Beckett a conclu en disant : « On nous juge sur notre renommée sociale, notre aspect physique et notre comportement, davantage que sur ce que nous créons. »
Elle sortit. Le froid se plaqua sur son visage, piqua ses yeux et fit naître des larmes. Elle sortit un mouchoir et essuya ses yeux. Elle mit sa capuche, baissa son bonnet sur son front et elle prit la direction de la gare. Il y avait du vent, il devait faire moins de zéro degré, mais elle était heureuse d'avancer.
Les analyses confirmèrent son diagnostic : j’ai bien un grand requin blanc qui nage dans mon corps. Il mesure cinq mètres douze. Ça aurait pu être pire, certains mesurent plus de sept mètres.
[ Extrait de la postface de la réédition, 2010, par l'auteur ]
"Une parfaite journée parfaite" est un roman sur le désespoir mais aussi sur les mécanismes compensatoires à mettre en œuvre pour ne pas sombrer : la création, l'humour et la musique.