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Critiques de Masasumi Kakizaki (373)
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Les amants sacrifiés, tome 1

Parfois, il est vrai que j'ai du mal à comprendre la mentalité japonaise. Il nous viendrait jamais à l'idée de dénoncer notre propre compagnon aux autorités si ce dernier voulait lancer une alerte mondiale sur des expériences humaines abominables pratiquées par son pays.



Evidemment, on nous présente cela sous l'angle de la loyauté à son pays, une sanglante dictature nationaliste qui va d'ailleurs provoquée une guerre avec des millions de morts dans le Pacifique. Cependant, la période choisie est celle d'avant ce basculement dans la guerre.



Le titre insiste sur cette dualité car ce sont bien des amants sacrifiés qui luttent dans deux camps différents. Il sera bel et bien question de trahison envers son pays et envers son couple. Amour et patrie ne font parfois pas bon ménage !



Le dessin est vraiment magnifique car il est plein de simplicité, de légèreté et de finesse. Il donne une agréable envie de lecture qui sera d’ailleurs simplifiée. Les images restent assez cinématographique comme pour faire écho au film dont ce manga est l'adaptation.



Ce premier tome se termine par un gros clifhanger qu'on avait cependant senti venir. Il reste à savoir comment tout cela va se terminer même si on connaît l'issue grâce à certains passages qui décrivent le futur guère reluisant de notre héroïne dénonciatrice.

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Les amants sacrifiés, tome 2

Voici la suite à la fin de l'adaptation du film de Kiyoshi Kurosawa sur les amants sacrifiés. Le dénouement de ce récit sera poignant et tragique à la fois.



Je n'aime pas commencer une histoire sans en découvrir la fin. Du coup, j'ai tout de suite enchaîné avec le premier tome sachant que je savais que cela serait terminé en deux tomes. C'est plutôt rare de nos jours surtout en matière de manga.



Et je dois dire que je ne l'avais pas vu venir cette véritable tragédie où il est question de trahir sa patrie mais également son couple pour une cause encore plus grande. Alors que je détestais l'héroïne après ce qu'elle avait fait dans la première partie, je suis bien forcé de réviser mon jugement.



En même temps, on sait que la fin de la guerre au Japon a été terrible entre les incessants bombardements sur des populations civiles ou encore et surtout les deux bombes atomiques larguées sur les villes d'Hiroshima et Nagasaki qui ont mis fin à ce conflit sanguinaire.



On profite toujours de l'admirable coup de crayon de l'auteur. On ne peut que succomber à une telle qualité graphique avec une mise en page de belle facture. Ce grand souci du détail donne une véritable force d’authenticité à l’ensemble.



Pour le reste, c'est un manga à découvrir pour peu que l'on ne soit pas réfractaire au genre. Une romance historique qu'on ne sera pas prêt d'oublier !

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Rainbow - Intégrale, tome 1

C'est en s'inspirant de son vécu que le scénariste George Abe est venu à raconter cette histoire de sept adolescents, de 16 à 18 ans, emprisonnés dans une maison de redressement dans le Japon chaotique et appauvri de l'après-guerre.

J'ai trouvé les textes d'introduction à chaque chapitre parfois un peu doucereux, mais peut-être bien qu'ils sont là avec l'intention d'adoucir la violence des harcèlements de la part d'un gardien (et son complice pervers) que subissent ces jeunes pendant leur incarcération.



Le dessinateur Masasumi Kakizaki "avoue" avoir dessiné "sous influence" de puissants morceaux de musique Hard Rock ou Heavy Métal et cela se reflète perceptiblement dans le graphisme fougueux... il n'a pas oublié pour autant le réalisme caractérisant si souvent ses dessins.

J'étais impressionnée par son art de savoir mettre à jour les sentiments qui habitent les protagonistes, sentiments parfaitement transcrits sur leurs visages ou dans leurs attitudes... la colère et la rage y tiennent une place importante et le lecteur les ressent rapidement comme ses émotions propres...



Or, ces ados, qui n'avaient pas ou guère connu une véritable vie de famille (oui, ce sont bien les enfants qui trinquent pendant et après une guerre...), vont se lier d'amitié... un attachement mutuel construit lentement et non sans mal... bientôt indéfectible...



C'est cette amitié qui leur permet de retrouver un peu de confiance, de l'espoir et le coeur d'oser (!) rêver leurs avenirs. Il m'est alors -tout naturellement- venu à l'esprit une chanson (à l'opposé de la musique écoutée par Kakizaki) : celle qui pendant la 2e guerre mondiale (et par la suite) est devenue le symbole de l'espérance d'un monde meilleur. En 1939, Judy Garland chantait pour la première fois :

"Somewhere, over the Rainbow, skies are blue,

And the dreams that you dare to dream really do come true."



...j'ai déjà enchaîné avec la deuxième intégrale en souhaitant vivement, pour les sept amis, que cette chanson détient, si ce n'est que... quelques poussières de promesses...



C'est la critique d'Alfaric qui m'a donné envie de plonger dans "Rainbow"...non, je n'ai pas eu besoin de mouchoirs, comme le suggère Alfaric, mais je ne peux nier que des sentiments de tout ordre m'ont intensément remuée pendant ma lecture !

Cette première intégrale (regroupant les trois premiers tomes de la série qui se termine avec le n. 22) compte d'ores et déjà parmi mes "coups-de-coeur" manga 2016.
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Hideout

Parmi mes quelques vices, se compte une grande dépendance à la cigarette. J'ai donc l'habitude, pendant mes lectures, de sortir régulièrement en griller une dehors. Or voilà que, plongée, après minuit, dans ce manga one-shot de pure horreur, non seulement j'avais oublié toute notion de temps, mais aussi (et surtout) d'aller cloper !

Prise dans le filet d'un suspense manifeste, j'assistais, hypnotisée, au déchirement d'un couple...



Croyant pouvoir sauver encore ce qu'il reste de leur vie commune, le mari invite sa femme a prendre des vacances ensemble dans un endroit réputé idyllique. Pendant une excursion, une panne de voiture sous une pluie torrentielle révèle les vraies intentions de l'homme concernant sa femme. (Enfin, honnêtement, j'aurais déjà étranglé cette peste acariâtre et trop dépensière, bien avant !)

Elle arrive pourtant à se sauver et il suit ses traces jusqu'à dans une grotte isolée et cachée par la végétation... Une hideout * qui s'avère être un enchevêtrement de tunnels, habité par quelque "chose" ayant perdu toute vestige de civilisation...



Une histoire sans doute pas très originale, ralliant les scénarii des séries B, mais Masasumi Kakizaki sait excellemment nous réserver des surprises... cachées bien au fond de la nature humaine.

Cette nature se dévoilant également dans les admirables dessins très sombres à grand effet de clair-obscur, faisant rapidement monter un malaise d'apeurement et qui m'ont fait tourner les pages, fébrilement...





À réserver aux lecteurs qui aiment flipper.

* cachette
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Bestiarius, tome 1

J'ai eu la puce à l'oreille en lisant la critique d'Alfaric. Babelio et les éditions Kazé m'ont permis de confirmer un a priori positif. Ce manga de Masasumi Karizaki, que je découvre pour l'occasion, c'est de la très bonne fantasy, sur fond d'antiquité romaine.



Le monde proposé par l'auteur est celui de l'empire Romain, au faîte de sa gloire (Ier siècle après JC), mais dans lequel les créatures mythologiques et/ou fantastiques (wyvernes, minotaures, gobelins, orcs...) existent bel et bien. Progressivement, les légions romaines ont conquis leurs territoires, les réduisant à l'état de gladiateurs, obligées de se battre contre des hommes (esclaves ou prisonniers). Si certaines d'entre elles nous sont présentées comme étant des monstres sanguinaires (la manticore), d'autres sont des êtres sensibles (wyvernes et minotaures). Les deux premier chapitres constituent une sorte de préquel, écrit quelque temps avant les quatre chapitres suivants. On a donc deux histoires autonomes, situées dans le même univers, la seconde étant chronologiquement antérieure.



Les deux récits présentent des points communs évidents : les liens de fraternité (ou filiaux) entre un humain et une créature, une évocation, sans doute un brin caricaturale par rapport à la véracité historique mais tellement conforme aux canons du shonen, d'une société cruelle, dirigée par des élites sans scrupules et préoccupées par leurs seuls intérêts, des combats sanguinolents et super bien rendus... On peut y voir une ode à la tolérance et à la diversité face à une société uniformisante et intolérante : est-ce l'actualité qui me monte à la tête mais on est finalement pas si loin, dans le worbuilding, de "Star Wars", si ce n'est que la résistance n'existe pas encore (existera-t-elle d'ailleurs un jour ?)



Les personnages sont un peu simplistes à mon goût mais quand même relativement efficaces pour du shonen. J'ai quand même hésité à classer ce manga dans seinen, à cause d'une certaine noirceur et de la violence relativement explicite, mais l'éthique de loyauté et de surpassement des deux héros principaux (Finn et Zénon) m'a fait penché du côté shonen. Les dessins sont vraiment classes, très lisibles, de chouettes décors et des combats vraiment agréables à regarder (c'est sur que ça change de "The Lost Canvas").



Vraiment je ne regrette pas cette lecture mais une question demeure : Karizaki s'est-il lancé dans une successions de récits autonomes, prenant place dans le même univers, ou ne sont-ce là que les prémices d'un peplum fantasy au long cours ? J'avoue que la première option serait propice à générer chez moi une lassitude précoce et un sentiment de frustration quand on imagine les possibilités d'un univers relativement originale (en tout cas pour moi qui n'est pas trop de références en matière de fantasy antiquisante).







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Hideout

L'ambiance dans le couple Seiichi et Miki ne semble pas au beau fixe, mais Seiichi la convainc de partir ensemble à la campagne. Sur la route nocturne, cela se dégrade encore. Alors arrivé sur une route forestière et sous une pluie battante, Seiichi, qui avait en fait prémédité les choses, lui fait le coup de la panne…et la frappe, espère-t-il à mort, avec une clé. Elle va parvenir néanmoins à s'échapper…Ils vont se retrouver dans une grotte, mais ils n'y seront pas seuls, car il y vit un homme déjà assez âgé qui a largement perdu de son humanité, un enfant dans le même état, et une femme qui a tout l'air d'une prisonnière…Dans un huis-clos angoissant où personne ne peut se faire confiance, chacun étant hanté par son passé et par ce lieu lugubre et labyrinthique, les vieilles culpabilités vont se faire jour à nos yeux.



Car si Seiichi est un écrivain qui réussissait plutôt bien (succès littéraire, marié et père d'un jeune fils), un drame horrible a frappé le couple quelque temps auparavant. Dans un terrible concours de circonstances, leur fils Jun se tue en tombant par la fenêtre de leur appartement. Seiichi qui travaillait à son nouveau roman dans son bureau à son domicile, n'a pas entendu sa femme lui signalant à la porte qu'elle partait faire du shopping avec une copine, lui demandant de bien faire attention à leur fils. Défaut de surveillance…Perturbé par l'appel de son éditeur, qui lui refusait son manuscrit…Spirale infernale, il devient le bon à rien, c'est la guerre avec sa belle-famille…



Ceci, nous le découvrons petit à petit, dans des allers-retours très bien orchestrés entre les scènes de la grotte et le passé urbain, familial et professionnel de Seiichi. L'atmosphère dans la grotte est irrespirable de tension, et d'horreur. Avec en fil conducteur, cette question : est-il possible de repartir à zéro dans sa vie, de refonder un foyer, et de renaître dans sa vie littéraire ? Mais…dehors ou dans la grotte ??!!!



Un étonnant manga dévoré en une heure, qui tient bien en haleine, bien structuré et au graphisme précis et servant parfaitement cette sinistre atmosphère. L'auteur avoue en postface être un admirateur de Stephen King, et cette inspiration se ressent ici !

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Rainbow, tome 14

Dans ce tome 14, la tragédie de George Abe et Masasumi Kakizaki sur le Japon d’après-guerre continue !



La yakuza Tanaka, qui s’est pris d’affection pour la team Anchan depuis que Kyabetsu lui a sauvé la vie, mouille sa chemise et prend des risques inconsidérés pour sauver ses nouveaux amis d’une mort horrible…

Megu puise dans son courage pour recourir à la justice humaine et se confronter à son bourreau… Exposer sa honte, sa peine et sa douleur aux regards du monde entier est une épreuve traumatisante, mais la justice non contente d’être aveugle, est également lâche et vile : forte avec les faibles, faible avec les forts, et bien souvent instrument de pouvoir au service des classes dirigeantes autoproclamées « bonne société »… Que vaut le destin d’une pauvre orpheline métisse face aux privilèges d’un riche citoyen au sang pur ? Plus les choses changent et plus elles restent les mêmes… Monde De Merde

Joe et Baremoto eux utilisent leur ruse et leur intelligence pour recourir à la justice divine ! Après tout, qu’est-ce qu’un grand propriétaire trafiquant d’enfants quand on a déjà fait tomber un docteur pédophile entré en politique ?

Et pour Mario, Heitai et Suppon c’est l’heure de la revanche contre les sumotoris bannis ! Baston !!!



A la fin du marathon judiciaire et du barnum médiatique, les châtiments sont distribués aux crevards, Megu sort enfin du cauchemar et la team Anchan entre dans une nouvelle ère… To Be Continued
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Rainbow - Intégrale, tome 2

Les cieux ont beau être bleus au-delà de l'arc-en-ciel, pour les sept jeunes hommes, maintenant sortis de la maison de redressement, dans le Japon de 1956-1957, leur ciel est traversé, plus que de raison, par des nuages sombres auxquels il va falloir s'attaquer avant de pouvoir "aller de l'avant"...

C'est ainsi que les amis décident d'en finir une fois pour toutes avec leurs anciens bourreaux !



Dans cette intégrale, après Anchan (le parangon), c'est Mario qui est mis sur le devant de la scène... sa passion, la boxe, lui permet, au moins dans une certaine mesure, de canaliser avec ténacité, sa rage intérieure et de gagner une victoire sur lui-même. Mais c'est aussi cette même furie qui, en explosant, va lui créer des ennuis... et les amis se rassemblent, une fois de plus, pour aider un des leurs...



Plus émouvante encore et tout aussi mouvementée que la première intégrale, cette deuxième s'impose autant par les dessins toujours aussi remarquables de Kakizaki : nets et précis quand la vague de l'histoire se développe dans le calme creux... explosifs quand la houle devient menaçante ou violente.



On ne peut faire autrement que s'attacher à ces garçons, à faire sienne l'indignation qui habite Mario, à sourire quand Suppon se pavane, à ressentir de la tendresse pour le gentil et imposant balourd qu'est Kyabetsu, à admirer la belle musculature du soldat Heitai (ben, oui, je suis une femme qui sait regarder !)...

...on ne peut faire autrement qu'attendre impatiemment que l'intégrale 3 arrive -bientôt- dans la boîte-aux-lettres !

...et on ne peut que se réjouir que la 4e paraîtra début juin :)

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Bestiarius, tome 2

Un second tome que j'ai trouvé meilleur que le premier... Peut-être ai-je une faiblesse pour les guerrières, ceci expliquant cela. Il faut dire qu'ici l'histoire prend tout le tome, et affiche donc une cohérence qu'il manquait un peu au premier.



Les dessins sont vraiment magnifiques, surtout les bêtes et les décors, c'est du haut vol, et j'avoue que rien que pour ça j'aurais tendance à mettre une excellente note, mais le scénario, pour classique qu'il soit, n'en est pas moins efficace et prenant, j'ai beaucoup aimé. Les jeunes personnages (Arthur, Galahad et Pan) sont attachants, en plus.



Bref, c'est un bon petit manga divertissant, et dont chaque tome se lit d'une traite.
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Rainbow, tome 1

Préparez vos mouchoirs à l’avance, car comparés au "Rainbow" réalisé par le duo George Abe et Masasumi Kaziki on peut dire qu’"Oliver Twist" de Charles Dickens, "La Petite Princesse" de Frances H. Burnett, "Sans Famille" d’Hector Malot et "Les Misérables" de Victor Hugo (sur lequel on lorgne un peu mine de rien, bien que la saison 1 ressemble furieusement à une version manga de "Prison Break" ^^) au rang de Oui-Oui au pays des Bisounours ! (par précaution, prévoyez 1 paquet pour 1 chapitre…)

C’est violent, tant physiquement que moralement, et c’est d’autant plus éprouvant pour les lecteurs que des millions de gens ont subi le même calvaire que les personnages et qu’il est fort à parier que des millions d’autres le subissent encore actuellement…

On nous dépeint donc le Japon des années 1950, puissante émergente renvoyée de force dans le tiers-mondisme à grand coup de bombardements intensifs ayant allégrement passé la frontière entre actes de guerres et crimes de guerres (voire de crimes contre l’humanité : remember Hiroshima et Nagazaki, mais aussi la Bataille d’Okinawa dont je vous reparlerais dans ma rétrospective de la série dark fantasy "Claymore"), où une génération entière est livrée à la misère à cause de leurs aînés qui ont déclaré une guerre qu’ils n’auraient jamais pu gagner (toute ça au nom de la race supérieure, de la destinée manifeste, du nouvel ordre mondial et autres conneries du même genre)… MDM

Le scénariste George Abe puise dans ses propres souvenirs pour construire une saga chorale qui flirte avec la chronique sociale, le témoignage voire la biographie, car la narration fait la part belle à un narrateur omniscient qui interpelle fréquemment les lecteurs pour commenter l’action, et on voit vite qu’il s’incarne successivement dans ses sept personnages et que la frontière entre leurs histoires et sa propre histoire est parfois bien ténue…

Nous suivons donc un groupe de jeunes laissés pour compte de la société, qui vont se rassembler et se reconstruire autour de Rokurôta Sakuragi, rapidement surnommé Anchan par ses protégés, qui va leur apprendre l’estime de soi, l’estime des autres, le « un pour tous et tous pour un » ainsi que le courage de faire face à tous les maux de la société… donc une formidable histoire d’amitié, une ode à la liberté, à l’égalité et à la fraternité où le pathos de "Saint Seiya" rencontre le sens de l’abnégation d’"Ashita no Joe" : c’est du lourd !



Ce manga signe la rencontre entre George Abe, senior dur à cuire adepte du gekida, et le dessinateur virtuose Masasumi Kakizaki, junior dandy fan de Séries B et d’Heavy Metal (qui a la même méthode de travail que Tite Kubo l’auteur du shonen à succès "Bleach" : à chaque chapitre correspond un morceau de musique qui colore le ton et le rythme dudit chapitre qui va hériter de son nom). Notons que ce denier s’éclate, un peu trop d’ailleurs ^^, à filer des trognes de cauchemar à une galerie de pervers et de psychopathes qui ne dépareilleraient absolument pas dans une franchise horrifique hollywoodienne de la grande époque… Du coup, "Rainbow" c’est aussi l’histoire d’amitié entre le scénariste et le dessinateur, et force est de constater qu’il faut plisser les yeux pour voir les différences entre le chef-d’œuvre du duo et les séries réalisées par le dessinateur en solo…





Dans ce tome 1, 6 nouveaux détenus arrivent à la maison de redressement Shônan :

- Mario Minakami, dit Mario, 17 ans, qui a blessé grièvement et envoyé à l’hôpital un professeur de lycée qui tentait de violenter une lycéenne

- Tadayoshi Tooyama, dit Biceps, 17 ans, qui en voulant protéger sa mère a largement dépassé le cadre de la légitime défense en blessant grièvement son adversaire

- Ryûji Nomoto, dit Baremoto, 17 ans, condamné pour escroquerie, usurpation et vol de bagages

- Mansaku Matsuura, dit Chou-fleur, 17 ans, qui en état d’ivresse a blessé gravement un homme en lui jetant un couvercle de bouche d’égout

- Jô Yoksuka, dit Joe, 16 ans, qui a blessé gravement et envoyé trois mois à l’hôpital un homme qui aurait tenté de le violer

- Noboru Maeda, dit Suppon, 16 ans, auteurs de grivèleries trop nombreux pour être dénombrées…



Il sont été humiliés au-delà du supportable par Sasaki le docteur pédéraste trafiquant de chaire fraîche et Ishihara le gardien pervers narcissique qui veut que tout le monde s’agenouille et rampe devant lui…

OMG, c’est horrible !

Mais ils font aussi la connaissance de leur codétenu de la cellule 6 du quartier 2, le charismatique et badass Rokurôta Sakuragi qui envers et contre tout, et parfois à coup de poing dans le gueule, va les aider à s’en sortir.

On plonge dans le passé de Baremoto, en colère contre la Terre entière depuis qu’il a appris que sa mère se prostituait pour obtenir de quoi manger, puis dans celui de Suppon, rongé par le fait d’avoir survécu à la catastrophe d’Hiroshima parce qu’il avait fugué de chez lui, et enfin dans celui de Joe dont les camarades permettent la fuite pour qu’il puisse revoir sa sœur Megu une dernière fois… et nous découvrons deux métis abandonnés par leur mère avec un adolescent esclave sexuel d’une maquerelle défraîchie et une adolescente vendue à une ordure pédophile…

OMG, c’est horrible !

Ishihara tente de dissoudre le groupe en leur faisant croire qu’Anshan a été incarcéré pour parricide… Alors qu’un incendie criminel s’étend dans les bâtiments, Baremoto doit alors faire un choix entre sauver sa propre peau et celle de ses compagnons condamnés à mort par les manigances du maton vénal et sadique…

OMG, c’est horrible !



Le cliffhanger de fin est insoutenable, vite je me jette sur le tome 2 ou mon cœur va lâcher !
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Bestiarius, tome 3

Arthur, Pan et Galahad ont retrouvé Elaine à Rome, elle est devenue une implacable gladiatrice. Lépide lui a lavé le cerveau et elle ne se souvient plus de ses amis. Ils vont se retrouver ensemble dans l’arène pour un combat à mort… vont-ils parvenir à réveiller ses souvenirs ?



Ce 3e tome est mon préféré. Les scènes de combat qui se succèdent sont époustouflantes. La tension est aussi à son comble avec les tentatives successives de Lépide pour reprendre le contrôle de la situation. Domitien a vraiment une tête de dangereux psychopathe.



Graphismes et scénario excellents, je poursuis avec le tome 4.







Challenge BD 2022
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Green Blood, tome 1

On ne va pas se mentir Masasumi Kakizaki est bien meilleur dessinateur que scénariste (mais quel dessinateur : c’est du bonbon pour les yeux et ses doubles pages dégage une classe de ouf ! ^^), donc sans surprise son travail est moins abouti en solo qu’en duo. Mais il a été à bonne école avec George Abe et s’il n’arrive pas tenir la distance sur les récits longs, ses récits courts son très efficaces car il connaît bien les vibes. Désormais maître de son destin, il s’éclate avec des récits dédiés à l’horreur, au western ou au peplum fantasy epicness to the max !

Avec la série en 5 tomes intitulé "Green Blood" il nous renvoie aux plus belles heures du western spaghetti, et si initialement elle emprunte énormément au film "Gangs of New York" de Martin Scorcèse (dialogues, explications, mises en scènes, situations dramatiques…), les influences sont multiples et le récit de gangsters dédié à la crapulerie évolue quand les frères Burns arpentent les grands espaces du Far West sur fond de gunfights à la John Woo et de bastons à la "Hokuto no Ken" ! ^^

Je note qu’entre les immigrés exploités, détestés et livrés à la pauvreté, les Noirs exploités, détestés et livrés à la pauvreté, et les Amérindiens exploités, détestés et livrés à la pauvreté, le mangaka se fait une joie de cracher à la gueule de l’American Dream… C’est de bonne guerre, vu que celui ne se prive pas de cracher à la gueule de l’humanité !





New York, 1865. Les immigrants européens attirés par le rêve américain sont entassés dans le 6e district, le pire bidonville du monde surnommé Five Points dans lequel la loi et la justice n’existent pas. Les rues sont contrôlées par les gangs des Grave Diggers et les Iron Butterflies qui exploitent la population pour payer leur écot aux autorités WASP, et les premiers en déclin parviennent à contenir les ambitions des secondes grâce au Grim Reaper, leur assassin attitré tout de noir vêtu et équipé d’un gunsword qui pour tous fait figure de croquemitaine (les amateurs de comics auront reconnu un Punisher dixneuvièmiste ^^). C’est dans cet enfer sur terre que Luke Burns tente de survivre en compagnie de son grand frère Brad véritable oiseau de nuit qu’il n’arrête pas de sermonner… Sans savoir qu’il s’agit du Grim Reaper, qu’il a vendu son âme au diable pour que lui puisse conserver sa bonté et son innocence, et qu’il a absolument besoin de lui pour ne pas basculer dans la folie… Mais un jour Kip le fils du boss mutile une jeune prostituée nommée Karen, qui serait morte sans l’intervention providentielle de Luke. Le Grim Reaper doit alors faire un choix cornélien entre sa loyauté envers son mentor Gene McDowell et son affection pour son amante Emma qui s’est engagé sur la voie de la vengeance pour châtier le psychopathe qui a failli tuer l’amie qu’elle avait prise sous sa protection… Le suspens est insoutenable ! Vite la suite !!!

En revenant sur l’enfance de frères Brad et Luke le mangaka fait de chouettes clins d’œil à l’histoire des frères Raoh et Toki dans le manga culte "Hokuto no Ken", mais bon sang ne saurait mentir le Grim Reaper ressemble furieusement à Rei l’Etoile de la Justice du Nanto Suichō-Ken ! Et je me demande s’il n’a pas essayé de rendre hommage à Frank Miller, parce qu’il y a des personnages et/ou des passages qui rappelle fortement "Sin City"…
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Bestiarius, tome 1

Un premier tome plutôt sympa, même si un cran en dessous du premier tome de Green Blood, à mon avis.



Ce manga fantasy se passe dans l'antiquité romaine et est plutôt bien ficelé, avec des dessins géniaux, et une ambiance gladiateur. On comprend d'emblée le titre, car le "bestiaire" de ce tome est déjà assez étendu et impressionnant...



Il offre la propre vision de Kakizaki sur les wyvernes, les trolls, les orcs et autres minotaures, qui lui est très personnelle, et qui m'a plutôt amusée, surtout concernant la famille "minotaure" !



J'ai aimé les personnages (y compris les fantastiques), qui sont bien posés et bien brossés, et ce sont eux qui, malgré la rapidité des nouvelles (deux dans ce tome), font la substance du manga !



Cet auteur est en passe de devenir une de mes références en la matière... J'ai quand même lu ce tome d'une traite hier après-midi, ce qui est assez rare pour être signalé.
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Bestiarius, tome 2

Je ne sais pas si au Japon il existe un équivalent de "La Dernière Séance" d’Eddy Mitchell ou du "Cinéma de Quartier" de Jean-Pierre Dionnet, mais une chose est sûre le très bon et très sympathique Masasumi Kakizaki est un populares qui kiffe la culture populaire car après l’horreur et le western il s’attaque avec "Bestiarius" au peplum ! Yeah !!!

Le mangaka avait une envie de Rome antique, et au vu des succès de Fairy Tail, Monster Hunter et Seven Deadly Sins on lui a conseillé de faire dans le shonen fantasy… Mais il s’est dit, « moi je kiffe la saga Spartacus » et c’est donc tout naturellement qu’il nous livre une uchronie fantasy où les créatures mythologiques existent pour de bon et sont envoyées combattre dans les arènes de Rome, les fameux gladiateurs étant remplacés par de fameux tueurs de monstres appelés bestiarii… (d’où le titre de la série)

Le projet est carrément protéiforme mais au final on est plutôt dans la série d’histoires courtes (donc, honte sur eux aux prescripteurs d’opinion qui se ragent contre le manque de développement d’histoires courtes mais qu’ont aucun problème avec le manque de développement des séries à rallonge qui dépassent les 50 tomes… Très peu crédibles ils sont !). L’auteur n’est pas aussi bon scénariste que dessinateur, mais il a beaucoup appris de sa collaboration sur le gekida "Rainbow" avec l’excellent George Abe (que vous recommande chaudement malgré se dureté), donc malgré les étiquettes on est plus dans le seinen que dans le shonen tant on fait appel à part égales à ce qu’il y a de meilleur et de pire en l’Homme !





Episode 3 :

86 après J.-C., humains et non-humains vivent en paix dans la vallée d’Hebden en l’île d’Albion, jusqu’au jour ou le cupide gouverneur Lépide vient apporter le feu et le fer… N’écoutant que son courage, le petite Elaine s’offre en sacrifice aux esclavagistes romains pour sauver ses amis enfance : le timorée Arthur, le faune Pan et le gobelin Galahad. Derniers rescapés de leur communauté, ils demandent aux renégats Finn et Durandal de les entraîner pour défier le terrible Empire Romain… (ah les bons vieux power-up shonenesques ! ^^)

87 après J.-C., la team Arthur parvient à rejoindre Rome par la ruse et partent à la recherche de leur amie Elaine… Après une première confrontation avec Lépide et ses monstrueux gardes du corps, c’est au sein de l’amphithéâtre flavien qu’il découvre qu’elle est devenue bestiaria et favorite de l’Empereur Domitien sous le nom de tueuse de glace de Britannia !

Après avoir vaincu un gigantesque Béhémoth, elle se retourne contre Arthur que ses nouveaux mentors lui ont désigné comme étant le meurtrier de sa famille en Albion…





L’ensemble est certes classique pour les habitués de la Fantasy, mais diablement efficace ! Les valeurs humanistes héritées de George Abe se marient très bien aux valeurs positives des shonens de type nekketsu (l’amitié, la fraternité, le courage et l’espoir d’un monde meilleur pour lequel on se bat envers et contre tout). Les dessins de Masami Kakizaki sont toujours autant réussis à tous les niveaux malgré un charadesign un peu en deçà de tout le reste qui lui déchire sa race, notamment les décors de toute beauté, du coup c’est pitié qu’ils soient servis par un format aussi limité alors que des mangakas graphiquement moyens ont droit eux à des éditions deluxe en grand format…

Ici j’ai comme l’impression que le mangaka a eu connaissance du très cool comic fantasy "Brath" !
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Bestiarius, tome 1

Je ne sais pas si au Japon il existe un équivalent de "La Dernière Séance" d’Eddy Mitchell ou du "Cinéma de Quartier" de Jean-Pierre Dionnet, mais une chose est sûre le très bon et très sympathique Masasumi Kakizaki est un populares qui kiffe la culture populaire car après l’horreur et le western il s’attaque avec "Bestiarius" au peplum ! Yeah !!!

Le mangaka avait une envie de Rome antique, et au vu des succès de Fairy Tail, Monster Hunter et Seven Deadly Sins on lui a conseillé de faire dans le shonen fantasy… Mais il s’est dit, « moi je kiffe la saga Spartacus » et c’est donc tout naturellement qu’il nous livre une uchronie fantasy où les créatures mythologiques existent pour de bon et sont envoyées combattre dans les arènes de Rome, les fameux gladiateurs étant remplacés par de fameux tueurs de monstres appelés bestiarii… (d’où le titre de la série)

Le projet est carrément protéiforme mais au final on est plutôt dans la série d’histoires courtes (donc, honte sur eux aux prescripteurs d’opinion qui se ragent contre le manque de développement d’histoires courtes mais qu’ont aucun problème avec le manque de développement des séries à rallonge qui dépassent les 50 tomes… Très peu crédibles ils sont !). L’auteur n’est pas aussi bon scénariste que dessinateur, mais il a beaucoup appris de sa collaboration sur le gekida "Rainbow" avec l’excellent George Abe (que vous recommande chaudement malgré se dureté), donc malgré les étiquettes on est plus dans le seinen que dans le shonen tant on fait appel à part égales à ce qu’il y a de meilleur et de pire en l’Homme !





Episode 1 :

70 après J.-C., le guerrier wyvern Durandal jure de transmettre à Finn les dernières volontés de son père, auxiliaire breton de la puissante romaine…

85 après J.-C., le brillant Bestiarius Finn doit affronter son mentor Durandal pour le plaisir de l’Empereur Domitien : le jeune esclave breton apprend que son père adoptif Durandal est responsable de la mort de son père de sang, et que le vainqueur de ce combat à mort obtiendra sa liberté… Quelle maxime va triompher, celle des élites, « diviser pour régner », ou celle du peuple, « s’unir ou périr » ?

88 après J.-C, la vallée d’Hebden en Albion résiste encore et toujours à l’envahisseur… Rome est obligée d’envoyer 250000 soldats écraser la résistance menée par deux renégats légendaires : un homme et une wyverne…



Episode 2 :

Le centurion Sextus abat Minotaure, dernier représentant de la résistance crétoise. Dans son butin, son fils Talos qu’il destine à une grande carrière dans l’arène et le petit humain Zénon adopté par ce dernier.

73 après J.-C., le puissant mais pacifiste Talos est cantonné dans les cuisines d’un ludus dont Zénon est le champion en tant que bestiarius adulé par les foules (on t’a reconnu Gannicus ! ^^)

Manipulée par dame Arianna, l’épouse du sénateur Crassus, il obtient fortune et gloire en vainquant la terrible Manticore. Désormais libre, Zénon est engagé comme escorte par sa sénatrice alors que Talos est emmené aux arènes pour amuser les homines crevarices. Entre sa carrière et son frère, il n’hésite même pas une seconde !

« Je me nomme Zénon ! Frère de Talos le minotaure. Pour l’honneur de mon peuple, je me battrai contre Rome ! »

Combat epicness to the max contre une centaine de guerriers romains avec le recours au combo fétiche de Colossus/Wolverine contre le boss de fin de niveau… C’est la victoire ou la mort !!!





L’ensemble est certes classique pour les habitués de la Fantasy, mais diablement efficace ! Les valeurs humanistes héritées de George Abe se marient très bien aux valeurs positives des shonens de type nekketsu (l’amitié, la fraternité, le courage et l’espoir d’un monde meilleur pour lequel on se bat envers et contre tout). Les dessins de Masami Kakizaki sont toujours autant réussis à tous les niveaux malgré un charadesign un peu en deçà de tout le reste qui lui déchire sa race, notamment les décors de toute beauté, du coup c’est pitié qu’ils soient servis par un format aussi limité alors que des mangakas graphiquement moyens ont droit eux à des éditions deluxe en grand format… (Bon après j’ai un peu de mal avec les wyverns qui sont le cul entre deux chaises, à savoir le bon vieux dragon et le dragonien humanoïde)

Sinon arènes, notables pourris, foules complices, doctore intransigeant, domina dominatrice, camaraderie à la vie à la mort, coups spéciaux de derrière les fagots… Impossible de ne pas voir l’héritage de la série télé "Spartacus" !!!
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Green Blood, tome 1

Luke & Brad sont deux frères très proches qui vivent dans une cité de non-droit. Si Luke n’a que 13ans Brad est déjà adulte et fait tout pour protéger/venger son petit frère. Il rêve de tuer leur père, qui les a abandonnés à un sort peu enviable.



« Le croc mitaine » C’est ains que je vois Brad avec son grand manteau, ses cheveux longs et sa façon d’exterminer les méchants pour 10$.



Brad est Badass mais pas too much. Comment dire… Il est cheaté mais ça reste plausible…



Dancing in the Fire – On a cette image magnifique de Brad qui fait ses affaires, pas plus perturbé que ça par un incendie.



Grave Diggers – C’est le gang du héros. Une belle organisation de gentlemen salopards.



Je reste sans voix. J’ai lu la première moitié d’une traite. Passionnant. Merci @OverTheMoonWithBooks – encore une fois.



Les émotions passent bien. Un côté « horreur cynique » Quand la situation l’exige…



Fin du chap.6 un retournement de situation plaisant. Qui n’est pas content de voir un connard en pâtir ? Sommes-nous sans doute tous un peu sado maso ?



Et cette phrase qui me hantera longtemps

« 10$. C’est mon prix. » Comme la a bouée d’un naufragé de la morale.



A lire Je recommande vivement.



Phoenix

++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Les amants sacrifiés, tome 2

Lu suite à une critique d'Erik_ qui m'avait bien tentée. Me voici alors plongée dans ce manga en 2 tomes.

Je ferai la même critique pour les 2 tomes puisqu'ils sont totalement liés et artificiellement séparés en 2.

.

Là typiquement on est dans le genre de récit où il est très difficile d'attirer sans vendre la mèche. Que puis-je dire du livre sans divulgâcher ?

D'abord ce manga est centré sur une jeune femme, Satoko, heureuse dans son mariage. L'histoire se passe dans le Japon de la 2e Guerre Mondiale.

Tout se fissure progressivement, très progressivement. Des doutes, des questions et l'impossible.... L'impossible qui touche à l'inhumain, au Japon en Mandchourie....

Je ne m'attendais pas à la façon dont l'histoire évoluerait. Sachez que Machiavel n'aurait renié aucunement ce récit !

Plusieurs sentiments se heurtent, se font violence : l'amour de Satoko pour son mari, la quête de pureté (?) de celui-ci, le patriotisme porté par dessus tout, par dessus l'humanité même...

Un manga qui brasse de nombreuses thématiques.

Un manga qui retrace une histoire cynique au possible.

J'ai été sidérée à chaque avancée....

J'ai apprécié les dessins très identifiés. Pas de risque de confondre les personnages....

.

Ma fille aînée a adoré (elle m'a piqué ce manga dès que j'ai eu tourné la dernière page). Je vous passe son commentaire qui divulgacherait trop le récit.

Si j'ai bien compris ce récit est avant tout un film, transformé ici en manga.
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Bestiarius, tome 2

Voilà plus d’un an que j’ai lu le 1er tome, il était grand temps de m’y remettre. J’ai retrouvé avec plaisir l’univers créé par Masasumi Kakizaki.



An 86 av. J.-C. en Albion. Nous faisons la connaissance de nouveaux personnages avec en tête Elaine, une jeune fille intrépide. Il y a aussi Arthur, Pan et Galahad. Leur village est incendié par une légion romaine et les survivants sont emmenés pour devenir esclaves. Elaine fait partie du lot. Arthur et ses amis y échappent. Arthur ne pense qu’à une chose : aller à Rome et délivrer Elaine.



C’est plus facile à dire qu’à faire…



Graphismes sublimes, scénario bien ficelé : tout ce qu’il faut pour passer un bon moment de lecture.



Bonne résolution 2022 : lire sans attendre les 5 autres tomes de la série.











Challenge BD 2022
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Bestiarius, tome 1

Coup de coeur pour ce premier tome offert gratuitement sur ma plateforme numérique. J'ai bien l'intention de lire les 7 tomes de la série mais plutôt en version papier.



J'ai été éblouie par les graphismes, ils sont sublimes. J'ai surtout aimé les passages en noir et blanc.



L'auteur nous emmène dans les arènes de l'Empire romain au Ier siècle après J.-C. On y retrouve des gladiateurs qui combattent dans l'arène. Ce sont bien sûr des esclaves, des orphelins, ... Leurs adversaires ne sont pas toujours humains mais des monstres, des créatures de légende.



Finn été élevé par une wyverne (créature qui s'apparente à un dragon) et Zénon par un minotaure. Cela change la donne.



Ils vont briser leurs chaînes pour reprendre leur liberté et m'est avis que l'Empire romain peut commencer à trembler!







Challenge BD 2020
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Hideout

MANGA THRILLER / HORREUR.

En bref, un excellent one-shot tant dans sa conception que dans sa réalisation, dans sa forme que dans son fond, qui ne souffre que du défaut que d'arpenter des voies déjà explorées par de nombreux artisans et de grands artistes de la veine horrifique. Un néophyte va kiffer sa race et un vétéran passera un bon moment, car au final on prend en pitié un narrateur qui finit par nous faire flipper...
Lien : http://www.portesdumultivers..
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