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Critiques de Marilyn Monroe (63)
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Confession inachevée

Marylin par Marylin, et surtout Marylin avant Marylin.

La biographie touchante d'une jeune femme fragile et peu armée contre les requins d'Hollywood qui eurent tôt fait de s'emparer de son apparence.



Une jeune femme qui se révèle cultivée et éprise de littérature, loin de l'ingénue que les studios ont fabriquée, pourtant ce sont les ors qui l'attirent.

Norma Jean lève le voile et révèle les fractures et les manques qui l'ont poussée devant les caméras.

Elle livre son enfance, son adolescence, ses joies et ses désillusions !

Un livre empreint de sincérité et qui pince le coeur car on en connait l'issu.
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Confession inachevée

Une icône sensuelle

Qui tente de reconstituer

Ce passé douloureux

D’une enfance malheureuse

Entre une mère folle

Et un père absent !



Délaissée,

hérissée par la vie.

Marilyn une sincérité et une vulnérabilité à fleur de peau ...



Des fixations sur des peines d’enfance.

Déclinaison de l’absence du père,

volatilisé dans le manque d’ attention,

vitrifié dans le vide de présence.



Un passé sans père

Sans repère !

Intégré dans une mémoire d’enfant.



Il avait pourtant laissé

des particules de tendresses inachevées…

Qui s’éparpillent dans

Cette quête éperdue de reconnaissance.

En se fixant dans la douleur d’une absence.





Un passé qui n’est qu’un

Marécage de sensations diffuses

Où elle tente de construire

une vie sans racine.



Déchirer son passé

Pour le déchiffrer

Pour le chiffonner

Pour le décaler

Pour le classer.



Photographies d’émotions

Prises,

Reconquises.



Se débarrasser

De ces instants malheureux

Happés par l’infini.



Reconstituer l’ordre,

De son présent,

Dans cette autobiographie,

Dans l’épaisseur,

De l’autre,

De celui

Qui l’écoute,

Qui rédige

Qui retranscrit sa vie.



Rattraper l'infaillible

désir de vivre,

de respirer,

de ressentir,

de raisonner.



Améthyste des souffrance oubliées,

Par cette,

Quête d’amour :

Dans le désir des hommes,

Dans les dédales de l’âme,

Dans le labyrinthe des excès,

Dans la profondeur des peurs,

Dans l’espacement des choix,

Dans la finitude des cris,

Dans la complexité des rêves,

Dans la maigreur des espoirs,

Dans le frissonnement des chants,

Dans le foisonnement des sensations.



Secrète,

Sélecte,

Inaccessible quête d’amour …

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Confession inachevée

fascinée par Marilyn depuis mes 10 ans (j'en ai 41), j'ai tout lu d'elle, mais écrit par les autres. Dans ce livre j'ai découvert la vrai Norma Jean, pas Marilyn, celle qui est profondément triste, lucide sur la dureté de sa vie, celle qui veux être aimé pour ce qu'elle est, celle qui ne sait pas combien elle est aimé et qui regarde l'image de Marilyn dans un miroir, ne se reconnaissant pas ! se disant "elle a out cette fille dans ce reflet ! ce ne peux pas être moi", on comprend enfin que le vrai rôle de sa vie était de jouer la Marilyn au masque de maquillage parfait et sourire à outrance. Je l'aime encore plus.
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Confession inachevée

👄 Le premier jour heureux de Norma Jean survient à l’âge de 7 ans lorsqu’elle visite le logement d’une damer qu’elle connaît de vue et dont elle apprend qu’elle est sa mère.

Son premier instant de bonheur se produisit lorsqu’elle découvrit, dans la même période, une photo de son père.

Puis tout s’envola dans un grand fracas….



👄 Ce livre est un manuscrit écrit par Marilyn Monro qu’elle avait confié au photographe et ami, Milton H. Greene dont l’on retrouve de belles photographies dans l’ouvrage.

Le récit témoigne en grande partie de la relation que Marilyn a entretenu avec le sexe opposé depuis sa jeunesse et de son ascension, peu orthodoxe à l’époque, vers la célébrité.

J’ai découvert que Marilyn et moi avions une passion commune à propos des gares…



👄 J’ai aimé lire ce témoignage mais sans plus. Peut-être parce que je connaissais déjà quelques anecdotes…

Ici elle se raconte un petit peu mais pas comme je m’y attendais…

J’ai néanmoins apprécié ses traits d’esprit concernant les relations entre les femmes entre elles et les hommes entre eux. L’on sent clairement qu’elle avait une capacité d’observation très développée.

Je pense qu’il s’agit, pour moi en tout cas, d’une introduction à d’autres lectures que je compte avoir prochainement à son propos et écrits par d’autres auteurs.





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Confession inachevée

Fernando Sampietro

Marilyn Monroe y yo



Nous, les clochards célestes

du monde à venir

entre Salvador Dali et Karl Marx,

Entre Picasso

et Fidel Castro

avons dit des poèmes de Rimbaud

et de Robert Zimmermann

à une Marilyn de rêve

nue sur la plage de nos trêves.

Marilyn,

et les autres,

celles qui ont été les cartes postales d’Andy Warhol,

celle pour lesquelles nous survivons

dans ce monde chaotique.

Nous avons imaginé un passé qui nous mène à elles,

Nous créerons notre avenir ensemble.

Et le présent….?

Il n’ y a pas de solution parce qu’il n’y a pas de problème.





Nous lirons les deux mille vers de Fernando Sampietro sur une plage déserte du Mexique avec une Marilyn de rencontre en buvant du Champagne jusqu’à en mourir….de petite mort like a Rolling Stone.









J’ai traduit la citation du poème de ce mexicain.

Je ne crois pas que l’on puisse le trouver en français, donc à votre espagnol, ou à votre anglais.























Marilyn



à Fernando Sampietro





Nous, les clochards célestes du monde à venir,

assis entre Marx et Pablo Picasso,

pérorant après Dali et Fidel Castro,

avons dit les poèmes du cantique d’avenir,



à cette Marilyn Monroe de nos rêves,

Marilyn ou toute autre, nue, comme elle

vendue sur les cartes postales comme celle

qui est dévêtue sur la plage de nos trêves.

,

Celle pour laquelle nous survivons à peine

dans ce monde chaotique, qui nous mène

à imaginer un passé, et avec elle



nous, inventons notre avenir ici même

dans le présent, sans aucune solution, dit-elle

car - selon elle - il n’y a pas de problème.

























Mermed
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Confession inachevée

Un très beau livre qui nous permets d’en apprendre plus sur comment devient le mythe marilyn. Son enfance, l’envers du décor hollywoodien & son patriarcat.

Ces pensées les plus profondes m’ont bouleversé, ainsi que la fin qui nous laisse en ce demandant ce que nous aurions bien pus apprendre de plus sur la vie de Marilyn Monroe.
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Confession inachevée

Même 60 ans après sa mort, Marilyn Monroe fascine toujours autant. Dans son autobiographie Confession inachevée, elle raconte sa vie et confie ses états d’âme. Au fil des pages de ce récit poignant et souvent émouvant, se dessine le portrait d'une femme consciente d'elle-même, de son image et de la réalité qui l’entoure.
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Confession inachevée

Un nouveau témoignage. Ses mémoires permettent de comprendre davantage une personnalité tiraillée entre la petite fille délaissée, Norma Jeane, et la célébrissime star hollywoodienne, Marilyn Monroe. La manière dont l'actrice pose un regard sur elle-même montre une grande maturité. Elle fait le constat d'époques marquantes, de périodes clés de sa vie (sa jeunesse, le début de sa carrière, ses relations...), avec sincérité, tendresse et parfois avec détachement. Elle cristallise sur le papier ce qu'elle fût. Elle cristallise sur le papier la manière dont elle aurait aimé être vue.
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Confession inachevée

Un témoignage émouvant et assez naïf. Dans ce texte autobiographique, Marilyn fait une différence quand elle parle Norma et Marilyn. Cette sorte de schizophrénie rend le récit étrange et narcissique.
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Confession inachevée

Loin de la sensuelle icône qui a construit la carrière de Marilyn Monroe, sa plume, aux nuances sincères, trouble et fascine ici par la vulnérabilité de ses mots. Fragile conteuse de sa propre existence, elle met en lumière celle qui est à l'origine du mythe Monroe : Norma Jean. Petite orpheline longtemps abandonnée, en éternelle quête d'amour et d'un regard bienveillant, elle raconte ses débuts, sa recherche de soi, d'un travail pour subvenir à ses maigres besoins et sa quête de légitimité dans une peau trop grande et trop sensuelle pour elle. Un désir d'appartenir à un public qui l'a construite à l'image de ses attentes...

Marilyn Monroe nous étonne une fois de plus ici par la candeur de ses mots, la douceur de son personnage et l'éternelle recherche de tendresse qui a alimenté toute sa vie...

Puisqu'elle n'a jamais cessé d'être la petite Norma Jean, perdue et tremblante dans un monde trop grand pour elle, ce livre devient un brillant hommage à la femme mais également à la petite fille qu'elle était. Un roman touchant et fragile à son image, mystique et candide... magique.
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Confession inachevée

On connaît tous Marilyn, au moins de nom. On la connaît aussi par ce qu’on dit d’elle, les rumeurs qui courent sur son compte. L’image qu’on s’en fait est façonnée par ces bruits de couloirs. Qu’on ait vu ou non ses films, elle reste une icône.

Fascinée par ce personnage, encore très médiatisé à l’heure actuelle, dont je ne connaissais que peu de choses, il m’a semblé bon de découvrir sa vie par ses propres mots. J’ai toute une collection de biographies sur elle mais n’ai jamais eu l’occasion d’en ouvrir sérieusement une. Quoi de mieux que de commencer avec celle dictée par l’actrice elle-même ?



Le ton est doux, le style très fluide, on se laisse emporter par les souvenirs de Marilyn avec une facilité déconcertante et le plaisir évident de connaître son passé. Elle nous raconte plusieurs épisodes de sa vie à travers des chapitres différents. On apprendra plusieurs bribes de son enfance malheureuse, car ballottée de foyer en foyer à cause d’une mère internée en hôpital psychiatrique et d’un père qu’elle n’a jamais connu. Elle ne s’étend pas énormément sur cette partie, ce qui m’aurait bien plu.

Plus que des émotions, ce sont surtout des fragments de sa vie mis bout à bout qui nous montrent comment cette jeune femme s’est construite.



« Je passais mon temps à rêver tout éveillée, […] de mon père. Lorsque je revenais de l’école pour rentrer à la maison, à pied, sous la pluie, et me sentais déprimée, je me racontais que mon père m’attendait pour me gronder de ne pas avoir mis mes caoutchoucs. Je ne possédais même pas de caoutchoucs. Et je ne pouvais guère prétendre que je rentrais chez moi. C’était un endroit où je travaillais comme servante-enfant, faisais la vaisselle, les courses, la lessive, frottais par terre et me taisais. »



On l’y découvre peu sûre d’elle et renvoyant une image d’elle-même dont elle ne veut pas. Ces années en foyer ont fait de Norma Jean quelqu’un de presque invisible, que personne ne regardait. L’adolescence aidant, la nature la dota d’un corps de femme qui lui valu d’être remarquée par tous les mâles à la ronde et détestée par les femmes. Elle apprécie ces nouvelles attentions mais pas les intentions qui vont avec. C’est à ce moment-là qu’elle commence à devenir Marilyn Monroe mais, elle ne choisira ce pseudonyme que plusieurs années plus tard, en prenant son premier rôle à la 20th Century Fox.



« Les garçons se mirent à me faire la cour comme si j’avais été la seule créature de mon sexe dans tout le secteur. (…) J’aurais bien aimé désirer quelque chose autant qu’eux. Moi, je n’avais envie de rien. Ils auraient aussi bien pu faire la cour à une bûche. »



Durant sa carrière, elle tentera de se défaire de cette image de blonde écervelée dotée d’une sexualité débridée qu’elle ne comprend pas, sans succès. Elle deviendra d’ailleurs le sex-symbol que l’on connaît sans aide de la part de ses producteurs qui la jugeaient trop peu consistante pour devenir une véritable actrice. Quelques apparitions en tant que figurante lui valurent sifflements ravis et enthousiasme de la part du public qui l’éleva, avec l’aide de la presse, au rang de star.



Cette autobiographie, dictée par Marilyn et rédigée par Ben Hecht, débute donc aux premiers souvenirs de la jeune femme jusqu’à son mariage avec Joe DiMaggio en passant par ses déboires de mannequin et ensuite d’actrice avant d’enfin accéder à des premiers rôles et être adulée par son public.

Il manque donc énormément d’évènements à cette autobiographie mais, durant les 240 pages du livre, on fait connaissance avec une femme très torturée qui peine à accomplir ses rêves. Elle est très touchante et toutes ces confessions la rendent beaucoup plus accessible au public.



Petit plus : de très belles photographies de Marilyn sont insérées dans le livre et la préface explique les circonstances dans lesquelles a été prise chaque photo, ce qui est vraiment intéressant. On obtient donc un petit historique qui permet de savoir où ? quand ? et comment ? et qui satisfera amplement la curiosité de certains et ravira d’autres par ces anecdotes.



En bref, c’est un livre que je conseille car il se lit vraiment comme un roman, il est fluide et se dévore en quelques heures en nous donnant des informations sur l’existence de cette femme mythique. La fin se termine sur une note très positive pour la belle : son récent mariage et le véritable début de sa carrière d’actrice. Pour ma part, je vais aller satisfaire plus amplement ma curiosité et filer lire une biographie complète de la demoiselle !


Lien : http://plume-ivoire.overblog..
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Confession inachevée

Une bonne introduction à ce qu'était la grande Marilyn : son récit, ses mots viennent éclairer des anecdotes connues ou inconnues du grand public. Un point de vue sincère et sans prétention sur l'histoire d'une rêveuse en quête d'amour, pendant les années fastes du cinéma américain. On regrette que cette autobiographie n'ait pas été terminée, Marilyn avait bien des histoires à nous raconter : sur elle, et surtout sur ce qu'était Hollywood dans ces plus fastes années.
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Confession inachevée

Coup de cœur pour ce livre qui dénonce le monde impitoyable du cinéma à Hollywood. Mais pas seulement. On découvre une Marilyn Monroe probablement atteinte de schizophrénie, parlant de la petite Norma Jean à la troisième personne. Écriture naïve d'une jeune femme de 28 ans frustrée d'être aussi peu reconnue pour ses véritables talents d'actrice. Considérée comme une blonde écervelée et comme une mangeuse d'hommes, elle ne sera jamais prise au sérieux. Et bien qu'entourée, elle demeura très seule jusqu'à sa mort..
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Confession inachevée

Un coup de foudre pour ce livre : Confession inachevée ! Je ne connaissais pas grand chose sur la vie de Marilyn Monroe quand j'ai ouvert ce livre et pourtant les pages m'ont engloutie. Le livre à aussi pour thème : les liens entre la Psychanalyse et Hollywood... Le pouvoir du Thérapeute , du transfert et contre transfert, de la limite entre le professionnel et l'intime ( la relation entre Marilyn Monroe et Ben Hecht. Je ne trouve pas que ce livre soit une simple biographie de Marilyn Monroe et il peut se lire même sans cet attrait ! Car il traite de la douleur extrême d'une femme à l'enfance brisée et qui cherche à s'en sortir avec ses moyens et son charme .
Lien : http://www.bijoux-romantique..
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Confession inachevée

Oui je sais : on a déjà tout lu, tout vu, tout entendu sur Marilyn... Et pourtant, c'est une personnalité tellement fascinante que je ne peux m'empêcher de me replonger de temps à autre dans son terrible destin.



J'ai commencé par admirer les deux carnets de photos, pertinemment commentées par le fils de Milton Greene, le photographe ami de l'actrice. Et puis je me suis plongée dans l'autobiographie, récit nostalgique d'une star prisonnière d'une douloureuse enfance malgré le chemin parcouru.



Tout commence avec Norma Jean, la pauvre Norma Jean dont le père est réduit à une photo et dont la mère est précocement internée dans un asile d'aliénés. Norma Jean la mal-aimée, trimballée dans des familles d'accueil, honteuse de son statut d'orpheline et qui rêve que quelqu'un s'intéresse à elle. Et puis un jour elle découvre le pouvoir de séduction de son corps, cet "ami détenteur d'un pouvoir magique", qui lui vaudra bien des baratins de la part des dragueurs et de jalousies de la part des femmes...



Car le chemin de Norma Jean à Marilyn Monroe est long et laborieux, semé d'interminables journées à subir les rejets des studios ("Vous n'êtes pas photogénique"), la misère qui oblige à mendier le moindre dollar et la faim qui empêche de dormir. L'arrogance des riches aussi, et les plans douteux des "agents". Et même une fois devenue (enfin !) célèbre, elle ne rencontre que du mépris de la part de ses pairs.



C'est tout cela que raconte Marilyn, avec simplicité et surtout grande humilité. Non elle n'a aucune culture mais elle adore lire et suit des cours d'histoire de l'art. Peut-être n'a-t-elle aucun talent mais elle prend des leçons d'art dramatique. Oui elle a défauts mais ils sont bien de choses au regard de tous ces personnages inconsistants qui peuplent les soirées hollywoodiennes !



Il en résulte un texte émouvant empreint d'une profonde souffrance, d'un continuel sentiment de solitude aussi : "Le public était la seule famille, le seul prince charmant, le seul foyer dont j'avais jamais rêvé." Et bien sûr on regrette que l'actrice ait abandonné ce projet autobiographique (juste après son mariage avec Joe DiMaggio)...
Lien : http://www.takalirsa.fr/conf..
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Confession inachevée

Marilyn Monroe, incarnation de toute une époque à nos yeux. Si je connais, je dois l’avouer, assez peu l’actrice, son personnage m’a toujours fascinée. Lorsque je suis tombée par hasard sur cette autobiographie (malheureusement inachevée), j’ai donc sauté sur l’occasion pour en apprendre davantage sur le vécu et la personnalité de Norma Jean. Ce fut une lecture surprenante. Les photographies présentées dans cette édition offrent une vraie plus-value à l’ensemble.



1954. Marilyn Monroe a vingt-huit ans lorsqu’elle commence à rédiger son autobiographie, avec l’aide de Ben Hecht, un ami écrivain et scénariste. De son enfance à ses débuts d’actrice. De ses souffrances à ses histoires sentimentales. Ces chapitres sont une mine d’or pour qui souhaite connaître Norma Jean, cachée mais bien présente derrière celle qui s’expose au public : Marilyn Monroe.



J’ai d’emblée été frappée par le naturel, mais surtout toute la candeur, qui émanent de ces quelques pages. Malgré les épreuves, Norma Jean n’en veut à personne. Malgré les déceptions amoureuses, Marilyn Monroe continue son chemin. Nous la quittons ici à l’aube de son voyage de noces en Corée, en compagnie de Joe DiMaggio, joueur de baseball.



J’étais loin d’imaginer qu’enfant, la petite Norma Jean avait tant souffert. Cet écrit nous présente une petite fille qui grandit dans l’ombre d’un père absent et inconnu (la future actrice ne possède de lui qu’une unique photo) et d’une mère peu disponible, qui travaille beaucoup et qui finira internée dans un hôpital psychiatrique. Pour tenter d’échapper à son statut d’orpheline, Norma Jean se marie une première fois, très tôt et à un homme dont elle n’est pas amoureuse (Jim Dougherty). Elle sent rapidement que pour exister, et se sentir vivante, elle a besoin du regard des autres. Être admirée, enviée, serait un peu comme être aimée… C’est en tout cas ce qui la fait tenir. Et c’est là que Marilyn Monroe entre en scène.



Cette autobiographie n’est pas tendre envers le monde d’Hollywood, et c’est aussi ce qui a piqué ma curiosité. Si l’on croise de nombreuses vedettes de l’époque (Clark Gable en tête), Norma / Marilyn nous fait part de ses espoirs, de ses longues heures d’attente afin de peut-être décrocher un tout petit rôle dans une production, de ses accrochages avec la 20th Century, des propositions indécentes qui pourront lui être faites (celles-ci lui promettant de l’aider à entrer dans le star system…). Un univers bien loin du strass et des paillettes. Le lecteur découvre alors une jeune femme très observatrice, intéressante, mais finalement peu à l’aise et malheureuse dans le monde du cinéma.



Je ne peux que vous recommander cette autobiographie si, comme moi, vous recherchez une première lecture sur Marilyn Monroe. Je compte pour ma part poursuivre l’aventure. Pourquoi pas en ouvrant un jour Blonde, de Joyce Carol Oates ?
Lien : https://labibliothequedebene..
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Confession inachevée

Décidément les préjugés continueront d’être acerbes et injustes sur Marilyn.

Une femme mangeuse d’homme, qui était superficielle, sans cervelle et sans culture.

Un de mes proches m’a même dit un jour, que Marilyn n’était qu’une « pute de luxe ». Cela m’avait fait mal à entendre!

Mais moi, avec mes plus de 25 biographies sur elle, mes plus de 300 photos-cartes postales d’elle, j’ai toujours su qui était la vraie Marilyn.



Je n’avais pas encore lu « Confession Inachevée », un livre qui rassemble les mémoires de cette icône

En 1954, Marilyn qui avait vingt -huit ans, commença à dicter ses mémoires à l’écrivain Ben Hecht. Pour une raison inconnue, la star ne poursuivit pas son travail. Et son manuscrit resta inachevé et fut confié à Milton Greene, l’ami de toujours de Marilyn.



Son témoignage est poignant, émouvant et déchirant. Marilyn s’y livre sans retenue et surtout sans colère, mais souvent amère.

Elle a déjà une vingtaine de films à son actif, mais elle écrit qu’elle n’est toujours pas et ne se sent pas aimée d’Hollywood.

Même le célèbre producteur Darryl F. Zanuck, la considérera, jusqu’à la fin, comme une moins que rien.

Marilyn affolait, désorientait trop les hommes, sans même le vouloir, dégageant cette sensualité, ce sex-appeal naturel. Elle faisait même peur aux autres hommes.

Mais surtout elle rendait toutes les femmes folles de jalousie et agressives. Et une Zsa Zsa Gabor ou une Joan Crawford n’ont fait que la salir toute sa vie.

Si bien que Marilyn n’avait aucune amie dans le monde très féroce du cinéma américain de l’époque.



Marilyn écrit aussi tous ses souvenirs tristes et dramatiques de sa jeunesse. Elle ne s’est jamais séparée de cette « Norman Jean » qu’elle était. Cette jeune fille qui faisait les familles d’accueil et parfois les orphelinats, qui n’avait qu’une robe bleue et une blouse blanche pour toute garde-robe.

Cette Norman Jean qui était parfois plusieurs jours sans manger, lorsqu’elle n’avait plus un seul sou en poche. Seule dans son petit studio…

Marilyn y parle aussi de sa famille, de sa gentille tutrice Grace McKee, qu’elle adorait. Elle parle de sa mère et de ses problèmes psychiatriques, de son grand-père maternel mort dans un hôpital psy, de son arrière-grand-père lui aussi mort dans un hôpital psy.



Que de malheur et de détresse à chaque génération !



Seul l’amour des hommes de sa vie, la sauvera un moment du naufrage.

Le manuscrit s’arrête sur Joe DiMaggio, la grande star du baseball de l’époque, que Marilyn épousa en 1954.

Elle parle de lui avec amour et admiration, car ce fut un des rares qui ne l’a jamais « utilisée », et qui a su l’apprécier et l’aimer à sa vraie valeur.







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Confession inachevée

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Confession Inachevée ?

"En fait, je ne sais pas pourquoi je ne l'ai pas lu plus tôt, moi qui aime tant Marilyn, mais cette jolie réédition était l'occasion parfaite de découvrir enfin ces mémoires."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"À l'âge de 28 ans, Marilyn, lassée de lire tout et n'importe quoi sur elle, commence à rassembler ses souvenirs et travaille sur ses mémoires avec l'aide de Ben Hecht..."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

"C'est évidemment un texte très triste, dès les premières pages, l'enfance de Marilyn ayant été ce qu'elle était, mais elle la raconte sans s'en plaindre, avec une grande sensibilité et une incroyable lucidité. Et on comprend rapidement ce qui a forgé son caractère pour les années à venir, sa naïveté et son innocence d'un côté, son besoin d'être vue et admirée de l'autre, ses multiples facettes... Tout s'explique sous nos yeux. Je ne sais pas si le récit dépeint toujours ce qu'il s'est passé avec exactitude mais il s'agit de la version de Marilyn, celle qu'elle était prête à partager avec son public, et c'est bien la seule chose qui compte. C'est un livre touchant, extrêmement difficile à lâcher. Un vrai coup de coeur."



Et comment cela s'est-il fini ?

"Avant de le commencer, je râlais déjà sur le fait que ces écrits ne couvrent pas la totalité de la vie de Marilyn mais finalement, cette fin est merveilleuse. Même si on connaît la suite, même si on connaît sa fin tragique, j'ai aimé que le récit s'interrompe sur ce moment de bonheur et cette note d'espoir."
Lien : http://booksaremywonderland...
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Confession inachevée

C'est tout simplement un énorme coup de coeur.



Marilyn se confie sans entrave, avec une sincérité touchante sur les épisodes tant douloureux que réjouissants de sa vie, bien que les premiers aient été plus nombreux que les seconds.



On y découvre, redécouvre une femme intelligente, sensible, fragile et qui connaît mal les codes d'Hollywood. Une femme dont les intentions qui lui ont été portées ne lui appartenaient pas. Une femme jugée pour ce qu'elle n'était pas, mais pour ce qu'elle cristallisait.

Une injustice qui s'est accompagnée d'une grande solitude et d'une surexploitation des studios qui l'engageaient.

Souvent maltraitée par les hommes, Marilyn voulait être aimée, elle n'a été que désirée, convoitée et utilisée tel un objet.



Un livre très touchant qui s'achève trop vite.
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Confession inachevée

Ces textes de jeunesse, intimes et bouleversants, politiques et féministes, drôles et émouvants sont une révélation, une sacrée pépite, un gros coup de coeur pour moi.



Qui était Marilyn Monroe ? Qui se cache derrière la pétillante blonde qui va rendre son dernier souffle à 36 ans, en pleine beauté et en pleine gloire ? Lire cette Confession inachevée, c’est se rapprocher d’elle, entendre sa voix bien reconnaissable, dévoiler les deux faces de sa personnalité, les étapes de sa brève existence.



En tournant les pages de ce magnifique recueil, j’avais l’impression que Marilyn était à côté de moi et me racontait sa vie. De sa naissance à son mariage avec Jo DiMaggio en 1954, de ses galères à ses premiers succès. Les dernières pages de cette confession sont consacrées à leur voyage de noces au Japon et à sa tournée triomphale auprès des G.I engagés dans la guerre de Corée.



D’abord Norma Jean, l’enfant dont la mère est internée, ballottée entre différentes familles d’accueil, mariée à 16 ans pour enfin connaître la stabilité. La jeune fille crie son manque d’amour et son besoin constant d’attirer l’attention. Son premier mari ne saura pas y répondre, ce mariage ne lui apportera rien.



Puis Marilyn, le sex-symbol qui côtoie et déteste Hollywood, avec ses ratés, ses dragueurs et ses escrocs, ses hommes qui ne voient en elles qu’une bombe sexuelle qu’ils souhaitent mettre dans leur lit.



Heureusement elle rencontrera Johnny Hyde, un ami très cher à son coeur qui va prendre soin d’elle et lui mettre le pied à l’étrier, ce qui n’empêchera pas Marilyn d’avoir des relations difficiles avec les directeurs des studios, avec les hommes et les femmes lors des fameuses soirées hollywoodiennes qui ne sont faites que de vent et de futilité.



La starlette se heurte en effet à la jalousie des femmes qui ont peur qu’elle détourne leurs maris mais aussi des actrices, y compris les plus célèbres de leur époque.



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