AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Mary Janice Davidson (140)


Après un mois de couches, de biberons nocturnes, de coliques, de lessives, de lait maternisé renversé (le démon refusait d’allaiter) et de vomi, Satan en eut assez et reprit le chemin de l’Enfer qui était infiniment plus agréable que la vie avec un nouveau-né.
Commenter  J’apprécie          410
Et puis, je suis vraiment une grosse méchante, protestai-je. J’ai tué deux vampires en une semaine ! Et j’ai même remis la brique de lait dans le frigo, hier soir alors qu’elle était presque vide !
Commenter  J’apprécie          360
Mourir n’est pas douloureux. Je sais, ça sonne faux. On dirait un de ces mensonges doucereux que l’on raconte aux gens pour qu’ils arrêtent de chouiner comme des mauviettes le moment venu. Mais le fait est que le corps est tellement traumatisé qu’il endort toutes les terminaisons nerveuses.
Commenter  J’apprécie          350
Et le premier qui connoitra la reyne comme un mari connoit sa femme après la chute de l’usurpateur deviendra le consort de la reyne et régnera à ses côtés pendant des millénaires.
Le livre des morts.
Si ce connard de Sinclair pense me mettre la bague au doigt pour un millénaire, il est complètement à côté de la plaque.
Extrait du journal de Sa Majesté, la Reine Elizabeth 1ière, Souveraine des vampires et Épouse d’Eric 1ier, Souverain Légitime.
Commenter  J’apprécie          250
Elle n’a rien de la créature démoniaque prête à dominer le monde. C’est une étudiante modèle. Elle reçoit même la bourse du mérite ! Elle veut travailler dans une crèche ! Si tu lui coupes les veines, je suis sûre qu’elle saigne du miel, tellement elle est gentille !
Commenter  J’apprécie          240
Après s’être rendu compte environ un an trop tard qu’ils devaient réduire leurs dépenses, Hamton et Fils avaient décidé que la solution à leur problème était de licencier le service administratif, et non pas, par exemple, de baisser les salaires à cinq zéros des cadres supérieurs : ainsi les employés de bureau et les secrétaires n’avaient pas été jugés indispensables. Mais nous aurions notre revanche ! Sans nous, ces imbéciles n’auraient même pas été capables d’envoyer un fax, et encore moins de diriger une entreprise.
Commenter  J’apprécie          230
Il pensait sûrement que j'étais superficielle, faible et complètement stupide. Et alors ? Au moins, j'avais les plus belles chaussures de la saison.
Commenter  J’apprécie          150
- Je m'inquiète simplement pour Betsy parce qu'elle a failli mourir (encore) quand Anthonia c'est fait tirer dessus.
- ça lui arrive tout le temps
[...]
- C'est notre Kenny à nous.
- Kenny ?
- Tu sais, dans South Park. C'est de la culture pop, désolé.
Laura ne regarde que les chaînes d'infos et les chaînes culinaires. Un seul épisode de South Park suffirait à l'horrifier et la dégoûter à vie. Moi aussi, j'ai du mal de temps en temps, mais c'est comme un drogue. Personne n'est parfait.
Commenter  J’apprécie          100
J'étais en train de grimper cinq étages à la verticale. Moi !
Alors qu'en sport, au lycée, j'étais incapable d'escalader cette foutue corde, même celle avec des nœuds !
A présent, l'exercice était presque trop facile. Je me sentais euphorique. Cela me demandait autant d'effort que pour ouvrir une boîte de Pringles. J'étais rapide, j'étais forte, j'étais... Spider-vampire !
Commenter  J’apprécie          100
- Faites attention, jeune fille ! Je ne vous ai même pas entendue arriver !
- Je suis vraiment désolée.
Bon boulot, Betsy. Idiote ! Tu ne refuses plus de vendre mes chaussures aux clientes, tu leur causes une crise cardiaque à la place. Tout ça à cause de ma démarche de morte-vivante !
- Je ne voulais pas vous faire peur.
Elle m’observait à présent.
- Pourquoi portez-vous des lunettes de soleil ?
- J’ai les yeux fragiles, mentis-je. La lumière artificielle me tue. Je voulais simplement savoir si vous aviez besoin d’aide.
- Moi, j’aurais besoin d’aide !
Je sentis les poils de mes bras se hérisser et manquai de frissonner. J’aurais reconnu cette voiw entre mille : Eric Sinclair, puissant vampire, aussi furtif qu’un cafard. Accessoirement, il était aussi mon consort….Que Dieu me vienne en aide. La plupart des vampires pensent que je suis leur reine et qu’Eric est leur roi. Mon roi.
Me redressant, je penchai la tête sur le côté.
- Satan, c’est toi ? demandai-je en souriant avant de me retourner. Oups ! Désolée, Sinclair. Je t’ai confondu avec quelqu'un d’autre !
Commenter  J’apprécie          100
Au risque de paraitre superficielle,j'affirme qu'il est beaucoup plus facile de voir les choses du bon cote lorsqu'on est soigneusement pomponnée. Pour le dire autrement : même si ma vie était a chier, une fois coiffée, maquillée, avec des sous-vêtements coordonnes, j'étais prête a faire face a n'importe quoi.
Commenter  J’apprécie          100
" Je sursautai en ouvrant les yeux. Sinclair était assis sur une chaise à côté de mon lit. Il avait enlevé sa veste.

-Oh mon Dieu!
Il frissonna.

- Ne m'appelle pas comme ça"
Commenter  J’apprécie          90
- Vous ne vous êtes pas réveillée, répéta-t-il. Vous ne pouviez pas vous réveiller. Parce que vous êtes morte.
- Non, je ne me suis pas réveillée. Et oui, je suis morte. Mais pendant que j'attendais que tu fasses ton taf, j'ai changé d'avis et décidé que je n'avais pas envie que tu découpes mon petit cerveau, donc je suis passée à l'action, telle une justicière redresseuse de torts et tout ça. Plutôt cool, non?
Commenter  J’apprécie          80
— Tu veux bien faire attention ? Au cas où tu ne l’aurais pas
remarqué, tu es sur la corde raide.
— Oui, oui. Ce n’est pas la première fois. Écoute, je sais
qu’on peut trouver un arrangement. Bien sûr, tu es une garce
qui veut me détruire, mais on pourrait essayer de s’entendre.
Après tout, si mes parents en sont capables, pourquoi pas
nous ? Tu peux avoir Sinclair le lundi, le mercredi et le
vendredi, et moi…
Elle s’élança vers moi en poussant un cri de frustration ( j’ai
souvent cet effet sur les gens ), et me planta son pieu dans le
coeur.
Je n’avais jamais ressenti une telle douleur.
Ce soir-là, je mourus pour la deuxième fois.
Commenter  J’apprécie          80
— Je m’appelle Shanara.
— Ferme-la. (Je farfouillai dans mes poches. Saleté de pantalon en lin ! Il allait être tout froissé ! Ah ! trouvé ! Je lui jetai un billet de 5 dollars au visage.) Tiens, va tacheter un vrai nom. 
Commenter  J’apprécie          76
" -je suis une vampire et tout ce qui te gêne c'est que je donne mon argent à PETA?
-je peux accepter le fait que tu sois un suppôt de satan dénué d'âme, pas une amie des arbres et des animaux, j'ai ma fierté"
Commenter  J’apprécie          70
Le jour de ma mort commença mal et empira dans la foulée.

Comme j’avais un peu trop appuyé sur le bouton de rappel de mon réveil, je fus en retard au boulot. Après tout, qui ne serait pas tenté par neuf minutes de plus de sommeil ? Personne. C’est la raison pour laquelle je me réveille pratiquement toujours en retard. Stupide bouton de rappel !Pas le temps de prendre mon petit déjeuner. Du coup, j’engloutis deux barres de céréales au chocolat en attendant le bus. Miam-miam… du chocolat ! Ma mère aurait approuvé (de qui pensez-vous que je tienne cette satanée dépendance ?), mais un nutritionniste m’aurait assommée avec sa bible des calories.Le bus était, bien évidemment, en retard. Les transports en commun du Minnesota sont fabuleux ! Six bus pour une zone de deux cent cinquante mille habitants. Lorsqu’ils ne sont pas en retard, ils sont en avance. J’ai cessé de compter le nombre de fois où je suis sortie de chez moi juste à temps pour le voir disparaître au coin de la rue. Des horaires ? Quels horaires ?Lorsqu’il arriva enfin, en retard comme toujours, je montai à l’intérieur pour m’asseoir… sur du chewing-gum ! À la réunion de 9 heures (à laquelle je me pointai à 9 h 20), j’appris que la récession (celle-là même dont les économistes avaient refusé d’admettre l’existence pendant des années) m’avait touchée entre les deux yeux : on m’avait virée. Ce n’était pas inattendu (les derniers profits de ces chers vieux Hamton et Fils remontaient à mes années de lycée), mais ça faisait mal. Perdre son boulot est la pire chose qu’il puisse vous arriver. Parce que ça veut dire qu’on ne veut pas de vous. Peu importe que les raisons soient personnelles, financières ou même pratiques. On ne veut pas de vous, point final. Après s’être rendu compte environ un an trop tard qu’ils devaient réduire leurs dépenses, Hamton et Fils avaient décidé que la solution à leur problème était de licencier le service administratif, et non pas, par exemple, de baisser les salaires à cinq zéros des cadres supérieurs : ainsi, les employés de bureau et les secrétaires n’avaient pas été jugés indispensables. Mais nous aurions notre revanche ! Sans nous, ces imbéciles n’auraient même pas été capables d’envoyer un fax, et encore moins de diriger une entreprise.
Sur cette pensée agréable, je vidai mon bureau en faisant semblant de ne pas remarquer les regards fuyants de mes collègues. Puis, je me dépêchai de rentrer chez moi, non sans m’autoriser un détour par le Dairy Queen pour commander un milk-shake à la myrtille. Rouges-gorges, herbe fraîche, réouverture saisonnière du Dairy Queen… Aucun doute : le printemps était bien là ! Alors que je franchissais le pas de ma porte, paille à la bouche, je m’aperçus que le témoin lumineux de mon répondeur me faisait de l’œil, comme l’aurait fait un petit dragon noir. C’était un message de ma belle-monstre et, à en croire le raffut en bruit de fond, elle appelait du salon de beauté :

— Ton père et moi, nous ne pourrons pas venir à ta fête ce soir… J’ai commencé un nouveau traitement et je… On ne peut pas. C’est tout. Désolée. (Bien sûr, comme si j’allais croire ça ! Sale garce !) Amuse-toi sans nous ! (Aucun problème.) Peut-être que tu rencontreras quelqu’un ce soir…
Traduction : peut-être qu’un bon à rien acceptera de t’épouser.
Depuis notre première rencontre, ma belle-monstre ne m’avait jamais considérée que d’une seule façon : une rivale à l’affection de son nouveau mari. Pire, elle n’hésitait pas à jouer la carte de la dépression pour ne pas participer à ce qui me tenait à cœur. Cela avait cessé de me tracasser une semaine après notre rencontre, je supposai donc que c’était aussi bien ainsi. Comme j’allais à la cuisine pour nourrir ma chatte, je me rendis compte qu’elle s’était encore échappée. Ah ! Ma Giselle (enfin, je suis plutôt sa Betsy à elle) ! Toujours en quête de nouvelles aventures ! Je jetai un coup d’œil à l’horloge. Oh ! là, là ! Même pas encore midi ! Bon, il ne me restait plus qu’à faire la lessive et à pleurer toutes les larmes de mon corps, et la journée serait parfaite !

Joyeux anniversaire moi-même !
Commenter  J’apprécie          60
-Donc maintenant, on a un loup-garou d'une humeur de chien en train de se balader dans notre paisible quartier, et un vampire nu et parfois sauvage qui lui court après (p236)
Commenter  J’apprécie          50
- Donc, dis moi si je me trompe. Si Méphistophéchier...
- Méphistophélès, rectifiant Laura en retenant un sourire.
Commenter  J’apprécie          50
- Vous êtes aussi subtile qu'une chute de pierres.
Commenter  J’apprécie          50



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Mary Janice Davidson (905)Voir plus

Quiz Voir plus

Mai 68 en 10 questions

Tout a commencé

en mars
en avril
en mai
on ne sait pas trop

10 questions
39 lecteurs ont répondu
Thèmes : manifestations , grève , crise socialeCréer un quiz sur cet auteur

{* *}