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Citations de Markus Zusak (905)


On dit que la guerre est la meilleure amie de la mort, mais j'ai une autre opinion là-dessus. A mes yeux, la guerre est comparable à un nouveau patron qui attend de vous l'impossible. il est là, sur votre dos, à répéter sans arrêt : "Il faut que ce soit fait, il faut que ce soit fait." Alors, vous mettez les bouchées doubles. Et le travail est fait. Pour autant, le patron ne vous remercie pas. Il vous en demande plus encore.
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en 1933, 90% des allemands affichaient un soutien sans faille à adolf Hitler. ce qui veut dire que 10 % ne le soutenaient pas. Hans hubermann en faisait partie
Il y avait une raison à cela.
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"Ecoutez la mort!
Quand la Mort vous raconte une histoire, vous avez tout intérêt à l'écouter.
Une histoire étrange et émouvante où il est question
- dune fillette ;
- de mots ;
- d'un accordéoniste ;
- d'Allemands fanatiques ;
- d'un boxeur juif ;
- de vols."
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Une fois son fils parti, Hans Huberman resta quelques instants immobile. D'un seul coup, la rue paraissait immense.
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UN MOT BIZARRE
Kommunist
Elle l'avait souvent entendu prononcer au cours des dernières années.
" Communiste."
Il y avait des pensions de famille bondées, des pièces emplies de questions. Et ce mot. Ce mot bizarre était partout, debout dans un coin, ou en train d'espionner dans le noir. Il portait un costume, un uniforme. Il était partout présent à chaque fois qu'on parlait de son père.
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Définition absente du dictionnaire
Ne pas s ' en aller : un acte d'amour et de confiance, que les enfants savent souvent traduire.
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Dans l'Allemagne nazie,les punitions ne faisaient pas partie des denrées mentionnees sur les cartes de rationnement,mais chacun devait attendre son tour.Pour certains,ce fut la mort au combat en terre etrangere.Pour d'autres,ce fut la pauvrete et la culpabilite une fois la guerre terminee,lorsqu'en Europe,on fit 6 millions de decouvertes
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" Je suis d'un tel égoïsme! "
Lorsqu'il prononça cette phrase, il dissimula son visage derrière son avant-bras. " Les avoir abandonnés... Etre venu ici... Vous mettre tous en danger..."
Il ouvrait son cœur et les suppliait, et son visage n'était que chagrin et désolation. " Je suis désolé. Vous me croyez, n'est-ce-pas ? Je suis désolé, désolé. Je suis...! "
Son bras toucha le feu. Il le retira brusquement.
Tous le regardaient en silence. Puis Papa se leva, s'approcha de lui et s'assit à ses côtés.
" Vous vous êtes brûlé le coude ? " demanda-t-il ?
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Les minutes étaient cruelles.
Les heures etaient une punition.
Quand il était éveillé, le sablier du temps se déversait au dessus de lui et menaçait de l'étouffer. Mais il le laissait vivre. On peut faire beaucoup de mal à quelqu'un en le laissant vivre.
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Les humains aiment bien le spectacle d'une petite destruction, me semble-t-il. Ils commencent par les châteaux de cartes et ils vont de plus en plus loin. Ils sont particulièrement doués pour ça.
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Les mots murmurés glissèrent sur le lit et tombèrent en pluie sur le sol.
Papa sut quoi répondre. Il savait toujours.
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la politique contradictoire d'Alex Steiner

Un : il était membre du parti nazi, mais il ne haïssait pas les juifs, ni qui que ce soit, d'ailleurs.
Deux : toutefois, il ne put s'empêcher d'éprouver un certain soulagement (ou pire un certain contentement) quand des boutiquiers juifs furent privés de travail, car d'après la propagande, des tailleurs juifs n'allaient pas tarder à venir lui voler sa clientèle.
Trois : mais cela signifiait-il qu'ils devaient être définitivement chassés ?
Quatre : sa famille. Il devait évidemment tout faire pour l'entretenir. Et si cela voulait dire être membre du parti, eh bien, il était membre du parti
Cinq : quelque part, tout au fond de son coeur, il éprouvait une démangeaison, mais il refusait de se gratter. Il redoutait ce qui pourrait alors suinter
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Un détail. Vous allez mourir. Réaction au détail ci-dessus. Ça vous inquiète ? Surtout, n’ayez pas peur. Je suis quelqu’un de correct.


Il y avait des étoiles, dit-il, elles m’ont brûlé les yeux.
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Il s'agit de la Mort qui parle :
Vous devez me croire si je vous dis que ce jour-là, j'ai recueilli chaque âme comme si elle venait de naître. J'ai même embrassé les joues lasses et empoisonnées de quelques-uns. J'ai écouté leurs derniers hoquets. Les derniers mots sur leurs lèvres. J'ai contemplé leurs visions d'amour et je les ai délivrés de la peur.
Je les ai tous emmenés et, s'il y a eu un moment où j'ai eu besoin de me changer les idées, c'est bien celui-ci. Dans la plus grande affliction, j'ai regardé le monde au-dessus de moi. J'ai vu le ciel passer de l'argent au gris, puis à la couleur de la pluie. Même les nuages essayaient de s'en aller. Parfois, j'essayais de m'imaginer à quoi cela ressemblait au-dessus des nuages, sachant de façon certaine que le soleil était blond et que l'atmosphère infinie était un oeil bleu gigantesque.
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Il s'est tué parce qu'il voulait vivre.
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Pour souffrir, tous les lieux se valent.
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Sans les mots, le Fürher ne serait rien.
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Le Juif se tenait devant lui, s'attendant à recevoir une ration supplémentaire d'humiliation. Il ouvrit de grands yeux, et tout le monde en fit autant, en voyant que Hans Hubermann, tel un prestidigitateur, lui tendait un morceau de pain.
Quand le pain changea de mains, le Juif se laissa tomber à genoux et étreignit les jambes de Hans.
Liesel regardait, les yeux remplis de larmes.
Tel un flot humain, les autres Juifs passaient à côté des deux hommes et contemplaient cet inutile et minuscule miracle. Ce jour-là, quelques-uns atteindraient l'océan. Ils recevraient une coiffe blanche.
Un soldat s'avança jusqu'à la scène du crime. Il examina l'homme agenouillé et Hans Hubermann, puis se tourna vers la foule. Après quelques instants de réflexion, il détacha le fouet de sa ceinture et se mit à l’œuvre.
Le Juif reçut six coups de fouet. Sur le dos, sur la tête et sur les jambes. "Ordure ! Espèce de porc !" Du sang coulait maintenant goutte à goutte de son oreille.
Ce fut ensuite le tour de Hans Hubermann.
Une autre main avait pris celle de Liesel, qui découvrit Rudy Steiner à ses côtés, en train de déglutir avec difficulté. Le bruit des coups de fouet la rendait malade.
Hans en reçut quatre avant de s'effondrer à son tour.
Au moment où le vieux Juif se releva pour la dernière fois, il se retourna brièvement et lança un regard empreint de tristesse à Hans Hubermann qui était maintenant agenouillé lui aussi sur la chaussée, les genoux douloureux, le dos zébré de quatre lignes de feu. Au moins le vieil homme allait-il mourir comme un être humain. Ou en pensant qu'il était un être humain.
Quant à moi...
Je me demande si c'est vraiment un bien.
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Elle arracha une page du livre et la déchira.
Puis un chapitre entier.
Bientôt, elle fut entourée de mille morceaux de mots. Les mots. Pourquoi fallait-il qu'ils existent? Sans eux, il n'y aurait rien de tout cela. Sans les mots, le Fürher ne serait rien. Il n'y aurait pas de prisonniers boitillants. Il n'y aurait pas besoin de consolation et de subterfuges pour les réconforter.
A quoi bon les mots?
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J'aurais aimé parler à la voleuse de livres de la violence et de la beauté, mais qu'aurait je pu dire qu'elle ne sût déjà à ce sujet? J'aurais aimé lui expliquer que je ne cesse de surestimer et de sous-estimer
l'espèce humaine, et qu'il est rare que je l'estime tout simplement. J'aurais voulu lui demander comment la même chose pouvait être à la fois si laide et si magnifique, et ses mots et ses histoires si accablants et si étincelants.
Rien de tel n'est sorti de ma bouche.
Tout ce dont j'ai été capable, ce fut de me tourner vers Liesel Meminger et de lui confier la seule vérité que je connaisse. Je l'ai dite à la voleuse de livres.Je vous la dis maintenant

UNE ULTIME NOTE DE VOTRE NARRATRICE
Je suis hantée par les humains.
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