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Critiques de Martin Hirsch (19)
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Comment j'ai tué son père



En réponse à une accusation portée contre sa personne dans Qui a tué mon père ? de Edouard Louis, Martin Hirsh décide d’écrire, sous forme d’un conte naïf, la génèse du RSA. En effet, c’est cette allocation créée par le Ministre qui est mise en cause par l’écrivain.

Beaucoup d’humour, beaucoup de pédagogie aussi, émaille ce récit qui met en exergue les fondamentaux qui ont amené à la création du RSA en lieu et place du RMI qui a vécu pendant 20 ans.

Bien que très intéressant, je regrette que l’approche du Ministre tombe un peu à côté en ce sens qu’il ne tient pas compte du ressenti émotionnel de l’écrivain et pardelà, celui de tous ceux qui se trouvent en situation de grande précarité et ne sont pas en capacité de raisonner à froid.

Il ne me reste plus qu’à lire le roman de Edouard Louis.

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Comment j'ai tué son père

Peut-être avez-vous eu le malheur de lire « Qui a tué mon père ? » (*) d'Edouard Louis. Je ne vous le souhaite pas, car j'ai beaucoup de sympathie pour vous tous.

Mais hélas, moi je l'ai fait ; je m'en suis vengé par une critique où je pointe notamment les absurdités et impossibilités dont l'auteur accuse les « assassins » de son père (je vous en conseille accessoirement la lecture, je crois qu'elle dit l'essentiel, et elle est assez courte.).

Si vous êtes dans le même cas, je ne peux que vous conseiller de lire à titre d'antidote "Comment j'ai tué son père"

Parmi les coupables de ce meurtre métaphorique, on trouve Martin Hirsch en tant que créateur du RSA. Comme il l'écrit, on voit mal de quelle manière une prestation sociale, qui a aidé beaucoup de gens à garder la tête hors de l'eau a pu contribuer à assassiner Monsieur Bellegueule (Bellegueule, c'est le nom réel de dLouis)

Martin Hirsch en a été, et on le comprend, quelque peu contrarié et a voulu répondre dans le présent livre.

Dans une première partie, en forme de lettre ouverte à Monsieur Louis, l'auteur démonte méthodiquement, élément par élément, les griefs articulés par ce dernier dans son livre, et en démontre l'absurdité, beaucoup mieux et plus complètement que je ne l'ai fait dans ma critique visée plus haut.

Mais le livre a d'autres qualités ; sous le couvert d'un roman, assez plaisant à lire, il contient d'excellentes analyses de l'état actuel de délabrement social généralisé (moral,social, sociétal, économique, politique) de notre pays, d'autant plus intéressantes que leurs conclusions recoupent partiellement celles de Christophe Guilluy (La France Périphérique) , Jérôme Fourquet (La France d'après), ou Emmanuel Todd (La défaite de l'Occident (**)

Enfin il permet de mieux connaître Martin Hirsch ; l'homme en vaut la peine.



(*)Livre bien inutile au demeurant, puisque les lecteurs d'un opus précédent du même auteur, « Pour en finir avec Eddy Bellegueule » connaissent le nom du coupable, savoir le dénommé Eddy Bellegueule, alias Edouard Louis, et l'arme du crime, la calomnie.



(**)Un zélateur de Louis (il s'en trouve) m'a accusé à cette occasion d'être un inspecteur des impôts ; cette imputation, qui n'a d'ailleurs rien de déshonorant, est fausse, et assez saugrenue (pour être gentil), puisqu'il s'agit de prestations sociales, et non de fiscalité.



(***) Ce dernier ouvrage, qui vient de paraître a un cadre et un propos plus large ; je pense y consacrer une critique prochainement
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Les Solastalgiques

Les solastalgiques de Martin Hirsch: un roman percutant, dérangeant, nécessaire et…salutaire ?



Êtes vous solastalgique? Connaissez vous ce mot?

Êtes vous « prêt » à être bousculé voire choqué pour certains d’entre vous?



Avec cette fable intergénérationnelle comme la décrit lui même l’auteur en fin d’ouvrage, Martin Hirsch surprend autant qu’il convainc.



Je vous vois venir: oui c’est politique et c’est « facile d’écrire ce qu’on n’a pas été capable de faire ». Oui y a du « brossage dans le sens du poil » ou pas dans certaines pages.



Mais quel pied! Je vous incite à vous y intéresser et à faire fi de l’auteur. Voyez l’œuvre et non la personne avant toute chose.



Véritable course contre la montre, basé sur des faits réels, ce livre se dévore. C’est un appel à l’action. C’est un appel au changement. C’est « notre derniere planche de salut. Nous n’avons rien à perdre »



Rejoignez le CNRS2104, la conspiration nostalgique des rebelles solastalgiques.



Et… agissons enfin.



« Toute rébellion est relative. La notre est autant le fruit d’une discipline que d’une révolte. »



Merci à Manuel Carcassonne d’avoir osé publier ce texte.
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Cela devient cher d'être pauvre

Ce livre m'a convaincu à quel point nous ne savons pas grand-chose de ce qui se trame « en haut lieu » de notre gouvernement, il y a le pire certes, mais aussi le meilleur ; il est bon de retenir le meilleur…. ici, il y a parmi les meilleurs des hommes qui se démènent pour un peu de justice, pour un peu d'humanité… enfin c'est la réflexion ce que ce livre m'a inspirée.

Ici il s'agit de pauvreté et quand il s'agit de la pauvreté…. je crois savoir de quoi on parle ; la double peine des pauvres, je la connaissais bien avant qu'on l'ait nommée…

J'ai pourtant appris encore beaucoup avec ce bouquin.



Double peine : le pauvre a moins de revenus et paye tout plus cher : de la mini-dose de lessive, au lait infantile ou forfait téléphonique, du loyer au contrat d’assurance ou aux frais médicaux ou bancaires… sans compter que cela coûte cher à la société. Mais le pire est que, ce qui reste au pauvre, sa dignité, le freine bien souvent à faire valoir ses droits d’assistance.



Très lucide, Martin Hirsch a une vision claire et humaine de la situation, et des solutions à revendre, tout ce qui manque à nos politiciens.

A lire pour bien comprendre comment tout cela fonctionne et perdure, et pour ne pas désespérer… parce qu'il y a quand même aussi des mecs bien qui partagent et proposent des solutions.





En passant, l'auteur en est bien Martin Hirsch et non un dénommé Jean-François Veziès (j'ai essayé de faire la modif mais sans succès)

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Les Solastalgiques

Le très riche roman de Martin Hirsch sur "Les Solastalgiques" et ce qu'ils entreprennent pour remettre la planète en équilibre climatique aborde tous les sujets de société qui préoccupent les progressistes : les problèmes d'hôpital et de médecine que connait bien l'auteur ancien directeur de l’AP-HP qui avait refusé à Macron d'y faire une réunion de campagne présidentielle, les problèmes des jeunes, avec l'Institut de l'Engagement qu'il a créé, les problèmes des malades en fin de vie ou des jeunes suicidaires, les fulgurances des hackers qu'il appelle des HackAngels, les problèmes de la police qui met en œuvre plus de philosophie et de psychologie qu'on veut trop souvent le dire, les problèmes de la recherche médicale et de ses cohortes, les problèmes de chat, de secret médical, de la montée de l'extrême droite, de l'angoisse, de l'impouvoir des États.

Les données sur le climat sont des plus justes et précises et il en fait des prévisions très chiffrées des différents scénarios de traitement du chaos climatique.

Il oppose taxe carbone et compte carbone à l'avantage du compte qu'il appelle carte carbone en montrant bien ses effets systémiques sur toute l'économie et la société : il explique bien pourquoi la France doit être le moteur de cette révolution climatique.

C'est surtout un roman haletant qui nous fait peur à tout instant, en même temps que chacun peut se reconnaître dans au moins un des si nombreux personnages.

La grande question qui reste sans réponse porte sur l'équilibre entre violence et non violence, il nous fait réfléchir sur ce que la société doit ou ne doit pas accepter pour résoudre l'impouvoir des États.

Ce qui peut rassembler les progressistes pour empêcher l'arrivée de l'extrême droite porte justement sur la descente carbone et la sauvegarde de l'habitabilité de la planète.


Lien : https://comptecarbone.cc
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Comment j'ai tué son père

Martin HIRSCH a choisi une manière originale de répondre à Edouard LOUIS (auteur de "qui a tué mon père"). En écrivant un roman plein d'humour dans lequel il devient tueur à gages employé par E. Louis pour assassiner son Père.

C'est très très bien écrit, très agréable à lire. D'autant que sous l'humour et la fantaisie se cache une réflexion intéressante sur le fonctionnement politique et administratif de notre pays.

Cette réponse à son détracteur est très intelligente et subtile. Ce qui fait paraître l'analyse d'E. Louis encore plus au "ras des pâquerettes" que je ne l'avais jugé ! Martin HIRSCH élève le débat à un niveau tellement plus haut !
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Pour en finir avec les conflits d'intérêts

UNE SOLUTION SIMPLE expliqué clairement

Après avoir lu "L'oligarchie des incapables" où on dénonce les abus des différents pouvoirs qui nous dirigent, voici les solutions proposés par martin Hirsch pour éviter tous ces débordements. Les conflits d'intérêts sont très bien expliqués avec arguments et exemples. Les illustrations sont multiples: la non-formation à ENA, les problèmes de santé publique expliqués (scandale du sang contaminé, du médiator), les trafics d'influences, les cumuls de fonctions incompatibles, la porte ouverte des lobbys au sein du Sénat et de l'Assemblée nationale. Tout y est présent ! UN OUVRAGE MAJEUR POUR UNE POLITIQUE SAINE ! Bravo martin Hirsch pour votre droiture dans ce monde politique qui se nécrose de jour en jour un peu plus!
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Comment j'ai tué son père

Un polar quelque peu technique mais éclairant.
Lien : https://www.lalibre.be/cultu..
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La lettre perdue

Après l'avoir portée sur lui pendant 23 ans, l'avoir lue et relue, apprise par cœur, Martin Hirsch a perdu la dernière lettre écrite par son père, celle qui le félicitait pour sa réussite au concours de l'ENA, et le mettait en garde contre la suffisance.



C'est l'occasion pour lui de revenir sur son parcours, et surtout sur la notion d'engagement qui a mené sa destinée, conduit lui ses décisions, mis son empreinte sur son parcours.



Martin Hirsch revient sur des personnes, des personnalités, des événements, des situations anecdotiques ou non, certaines savoureuses, des épisodes, des liens, qui ont tous contribué à construire ce grand puzzle d'une vie dédiée à l'engagement. Il rend un hommage vibrant à son père et son grand-père.

Ça a l'air plutôt anecdotique comme ça, mais c'est une belle lecture avec un texte bien écrit, par un esprit intelligent tout à la fois noble et humble, qui sait manier l'humour et reconnaître ses erreurs, Il y a de très belles pages sur la musique et l'alpinisme lequel est, pour lui, une autre représentation de l'engagement puisque :



"Dans l'engagement, il y a la prise de risque, la mise en déséquilibre, le dépassement de soi, la participation à un projet collectif, la solidarisation avec une communauté, l'aspiration par le haut, la poursuite d'un idéal., l'envie de transformation."

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La lettre perdue

Martin Hirsch: La lettre perdue (2012)

L'intérêt de lire les politiques est qu'ils ont des choses à dire, l'inconvénient est leur prosélytisme et les biais de leurs raisonnements. Rien de tel ici. MH est-il un politique ? Il ne raconte aucune histoire politicienne, il s’en détourne, il crée un cordon sanitaire. Son grand père avait la fierté d’avoir refusé un ministère à De Gaulle. Son père l’a mis en garde, à sa sortie de l’ENA, contre la vanité des carrières politiques. Il quitte le gouvernement Fillon avec un sentiment de trahison inspiré par l’image kafkaïenne du père (cf. l’exergue). Sarkozy n’est nommé que 130 pages plus loin, en tant que ministre de l’intérieur de Chirac, et MH lui prête une phrase unique: Ce n’est pas un chien, mais un labrador, citation étonnante à rapprocher du discours de Grenoble. Il admire Rocard pour sa loyauté d’homme trahi et se voit lui-même trahi quand Rocard s’endort pendant son exposé (ce chapitre est nommé Où il est brièvement question de politique). Simone Weil n’intervient que dans l’épisode drolatique où elle lui fait livrer du modafinil par deux gendarmes pour accélérer la rédaction d’un rapport. Le travail de la pensée et les nuits courtes sont sa fierté, il se plait silencieusement à Narguer ceux qui, pendant ce temps, dorment ou, pire, ceux qui s'amusent ou se distraient. Encore à propos du père et du grand père : ils ont avec MH une communauté intellectuelle, sportive, musicale, ce sont des actifs, des rigoristes, des devoirants. Ils ont un poids écrasant dans son développement intellectuel et moral: voir l’épisode où le père utilise le conditionnement (la gifle) et la métaphore (le fléau) pour lui inculquer une morale exigeante. Sous ce poids, MH s’interroge sur sa légitimité, en préparant les concours, en exerçant la médecine, en prenant la direction d’Emmaüs. Et quand il a réussi, il reste conscient d’être le produit d’une lignée : comme dit Rawles on ne mérite pas son mérite. Et pourtant, au travers d’Emmaüs, du RSA et du service civil, il a beaucoup à dire sur l'engagement, sur l'idéal, sur l’Europe. Il le dit bien, dans son discours à une grande école (J'explique qu'il n'y a pas de mauvaise motivation pour s'engager, qu'il ne sert de rien de démêler l'altruisme de l'intérêt), dans une prosopopée avec son père et son grand-père, où ils écrivent en rêve le destin de l’Europe, et dans le chapitre Où l’on ne peut faire l’économie du produit de l’engagement volontaire.



La nécessité de s’engager, et sa carence dans une Europe désabusée, relèvent du constat et du volontarisme, mais il faut bien commencer, on a si souvent dit qu’il manquait aux français un grand dessein. Un homme comme MH peut-il préparer le terrain ?

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La lettre perdue

Martin Hirsch, haut commissaire aux solidarités actives, est un homme exceptionnel par la valeur de ses convictions et encore plus par ses engagements. Son livre, quelque fois très légèrement narcissique, est le témoignage de cette double caractéristique exceptionnelle.

Le livre est écrit en une suite de courts chapitres quelquefois passionnants. Celui intitulé "Où l'on ne trouve ce que l'on cherche pas, qui vaut mieux que ce que l'on cherche" est sans doute un des plus intéressant du livre dans l'explication qu'il propose de la génèse de cet engagement radical. Courir après une fille et échouer peut amener à créer le service civique.

Le livre n'est pas toujours exceptionnel, en particulier quand Martin Hirsch nous sert l'histoire d'une famille, histoire exceptionnelle, mais d'abord l'histoire d'une famille qui est l'exemple même de la reproduction des élites telle que le modèle français est le plus à même de produire. Evidemment cela ne minore en rien cet engagement fantastique mais donne un ton paradoxal à cet ouvrage qui est un manifeste particulièrement riche en faveur de l'engagement.

Vous pourrez sauter les chapitres sur le violoncelle ou l'escalade sans difficulté car à mon sens ils n'éclairent que peu l'homme d'exception qu'est Martin Hirsch

Je suis légèrement déçu par le fait que les propositions concrète, dont j'attendais beaucoup, que porte l'ouvrage en faveur de l'engagement ne se situent qu'à l'épilogue et ne sont donc pas ou très peu étayées. C'est sans doute là la force des visionnaires : poser les bases d'un édifice pharaonique ... l'intendance suivra.

Un livre à lire avec passion.

Dans la pure lignée d'Indignez-vous !

Hardi !
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La lettre perdue

C’est un livre très personnel que publie Martin Hirsch aux Editions Stock.
Lien : http://www.francetv.fr/cultu..
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La chômarde et le haut commissaire

Le livre atypique est construit en deux parties, l'une épistolaire et l'autre longue interview.

la première partie comprend les courriers échangés par Martin Hirsch et Gwenn Rosière. Cette dernière, rmiste dans les côtes d'Armor, ne peut se rendre à une réunion d'information sur le RMA. Qu'à cela ne tienne, elle a des choses à dire, et les couche donc par écrit. Sa lettre va faire un sacré périple, car, jugée intéressante, elle est transmise de main en main vers le Haut-commissaire, qui, conforme à son habitude, y répond. Seulement, fait inhabituel, Gwenn Rosière appréciant la réponse, y répond à son tour...et un échange s'instaure.

Autant Martin Hirsch est clair et semble honnête, voir parfois naïf, autant Gwenn est prompte à pointer les failles, les pièges, les critiques qu'il est possible de faire à l'encontre du projet. J'ai été impressionnée par son style, littéraire et percutant, caustique et constructif, ses lettres (parfois ses dessins) sont sans complaisance, mais toujours en tempérant. Le partage de son expérience est un vrai coup de poing, et pourtant il n'est jamais larmoyant, ses critiques du systèmes sont honnêtes et toujours dans une optique de possible amélioration, ce qui change de manière très rafraîchissante des critiques stériles entendues le plus souvent.

En face, Martin Hirsch semble jouer le jeu, et je pense, tenir compte d'un certain nombre de remarque, en récuser certaines, mais toujours en s'expliquant. C'est un échange très riche, passionnant à lire, très instructif lorsqu'il s'agit de comprendre ce qu'est, ou ce que pourra être, le RMA.



La deuxième partie du livre est un entretien entre ledit Hirsch, et un journaliste, Jean-Michel Helvig. On assiste là plus à une forme d'exercice de style, didactique, toujours intéressant, mais parfois un peu scolaire et redondant. Ceci étant, tous les éléments du RMA sont présentés, ses forces et ses faiblesses, ainsi qu'une partie des longues réflexions qui l'ont sous tendu. Plus aride, mais pas moins intéressant.



au final, un livre très très intéressant, qu'on aimerait voir circuler, et qui nous rappelle qu'à part lors de sa sortie, on a très peu parlé de la mise en place du RMA...



critique dans son contexte : http://picokoa.canalblog.com/archives/2008/04/16/8845493.html
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La chômarde et le haut commissaire

RMIste Gwen Rosière est un jour consultée pour un groupe de travail sur le RSA (revenue de solidarité active), elle ne peut se rendre à ce groupe mais prend tout de même le temps de répondre en joignant à sa lettre un guide du chômeur. La lettre et le guide atterrissent sur le bureau du haut commissaire Martin Hirsch qui prend le temps de lui répondre.

S'ensuivront plusieurs mois de correspondances qui dérouleront les difficultés de mise en place de cette mesure.



suite sur : http://lectures-de-stephanie.blogspot.com/2008/03/martin-hirsch-gwenn-rosire-la-chmarde.html
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Manifeste contre la pauvreté

Dans ce manifeste écrit par Martin Hirsch, les compagnons, amis et responsable d’Emmaüs lance un nouvel appel pour alerter contre les ravages de la pauvreté en France et dans le monde, « voir », « comprendre », « passer à l’acte » sont les titres des chapitres, plutôt clairs et précis sur les problèmes et actions que nous pouvons mener pour « ne pas subir, toujours agir ».

C’est bien écrit et même s’il y a de nombreux chiffres au début pour étayer les propos de l’auteur, ça se lit facilement. On comprend que l’appel de février 1954 a été un déclencheur important dans l’esprit collectif mais que depuis, la situation des plus précaires n’est toujours pas vivable. Tout à la fin un chèque à remplir pour non pas donner de l’argent mais de son temps, plutôt originale comme démarche, et même si je suis déjà bénévole chez Emmaüs, c’est avec plaisir que je l’aurais rempli. Aussi tous les bénéfices de ce livre vont à la fondation créée par l’Abbé Pierre, une démarche toujours appréciable et qui va dans le sens de redistribution des richesses.

J’ai appris beaucoup sur l’association Emmaüs, Martin Hirsch nous dévoile comment elle fonctionne, comment l’aider et comment, en agissant, je peux faire avancer à mon tour les combats lancés par l’abbé Pierre. Plutôt intéressant dans son ensemble même s’il date de 2004, les chiffres ayant évolués, c’est avant tout le message donné qu’il faut retenir.

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La lettre perdue

Une belle réponse à pourquoi s'engager.

Les récits ou l'on se dévoile parlent toujours aux lecteurs, auditeurs,...
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La lettre perdue

Un parcours autobiographique à la recherche des racines de l’engagement qui, en rendant hommage à ceux qui l’ont nourri, espère déclencher chez d’autres le passage à un engagement actif.


Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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La lettre perdue

Un beau texte, subtil et personnel, sur l'engagement.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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Sécu : objectif monde: Le défi universel de la ..

Sécu : objectif monde raconte simplement une évidence. La protection sociale n'est pas un "boulet à traîner", freinant la croissance. Le socle de protection est une condition nécessaire non seulement de la justice sociale mais aussi, tout simplement, du progrès économique. Il est souhaitable... et possible.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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