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Critiques de Mark Haskell Smith (115)
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Ceci n'est pas une histoire d'amour

Sepp Gregory est une star de la téléréalité qui a déjà participé à plusieurs émissions et dont l'histoire d'amour avec Roxy Sandoval a passionné pas moins de 25 millions de personnes. Aussi n'est-il pas étonnant qu'aujourd'hui, en pleine promotion de son livre, largement autobiographique, nombre de fans se précipitent dans les librairies pour se faire dédicacer leur exemplaire. Même la presse ne tarit pas d'éloges. Une aberration en soi pour Harriet Post, critique littéraire respectée, qui ne comprend pas ce succès. D'autant qu'elle se doute bien que Sepp, plus connu pour ses beaux abdos que son intelligence, n'a, évidemment, pas écrit une seule ligne mais confié ce travail à un nègre. Même si elle n'a pas encore lu le livre, elle compte bien retrouver ce nègre et révéler cette supercherie. Mais rien ne va se dérouler comme prévu...



Mark Haskell Smith nous entraine dans un road-trip jubilatoire et totalement absurde. L'on fait la connaissance de Sepp, star et maintenant « écrivain », qui, un brin naïf du monde qui l'entoure, profite de son succès ; Harriet, critique qui espère faire entendre sa voix ; Curtis Berman, dégouté de voir « son » livre en tête des best-sellers quand son propre manuscrit, sur lequel il a travaillé pendant 5 ans, s'est toujours vu refuser par les éditeurs et, enfin, Roxy Sandoval, star elle aussi de la téléréalité, un brin imbue d'elle-même. Une galerie de personnages haute en couleurs et particulièrement jouissive. À coups de situations cocasses, de dialogues réjouissants, Mark Haskell Smith nous offre un roman tout à la fois drôle, rythmé, empreint d'un certain cynisme, mais aussi intelligent. Il égratigne, au passage, le monde de la télévision, où les personnes de la téléréalité sont élevées au rang de star, de la littérature, où se côtoient critiques ou bloggeurs aux écrits parfois portés aux nues, agents en quête de gloire ou encore nègres au talent méconnu.

Délicieusement caustique !
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Coup de vent

En pleine mer, au milieu de nulle part, seul sur ce voilier, Neal Nathanson, chargé des recouvrements spéciaux à Wall Street, se demande si, pour pouvoir survivre, il va devoir boire sa propre urine. Après avoir jeté littéralement plusieurs bouteilles à la mer, il désespère, maintenant, de rencontrer âme qui vive. Lui vient l'idée soudaine, pour se faire remarquer, de brûler quelques liasses de billets. Après tout, ce n'est pas son argent. Mais les billets s'enflamment, le voilier prend feu, il n'a pas d'autre choix que de se réfugier dans le bateau pneumatique, en prenant soin d'embarquer avec lui quelques sacs de billets... Ce n'est que plus tard qu'il se réveille, une main attachée au garde-fou. Devant lui, une dénommée Chlöe, une jeune navigatrice qui, à coups de sponsors, effectue un tour du monde en solitaire. Intriguée et méfiante, elle demande à Neal de lui raconter son histoire et, surtout, la provenance de tout cet argent.... qui ne lui appartient pas, à l'origine, mais à un certain Barry LeBlanc, jeune trader à InterFund, qui, pour pouvoir mener une vie tranquille, loin de Wall Street, a décidé d'arnaquer sa boîte en lui volant pas moins de 17 millions de dollars...



Pourquoi se contenter de beaucoup quand on peut avoir encore plus ? C'est la question que se pose Bryan LeBlanc, un as de la finance, qui, gagnant pourtant bien sa vie, décide de plumer sa boîte et de se barrer bien loin de Wall Street pour profiter de la vie. Mais, rien ne va se passer comme prévu d'autant plus qu'un petit rouage dans son plan pourtant bien ficelé va mettre Seo-yun, sa patronne, sur sa trace. Cette dernière sera accompagnée de Neal, chargé des recouvrements. Et c'est en leur compagnie que l'on va vivre des moments inoubliables. Truffé de rebondissements, de situations cocasses ou absurdes, ce roman, drôle, parfois cynique et sarcastique, fait montre d'une irrévérence jubilatoire. D'autant que les personnages, hauts en couleurs, ne manquent ni de verve, ni de piquant ni d'un brin de folie. Seo-yun qui se découvre et semble découvrir aussi la vie ; Neal qui peine à se remettre d'un chagrin d'amour ou encore Piet, un nain détective aux multiples prouesses... Mark Haskell Smith n'oublie pas d'égratigner, au passage, tout ce beau monde de la finance pour notre plus grand plaisir.



Un roman rythmé et jubilatoire !



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Ceci n'est pas une histoire d'amour

Ceci n'est pas une histoire d'amour, mais un peu quand même et "ceci" est complètement frappadingue !

Sur la ligne de départ : trois personnages principaux.

- " Plouf, plouf, ça sera toi qui partira" [ les pieds devant...].

Le premier personnage, c'est Sepp Gregory , star de télérèalité, aux abdos en tablette de chocolat.

N'importe qui peut sortir un livre, c'est ce qu'il fera, aidé par un "nègre". Mais le roman est vachement bon, s'arrache comme des petits pains, d'autant que le Sepp fait le show [ comprenez qu'il fait tomber le tee-shirt rapport aux abdos qui sont bô].

Et commence une tournée promotionnelle : San Francisco , Los Angeles...

Le deuxième , Curtis, c'est le "nègre" qui a légèrement "las boulas", de connaître un succès fracassant , tout en ne pouvant y goûter. Car il est un nègre qui, comme il se doit, a signé une close de confidentialité. Mais il s'apprête à "commettre" son deuxième livre pour une star de la télérèalité moyennant pesetas. Il doit rencontrer Roxy (ex de Sepp) à Los Angeles dans le manoir Hugh Hefner ( Playboy) où est également invité Sepp...

La troisième, c'est Harriet ,qui a un blog littéraire ... Comme Curtis, elle n'a jamais réussi à publier son premier roman ( jugé trop intello ), alors, quand elle voit qu'un abruti pareil, non seulement réussit , lui, à sortir un livre, mais qu'il a du succès , son sang ne fait qu'un tour. Elle est bien déterminée à prouver que Sepp n'a pas écrit son p... de bouquin !



Prenez les trois personnages, agitez-les dans un shaker, et vous obtiendrez un road movie détonnant et très hot .

Sex, cadavres et littérature...

Une comédie noire, et rigolote, ultra tonique et sexy, déjantée sur les bords, qui écorne pas mal la télé-réalité et ce monde fou qui l'accepte et en redemande...
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Delicious

Si Hawaï est l’image même du paradis pour les Américains du continent qui viennent y parfaire leur bronzage en sirotant des mai tai au bord de la piscine, pour Joseph, son île natale est parfois une prison où étouffent ses envies d’ailleurs. Pourtant, la vie est douce pour ce jeune chef cuisinier qui vit de sa passion en fournissant les tournages en nourriture fraîche et locale. L’entreprise familiale détient le monopole sur l’île où la télévision et le cinéma se bousculent, avides de soleil et d’exotisme. Mais à Las Vegas, Big Jack Lucey, le boss des cantines de la côte Ouest, se verrait bien agrandir son empire du côté du cinquantième état. Si Joseph pense qu’il y a de la place pour tout le monde, Sid, son oncle et associé, déclare immédiatement la guerre à ce concurrent indésirable. Bon gré, mal gré, Joseph va être entrainé dans le combat à mort entre le Hawaïen sûr de son droit et le continental magouilleur et féroce.



Bien loin du ‘’aloha spirit’’ qui prône la tolérance, Delicious est un polar complètement déjanté où se croisent des personnages qui le sont tout autant. On y croise, pêle-mêle, un réalisateur homosexuel shooté au viagra (avec les inévitables conséquences qui en découlent), son assistante asiatique new age, un homme d’affaires atteint de priapisme et hémiplégique depuis une attaque, son fils écrasé par la forte personnalité paternelle, beaucoup de prostituées, un proxénète, trois tueurs à gage et même un cannibale. On imagine bien qu’avec une telle galerie, c’est un livre à ne pas mettre entre toutes les mains. Le sexe y est torride, la drogue à portée de main, l’alcool coule à flots et les insultes fusent. La seule note de normalité au milieu de cette faune improbable, c’est le gentil Joseph, propre sur lui, adepte du footing et de nourriture saine, cuisinier de talent, en couple avec une professeure de langue et sensible aux traditions et à la culture de son île natale. Son seul problème, c’est son ‘’ohana’’, sa famille parfois encombrante constituée de deux colosses : son oncle Sid et son cousin Wilson. Pour eux, il va franchir certaines limites, mais l’ohana c’est sacré à Hawaï…

Soleil et humour pour un polar qui part dans tous les sens et ne craint pas de flirter avec le glauque. Exotique et jouissif !

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Elephant Crunch

Autre titre : Défoncé , paru chez Payot et Rivages



Parce que j'avais beaucoup aimé " ceci n'est pas une histoire d'amour", parce que le ton de l'auteur ( original, frappadingue) m'avaient séduit, j'ai tenté l'aventure avec son Elephant crunch, et je ne le regrette pas une seconde ! Quel régal, ce bouquin... ( et puis, j'ai appris des choses...).



Après des études poussées en botanique, avec une spécialisation en plantes exotiques, Miro n'a rien trouvé de mieux que de cultiver de la marijuana.

Mais attention ! Miro fait dans l'artistique, l'innovation, la qualité...

Et c'est ainsi, qu'à Amsterdam, cet américain remporte la Cannabis Cup, son produit baptisé "Elephant Crush" a été déclaré champioooon du mondeeee de la beuh

Mais, hélas, son herbe attise les convoitises et certains sont prêts à tout pour obtenir ses plants, et s'accaparer la création, même si pour cela , il faut tuer. Tuer Miro... Et à partir de là, tout va partir en sucette, pour les voleurs mais aussi pour Miro, lequel doit fuir, tout en se cachant, tout en enquêtant, tout en essayant de récupérer son bien, tout en essayant de rester en vie et que ses amis le restent aussi ....



Du grand n'importe quoi chez les méchants et du grand art du côté de l'auteur qui nous entraîne dans une comédie échevelée, d'Amsterdam à Los Angeles . Bienvenue dans un univers impitoyable et improbable, où des Mormons croisent la route de dealers, où un tueur devient collectionneur d'art, où un flic essaie de faire son boulot sans compter ses heures, et ou des ambulanciers essaient de donner une leçon aux méchants de l'histoire.

C'est fou, c'est amusant, c'est tonique, vitaminé, décalé, et ça fait un bien fou, et si ça défonce, ce n'est que provisoire... Quentin Tarantino devrait en faire son goûter, sa tasse de thé, son prochain film : ça lui ressemble tellement... Un anti héros attendrissant, une histoire d'amour, des gros méchants dingues et farfelus, des personnages secondaires qui irradient de charisme et d'originalité.

A défaut d'Elephant Crush, je n'ai pas vu d' Eléphant pendant cette lecture, mais j'ai eu un gros Crush pour le style de Mark Haskell Smith.
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Coup de vent

Acte un :

Neal Nathanson est perdu en mer, sur un joli voilier contenant plusieurs millions dans des sacs, alors qu'il ne sait pas naviguer.. Comment est-il arrivé là , me direz-vous ?



Acte deux :

Bryan LeBlanc , un jeune trader de Wall Street s'est fait la malle, empapaoutant quelques investisseurs depuis des mois. Il a quinze jours d'avance, sur sa boîte, tout le monde le croyait en vacances.



Acte trois :

Les chiens de piste sont lancés par le PDG de la boite de Bryan, qui ne veut surtout pas prévenir le FBI, il a peur que ses clients, les fameux investisseurs prennent la fuite. Mauvaise publicité... Et c'est là que l'on retrouve notre Neal chargé de retrouver les billets et accessoirement le Bryan, avec une pro de la finance, Seo-yun. seulement , cet argent attire les convoitises comme des mouches.

Comment se fait-il que Neal se retrouve en si mauvaise posture et tout seul ? Eh bien, vous le saurez en lisant ce formidable roman noir, pas bien-pensant .



Sarcastique, libre, amusant, non politiquement correct et à charge contre les fonds d'investissement, les banquiers et les riches en général, Mark Haskell Smith est un auteur irrévérencieux, qui ne "brosse pas " son lecteur dans le sens du poil. Avec lui, vous savez avec quels personnages , vous partez, mais pas forcément ceux qui resteront jusqu'au mot " fin".. Et comme on est sur un bateau ...♫ Plouf, plouf , ce sera toi qui partira ...♫

♫ Oh, mon bateauuuu, c'est le plus beau des bateaux...♫

Depuis que j'ai découvert cet auteur, je lis tous ces livres, j'aime son ton, son humour un peu grinçant .

Alors prêts à affronter ce petit coup de vent original ?

- Même pas peur...
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Elephant Crunch

Elephant Crunch est ma première incursion dans l'univers littéraire d'un certain Mark Haskell Smith qui ne commet pas ici son premier méfait.

Miro Basinas est un jeune homme botaniste passionné par son métier et qui a des rêves de gentleman farmer. Loin d'être un simple horticulteur besogneux et attentionné à sa vocation, il est un véritable artiste qui cultive son jardin dans son domaine de prédilection. Bienvenue au pays de la beuh, de la weed, notre jardinier loin d'être en herbe en cultive et expérimente chaque jour de nouvelles variétés, mais cette culture de la marijuana est destinée aux dispensaires et autres centres de compassion pour un usage légal, ce qui est autorisé en Californie. Cependant, cela n'empêche pas l'usage illégal de sévir et de faire des ravages dans tout le pays et de susciter convoitises et rivalités de gangs en tous genres sévissant dans le milieu de Los Angeles et de ses parages...

Notre artiste Miro vient de concocter une variété inouïe aux émanations de mangues fraîches, baptisée Elephant Crunch, allez savoir pourquoi. Oui je sais vous vous demandiez d'où venait l'origine de ce titre saugrenu : je pensais bêtement qu'il s'agissait d'une variété bas de gamme d'une sous-marque d'ersatz de chocolat qu'on trouve en grandes surfaces, mais non, c'est de la vraie ! de la fraîche ! de la beuh de qualité ! Et qui lui vaut de remporter la prestigieuse Cannabis Cup d'Amsterdam, une véritable consécration qui va incontestablement lui ouvrir les portes de la gloire.

Lors de ce séjour triomphal à Amsterdam, - cerise sur le gâteau, l'amour est même venu s'en mêler en la personne d'une belle portugaise qui est entrée dans le coeur de Miro.

Miro rentre à Los Angeles, heureux, comme Ulysse, qui a fait un beau voyage, ou comme cestuy-là qui conquit la toison, et puis est retourné, plein d'usage et raison, vivre entre ses parents le reste de son âge !

En vérité, les choses ne se passent pas tout à fait comme cela... Dès le lendemain, notre gentleman farmer se fait trouer la panse, il manque à un cheveu près de passer de vie à trépas. Ses plants et ses graines qui valent désormais des millions de dollars disparaissent, envolés ! Et voilà toute une horde de personnages, tout ce que l'univers compte de plus défoncé, qui s'engouffre dans le sillage qu'ouvre ce roman à l'ouverture totalement déjantée : des dealers, des gangsters, des méchants, des hommes d'affaires plus que douteux, des flics énervés, des mormons, mais oui Dieu est même de la partie ! Tous n'ont d'yeux que pour Miro, son jardin, ses plants, ses graines...

Oui c'est un roman totalement déjanté avec des personnages hauts en couleur. On y trouve par exemple une célèbre chanteuse cougar qui rend sexuel tout ce qu'elle touche et qui est prête à contredire l'un des épîtres De Saint-Paul derrière lequel s'abrite sa dernière victime ce jeune mormon encore puceau qu'elle s'apprête à croquer : « il y a des parties intimes du corps qui sont impures ». Qu'à cela ne tienne ! Rendons-les pures ! Mais si Dieu s'invite dans le roman par intermittence, le mot « god » ne fait pas forcément appel aux voies impénétrables du Seigneur même dans la position improbable du missionnaire que pratique chevaleresquement une femme pompier totalement débridée... Oh! My God !

Tandis qu'un flic au bord de la crise de nerfs promet à sa femme qu'un jour il rangera les armes pour se mettre au yoga et au riz brun, les méchants ont cette sale manie de devenir très méchants quand on les agace, même si certains disposent d'une finesse digne de celle des Pieds Nickelés, oui je sais je vous révèle ainsi par cette référence littéraire de haut vol que je ne suis pas né du dernier crachin breton... C'est peut-être pour cela qu'ils sont si dangereux et ont cette obsession pour les armes à feu...

Miro décide de s'allier à ce partenaire improbable qu'est Daniel jeune mormon fan de bondage, du moins quand son autre partenaire le laisse un peu respirer, pour partir tous deux en croisade à la recherche de son bien le plus précieux usurpé.

Sexe, drogue et rock 'n' roll ! Ce serait un peu réducteur de qualifier ainsi ce roman aux scènes très cinématographiques, façon Quentin Tarentino. J'ai suivi dans les effluves de fleurs de mangue des personnages épris d'idéal, de naïveté et de tendresse, à commencer par ce jeune artiste à la main verte et pas si miraud que ça, avec en toile de fond une histoire d'amour à effeuiller les coeurs d'artichauts...

Et comment ne pas voir dans ce final enlevé dont je ne relèverai rien du moindre détail une manière inouïe et inspirante d'endiguer la haine qui dévore le monde et d'apporter la paix entre les peuples qui se déchirent... ?

Un grand merci à Babelio et aux Éditions Gallmeister qui m'ont permis cette lecture survoltée dans le cadre d'une masse critique.

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Défoncé

Vient de paraitre chez Gallmeister sous le titre " Elephant Crunch".



Parce que j'avais beaucoup aimé " ceci n'est pas une histoire d'amour", parce que le ton de l'auteur ( original, frappadingue) m'avaient séduit, j'ai tenté l'aventure avec son " défoncé", et je ne le regrette pas une seconde ! Quel régal, ce bouquin... ( et puis, j'ai appris des choses...).



Après des études poussées en botanique, avec une spécialisation en plantes exotiques, Miro n'a rien trouvé de mieux que de cultiver de la marijuana.

Mais attention ! Miro fait dans l'artistique, l'innovation, la qualité...

Et c'est ainsi, qu'à Amsterdam, cet américain remporte la Cannabis Cup, son produit baptisé "Elephant Crush" a été déclaré champioooon du mondeeee de la beuh

Mais, hélas, son herbe attise les convoitises et certains sont prêts à tout pour obtenir ses plants, et s'accaparer la création, même si pour cela , il faut tuer. Tuer Miro... Et à partir de là, tout va partir en sucette, pour les voleurs mais aussi pour Miro, lequel doit fuir, tout en se cachant, tout en enquêtant, tout en essayant de récupérer son bien, tout en essayant de rester en vie et que ses amis le restent aussi ....



Du grand n'importe quoi chez les méchants et du grand art du côté de l'auteur qui nous entraîne dans une comédie échevelée, d'Amsterdam à Los Angeles . Bienvenue dans un univers impitoyable et improbable, où des Mormons croisent la route de dealers, où un tueur devient collectionneur d'art, où un flic essaie de faire son boulot sans compter ses heures, et ou des ambulanciers essaient de donner une leçon aux méchants de l'histoire.

C'est fou, c'est amusant, c'est tonique, vitaminé, décalé, et ça fait un bien fou, et si ça défonce, ce n'est que provisoire... Quentin Tarantino devrait en faire son goûter, sa tasse de thé, son prochain film : ça lui ressemble tellement... Un anti héros attendrissant, une histoire d'amour, des gros méchants dingues et farfelus, des personnages secondaires qui irradient de charisme et d'originalité.

A défaut d'Elephant Crush, je n'ai pas vu d' Eléphant pendant cette lecture, mais j'ai eu un gros Crush pour le style de Mark Haskell Smith.
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Au pays des nudistes

Ce que j’ai ressenti:…Une lecture sous « Hot » tension…



« C’est étrange cette façon dont le corps est à la fois affiché à outrance, et caché à outrance. Très étrange en fait. »



Mark Haskell Smith a tenté l’expérience de se mettre à nu, pour nous en apprendre plus sur les dessous d’une pratique controversée: le nudisme. Journaliste et homme plein d’humour, il nous raconte ses vacances très spéciales, et nous régale autant de situations cocasses, panoramas visuels décadents et références historiques étayées. C’est drôle autant qu’instructif, puisqu’il se sert de son expérience personnelle à visiter les lieux les plus prisés par les « anti-textiles », tout en ayant une approche d’information avec chiffres à l’appui, et courant littéraire qui parlent « Effeuillage »…



« On ne peut pas étudier une culture à distance, il faut s’immerger pour atteindre une véritable compréhension. »



Etant une grande pudique, ma culture sur ce phénomène de société était proche de zéro… Avec cette lecture, et tous les rougissements cramoisis qui vont avec, j’ai appris qu’au delà du simple fait de se dévêtir, ses communautés revendiquent avant tout, une philosophie, voire une liberté. Des termes forts donc, avec des courants qui varient au fil du temps, et qui subissent la plupart du temps l’oppression et l’incompréhension. Que ce soit des nudistes d’un jour ou de toujours, on découvre les idéologies, les codes de conduites et les petits « détails techniques » qui nous permettent de voir au quotidien ce que cela implique de vivre nu au milieu de la Nature et dans un groupe social, adepte de ce phénomène.



« Se ficher de ce que les autres pensent de votre physique rend plus fort. Ca vous aide à vous accepter comme vous êtes. Vous prenez possession de votre identité. »



Cet auteur en tombant la chemise pour cette enquête autour du monde, et avec son humour bon-enfant, arrive à faire tomber aussi quelques clichés et idées nébuleuses qui sont souvent associés à cette pratique. Explorer les frontières de ces pays des nudistes, nous donne les clefs pour jeter un autre regard sur ses corps qui vivent au naturel…


Lien : https://fairystelphique.word..
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Coup de vent

On croyait avoir découvert tous les auteurs que François Guerif avait planqué dans ses valises lors de son transfert depuis Rivages vers Gallmeister : raté, on n’avait pas encore vu Mark Haskell Smith, MHS pour les intimes. Son Coup de vent -traduit par Julien Guerif- fait souffler un vent de fraîcheur déjantée sur cette rentrée littéraire.



Dans un emballage assez classique de cavale à toute berzingue après un casse réussi, MHS nous refait le coup du gentil méchant casseur aux sacs remplis de millions de dollars, poursuivi à travers les Caraïbes par quelques hommes de mains prêts à tout pour les récupérer. Sauf que comme dans les émissions de cuisine TV branchouille, il nous revisite le genre. Et là, ça décoiffe ! Car MHS a pris un malin plaisir à prendre le contrepied des codes du genre.



Le fuyard ? Bryan LeBlanc, trader de Wall-Street, starisé pour avoir fait tellement gagner d’argent au système qu’il en connaît toutes les failles et qu’il se dit C’est à mon tour. Ceux qui le coursent ? Celle d’abord : Seo Yun Kim, elle fut sa supérieure un peu passive et son avenir pro dépendra de sa capacité à faire revenir la cash, aidée de Neal Nathanson, l’homme des affaires spéciales de la banque lésée.



L’un se remet doucement d’un largage récent, l’autre prépare son mariage à reculons. Mais à ceux qui seraient tentés de miser un nickel sur le rapprochement de Seo et Neal, mauvaise pioche : il est aussi gay qu’elle redécouvre au cours de ce voyage les délices d’une sexualité débridée pratiquée avec Piet, un nain dont la petite taille ne limite en rien les prouesses de toutes natures.



Tout cela va à 100 à l’heure, rythmé par des dialogues drôles, crus, directs, cyniques, bref, efficaces. Bien sûr, l’ensemble est parcouru d’une toile de fond un brin moralisatrice, sur ce modèle financier spéculatif qui ne produit rien, si ce n’est des traders no-life ; sur cette société qui verse des fortunes en sponsoring et se pâme devant les pseudos exploits d’une jeune et jolie navigatrice qui même seule au milieu de l’océan, subit la pression du système ; sur ces êtres tous plus solitaires les uns que les autres, un instant tentés de quitter leur confort pour retrouver un peu de sens.



Mais Mark Haskell Smith est suffisamment doué pour nous diluer ces quelques gouttes de morale dans un immense shoot de délirium violent, drôle et sexué. Et on en redemande, vite !
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Coup de vent

J'ai découvert l'ironie et le sens du récit de Mark Haskell Smith avec « Ceci n'est pas une histoire d'amour ». A l'époque, j'avais dévoré et adoré ce texte jubilatoire. J'ai retrouvé les mêmes ingrédients dans ce roman complètement décapant, qui confronte différents personnages, tous à la recherche d'un magot de 15 millions de dollars. Là encore, j'ai passé un agréable moment (peut-être en deçà de ma précédente lecture : l'effet de surprise n'a pas joué cette fois-ci, je connaissais la plume de l'auteur). Néanmoins, un écrivain que je conseille à tous les amateurs de polars déjantés !
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Elephant Crunch

Ma détente est de faire des breaks avec des romans déjantés. Quoique je pensais que celui-ci le serait plus ! En tout cas merci à Masse critique et aux fameuses éditions Gallmeister qui m'ont déjà fait découvrir des pépites d'auteurs. Ah s'ils n'existaient pas... Eh bien ma vie de lectrice aurait été beaucoup plus banale.

Voici Miro. Oui nommé ainsi cause parents artistes. Ce Miro-là est quelque part aussi un artiste mais des belles plantes. Après des études poussées de biologie, il va parcourir le monde à la recherche de la meilleure senteur et du meilleur goût pour concocter le meilleur cannabis du monde. Son goût subtil de mangue, les hollandais ne s'y trompent pas puisqu'il va gagner la Cannabis Cup d'Amsterdam. Retour à Los Angeles pour y développer son joyau. Seulement il se fait trouer la peau. Pour échapper aux voleurs et aussi pour tenter de les démasquer, il sera aidé par un gamin mormon fanatique du bandage. Je ne vous parle pas des autres personnages à découvrir. Bref, une évasion jubilatoire !



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Coup de vent

Un régal d’humour noir où la finance et ceux qui gagnent des salaires à sept chiffres en prennent pour leurs grades. Des sacs d’argent qui passent par Wall Street, l’océan Pacifique, les Caraïbes, la Grèce. Des personnages atypiques politiquement incorrects, le vol, le remords. Ferions-nous pareil que cette navigatrice en solitaire ? Jubilatoire !
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Coup de vent

En fin de compte, c’est le premier livre de la rentrée littéraire 2019 dans lequel je me plonge. Généralement je préfère attendre que l’effervescence se calme un peu avant de faire le tri parmi les quelques 500 livres qui sont parus cette année.



J’ai pu découvrir ce livre grâce au Picabo River Book Club, groupe consacré à la littérature américaine que je vous recommande chaudement sur Facebook. Si vous ne le connaissez pas encore, foncez!



Un trader new-yorkais détourne des millions de dollars à sa banque et fuit dans les Caraïbes. Son ancien employeur ne compte pas en rester là et lui met alors aux trousses son meilleur limier et sa plus proche collègue. Survient alors une course-poursuite contre-la-montre dans les îles des Caraïbes, parsemée de rebondissements multiples et de rencontres avec des personnages haut en couleurs.



Polar sur fond de critique du système financier, les chapitres courts s’alternent pour conter les histoires des différents protagonistes. Parfois rocambolesques, les situations sont souvent truculentes et nous ne pouvons pas nous empêcher de sourire avec cet humour caustique développé par l’auteur, Mark Haskell Smith.



L’écriture est directe et malgré les 278 pages, l’histoire est dense et complète. Ce fut un très bon voyage en compagnie de Neal, Bryan, Seo-yun, Chloë et les autres dans cette aventure originale et très rythmée aux couleurs chaudes et en eau profonde. En matière de polar original, en voilà un exemple parfait. Rien que la magnifique couverture vaut déjà le coup d’oeil.



Merci donc au Picabo River Book Club et aux éditions Gallmeister pour ce très chouette partenariat.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Elephant Crunch

Oubliez la Coupe du monde de rugby, la Ryder’s Cup ou même l’UTMB : l’ultime défi de nos temps modernes, c’est de remporter la prestigieuse Cannabis Cup d’Amsterdam ! Et c’est ce que vient de réussir Miro Basinas, botaniste californien passionné d’hybridation, avec son Elephant Crunch, petite merveille de weed.



Avec cette Cup, la gloire et la fortune lui tendent les bras. Les emmerdes aussi…



Car à peine consacré, Miro se fait voler son stock et ses graines d’Elephant Crunch par des gangsters à la solde d’une grande chaîne commerciale de boutiques de cannabis, flairant le gros coup.



Petite cause, grands effets, Mark Haskell Smith – traduit par Julien Guérif – va alors nous entraîner dans 350 pages de traque déjantée où entre bangs, pipes et gros guns, c’est le tout Los Angeles des bons et des méchants qui va courir après les effluves de mangue de l’herbe du siècle.



Si tu veux croiser un mormon à vélo et à menottes qui découvre les plaisirs interdits de la vie terrestre, un porte-flingue adepte qui tire d’abord et cause après, des flics amateurs de tacos épicés quels qu’en soient les risques, une maîtresse-pompière qui dresse les flics autant que leur attirail et une beauté hollandaise envoûtante, précipite-toi pour prendre ta latte d’Elephant Crunch, tu m’en diras des nouvelles !



Un dernier mot : Elephant Crunch est une réédition et une retraduction par Gallmeister de Défoncé paru il y a dix ans chez Rivages.

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Coup de vent

Neil est seul sur un bateau en perdition, sans nourriture, sans eau mais avec des sacs remplis de billets de banque.

Quand il aperçoit au loin un voilier, il n’hésite pas, il brûle le contenu d’un des sac.

Il va devoir montrer patte blanche pour justifier la présence de ces millions à Chloé qui vient de la sauver.

On décourage chapitre après chapitre les protagonistes de cette histoire de dingues.

Neil, qui bosse une banque de Wall street, est sur la piste d’un trader de génie, Bryan Leblanc, qui a détourné l’argent et organisé sa fuite.

La cheffe de Bryan, Seo-yun Kim aide Neil a démêlé les ficelles de la magouille financière.

Piet, détective privé intervient en renfort.

Immoral, drôle, pigmenté de scène torrides, ce polar distrayant pose quand même la question de fond du désir, de la tentation, de tout un chacun de rompre avec la monotonie de sa vie même confortable pour changer de vie.

J’ai vraiment aimé les appels incessants du fiancé qui organise leur mariage dans les moindres détails et ne cesse de déranger Seo-yun avec des questions futiles : la couleur des nappes de leur futur mariage, la disponibilité ou pas des pivoines roses…

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Coup de vent

Coup de vent Mark Haskell Smith aux éditions Galmeister , sans aucun doute ravira tous ceux qui aiment le polar et qui aiment être surpris par le dénouement..Ici surprise, surprise.



Neal Nathanson est chargé , par son employeur , de récupérer les 17 millions de dollars"empruntés" par l'un de leurs traders les plus brillants. Ce qu'il n'avait pas prévu c'est se retrouver en pleine mer, blessé, sur un voilier en piteux état , plus d'eau , rien à manger... Sauvé in extremis, il doit d'abord gagner la confiance de la navigatrice en solitaire qui l'a recueilli, ce n'est pas gagné parce que pour lui expliquer la présence de sacs qui flambent comme du papier il lui faut commencer au début...Il était une fois ..

Je vous laisse en sa compagnie savourer cette histoire, parcourir les Caraïbes, savourer l'exotisme local au sens propre et figuré. Une lecture addictive qui m'a charmée, l'écriture est agréable, piquante, la traduction relève le défi c'est un plaisir. J'ai aussi beaucoup apprécié les logos de chacun des personnages permettant de savoir à l'instant qui parle. A noter la très belle couverture.

Bref vous l'aurez compris j'ai aimé ce roman et je pense que je vais aller farfouiller dans le catalogue des éditions Galmeister que je remercie , ainsi que Babelio, pour ce roman reçu lors de la masse critique de septembre 2019.
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Ceci n'est pas une histoire d'amour

Association, dans un roman, de littérature et téléréalité, étonnant non ! Cynique, provocant, décalé, parfois porno. Analyse pas jolie de notre époque de médias, mais tellement vraie. Voici Harriet, amoureuse des mots qu’elle dissèque et de la belle prose qu’elle défend avec des critiques. Et voici Sepp, rien dans la tête tout dans les muscles, star de tv-réalité qui fait une tournée dans son pays, les Etats-Unis pour promouvoir son livre écrit par un nègre. Nègre qui en a marre d’être méconnu malgré le gros succès et les éloges de ses écrits. Ces trois personnages vont se rencontrer et… Je recopie le premier mot de LeaTouchBook, parce que je ne trouve pas de mot meilleur : JU-BI-LA-TOIRE !
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À bras raccourcis

Pas de bras, mais pas de bla, bla : du résultat !



Deuxième incursion pour moi chez Mark Haskell Smith et deuxième réussite que ce À bras raccourci - traduit par Stéphane Carn - polar déjanté, solide et récréatif, idéal à engloutir d'une traite entre deux lectures plus exigeantes. Un bras retrouvé sectionné sur une scène de crime, ça n'est pas banal, surtout quand il est orné du splendide tatouage d'un homme et d'une femme en train de rejouer un extrait du kama-sutra, version hardos.



Ce bras, un homme l'a perdu, un autre va le ramasser et d'autres vont le rechercher, le copier, le remplacer, le mettre au frais, l'enterrer, l'oublier. Bref, ça n'est plus un bras mais un vrai merdier pour Esteban, le chef du cartel mexicain de Los Angeles, dont les équipes vont devoir faire un grand coup de nettoyage sous l'oeil de Don, agent fédéral du LAPD qui les traque.



Une histoire de gangsters donc, dans la cité des anges, mais quelle galerie ! Amado, le bandit devenu manchot qui rêve de devenir scénariste de télénovelas ; Bob, aspirant chef de gang malgré lui ; Martin, le grand argentier, qui prouve qu'un bon MBA mène à tout ; et Don flic-oenologue somme toute pas très efficace. Quant aux pépées californiennes de ces gangsters, faites confiance à Haskell Smith, obsédé mammaire au point de ne pouvoir clore un chapitre sans avoir rendu hommage à un minimum de trois paires de seins différentes ! De Maura, l'enseignante en art masturbatoire à Felicia, l'amoureuse éperdue fan de Frida Kahlo en passant par Lupe la guapissima femme du chef, elles sont au niveau du délire de l'auteur !



Alors certes, l'intrigue n'est pas de celles dont on se rappellera dans nos vieux souvenirs polardesques, mais quand l'ensemble se tient si bien dans un second degré caricatural barré mais totalement maîtrisé, j'achète sans état d'âme !
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Ceci n'est pas une histoire d'amour

JU-BI-LA-TOIRE ! Voilà comment je qualifierai cette lecture originale, loufoque : voici une critique acérée du monde éditorial et littéraire avec une touche prononcée d'humour !



J'ai adoré ce livre : vous allez faire la rencontre de protagonistes très différents et tous attachants. J'ai tout de suite apprécié Harriet, cette femme passionnée par la lecture, critique littéraire sincère et reconnue, elle va chercher à démasquer l'imposture d'une ex-star de la téléréalité. Elle est très obstinée et son élitisme littéraire peut être agaçant mais il n'en reste pas moins que la lecture représente presque toute son existence. A ses côtés vous retrouvez Sepp, un être a priori superficiel et assez "simple" mais en apprenant à le connaitre on peut voir que derrière ses abdos en béton se cache un homme un peu naïf avec un cœur tendre (c'est assez amusant à constater). Il y a enfin Curtis, le nègre de Sepp, qui va vendre son âme au diable ou plutôt son génie de l'écriture en écrivant de la "merde" (je cite Harriet !).



Je découvre l'univers de Mark Haskell Smith et je suis vraiment heureuse de le rencontrer demain car son livre a été un vrai régal à lire. C'est à la fois très intelligent dans les critiques sous-jacentes du monde très fermé de l'édition et très drôle dans les situations rocambolesques (notamment celle qui va engendrer la fuite de Sepp et Harriet). C'est un roman dans le genre de l'absurde : décalé, fun et plaisant. Un livre qui fait du bien, qui vous donnera la pêche et le sourire!



Julien Guérif traduit avec brio toute l'ambiance euphorique de cette histoire et nous permet de rentrer encore plus facilement dans ce récit. Si ceci n'est pas une histoire d'amour, le lecteur tombera indéniablement amoureux de ce roman. Le livre et la légitimité du livre dans notre monde est la thématique intrinsèque, cela nous amène à réfléchir sur le fait que les succès d'aujourd'hui ne sont plus forcément synonymes de qualité artistique. Mais... qui peut être juge de ce qui est digne ou non d'être publié ?



En définitive, un vrai bonheur à lire : c'est sincère, drôle et intelligent !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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