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Critiques de Marilyn Monroe (63)
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Fragments

Fragments regroupe des textes, pensées et poèmes ainsi que des photos de l’actrice avec un livre dans les mains.



Ce document apporte un nouvel éclairage sur la vie de la star, loin du glamour et des paillettes. Ici, j’ai découvert une femme écorchée, fragile qui se questionne beaucoup.



Dès les premières pages, sa sincérité et son envie de bien faire m’ont touchée.



La présentation de ces textes est chronologique et agrémentée de photos de l’actrice entourée de livres et de grands écrivains comme Truman Capote ou Karen Blixen. En partageant son intimité, notre regard change, Marylin est cultivée, sensible et extrêmement intelligente, une vraie revanche.



Partager sa vie suscite beaucoup d’émotions, mieux qu’une biographie, les propres mots de Marilyn expliquent ses choix et ses doutes. J’ai redécouvert cette grande actrice grâce à ce livre, une personnalité complexe et attachante.
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Confession inachevée

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Confession Inachevée ?

"En fait, je ne sais pas pourquoi je ne l'ai pas lu plus tôt, moi qui aime tant Marilyn, mais cette jolie réédition était l'occasion parfaite de découvrir enfin ces mémoires."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"À l'âge de 28 ans, Marilyn, lassée de lire tout et n'importe quoi sur elle, commence à rassembler ses souvenirs et travaille sur ses mémoires avec l'aide de Ben Hecht..."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

"C'est évidemment un texte très triste, dès les premières pages, l'enfance de Marilyn ayant été ce qu'elle était, mais elle la raconte sans s'en plaindre, avec une grande sensibilité et une incroyable lucidité. Et on comprend rapidement ce qui a forgé son caractère pour les années à venir, sa naïveté et son innocence d'un côté, son besoin d'être vue et admirée de l'autre, ses multiples facettes... Tout s'explique sous nos yeux. Je ne sais pas si le récit dépeint toujours ce qu'il s'est passé avec exactitude mais il s'agit de la version de Marilyn, celle qu'elle était prête à partager avec son public, et c'est bien la seule chose qui compte. C'est un livre touchant, extrêmement difficile à lâcher. Un vrai coup de coeur."



Et comment cela s'est-il fini ?

"Avant de le commencer, je râlais déjà sur le fait que ces écrits ne couvrent pas la totalité de la vie de Marilyn mais finalement, cette fin est merveilleuse. Même si on connaît la suite, même si on connaît sa fin tragique, j'ai aimé que le récit s'interrompe sur ce moment de bonheur et cette note d'espoir."
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Fragments. Poèmes, écrits intimes, lettres

Aujourd’hui, cela fait soixante ans que mon icone Marilyn Monroe nous a quittés. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été une grande admiratrice de Marilyn. D’abord pour son talent d’actrice puis pour la femme qu’elle était.



Longtemps présentée comme une ravissante idiote, on sait maintenant que Marilyn était au contraire très intelligente. Artiste jusqu’au bout des ongles, elle était aussi une amoureuse des arts et une grande lectrice d’auteurs classiques et contemporains.



C’est donc avec beaucoup d’intérêt que j’ai lu Fragments, le recueil inédit de ses écrits intimes : poésies, notes, lettres et journaux intimes.



Le travail éditorial est impressionnant car l’héritière de Marilyn, l’épouse de Lee Strasberg, mentor de l’actrice, a confié des cartons entiers d’écrits répartis sur plusieurs carnets, blocs… écrits entre 1943 et 1962.



Il a fallu un travail titanesque pour que l’on est accès à sa prose car rien n’est organisé et surtout Marilyn écrivait pour elle-même et ne se doutait certainement pas que ses écrits soient un jour publiés.



Chaque carnet est présenté dans le contexte dans lequel les notes ont été écrites, il y a des notes de bas de page expliquant les personnes citées, etc.



Les pages manuscrites sont reproduites en fac-similé sur la page de gauche et sur la page de droite, la traduction en français. Et à la fin de chaque carnet, deux pages de photos de Marilyn en noir et blanc ou en couleurs.



Avec ce livre on plonge dans l’intimité de Marilyn Monroe car elle met à nu dans ses carnets des idées, des pensées, des réflexions existentielles mais aussi des recettes de cuisine, des notes pour de futurs achats, pour ne pas oublier des anniversaires et bien d’autres choses…



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Fragments. Poèmes, écrits intimes, lettres

« Fragments » , poèmes , textes et lettres de l’artiste, voilà ce qu’il reste de réel de cette star déchue.

Ces écrits très durs et poignants laisseront l’image d’une femme à l’esprit tourmenté et intelligent. Cultivé et honnête. Controversé et lucide!

La relation épistolaire qu’elle entrerait avec elle même lui a sans doute permis de mettre en lumière ces qualités et de garder ces défauts dans les abîmes des ces textes plein de maux.

Sans doute l’ouvrage le plus représentatif de l’icône, Marilyn aurai sûrement aimé voir que des gens la voit enfin pour ce qu’elle est ...

Pas de potins, ni de médisances dans ce recueils, mais de vrais révélations sur la personnalité de Norma Jeane Baker et ses trahisons.
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Confession inachevée

Décidément les préjugés continueront d’être acerbes et injustes sur Marilyn.

Une femme mangeuse d’homme, qui était superficielle, sans cervelle et sans culture.

Un de mes proches m’a même dit un jour, que Marilyn n’était qu’une « pute de luxe ». Cela m’avait fait mal à entendre!

Mais moi, avec mes plus de 25 biographies sur elle, mes plus de 300 photos-cartes postales d’elle, j’ai toujours su qui était la vraie Marilyn.



Je n’avais pas encore lu « Confession Inachevée », un livre qui rassemble les mémoires de cette icône

En 1954, Marilyn qui avait vingt -huit ans, commença à dicter ses mémoires à l’écrivain Ben Hecht. Pour une raison inconnue, la star ne poursuivit pas son travail. Et son manuscrit resta inachevé et fut confié à Milton Greene, l’ami de toujours de Marilyn.



Son témoignage est poignant, émouvant et déchirant. Marilyn s’y livre sans retenue et surtout sans colère, mais souvent amère.

Elle a déjà une vingtaine de films à son actif, mais elle écrit qu’elle n’est toujours pas et ne se sent pas aimée d’Hollywood.

Même le célèbre producteur Darryl F. Zanuck, la considérera, jusqu’à la fin, comme une moins que rien.

Marilyn affolait, désorientait trop les hommes, sans même le vouloir, dégageant cette sensualité, ce sex-appeal naturel. Elle faisait même peur aux autres hommes.

Mais surtout elle rendait toutes les femmes folles de jalousie et agressives. Et une Zsa Zsa Gabor ou une Joan Crawford n’ont fait que la salir toute sa vie.

Si bien que Marilyn n’avait aucune amie dans le monde très féroce du cinéma américain de l’époque.



Marilyn écrit aussi tous ses souvenirs tristes et dramatiques de sa jeunesse. Elle ne s’est jamais séparée de cette « Norman Jean » qu’elle était. Cette jeune fille qui faisait les familles d’accueil et parfois les orphelinats, qui n’avait qu’une robe bleue et une blouse blanche pour toute garde-robe.

Cette Norman Jean qui était parfois plusieurs jours sans manger, lorsqu’elle n’avait plus un seul sou en poche. Seule dans son petit studio…

Marilyn y parle aussi de sa famille, de sa gentille tutrice Grace McKee, qu’elle adorait. Elle parle de sa mère et de ses problèmes psychiatriques, de son grand-père maternel mort dans un hôpital psy, de son arrière-grand-père lui aussi mort dans un hôpital psy.



Que de malheur et de détresse à chaque génération !



Seul l’amour des hommes de sa vie, la sauvera un moment du naufrage.

Le manuscrit s’arrête sur Joe DiMaggio, la grande star du baseball de l’époque, que Marilyn épousa en 1954.

Elle parle de lui avec amour et admiration, car ce fut un des rares qui ne l’a jamais « utilisée », et qui a su l’apprécier et l’aimer à sa vraie valeur.







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Fragments. Poèmes, écrits intimes, lettres

A la mort de Marilyn Monroe en 1962, toutes ses affaires personnelles reviennent à Lee Strasberg. C’est seulement au décès de celui-ci en 1982, que sa femme Anna Strasberg découvre deux boites remplies de papiers de Marilyn.



Après avoir fait un classement chronologique de tous les textes de la Star inoubliable, l’aventure du livre « Fragments : Poèmes, écrits intimes, lettres », pouvait commencer.



Ce recueil est vraiment très troublant, car il m’a semblé que j’entrais dans la profonde intimité de cet astre insaisissable.

J’ai découvert alors une autre Marilyn, sans strass ni paillette, une femme de grande culture. Celle qui aimait la grande littérature, celle qui aimait la poésie, qui aimait l’histoire de son pays. Celle qui était aussi une perfectionniste et qui continuait, malgré la gloire, de suivre des cours d’art dramatique.

Mais celle aussi d’une femme qui se sentait terriblement seule, d’une femme torturée, fragile et qui était obsédée de finir comme sa mère et sa grand-mère.

Une femme finalement qui fut trahie par beaucoup d’hommes qu’elle avait aimé. Ces hommes qui la déstabiliseront toute sa vie et qui lui feront perdre confiance au monde et confiance en elle.



« Fragment » contient pèle même, des poèmes, des réflexions sur la vie de la star, des lettres à sa psychanalyste, des confidences sur ses amours déçus, surtout lorsqu’elle découvre un jour, le journal intime de son mari Arthur Miller et qui ne lui fait pas des éloges.

Marilyn y consigne aussi des recettes de cuisine, une liste de choses à acheter pour recevoir des amis. Elle y écrit quelques répliques de film, mais y livre beaucoup aussi de ses angoisses et de son désespoir



Certains de ses écrits sont beaux, touchants, poignants, d’autres m’ont fait mal car j’étais dans une empathie complète pour Marilyn, cette étoile qui ne s’éteindra plus jamais.



Il y a une lettre qui m’a marqué tant par sa situation grotesque et tragique, que par la lucidité stupéfiante de Marilyn.

C’est celle qu’elle a écrit dans sa chambre hôpital en février 1961. Marilyn avait cru entrer dans cet hôpital pour une cure de repos mais se retrouva enfermée dans une cellule psychiatrique, à la clinique Payne Whitney de New York et coupée du monde extérieur.



C’est Joe DiMaggio, le seul homme qui a vraiment et véritablement aimé Marilyn, qui viendra la délivrer de ce cauchemar.



Marilyn Monroe était une légende. Elle a créé un mythe et est devenue le symbole de l’éternel féminin. (Lee Starsberg)

Elle est partie depuis très longtemps vers la lumière, mais sa présence est et sera toujours dans nos cœurs…

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Fragments. Poèmes, écrits intimes, lettres

Une autre facette de Marilyn Monroe, non connue par le public, cachée par les médias. Décevant de savoir qu'elle a été utilisée à ce point. Toujours devoir sourire, faire comme si tout allait bien. On apprend presque qu'elle aurait été plus heureuse à l'abri de tout ça. Une femme touchante, aux écrits parfois un peu confus, qui trahissent son mal être, peut-être même sa folie, qui sait ? Une femme remarquable par sa bravoure. Bravo Marilyn.
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Fragments. Poèmes, écrits intimes, lettres

Critique de Pierre Assouline pour le Magazine Littéraire



Il serait temps de s’aviser qu’un écrivain est un bloc. Rien à jeter. Ses lettres font oeuvre comme le reste. Céline n’y échappe pas. L’épistolier en lui n’est pas seulement abondant : il est nombreux, multiple. Il suffit d’observer les signatures au bas des milliers de mots reproduits dans le fort volume de cette Pléiade timbrée : « Louis », « Destouches », « Louis Destouches », « L d T », « L. Destouches », « L.D. », « L. des Touches », « Louis Des Touches », « Louis F. Destouches (Céline) », « Destouches-Céline », « L.F. Céline », « Louis F.C. », « LFD », « Ferdinand », « Ton pote Ferd », « Dr Destouches », « Louis Ferdinand », « Dest ». Important, la signature. Elle ne fait qu’augmenter le mystère profond de ces hommes réunis en un.

Le cas Céline, Henri Godard, minutieux éditeur de cette Pléiade épistolière avec Jean-Paul Louis, le résume remarquablement dès l’incipit de sa préface : « De quel désastre obscur faut-il que son oeuvre nous parvienne, pour contenir, à côté de tant de pages qui répondent à l’idée que nous nous faisons d’une littérature pour notre temps, tant d’autres qui sont la négation même du lien que la création littéraire cherche à établir entre les hommes ? » On ne saurait mieux dire le double mouvement dialectique d’attraction/répulsion que provoque son oeuvre complète. Ce recueil de correspondances couvrant le spectre 1907-1961, on passe effectivement par les différents stades de l’amusement, de l’admiration, de la fascination, du dégoût et du doute face aux différentes explosions de « l’antinomie célinienne ». Céline n’écrivait pas ses lettres comme Gide les rédigeait. Il ne les plaçait pas dans la perspective d’une Pléiade à venir aussitôt l’encre sèche. Elles n’entraient pas dans un projet littéraire. Rien de moins prémédité. Des lettres, ni plus ni moins. Brèves pour la plupart, sauf dans les moments d’exil durant lesquels il est privé de la conversation de vive voix et de téléphonage. C’est le cas pendant la Première Guerre, puis lors de ses voyages au long cours, enfin à l’occasion de ses retraites forcées au Danemark.

On le sait, cet écrivain-là ne fut jamais essayiste. Qu’on n’attende pas de lui qu’il théorise sur sa création, et encore moins sur celle des autres. Il écrit pour informer, s’informer, questionner, et surtout réagir tel un moteur à explosions. Qui sont ses correspondants ? La famille (papa, maman), les traducteurs (John Marks), les critiques (André Rousseaux, Claude Jamet, Robert Brasillach...), les journalistes collabos (Lucien Combelle, Pierre Costantini, Henri-Robert Petit, Henri Poulain, Alphonse de Chateaubriant), l’Occupant (Karl Epting), les confidents (Marie Canavaggia, Milton Hindus, Albert Paraz, Gen Paul, Roger Nimier), son avocat (Albert Naud), sans oublier, bien sûr, son éditeur Gaston Gallimard - le destinataire de son ultime lettre, celle dans laquelle il annonçait l’arrivée du manuscrit de Rigodon . Le lendemain, il était terrassé par une congestion cérébrale.

Ce recueil a ceci de passionnant qu’il permet d’observer plusieurs phénomènes qu’une biographie ne peut mettre en lumière. D’abord, la permanence d’un thème, obsessionnel : la mort, la mort, la mort... Puis la recherche permanente du point limite, de manière à savoir en toutes circonstances jusqu’où aller trop loin puisque le propre d’un tabou est d’être transgressé. Enfin, le dernier mais pas le moindre, l’évolution de son style. Et là, on entre vraiment dans la fabrique. Toutes ses voix intérieures se font entendre. Il n’est pas de circonstance personnelle, littéraire, politique qui ne les fasse résonner chacune dans son registre approprié. À partir de 1932, c’est Céline qui signe mais c’est Bardamu qui tient la plume, avec ce qu’il faut de désabusé dans le ton. Normal : l’un est l’autre. Jusqu’en 1936, l’écriture des lettres est aussi classique et provocatrice que celle du Voyage au bout de la nuit. C’est à peine si l’on sent la diatribe antisémite affleurer çà et là. Il en est encore à séduire la feuille de papier, et, à l’occasion, à la faire marrer, voire à la branler. Bientôt, il lui crachera à la gueule.

Dès l’avènement du juif Léon Blum à la présidence du Conseil, à la faveur du Front populaire, c’est un fleuve de haine et de vomissures dans un déferlement d’invention langagière, qui atteindra son paroxysme sous l’Occupation ; au passage, on remarquera l’habileté avec laquelle Céline, qui assurera n’avoir jamais publié d’article dans la presse sous la botte, ce qui n’est pas faux formellement, jouera sur l’ambiguïté qui consista à composer ce qu’Henri Godard désigne fort justement comme « des lettres quasi ouvertes » adressées personnellement à des rédacteurs en chef de feuilles collaborationnistes qui se sont empressés de les y publier en bonne place. Ainsi, l’écriture de l’épistolier est-elle en parfaite harmonie avec celle du romancier. Pas de hiatus. Preuve si besoin est qu’il serait vain et dérisoire de persister à séparer le dieu Céline du diable Destouches.

Si les lettres de jeunesse de la période 1907-1915 nous étaient inconnues, la plupart des autres nous sont bien connues grâce à diverses publications plus ou moins confidentielles, à des revues ou à des travaux universitaires, pour ne rien dire des biographies. Mais cela ne gâte en rien l’immense intérêt de cette réunion, car elle offre une continuité saisissante des révoltes au jour le jour du bonhomme Céline. D’autant que, contrairement à nombre d’épistoliers littéraires, il ne s’écoutait pas écrire. Quelle que soit la longueur, c’est presque toujours dense, précis, drôle ou accablant. On n’y trouvera guère de notes de blanchisserie.

Henri Godard remarque, au passage, que les pamphlets (Bagatelles pour un massacre, L’École des cadavres, Les Beaux Draps) sont « toujours interdits de réimpression », ce qui laisserait à croire qu’une loi l’en empêche ; en réalité, Lucette Destouches, la veuve, âgée de 96 ans, est la première à s’y opposer, car elle entend finir ses jours en paix sans avoir à affronter l’inévitable scandale qui entourera cette édition. Après elle, le déluge, lequel prendra certainement la forme d’un volume de La Pléiade dans lequel les textes maudits, qu’on peut facilement lire sur la Toile en toute liberté, paraîtront enchâssés parmi des textes moins inflammables, précédés d’un avertissement contextualisant la chose et suivis d’un appareil de notes dense.

En ce sens, la publication de la correspondance complète est un chevau-léger de l’ultime charge à venir de l’ancien cuirassé Destouches. Ça risque d’être hénaurme et violent. Mais comme l’a répondu l’intéressé à un correspondant qui lui reprochait l’usage immodéré de « merde » dans ses textes : « Chie pas juste qui veut. »
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Fragments. Poèmes, écrits intimes, lettres

« Elle fut un astre insaisissable, doté d’une force magnétique qui déréglait toutes les boussoles dont elle approchait. Aujourd’hui encore, elle apparaît comme une référence indémodable. »



Fragments, Marilyn Monroe @editionspoints



Ce recueil de poèmes, notes diverses et courriers de l’icône nous offre un autre visage de celle-ci, « une personne cultivée et se cultivant, curieuse, avec une forte volonté de comprendre (les autres, le monde, le destin) et de se comprendre. Elle prend des notes, écrit ses sentiments, ses pensées, ses interrogations. »



Les extraits qui m’ont le plus touchée sont ses poèmes, dont celui que je vous partage en photo, comme un fragment, un instant de temps suspendu…



J’ai aimé découvrir cette Marilyn méconnue, celle qui lit Ulysse de James Joyce, celle qui s’interroge, celle qui doute, tremble, hésite… belle et fière, tendre et sensible, celle qui émeut, celle qui envoûte, celle qui touche l’âme… 🌟



« Oui, les hommes veulent atteindre la lune mais personne ne semble s’intéresser au cœur humain qui bat. »



Je l’ai trouvée humaine, proche et touchante ❤️



« L’enfance de chacun se rejoue tout le temps. Pas étonnant que personne ne connaisse l’autre ni ne puisse le comprendre entièrement. Je ne sais pas si j’en suis arrivée avec cette conclusion à tout laisser tomber - ou si pour la première fois peut-être je suis connectée avec la réalité. »



Marylin sans fard, dans toute sa beauté et sa splendeur ✨
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Fragments

Marilyn Monroe est une personne qui fascine toujours, même cinquante ans après sa mort. Bien sûr, en premier lieu, elle fascine pour sa beauté, nombre d'hommes en sont tombés amoureux, mais Marilyn n'était pas que cela. Je l'ai d'abord découverte dans ses films, j'ai voulu aussi la découvrir en tant que femme, j'étais tombée sur des photos d'elle en pleine lecture, j'avais donc envie de savoir si ce n'était que pour la photo ou si elle aimait vraiment lire. J'ai lu d'autres ouvrages sur elle et j'ai découvert une femme très intelligente, hyper sensible et encore plus belle !

Alors quand j'ai vu ce livre recueillant des textes écrits par Marilyn, je n'ai pas pu résister longtemps. En plus, les textes originaux sont photographiés, c'est très émouvant de voir son écriture, sa façon d'écrire des mots et des phrases, ses ratures, son petit fouillis dans sa prise de notes. J'ai découvert alors à travers eux, ses joies, ses peines, ses souffrances. On devine sa fragilité, ses remises en question, elle était très marquée par toutes les trahisons qu'elle a subies, par son enfance très difficile. Ces textes montrent la femme qu'elle était, loin des paillettes et des stars. J'ai été très touchée de voir sa souffrance, et sa grande sincérité. Elle ne se cache pas, elle se montre, s'expose à ses carnets, se mettre à nu prend tout son sens métaphoriquement. On se rend compte aussi parfois de son désordre mental, de ses angoisses, avec des textes écrits un peu dans tous les sens, des phrases non finies, des mots jetés sans aucun lien. On sent alors qu'elle devait être mal, souffrir et être touchée moralement.

L'éditeur a fait le choix de présenter les textes de façon chronologique et c'est très bien, comme cela, on suit l'évolution de Marilyn selon les évènements de sa vie. Il a aussi mis les photos des carnets, noirs ou rouges, les feuillets à l'intérieur, et j'ai vraiment trouvé ça hyper émouvant. L'éditeur fournit aussi des explications pour chaque carnet, ou des notes en bas de page, qui aident à replacer dans le contexte de l'histoire ou des évènements de sa vie. Les textes sont agrémentés de photos d'elle, seule, en train de lire ou d'écrire, ou encore accompagnée de grands noms comme Karen Blixen ou Truman Capote.

C'est un livre vraiment très complet, qui aide à en apprendre plus sur cette belle femme. Cette idée de publier ses écrits sont encore plus marquants qu'une biographie, je me suis sentie encore plus proche d'elle, et j'ai surtout pu mieux comprendre ses doutes et ses choix. Rien de plus vrais et de plus authentiques pour parler d'elle qu'elle-même. Son image change petit à petit, et elle est beaucoup plus reconnue en tant que femme cultivée et intelligent plutôt qu'en tant que bimbo sans cervelle. Ce genre de livre aide à cela, et c'est très bien, car il y en aura toujours pour la rabaisser. Sa mort me semble toujours aussi suspecte, surtout que ce qu'elle écrivait en août 1962 n'était pas désespéré...mais ça, je crois qu'on ne le saura jamais...

Je ne peux que vous conseiller ce livre, pour en apprendre plus sur cette femme, pour lui rendre hommage. L'objet livre est très beau et je suis très contente de l'avoir dans ma bibliothèque. Je remercie beaucoup Babelio et sa masse critique qui m'a permise de lire ce livre.
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Confession inachevée

Ces textes de jeunesse, intimes et bouleversants, politiques et féministes, drôles et émouvants sont une révélation, une sacrée pépite, un gros coup de coeur pour moi.



Qui était Marilyn Monroe ? Qui se cache derrière la pétillante blonde qui va rendre son dernier souffle à 36 ans, en pleine beauté et en pleine gloire ? Lire cette Confession inachevée, c’est se rapprocher d’elle, entendre sa voix bien reconnaissable, dévoiler les deux faces de sa personnalité, les étapes de sa brève existence.



En tournant les pages de ce magnifique recueil, j’avais l’impression que Marilyn était à côté de moi et me racontait sa vie. De sa naissance à son mariage avec Jo DiMaggio en 1954, de ses galères à ses premiers succès. Les dernières pages de cette confession sont consacrées à leur voyage de noces au Japon et à sa tournée triomphale auprès des G.I engagés dans la guerre de Corée.



D’abord Norma Jean, l’enfant dont la mère est internée, ballottée entre différentes familles d’accueil, mariée à 16 ans pour enfin connaître la stabilité. La jeune fille crie son manque d’amour et son besoin constant d’attirer l’attention. Son premier mari ne saura pas y répondre, ce mariage ne lui apportera rien.



Puis Marilyn, le sex-symbol qui côtoie et déteste Hollywood, avec ses ratés, ses dragueurs et ses escrocs, ses hommes qui ne voient en elles qu’une bombe sexuelle qu’ils souhaitent mettre dans leur lit.



Heureusement elle rencontrera Johnny Hyde, un ami très cher à son coeur qui va prendre soin d’elle et lui mettre le pied à l’étrier, ce qui n’empêchera pas Marilyn d’avoir des relations difficiles avec les directeurs des studios, avec les hommes et les femmes lors des fameuses soirées hollywoodiennes qui ne sont faites que de vent et de futilité.



La starlette se heurte en effet à la jalousie des femmes qui ont peur qu’elle détourne leurs maris mais aussi des actrices, y compris les plus célèbres de leur époque.



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Confession inachevée

👄 Le premier jour heureux de Norma Jean survient à l’âge de 7 ans lorsqu’elle visite le logement d’une damer qu’elle connaît de vue et dont elle apprend qu’elle est sa mère.

Son premier instant de bonheur se produisit lorsqu’elle découvrit, dans la même période, une photo de son père.

Puis tout s’envola dans un grand fracas….



👄 Ce livre est un manuscrit écrit par Marilyn Monro qu’elle avait confié au photographe et ami, Milton H. Greene dont l’on retrouve de belles photographies dans l’ouvrage.

Le récit témoigne en grande partie de la relation que Marilyn a entretenu avec le sexe opposé depuis sa jeunesse et de son ascension, peu orthodoxe à l’époque, vers la célébrité.

J’ai découvert que Marilyn et moi avions une passion commune à propos des gares…



👄 J’ai aimé lire ce témoignage mais sans plus. Peut-être parce que je connaissais déjà quelques anecdotes…

Ici elle se raconte un petit peu mais pas comme je m’y attendais…

J’ai néanmoins apprécié ses traits d’esprit concernant les relations entre les femmes entre elles et les hommes entre eux. L’on sent clairement qu’elle avait une capacité d’observation très développée.

Je pense qu’il s’agit, pour moi en tout cas, d’une introduction à d’autres lectures que je compte avoir prochainement à son propos et écrits par d’autres auteurs.





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Fragments. Poèmes, écrits intimes, lettres

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Fragments ?

"Je suis tombée sur cette réédition de la meilleure des manières, au hasard, au détour d'une allée de la librairie, et je n'ai pas pu résister au sourire solaire de Marilyn..."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Il s'agit de quelques écrits de Marilyn rassemblés ici, des petits bouts de papiers, des pensées jetées sur un carnet, des lettres..."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

"Je pense que le moment était plus qu'approprié pour plonger dans les écrits de Marilyn, à l'occasion des soixante ans de sa disparition. Mais à vrai dire, je ne sais pas pourquoi je ne les ai pas lus avant, moi qui l'aime tant pourtant. Une chose est sûre, je m'y suis immergée avec délice. Comme on s'y attend, c'est triste, mélancolique et lumineux à la fois mais c'est aussi saisissant et étonnamment juste. Même alors que je n'ai jamais douté de son intelligence, je suis surprise de ces mots qu'elle a juste posé là sans trop savoir qu'en faire. Beaucoup de petits fragments décousus nous sont offerts ici, qui semblent parfois n'avoir que peu d'intérêts mais comme lorsque je lis les lettres de Jane Austen, qui ne parlent que de son quotidien, j'ai une conscience aigüe qu'avec ce genre de personnalité, tout a un intérêt. Bref, un régal, avec un seul aspect moins plaisant peut-être, les commentaires et textes d'explications qui m'ont parfois paru flous et vraiment peu interessants. J'ai adoré les photos en revanche, qui mettent l'accent sur son amour de la lecture."



Et comment cela s'est-il fini ?

"Mal, ça se finit mal pour Marilyn... Et si je la quitte avec beaucoup de chagrin, je sais que ce n'est que pour la retrouver bientôt, avec beaucoup de plaisir, dans le film Blonde de Netflix à la rentrée par exemple."
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Confession inachevée

Marilyn Monroe, incarnation de toute une époque à nos yeux. Si je connais, je dois l’avouer, assez peu l’actrice, son personnage m’a toujours fascinée. Lorsque je suis tombée par hasard sur cette autobiographie (malheureusement inachevée), j’ai donc sauté sur l’occasion pour en apprendre davantage sur le vécu et la personnalité de Norma Jean. Ce fut une lecture surprenante. Les photographies présentées dans cette édition offrent une vraie plus-value à l’ensemble.



1954. Marilyn Monroe a vingt-huit ans lorsqu’elle commence à rédiger son autobiographie, avec l’aide de Ben Hecht, un ami écrivain et scénariste. De son enfance à ses débuts d’actrice. De ses souffrances à ses histoires sentimentales. Ces chapitres sont une mine d’or pour qui souhaite connaître Norma Jean, cachée mais bien présente derrière celle qui s’expose au public : Marilyn Monroe.



J’ai d’emblée été frappée par le naturel, mais surtout toute la candeur, qui émanent de ces quelques pages. Malgré les épreuves, Norma Jean n’en veut à personne. Malgré les déceptions amoureuses, Marilyn Monroe continue son chemin. Nous la quittons ici à l’aube de son voyage de noces en Corée, en compagnie de Joe DiMaggio, joueur de baseball.



J’étais loin d’imaginer qu’enfant, la petite Norma Jean avait tant souffert. Cet écrit nous présente une petite fille qui grandit dans l’ombre d’un père absent et inconnu (la future actrice ne possède de lui qu’une unique photo) et d’une mère peu disponible, qui travaille beaucoup et qui finira internée dans un hôpital psychiatrique. Pour tenter d’échapper à son statut d’orpheline, Norma Jean se marie une première fois, très tôt et à un homme dont elle n’est pas amoureuse (Jim Dougherty). Elle sent rapidement que pour exister, et se sentir vivante, elle a besoin du regard des autres. Être admirée, enviée, serait un peu comme être aimée… C’est en tout cas ce qui la fait tenir. Et c’est là que Marilyn Monroe entre en scène.



Cette autobiographie n’est pas tendre envers le monde d’Hollywood, et c’est aussi ce qui a piqué ma curiosité. Si l’on croise de nombreuses vedettes de l’époque (Clark Gable en tête), Norma / Marilyn nous fait part de ses espoirs, de ses longues heures d’attente afin de peut-être décrocher un tout petit rôle dans une production, de ses accrochages avec la 20th Century, des propositions indécentes qui pourront lui être faites (celles-ci lui promettant de l’aider à entrer dans le star system…). Un univers bien loin du strass et des paillettes. Le lecteur découvre alors une jeune femme très observatrice, intéressante, mais finalement peu à l’aise et malheureuse dans le monde du cinéma.



Je ne peux que vous recommander cette autobiographie si, comme moi, vous recherchez une première lecture sur Marilyn Monroe. Je compte pour ma part poursuivre l’aventure. Pourquoi pas en ouvrant un jour Blonde, de Joyce Carol Oates ?
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Fragments. Poèmes, écrits intimes, lettres

ne pas se fier aux apparences , norma jeane est tout en profondeur pas l'image qu'Hollywood en a fait l'autre face sensible
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Confession inachevée

Bouleversant.
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Fragments. Poèmes, écrits intimes, lettres

Dès ma première rencontre sur la toile avec Marilyn, j'ai su que c'était une personne hors du commun. Elle dégageait un plus. Je ne me suis pas trompée.



Ils (tous ses détracteurs) ont mis des années avant de reconnaître que cette belle blonde, n'était pas que belle, c'était une personne avec une grande sensibilité. Très timide. Et en recherche permanente de savoir.



Elles aimait les beaux et bons livres. Mais pas seulement, elle se passionnait pour l'être humain et son fonctionnement.



J'ai reçu pour Noël ce très beau recueil de poèmes, d'écrits intimes de Marilyn Monroe écrit entre 1943 et 1962. J'ai découvert l'autre face de l'icône.

J'espère vraiment qu'il y aura une suite



Elle était dyslexique ....



Claudia
Lien : http://liberta-revolutiona.o..
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Fragments. Poèmes, écrits intimes, lettres

Un livre très réussi dans sa forme éditoriale, qui rend justice à Marylin d'avoir été une personne gaie, aimante, créative, intelligente et subversive, touchante.
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Fragments

Ces Fragments se veulent un recueil de textes, regroupant ses pensées certains de ses poèmes ainsi que des photos de la plus grande star du glamour américain.

Cet ouvrage apporte une nouvelle facette sur la vie de la star, plus encré sur sa vie intellectuelle,voire littéraire. Dans ces lignes, j'ai découvert une femme sensible, fragile qui se questionne en permanence.

Dès les premières lignes, sa sincérité et son envie de s'intégrer dans une société cruelle m'ont beaucoup touchée, et même arraché une larme d'émotion.

Ces textes sont exposés de manière chronologique et agrémentée de photos de l'actrice avec de grands écrivains qu'elle a côtoyés. J'ai ainsi pu entrer dans son intimité. J'y ai découvert une Maryline très cultivée, à fleur de peau et très intelligente. Tout le contraire d'une bimbo blonde et superficielle. Qu'on nous ressert à loisir, même encore aujourd'hui sous la plume de certains auteurs français.

J'ai beaucoup aimé, après mes biographies d'elle que j'avais lu, ses propres mots. Car ceux employés par Marilyn sont beaucoup plus aptes à expliquer ses choix et ses doutes. Une grande personnalité, demeuré, très attachante ! Malgré une mort prématurée et suspecte.
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Fragments. Poèmes, écrits intimes, lettres

Marilyn, sa vie, sa carrière, me troublent beaucoup. Enfant ballottée entre plusieurs familles d’accueil, mère psychopathe morte internée.

1er mariage à 16 ans pour fuir ce contexte, blonde voluptueuse, comédienne autant sublime qu’irritante pour ses partenaires ou metteur en scène à cause de ses retards

Des poèmes non datés, des textes qu’elle rédige de 1950 à 1961, des réflexions sur son enfance, sur ses amours, ses déceptions, ses espoirs, sa capacité à être une bonne actrice, son projet avec M. Brandon de créer une maison de production indépendante ensemble, sa soif de culture, son mariage avec Arthur Miller, sa peur de devenir folle, son désespoir de ne pouvoir être mère…

Après sa rencontre avec Lee Strasberg à l’Actor’s Studio qui la considère comme une grande interprète et l’encourage, elle prend de l’assurance et souhaite faire du théâtre, dont jouer Shakespeare. Mais ses déceptions amoureuses ou professionnelles perturbent beaucoup sa fragile santé psychique. Elle a recours trop souvent et abondamment à toutes sortes de drogues chimiques (bravo les médecins qui l’ont rendue dépendante), et ont détruit ce qui lui restait d’équilibre. Sensible à l’extrême, d’une sensualité insolente, elle est devenue icône vivante. Le mystère de sa mort restera, malgré toutes les élucubrations répandues dans les différents livres qui circulent. La CIA, JFK et son frère, la mafia …. Ou tout simplement un excès de barbituriques associé à un autre excès, l’alcool ! Marilyn, tu es encore un mythe et je te regarde encore avec la même émotion.




Lien : https://www.babelio.com/conf..
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