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Citations de Markus Zusak (904)


Molching, comme le reste de l'Allemagne, se préparait à fêter l'anniversaire d ' Hitler. Cette année-là, compte tenu de l'évolution de la guerre et des succès du Führer, les nazis de la ville voulaient célébrer l'événement avec un faste particulier. Par un défilé, des chants, de la musique.Et un feu.
Pendant que Liesel faisait ses tournées de blanchissage dans les rues de Molching, les membres du parti nazi rassemblaient de quoi alimenter le brasier.A plusieurs reprises, elle vit des hommes et des femmes frapper aux portes et demander aux habitants s' ils avaient quelque chose dont ils pensaient devoir se débarrasser. Dans le journal de papa, le Molching Express, on annonçait un feu de joie sur la place de l'hôtel de ville, auquel assisteraient toutes les cellules locales des jeunesses hitlériennes .
Il serait destiné à fêter non seulement l'anniversaire du Führer , mais aussi la victoire sur ses ennemis et sur les restrictions imposées à l'Allemagne depuis la fin de la première guerre mondiale.
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"C'était un lundi et ils marchaient sur une corde vers le soleil"
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Ils partirent sans se retourner. Et cela le torturait. Si seulement il avait jeté un ultime regard aux siens lorsqu'il avait quitté l'appartement. Peut-être sa culpabilité n'aurait-elle pas été aussi lourde à porter.
Pas de dernier adieu. Pas de derniers regards échangés. Rien que le vide de l'absence.

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- « (...) Bonsoir, voleuse de livres. »
C'était la première fois que Liesel était appelée ainsi et elle ne pouvait dissimuler que cela lui plaisait beaucoup. Comme nous le savons, vous et moi, elle avait déjà volé des livres, mais, en cette fin d'octobre 1941, cela devenait officiel.
Ce soir-là, Liesel Meminger devint vraiment 'la voleuse de livres'.
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Quand il était éveillé, le sablier du temps se déversait au-dessus de lui et menaçait de l'étouffer. Mais il le laissait vivre. On peut faire beaucoup de mal à quelqu'un en le laissant vivre.
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Il y a pire qu'un garçon qui vous déteste, un garçon qui vous aime.
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Il resta près du lit avec les autres et regarda cet homme mourir, passer sans heurt de la vie à la mort. Derrière la fenêtre, la lumière était grise et orangée, et son oncle parut soulagé lorsqu'il cessa complètement de respirer.
"Quand la mort viendra me prendre, se jura Max, je lui enverrai mon poing dans la figure."
Personnellement, j'apprécie. Cette stupide bravoure.
Oui.
J'apprécie beaucoup.
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Je suis hantée par les humains
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Je dois reconnaître que durant la période où Hitler fut au pouvoir, aucun être humain ne put servir le Führer aussi loyalement que moi. Il y a une différence entre le cœur d'un humain et le mien. Le cœur humain est une ligne, tandis que le mien est un cercle, et j'ai la capacité infinie de me trouver au bon moment au bon endroit. En conséquence, je trouve toujours des humains au meilleur et au pire d'eux-mêmes.Je vois leur beauté et leur laideur, et je me demande comment une même chose peut réunir l'une et l'autre. Reste que je les envie sur un point. Les humains ont au moins l'intelligence de mourir.
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"J'ai détesté les mots et je les ai aimés, et j'espère en avoir fait bon usage."
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Un détail : Vous allez mourir.
En toute bonne foi, j'essaie d'aborder ce sujet avec entrain, même si la plupart des gens ont du mal à me croire, malgré mes protestations. Faites-moi confiance. Je peux vraiment être enjouée. Je peux être aimable. Affable. Agréable. Et nous n'en sommes qu'aux « A ».
Mais ne me demandez pas d'être gentille. La gentillesse n'a rien à voir avec moi.
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Peut-être avait-elle la gorge serrée par l'amour qu'elle éprouvait soudain pour lui. A moins qu'elle ne l'ait aimé depuis toujours. sans doute. ne pouvant prononcer un mot, elle avait envie qu'il l'embrasse. Elle avait envie qu'il prenne sa main et l'attire à lui. Qu'importait l'endroit du baiser, la bouche, la joue, le cou. Sa peau l'attendait.
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Le monde bouillonnait en elle tandis qu'elle était là, parmi les jolis livres aux titres bien nets. Elle sentait ce grand brassage tandis qu'elle parcourait les pages aux ventres pleins à ras bord de paragraphes et de mots.
Petits salauds, pensait-elle.
Jolis petits salauds.
Ne me rendez pas heureuse. Surtout ne venez pas me remplir pour que je croie que quelque chose de bon peut sortir de tout cela. Regardez mes meurtrissures. Regardez cette écorchure. Voyez-vous l'écorchure que j'ai à l'intérieur? La voyez-vous s'étendre sous vos yeux et me ronger? Désormais, je ne veux plus espérer. Je ne veux plus prier pour que Max soit sain et sauf. Ni Alex Steiner.
Parce que le monde ne le mérite pas.
Elle arracha alors, une page du livre et la déchira.
Puis un chapitre entier.
Bientôt, elle fut entourée de mille morceaux de mots. Les mots. Pourquoi fallait-il qu'ils existent? Sans eux, il n'y aurait rien de tout cela. Sans les mots, le Führer ne serait rien. Il n'y aurait pas des prisonniers boitillants. Il n'y aurait pas besoin de consolation et de subterfuges pour les réconforter.
A quoi bon des mots?
Elle le répéta à haute voix, dans la pièce baignée d'une lumière orange. "A quoi bon des mots?".
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Lui, c'était ce fou qui s'était barbouillé de noir et avait vaincu le monde entier.
Elle, la voleuse de livres dépouvues de mots.
Mais croyez-moi, les mots allaient venir et, lorsqu'ils arriveraient, Liesel les prendraient dans sa main, comme les nuages, et elle en exprimerait la substance, comme la pluie.
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Parfois, je me dis que mon papa est un accordéon. Quand il respire et me regarde en souriant, j'entends les notes. (p.505)
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Pour moi, le ciel était couleur Juifs.
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C’était le 5 janvier 1943, une journée glaciale comme une autre sur le front russe. Partout dans la ville, des Russes et des Allemands gisaient dans la neige, morts. Les survivants tiraient sur les pages blanches qui leur faisaient face. Trois langues s’entremêlaient. Le russe, les balles, l’allemand.
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Elle passa le dos de la main le long de la première étagère, écoutant le frottement de ses ongles contre la moelle épinière de chaque volume. On aurait cru le son d'un instrument de musique ou le rythme saccadé d'une fuite....
... Elle recommença alors lentement, cette fois, la paume de la main tournée vers les livres pour mieux sentir le dos de chacun. C'était un toucher magique, de la beauté pure...
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Une définition absente du dictionnaire : Ne pas s'en aller : un acte d'amour et de confiance, que les enfants savent souvent traduire.
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Il ne s'était jamais sôulé et,par conséquent, n'avait jamais eu la gueule de bois, mais Clay imaginait que ce devait être ça. Sa tête était posée à côté de lui,il l'a ramassa.
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