
Lien : http://www.lapinoufamily.fr
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Je t'aime, je te hais...

J'ai bien aimé cette suite du Coeur en bataille. C'est intense, tout y est dramatique comme c'est le cas pour les ados et c'est très bien écrit.
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Le bedon de madame Loubidou

Il se cache quelqu’un dans le bedon de madame Loubidou, c’est sûr et certain. Mais qui? C’est la question que tout le monde se pose. Serait-ce un chat? Une souris? Un ballon? À moins que ça ne soit un bébé? Et si c’est un bébé, sera-ce une fille ou un garçon et à qui ressemblera-t-il?



Marie-Francine Hébert nous raconte là une jolie histoire. À sa manière. C’est-à-dire avec imagination et fantaisie, faisant intervenir qui se cache dans le bedon de madame Loubidou à chacune des suppositions fantaisistes émanant de l’entourage de celle-ci. Mais personne ne l’entend. Seul le lecteur sait ce qu’il dit et il sourit chaque fois qu’il lit dit une petite voix à l’intérieur du bedon de madame Loubidou. Car il se sent complice de cette voix.



Oui, Marie-Francine Hébert nous raconte là une bien jolie histoire. Dommage que je n’aie pas été en mesure de me laisser prendre au jeu des illustrations signées Guillaume Perreault, lesquelles risquent de bien mal vieillir, les barbus ayant de nombreuses chances de ne plus être à la mode dans deux ou trois ans. Dommage aussi que le chat de l’histoire ait l’air d’un énorme rat d’égout.



L’histoire était si jolie et si bien tournée.

Peut-être que les images plairont à ceux à qui elles sont destinées. Qui sait?
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Tu me prends en photo

Ce monologue d’une petite d’une contrée en guerre s’adressant à un photographe venu d’ailleurs qui l’immortalise pour le reste du monde, magnifiquement et sobrement illustré avec quelques pointes de lumière par Jean-Luc Trudel, résume à lui seul toute l’horreur de la guerre.
Lien : http://www.ledevoir.com/cult..
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