Citations de Mary Balogh (455)
Ceux qui avaient passé l'âge de la danse et de la séduction comptaient bien se rattraper sur le terrain des jeux de cartes ou des commérages.
Christine était déjà très occupée. Entre les cours qu’elle donnait à l’école du village plusieurs fois par semaine, ses visites aux vieillards, aux infirmes, aux malades ou aux jeunes mères, sans compter ses passages au presbytère où elle jouait avec les enfants du pasteur et de sa sœur Hazel, elle n’avait pas une minute à elle. Mais la baronne Renable était persuadée qu’elle rêvait de se voir proposer les plus frivoles des distractions.
...je n’ai toujours pas la moindre idée de ce que l’avenir me réserve ni même de ce que je désire comme avenir. J’ai gâché toutes ces années à regretter un passé enfui depuis longtemps et qui ne reviendra jamais.
Regarder en face la réalité ne signifie pas nécessairement baisser les bras. Cela signifie admettre les choses telles qu’elles sont et aménager ma vie en conséquence. J’étais officier de carrière, et je n’avais jamais envisagé une autre vie. Je n’en avais jamais désiré d’autre. Je devais finir général, c’était mon seul horizon.
Elle l’avait épousé pour son argent, bien sûr, en espérant être rapidement une veuve fortunée. Ce qu’elle était à présent, bien qu’elle ait eu à attendre plus longtemps que prévu de pouvoir jouir pleinement de cet argent.
Vous êtes extrêmement beau, voyez-vous. Quitte à profiter sans retenue de ma liberté, j'aime mieux partager mon lit avec un homme parfait qu'avec un qui ne le soit pas.
Quand on croise un ange, on s'empresse de chercher son identité. Inutile que je vous décline la mienne...
Elle avait des lèvres pleines, une bouche plutôt grande qui appelait les
baisers. Un trait avantageux de plus à ajouter à une beauté déjà parfaite.
Parfois, l'amour pouvait être très agréable. Elle ne se souciait plus du lendemain. Elle ne voulait même pas y penser. Ni s'interroger sur le fait que la culpabilité rendait son mari plus tendre. Qu'importe la raison de cette tendresse. Elle l'acceptait comme un cadeau dont il ne fallait pas chercher l'origine.
Je sais que le plaisir ne monte pas aussi vite chez les femmes.
Tous les hommes en étaient-ils conscients et agissaient-ils en conséquence? Certainement pas. Du moins se comportaient-ils comme s'ils l'ignoraient...
Une catin arpente les rues à la recherche d'un client de hasard. Une maîtresse choisit son amant, lequel lui offre en retour secours et protection. Un peu comme un mari, en somme.
Les hommes peuvent se montrer si puérils ! Lancer un défi ou provoquer un duel à la moindre remarque pouvant passer de près ou de loin pour une insulte les impressionne peut-être mutuellement mais nous, cela ne nous impressionne pas le moins du monde.
Le premier souci d’une bonne gouvernante devrait être d’encourager et d’inspirer son élève, pas de la décourager et de la démotiver. Attendre et demander la perfection est dangereusement abusif. Aucun de nous ne peut atteindre la perfection.
Les doutes ne constituent pas des certitudes.
Quel besoin avaient donc les hommes de toujours se ridiculiser en proférant des vantardises plus puériles les unes que les autres ?
Les hommes pouvaient décidément se montrer d’une incommensurable stupidité !
On se sent un peu perdu quand on est entièrement libre. Mais je suis convaincue que les choses n’arrivent pas sans raison.
Elle est vraiment ravissante, même si on doit pouvoir lui trouver toutes sortes de défauts en cherchant bien, comme à n’importe qui. La beauté parfaite n’existe pas.
Être amoureuse était décidément une sensation grisante, même si arriver à une heureuse conclusion risquait de s’avérer une véritable course d’obstacles – et le défi le plus important de toute sa vie.
Mais quelle valeur accorder à ce qu’on obtenait facilement, après tout ?
Elle n’avait jamais eu d’amie véritable. C’était une réalité difficile à admettre, même en son for intérieur, bien qu’elle n’en ait pas particulièrement souffert.