Nimitz, retour vers l'enfer (The Final Countdown) est un film américain réalisé par Don Taylor, sorti en 1980. Avec Kirk Douglas , Martin Sheen.
Steve Austin, astronaute. Un homme tout juste vivant. Messieurs, nous pouvons le reconstruire. Nous en avons la possibilité technique. Nous sommes capables de donner naissance au premier homme bio-ionique. Steve Austin deviendra cet homme : il sera supérieur à ce qu’il était avant l’accident. Plus fort, plus rapide...En un mot, le meilleur !
Résumons-nous: la tempête nous a rejetés au 6 décembre 1941. Demain matin à l'aube, l'escadre japonaise que notre avion de reconnaissance a filmée lancera ses avions à l'assaut de Pearl Harbor. Nous connaissons les faits, la manière dont ils se dérouleront ainsi que leurs conséquences. Ce que nous ignorons, et c'est la question que nous nous posons tous, c'est ce que nous allons faire.
Au diable les théories fumeuses et les discussions inutiles, que tout le monde se le tienne pour dit ! En d'autres termes, plutôt que de subir les événements et nous plier aux caprices du temps, faisons en sorte que se soit lui qui nous obéisse. Nous servons les États-Unis qui demain matin seront victime d'une agression caractérisée par un ennemi clairement identifié. Notre devoir ne souffrira alors plus aucune interprétation : nous devrons défendre notre patrie de notre mieux, que se soit dans le passé, le présent ou l'avenir.
Indy accabla le pilote de questions. Celui-ci tentait désespérément de rassembler ses esprits.
- Non, quelle heure est-li ? marmonna-t-il.
- Il est déjà cinq heures trente, mon gars !
- Cinq heures trente ? Pourquoi es-tu déjà levé à une heure aussi peu chrétienne ?
(page 151 - Milady 2008)
Dans la lueur du feu, Indy vit les larmes couler lentement sur le visage de Gale. A l'autre bout du monde, cette femme et lui avaient volé, roulé et navigué au devant du danger. Pas une fois Gale n'avait fait montre de faiblesse ni sourcillé devant le feu ou l'acier.
(page 45 - Milady 2008)
- Vous avez depuis tout à l'heure un sourire particulièrement agaçant, comme celui d'un chat qui vient d'avaler le canari, dit-il en ce forçant à sourire. Puis-je vous demandez ce qui le justifie?
Lasky soupira. Son sourire disparu.
-Si je souris, c'est parce-que j'ai peur, commandant.
[...]
- J'ai peur... du passé, commandant.
Toute la base aérienne est assourdie par la gigantesque explosion dont s'accompagne notre envol, et ensuite par le puissant hurlement qui marque notre progression. Les ondes sonores se répandent de tous côtés. Elles vont heurter le flanc des montagnes, rebondissent et reviennent en un roulement de tonnerre.