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Citations de Mariko Koike (23)


Le chemin couvert de fleurs écloses ressemblait à une large ceinture de kimono verte, et de toutes parts on pouvait voir le spectacle resplendissant des fleurs de tournesol et de sauge aux couleurs éclatantes.
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J'aimais tout ce qui était coloré. Je ne sais pas combien de fois j'ai couché sur le papier la couleur étrange et complexe du soleil couchant qui teinte le ciel de Hakodate, la neige glacée presque bleue, les kakis rouge écarlate.
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Debout dans la cuisine, elle coupe les légumes sur la planche pour les faire sauter ou cuire à la vapeur, grille la viande, plonge le poisson dans un court-bouillon, prépare un assaisonnement avec de fines lamelles de bonite fumée et des petites sardines séchées au soleil et cuites à l’eau, confectionne un potage de miso au tôfu et aux minces tranches de pate de soja fermenté frit, puis des haricots adoucis par du sésame, se lance dans un zôsui, en faisant cuire du riz dans un bouillon à base d’œufs et de légumes ou de poissons de saison…
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Cette voix sensuelle l’enivra. Il ressentit un chatouillement au niveau du pénis, et cela se transforma d’un coup en un violent flux sanguin qui parcourut tout son corps.
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L’adolescent était assis sur le matelas, bas du corps dénudé, les fesses à même la partie supérieure du pantalon de pyjama.
Dans ses mains il tenait quelque chose de dur, dressé, qu’il frottait frénétiquement de bas en haut, avec une expression de plaisir paroxystique, bouche bée, les yeux révulsés sous l’extase. […]
La chose dans sa main ressemblait à une belle plante, resplendissante, de la teinte pâle d’une fleur de cerisier. Turgescente, sur le point de gicler.
Quelle fertilité… Quelle éros… Quelle vitalité…
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Dans ce domaine que l'on appelle l'art, il est très difficile d'exprimer son admiration en termes recherchés. Plus la frontière est ténue entre une bonne et une mauvaise œuvre, et subjectif le jugement que l'on porte sur elle, plus l'acte de dire son admiration s'avère périlleux. C'est pourquoi les gens qui veulent transmettre leurs émotions n'emploient généralement que des exclamations puériles. C'est joli ! Magnifique ! Admirable !
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Elle ne savait pas très bien quels sentiments il lui portait. En la caressant, il murmurait parfois : « Je t’aime. » Elle aussi, dans ses bras, lâchait un « Je t’aime. »
Mais elle ne croyait pas à ces mots-là. Ni lui non plus, sûrement.
Le cas contraire ne l’aurait pas attristée pour autant. Dès lors qu’il répondait à son besoin de caresses, ici et maintenant, les mots « Je t’aime », « Moi aussi » ne pouvaient pas être totalement feints.
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Les miaulements d'un chat se firent soudain entendre quelque part.
Yukiko interrompit sa vaisselle et jeta u oeil dans l'arrière-cour par la fenêtre de la cuisine .Sous le cerisier de forme peu harmonieuse,elle aperçut un chat tout sale.(Page 5).
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Malgré tous ses efforts, elle ne ressentait qu'un grand vide, avec l'impression d’être aspirée vers les entrailles de la terre. Comment faire pour échapper à cette sensation? Ses questions restaient sans réponse, puisqu'elle était incapable de se représenter l'avenir. Et cela l'effrayait d'autant plus.
Continuer à écouter dans ce wagon une histoire d'insectes racontée par un vieil homme lui parut soudain insupportable.

"Kantan et Haïkus"
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Au milieu du paysage,il y a toujours une chatte blanche.Lala.....Chaque fois que je prononce son nom ,je me rappelle le jardin inondé de lumière des Kawakubo, les rires ,toute cette vie snob,et j'éprouve des remords dont je ne guérirai jamais.
Chose étrange, je n'apparais pas dans le paysage de mes souvenirs .Les seules personnes présentes sont Gôro ,Momoko Chinatsu et Lala;et moi ,postée du côté de la barrière ,je ne fais que regarder comme un démon à l'air malheureux cette scène de bonheur si hypocrite que c'en est pénible.( Page 207)
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Momoko était un chaton. Un chaton à forme humaine, qui ne cessait de pleurer et demandait de l’aide, le visage enfoui dans le ventre moelleux de sa mère chatte.
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En réalité, je ne l'ai jamais vu essayer de pénétrer le mystère de l'âme humaine, dans un échange sérieux et approfondi. Demander à l'autre ce qu'il ressentait, quelle était la raison de son trouble, ce qui l'angoissait. De toute ma vie, je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui affectait autant d'indifférence que lui vis-à-vis des sentiments d'autrui. Par l'attitude qu'il adoptait en toute occasion, il semblait penser qu'il n'y avait aucun mécanisme psychologique chez les êtres humains, y compris lui-même. Quand il posait une question, c'était toujours sur le mode de la plaisanterie, dite parfois sur un ton maniéré, d'autres fois sur un ton comique, et il se limitait au moment même, à ce qui venait de se produire, sans chercher à voir plus loin.
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Si une femme perd parfois le contrôle de son corps, il arrive que l'homme perde celui de l'esprit;

(Pourquoi si triste, p161)
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Le manteau rouge, s'éloigna à vue d'oeil dans le paysage blanc. On aurait dit qu'un joli lutin diabolique courait dans la neige.
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AU fond de moi, je savais que j'allais le faire... J'étais capale de devenir diabolique. C'est parce que je pouvis être le diale que j'avais voulu être l'amie de Momoko. Parce que je pouvais vendre mon âme au diable, que j'avais voulu vivre aux côtés de Gôro.
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L'image de la chatte et de la petite fille qui passaient en courant sur le chemin était si belle qu'elle ressemblait à un tableau. Momoko et Lala jouaient à se cacher et à réapparaître derrière les épouvantails, tandis que le soleil couchant inondait le champ d'une douce couleur dorée. Sous la brise qui se glissait entre les arbres des petits bois, les épis de blé jaune d'or tremblaient en ondulant légèrement [...]
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Mais soudain, elle décida de ne plus y penser.
"C'est bon. Ça finira par s'arranger. Sinon, tant pis, ça m'est égal! Advienne que pourra ... Je n'ai qu'à m'imaginer en train de traverser un pont dangereux. Je mets un pied dessus, j'avance, je poursuis ma traversée, et puis, je me retrouve de l'autre côté."
Depuis quand tenait-elle intérieurement ce genre de raisonnement? Elle n'en avait aucune idée.

"Je suis déjà venue ici"
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Avec ces mots,il voulait tout simplement me témoigner sa reconnaissance .Il se sentait gêné vis à vis de moi,parce qu Il avait étalé ses sentiments pour cette Chinatsu, il cherchait en quelque sorte à se racheter.A cette idée, je me sentis furieuse contre lui.
Je fermai brutalement le robinet ,sans rien dire ,et commençai à essuyerla vaisselle avec un torchon.Gôro resta un instant debout dans la cuisine ,puis il finit par murmurer, faisant mine de n'y rien comprendre :" Mais qu'est-ce qui se passe donc?La troupe féminine semble de bien mauvaise humeur.Je ne sais pas pourquoi,elles me fuient toutes ce soir,Momoko tout à l'heure,et même Lala qui m'évite."(Page 105).
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Momoko me regarda fixement. Sa bouche tremble imperceptiblement, et ses lèvres bleuâtres de la couluer d'une prunelle blette s'entrouvrirent pour laisser tomber brutalement :
- Elle doit mourir. Chinatsu doit mourir.
A peine eut-elle prononcé ces mots, que ses yeux se remplirent de grosses larmes. Je poussai intérieurement des cris de joie.
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Quand les doigts souples de Gôro s'attardaient, ne fût-ce qu'une seconde, sur l'épaule et le dos, ou dans le creux des reins de la fille comme s'ils la caressaient doucement, je fermais invariablement les yeux et tentais de chasser de ma vue ce que je venais de voir. Mais le mouvement de la main de Gôro subsistait indéfinnement dans mes yeux clos, comme une image rémanente, blanche et mystérieuse.
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