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Citations de Mary Balogh (455)


Cinq jours après avoir envoyé sa lettre de candidature à M. Earheart, elle reçut une réponse l’invitant à se présenter pour un entretien le lendemain matin. À cette pensée, son cœur battit un peu plus vite. C’était un véritable supplice d’être interrogée comme si l’on n’était qu’une simple fonction et non pas une personne en chair et en os. Hélas, il fallait en passer par là.
Si décrocher un entretien était une petite victoire, le goût n’en demeurait pas moins amer.
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Les maîtresses, avait-il constaté, étaient de moins en moins capables de satisfaire ses sens blasés. Il connaissait tous leurs trucs, il s’en était lassé et, contrairement à ce qu’affirmait Rowling, il n’avait plus rien à apprendre dans ce domaine. Et il n’entretenait aucune relation avec ses nièces. Ni avec ses neveux, d’ailleurs.
Non, il n’était pas en quête d’une gouvernante ou d’une maîtresse, mais d’une épouse. Ce qu’il exposa de la manière la plus claire à lord Rowling lorsque tous deux quittèrent le club un peu plus tard.
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Tu as fait ta troisième Saison cette année, mon petit. La troisième. Et même si ce n’est pas ta faute, tu as perdu l’occasion d’épouser un baron la première année, un comte la deuxième, et un marquis cette année. Une Saison coûte cher, et tu ne rajeunis pas. Bientôt, si ce n’est pas déjà fait, tu seras connue comme la jeune personne incapable de garder un soupirant !
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La guerre serait vraiment monstrueuse si elle détruisait l'horreur qu'il y a à tuer.
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Jamais essayé ? Ciel ! Mais quelle enfance avait-elle eue ? A moins qu'elle ait carrément sauté l'enfance et qu'elle soit née dame.
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Aimer un enfant que l'on a engendré est une chose. Mais aimer et chérir l'enfant d'un autre en est une toute autre.
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Aucune dame de ma connaissance ne se réveille assez tôt pour savoir que le soleil fait une chose aussi extraordinaire que se lever le matin.
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Il était resté fidèle aux vœux qu’il avait prononcés, quand bien même son épouse lui avait dénié les privilèges qui auraient consacré leur mariage. Il avait fait ce choix parce qu’à l’époque il éprouvait encore une ombre d’amour pour elle.
Et pour que Pamela ne soit pas une bâtarde.
Une moitié d’engagement n’avait aucune valeur. Soit il appartenait à Sybil, soit il appartenait à Fleur.
Il ne pouvait pas mener une double vie.
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Croyez-en mon expérience de chasseur, un animal n’est jamais plus dangereux que lorsqu’il se sent acculé.
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Avec Fleur. Avec une prostituée menue qui s’était révélée vierge, qui avait obéi à ses ordres sans broncher, qui n’avait émis qu’une plainte rauque quand il l’avait pénétrée. Si sordide que soit la scène, elle avait su faire preuve de dignité. Au plus profond de la déchéance, elle avait refusé d’abdiquer.
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Le duc regrettait amèrement de ne pas l’avoir interrogée cette nuit-là avant de faire ce qu’il avait à faire. Il aurait dû comprendre rien qu’à son apparence et à la façon dont elle l’avait abordé – ou plutôt dont elle ne l’avait pas abordé – que ce n’était pas une professionnelle. Il aurait dû deviner la vérité à la façon dont, une fois dans la chambre, elle avait attendu qu’il lui dise quoi faire, puis s’était dévêtue sans chercher à l’aguicher.
Il aurait pu la sauver, lui épargner la ruine.
Mais ce qui était fait était fait, et il se surprit à les regarder – non, à la regarder, elle – et à s’émerveiller qu’il s’agisse de la même femme que la prostituée maigrichonne dont il avait sollicité les services un mois plus tôt.
Si seulement il avait compris à ce moment-là ! Si seulement il n’avait pas été aussi aveugle ! Comment s’étonner qu’elle le fuie et qu’elle tremble comme une feuille dès qu’il l’effleurait ?
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— Ce n’est qu’une enfant. Mon plus grand plaisir, c’est de la voir sourire et de l’entendre rire.
— Pouvez-vous lui enseigner ces matières ? Je ne vous ai jamais vue sourire, ni entendue rire.
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Elle doutait qu’il existe homme plus laid et plus malfaisant au monde. Il lui avait pourtant offert un repas et avait insisté pour qu’elle mange, se rappela-t-elle. Et il l’avait payée trois fois le prix demandé. Il ne lui avait rien fait contre sa volonté.
Et il lui avait apporté de quoi nettoyer le sang qui la souillait et apaiser la douleur.
Elle enfouit son visage entre ses mains. Elle devait absolument oublier. Elle devait accepter ce bienfait d’une nouvelle vie que la providence lui accordait.
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Elle ne saignait plus, et la douleur s’était apaisée, mais son dégoût et sa terreur n’avaient cessé de croître, jusqu’à la nausée. Elle se demandait si elle s’habituerait jamais à la vie de prostituée, si elle pourrait jamais considérer cela comme un métier ordinaire. Elle aurait sans doute mieux fait de recommencer dès le lendemain, afin de ne pas laisser à la terreur le temps de s’installer.
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Je rêve de voir le monde, de savoir ce qui se passe derrière ces murs et au-delà de Bath. Et en même temps, je n’ai pas envie de quitter cet environnement familier, la seule maison que j’aie jamais connue et la seule famille dont je me souvienne. Je me sens bien ici, en sécurité ; on a besoin de moi, et on m’aime. Et puis, mon… bienfaiteur me prend en charge tant que je séjourne ici. Je suis peut-être lâche, c’est peut-être la crainte de la pauvreté et de l’inconnu qui me paralyse, comme si, ayant été abandonnée une première fois, je ne supportais pas l’idée de renoncer à la seule chose qu’on m’a laissée, cet orphelinat et ceux qui y vivent.
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Apres un long baiser passionné, Reginald déclara, ses lèvres contre celles d'Annabelle :
- Mon amour, j’espère que vous avez eu votre compte de sommeil la nuit dernière, car je crains que vous ne dormiez guère au cours de celle qui vient. Je vais vous faire l'amour sans fin... je veux que vous mouriez de plaisir.
- Des mots, des mots que tout cela ! L'action va-t-elle bientôt commencer, espèce de vantard ?
Elle s’esclaffa avant de laisser échapper un cri étouffé quand il la souleva sans effort et la transporta jusqu'au lit.
- Très bien. C'est de l'action que vous voulez? C'est de l'action que vous aurez.
La-dessus, après s’être débarrassé de son inconfortable robe de chambre et de sa chemise de nuit, il la rejoignit.
- Anna, mon amour.
- Reggie, mon amour.
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Lily n'eut aucun mal à trouver les grilles du parc. Une immense allée sinuait entre les grands arbres, qui formaient une voûte que le clair de lune avait peine à traverser. Il lui sembla qu'elle parcourait bien plus que les trois kilomètres annoncés. Les grillons chantaient au bord du chemin. Un oiseau - une chouette, peut-être ? -poussa son cri. Un craquement dans le sous-bois la fit sursauter. Elle avait dû déranger un animal. Ces sons ne faisaient que renforcer l'impression de solitude et d'obscurité qui l'oppressait. La nuit était tombée à une vitesse incroyable.
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Bath n’était pas la destination de ses rêves. À une certaine époque, cette ville d’eaux attirait la crème de la haute société. Maintenant, on y rencontrait surtout des gens âgés, des infirmes ou encore des personnes qui n’avaient pas de meilleur choix – comme Freyja. Celle-ci avait donc accepté l’invitation de lady Holt-Barron et de sa fille Charlotte, qui n’était pas la plus intime de ses amies. En d’autres circonstances, elle aurait poliment décliné l’invitation.
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Elle soupira. Son mariage, neuf ans auparavant, lui avait valu de faire son entrée dans la haute société. Au début, follement amoureuse d’Oscar, elle avait été en même temps ravie de découvrir ce monde dont elle n’avait aucune idée. Et peu à peu, tout avait commencé à aller mal. Tout ! Au début, elle n’avait rien compris, elle avait souffert. Puis quand cela s’était terminé…
Elle réussissait en général à ne plus y penser et avait retrouvé un certain équilibre, sinon elle aurait probablement perdu la tête. À aucun prix, elle ne voulait se remémorer ces lamentables années.
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Elle avait trente-neuf ans.
Mais elle n’était pas encore morte.
Elle ne voulait pas se marier par désespoir. Un mariage malheureux pouvait se révéler, et serait à coup sûr, bien pire que la vie qu’elle menait.
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