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Citations de Mary Higgins Clark (1050)


Où nous emmènent-ils? se tourmentait Rosita tout en suivant les instructions de C.B., qui lui ordonnait de tourner à droite dans la 96e Rue et de prendre la direction du F.D.R. Drive Nord. Elle avait vu C.B. la veille dans la chambre mortuaire, l'avait rencontré à deux reprises au funérarium alors qu'il accompagnait son oncle, qui passait son temps à changer ses dispositions concernant son dernier adieu au monde.
Elle sourit machinalement, se souvenant que Cuthbert Boniface Goodloe était venu un mois auparavant informer Luke que le restaurant qu'il avait choisi pour la réception des funérailles avait été fermé par le ministère de la Santé. Elle avait conduit M. Reilly, Goodloe et C.B. à l'Orchard Hill Inn, une auberge recommandée par M. Reilly à titre de remplacement. M. Reilly lui avait raconté par la suite que Goodloe avait minutieusement étudié la carte, éliminant les plats les plus coûteux du menu qui serait proposé à ses futurs invités.
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Regan Reilly soupira pour la centième fois en regardant sa mère, qui venait d'être admise à l'hôpital chirurgical de Manhattan. "Et dire que c'est moi qui ai acheté ce ridicule tapis au crochet sur lequel tu as trébuché, dit-elle.
- Tu l'as seulement acheté, c'est moi qui me suis pris le pied dedans", murmura faiblement Nora Reilly, la célèbre auteur de romans policiers. "Ce n'est pas ta faute si je portais ces stupides talons aiguilles."
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- Nona, lorsque nous avons commencé à répondre à ces annonces, j'ai pris ça comme une plaisanterie. Je n'en suis pas si sûre aujourd'hui. C'est comme une rencontre arrangée sans la sécurité de savoir s'il s'agit du meilleur ami du frère d'un copain. Peux-tu imaginer un homme de ton entourage se comportant de cette manière? Même si pour une raison ou pour une autre, le type qui avait rendez-vous avec Nye a détesté la façon dont elle était habillée, ou coiffée ou je ne sais quoi, il n'avait qu'une chose à faire, prendre un verre en vitesse avec elle et raconter qu'il avait un avion à prendre. De cette manière, il s'en tirait rapidement sans lui donner l'impression d'être plantée là comme une andouille.
- Darcyn regardons les choses en face, dit Nona. D'après tous les rapports dont j'ai eu connaissance, la plupart des individus qui font passer ces annonces ou y répondent sont des anxieux. Mais le plus effrayant est qu'aujourd'hui même j'ai reçu une lettre d'un agent du FBI qui a entendu parler de l'émission et désire me parler. Il aimerait que nous avertissions le public que ces annonces sont une manne pour les psychopathes sexuels.
- Exquise pensée!
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La pièce était plongée dans l'obscurité. Il était assis dans le fauteuil, les bras enserrant ses jambes. Ca recommençait. Charley ne voulait pas rester caché. Charley voulait penser à Erin. Encore deux, chuchota Charley. Après, je m'arrêterai.
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A la surface, un monticule de terre fraîchement remuée brillait doucement à la lumière de la pleine lune. Rien ne bougeait dans le cimetière, sauf une petite cloche de bronze attachée à un tube qui sortait de terre. Elle s'agitait par saccades, comme prise d'une frénésie macabre. Alentour, le silence régnait. Le battant avait été ôté.
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Il fut un temps où j'espérais que la suppression de la peine de mort dans notre pays pourrait devenir définitive.
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Alvirah était à présent complètement réveillée. « Des copies, c'est la solution employée dans « La Parure », de Maupassant. Je me demande si elle l'a lu. »
– Maupassant, pas Môpassant », corrigea Min. puis elle poussa un profond soupir. « Alvirah, il serait ridicule de laisser quelqu'un subtiliser impunément quatre millions de dollars de bijoux. Nous ne pouvons pas rester sans rien faire. Un autre vol pourrait être commis. Venez au plus vite. J'ai besoin de vous. Vous vous chargerez d'identifier le coupable. Vous serez notre invitée, naturellement. Et faites-vous accompagner par Willy. Il pourra profiter des séances de remise en forme. Je le confierai à un moniteur personnel.
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Sarah n'avait pas dormi de la nuit. Le film de la journée repassait sans cesse dans son esprit : les hurlements de Laurie à vous figer le sang ; la photo déchirée ; l'arrivée des policiers ; Laurie qu'on emmenait menottes aux poignets ; Justin jurant qu'il la ferait relâcher et la prendrait sous sa garde tandis qu'ils suivaient la voiture de police en direction de Clinton. L'aube se levait quand elle finit par s'endormir, d'un sommeil pénible, agité, dans lequel elle rêva de salles de tribunaux et de verdicts de culpabilité.
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Lorsque Sarah revint de l'hôpital et pénétra dans la bibliothèque le lendemain après-midi, rien ne lui permettait de deviner que désormais chaque mot prononcé dans cette pièce mettrait en action un système sophistiqué sensible à la voix et que toutes les conversations seraient retransmises à un enregistreur dissimulé dans la penderie de la chambre d'amis.
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Il y avait à peine dix minutes, la petite Laurie Kenyon, une enfant de quatre ans, était assisse par terre en tailleur, dans le petit salon où elle jouait à placer et déplacer les meubles dans sa maison de poupée. Elle en avait assez de s'amuser seule et aurait bien aimé aller à la piscine. Depuis la salle à manger lui parvenaient les voix de sa maman et des dames qui allaient tous les jours à la même école qu'elle à New York. Elles parlaient et riaient tout en déjeunant.
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Tout lieu sur vous ne pouvez quitter de votre plein gré est sinistre.
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Pour être heureux un an, gagnez au loto. Pour être heureux toute votre vie, aimez ce que vous faites.
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Alexander Gannon aimait Catherine au point de n'avoir jamais regardé une autre femme. Je comprends ce sentiment. C'est à ce point que je t'aime.
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"Willy, ce pauvre Devon Mickaelson. Tu peux être sûr qu'Anna DeMille va le faire tourner en bourrique. Elle a appris qu'il doit répandre les cendres de sa femme en mer. Je parie qu'elle a envie de les disperser par-dessus bord à sa place. Elle ne va pas le laisser tranquille une minute. Je comprends qu'elle veuille se remarier, et c'est un homme séduisant. Mais elle s'y prend comme un manche."
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Ouvrir un livre, avait-elle appris, est le meilleur moyen de décourager un chauffeur bavard.
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Tombant à genoux, Sharon s'acharna sur la corde du sac.
Elle parvint enfin à la dénouer, sépara les bords du sac, les rabattit, cherchant le petit corp recroquevillé. Elle libéra la tête de Neil. Saisissant des deux mains le bâillon, et le tira sous le menton.
Neil suffoqua, cherchant l'air, pantelant, hoquetant. Elle entendit le sifflement de sa respiration, perçut les sursaut de sa poitrine. La tête de l'enfant au creux de son bras, elle s'apprêtait à tirer sur le bandeau qui lui couvrait les yeux.
" Laissez ça." L'ordre était tranchant, brutal.
" Je vous en prie s'écria-t-elle. Il est malade... il va avoir une crise d'asthme. Ayez pitié de lui. "
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Mais, au nom du Ciel, pourquoi les avaient-il enlevés ? Il regardait Neil de façon si étrange. Comme s'il le haïssait, ou s'il... s'il avait peur de lui. Voyons, c'était impossible. Avait-il laissé Neil les yeux bandés parce qu'il craignait que l'enfant le reconnaisse ?
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Elle massait le dos du gosse, lui parlait doucement, lui disait d'essayer de dormir. Renard la regarda embrasser Neil sur le front et presser la tête de l'enfant contre son épaule.
C'était une femme affectueuse, pensa-t-il, et elle faisait surement preuve de tendresse envers l'enfant. S'il se débarrassait tout de suite du gosse , elle se montrerait peut-être aussi tendre avec lui.
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" Que le renard bâtisse son terrier dans ton foyer. Que la lumière s'efface de tes yeux et que jamais plus tu ne voies ce que tu aimes. Que la boisson la plus douce te soit la plus amère des coupes de chagrin... " Ce n'est pas tout, mais cela résume bien. Plutôt de circonstances, non ?
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De temps en temps , agacée, elle le mettait à la porte mais, trois heures plus tard, le retrouvait avec plaisir. « C’est le travail, expliquait-il a ses gendres en reprenant sa partie de cartes. Rachel travaille trop, ça aigrit le caractère. » Ne travaillant pas, il avait, lui, une humeur égale.

(Le beau travail - Félicien Marceau)
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