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Citations de Mary Balogh (455)


On peut se marier pour toutes sortes de raisons, surtout dans la haute société. Il s’agit en général d’alliances plutôt que de mariages d’amour. Et une alliance n’a rien de répréhensible. Elle n’empêche en rien le respect et même l’affection entre les deux partenaires. Ils ont souvent des existences indépendantes, alors même que leur mariage continue. Ils restent en bons termes, se voient de temps en temps, mais demeurent libres de vivre à leur guise.
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— Et le mariage et des enfants ? questionna-t-elle.
Il soupira. C’était une question épineuse. Peut-être le mariage l’attirerait-il plus tard mais, pour le moment, il n’en était pas question. Il n’était pas prêt. Il n’avait rien de valable à offrir, à part des biens matériels. Il n’aurait jamais que sa cécité à offrir à une épouse potentielle, certes, mais il ne voulait à aucun prix y ajouter la tristesse et la frustration. Ce serait injuste pour elle, et s’il était obligé de s’appuyer sur elle, au propre comme au figuré, il finirait par lui en vouloir. Il devait d’abord surmonter son amertume et son insatisfaction.
Quant aux enfants… Assurer la succession faisait partie de ses devoirs, et il entendait s’en acquitter, mais pas dans l’immédiat. Il n’y avait pas d’urgence, il n’avait que vingt-trois ans.
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C’est tellement réconfortant de recevoir un accueil aussi chaleureux.
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Il était peut-être condamné à vivre dans l’obscurité, mais jamais il ne laisserait les ténèbres envahir son esprit. Sa légèreté et son inconscience dans la bataille l’avaient condamné à la cécité, mais il ne laisserait pas cette erreur de jeunesse éteindre la flamme qui brûlait en lui.
Il voulait vivre, il voulait vivre pleinement sa vie. Il entendait faire quelque chose de son existence et de lui-même, et il refusait de céder à la dépression ou au désespoir.
Jamais il ne s’avouerait vaincu, il en faisait le serment.
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Il ne voulait plus dépendre de personne. Il était temps de mûrir et de se prendre en charge. Ce ne serait pas facile, mais il avait compris depuis longtemps que s’il voulait profiter de la vie, il lui fallait considérer sa cécité comme un défi à relever plutôt que comme un handicap.
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...depuis des siècles le monde scientifique a monté un vaste complot pour nous convaincre que la terre est ronde, alors qu’elle est indéniablement plate. Le dernier des imbéciles s’en apercevrait. Il suffirait de marcher jusqu’à son extrémité pour tomber dans le vide et disparaître à jamais
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Indépendamment des questions de succession, le mariage lui apporterait une compagnie et un réconfort dont il avait grand besoin, et beaucoup d’autres avantages, avaient-elles décidé. Son mariage les soulagerait et leur épargnerait bien des soucis. Sa grand-mère pourrait retourner à Bath, où elle se plaisait tant. Et il n’aurait aucun mal à trouver une femme prête à l’épouser, et qui ne demanderait même que cela. Il ne devait surtout pas s’inquiéter. Il était noble et riche, après tout. En plus d’être jeune, beau et charmant. Il se trouverait des hordes de jeunes filles qui comprendraient parfaitement et seraient en fait ravies de l’épouser.
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La vie était souvent affaire de hasard, et l’héritage aussi, aimaient à remarquer les femmes de la famille. Il lui revenait donc de remplir la nursery d’un héritier et de quelques garçons de secours aussi rapidement qu’il était humainement possible. Qu’il soit encore jeune et qu’il n’ait pas la moindre envie de convoler n’avait aucune espèce d’importance. Sa famille s’était trop longtemps exercée à l’art de l’impécuniosité élégante, elle en avait épuisé les joies.
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Un homme qui a tout n’a plus rien à désirer, et n’a donc plus aucune raison de vivre.
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[...] et si je savais que vous m'aimiez, je remuerais ciel et terre pour vous retrouver.
-Non, personne n'aime de cette façon. C'est une illusion. L'amour peut être doux et réconfortant, ou égoïste et cruel, mais ce n'est pas la passion que chantent les poètes. L'amour ne déplace pas les montagnes [...]
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Ton travail d'artiste est d'aider ceux qui regardent ton œuvre à voir ce que tu vois. Et personne ne peut te dire quoi voir, car nous voyons tous les choses différemment.
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Chaque fois qu’il avait pensé à elle au cours des semaines écoulées, il se l’était représentée pâle et maigre, absolument pas jolie, tout juste vaguement attirante. Il y avait bien ses longues jambes minces, ses hanches bien galbées et ses seins hauts et fermes, mais ce n’était pas suffisant. Une jeune fille de bonne famille qui avait connu des revers, avait-il deviné, et qu’il s’était cru obligé d’aider sans bien savoir pourquoi.
Et il l’avait aidée.
Elle était différente à présent. Elle avait repris du poids et sa silhouette était maintenant attirante, malgré les vêtements sobres. Elle avait bonne mine et son visage n’avait plus rien de hagard. Quant à ses cheveux, d’un roux éteint dans son souvenir, ils étincelaient d’or et de feu.
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C’est difficile d’accepter de mourir de faim quand on a encore quelque chose à vendre.
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La paix n'existait pas dans cette vie, et il n'était pas certain de croire qu'il y en avait une autre.
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Qu'il est facile de dénigrer l'apparence extérieure au risque de passer à côté de la précieuse beauté intérieure.
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Elle avait peint une jonquille esseulée deux jours plus tôt, mais n'en était pas satisfaite. Elle était trop grande, trop éclatante, trop jaune. Ainsi isolée, dissociée de son milieu naturel, elle aurait tout aussi bien pu l'emporter chez elle et la mettre dans un vase.
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Elle s'abandonna à la musique, au brouhaha des rires et des voix, au tourbillon de lumières et de couleurs, aux arômes mêlés des fleurs, des chandelles et des parfums. Elle appartenait à ce tournoiement enivrant, elle en était le cœur.
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— Pardonnez-moi de vous interrompre, monsieur Mason. Ne croyez-vous pas un peu prématuré de parler du moment où nous serons mariés ? Je ne vous ai pas encore entendu proposer de m’épouser. Et rien ne dit que j’accepterai votre offre.
— Il le faudra bien, car vous n’avez pas le choix. Vous ne reverrez jamais votre Till. À l’instant où nous parlons, il est probablement en route pour l’Amérique.
— Vous non plus, vous n’avez pas le choix. Vous êtes couvert de dettes et vos créanciers peuvent se montrer terribles s’ils craignent que votre père ne refuse de les payer. Il hocha lentement la tête.
— Touché, répéta-t-il. Ah, notre mariage va être paradisiaque, j’en ai le pressentiment !
En ricanant, il poursuivit
— Je suis sûr que nous allons être très heureux et avoir beaucoup d’enfants, selon la formule consacrée. Comment décrire autrement notre future existence ?
— Un amour qui surpassera tous les autres ? suggéra-t-elle. Une communion des âmes pour l’éternité ?
— N’allons pas trop loin, s’il vous plaît !
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Nul besoin de se creuser la tête pour trouver un sujet de conversation. Et lorsque, parfois, le silence tombait entre eux, ni l'un ni l'autre n'en éprouvait de l'embarras.
Jusque-là, une seule raison l'avait retenue d'accepter sa proposition : elle n'était pas amoureuse de lui. Jamais elle n'avait ressenti en sa présence cette euphorie, cette magie qui demeuraient liées à Crispin dans sa mémoire. Il ne nourrissait pas ces rêves secrets de passion et de romantisme auxquels elle s'était accrochée au fil des ans.
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Je m'efforce de ne pas songer aux possibles désagréments, George. Hélas, les femmes en sont une source intarissable ! La vie serait tellement plus simple, sans elles. Vous savez, il m'arrive d'entendre distinctement l'appel du monastère.
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