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Citations de Mathias Lair (12)


Ce livre s'adresse aux parents et aux éducateurs qui souhaitent disposer des repères élaborés par Françoise Dolto pour comprendre les enfants, et qui se trouvent arrêtés dans cette recherche par les rigueurs de la méthode et du vocabulaire psychanalytiques.
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De la fragilité jaillit la lumière. De la fragilité jaillit la beauté. De la fragilité jaillit un appel, un cri pour la relation. Et c'est seulement s' il y a une réponse à ce cri de la fragilité et qu'une relation authentique s' établit que la lumière et la beauté peuvent jaillir, être reconnues et contemplées. La relation à la personne fragile n'est pas facile, car le plus souvent la fragilité fait peur.
Jean Vanier
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Rien n'est jamais vraiment gagné... C'est-à-dire que rien n'est jamais vraiment perdu."
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Rien n'est plus souple et plus faible que l'eau,
Mais pour enlever le dur et le fort, rien ne la surpasse
Et rien ne saurait la remplacer.
La faiblesse a raison de la force;
La souplesse a raison de la dureté.
Tout le monde le sait
Mais personne ne peut le mettre en pratique.
Lao- Tseu
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Éprouver la capacité d’être ici et maintenant, c’est donc cesser de tendre toujours et encore vers d’autres désirs, vers d’autres projets, d’autres instants.
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De la fragilité, on peut dire qu'elle consiste à se défaire de son armure, à prendre le risque d'ôter des protections, pourtant nécessaires, pour accepter d'être sensible ; accepter d'être atteint par autrui comme par les différents événements de la vie, voire à être défait pour un temps. Alors que la faiblesse est la face négative d'une idéologie de la domination, elle serait une incapacité à être dans la maîtrise et le pouvoir.
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Le bonheur n'est pas au début de la vie humaine.L'être humain naît incomplet et vulnérable.Ses instincts sont faibles, ses désirs sont immenses, et il n'a pas les moyens de les réaliser. Dès la naissance, et pendant toute sa vie, l'impuissance et le manque sont sa condition.Pour satisfaire nos pulsions, nous devons risquer de perdre notre intégrité et de contredire nos idéaux.
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L’idéologie est dans l’harmonique…



L’idéologie est dans l’harmonique
de la gamme bien ordonnée
la syntaxe est dans la tonique
en conjonction avec quinte
et septième bien dominées
voici qui vous donne
un squelette étagé
du sujet à l’objet grâce au
verbe qui fait tout un poème
comme un monde bien moulé passez
il n’y a rien à voir
d’autre
Thelonious lui
sait il fait le désossé
un peu histoire de rappeler l’autre
chose ne pas l’enfermer
dans la syntaxe il brouille
l’anatomie de la gamme mais quand
même conserve à main gauche
la pulsation
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« Faut-il faire l’histoire, il me dit. Ou la refaire. Il faut des personnages, une situation de départ, et une crise : des tensions, de la bagarre et de la douleur (quelques jouissances aussi) pour arriver au dénouement, à l’issue, pour passer sous le mot “Exit”, inscrit en lettres lumineuses au fond de la salle désormais obscure"
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Je m’étonne toujours que l’on puisse raconter des
histoires, avec des personnages un début et une
fin. Sans doute a-t-il fallu tisser de longs fils de
complicité pour en arriver à ça ; être imbibé d’un
social qui me reste étranger, nourri des mythes
communautaires. Alors on évolue naturellement
dans le racontage, c’est notre élément. Pas le mien
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Au bout de onze ans, toujours là. Pourtant tout est oublié, presque. Ma vie derrière moi, prise au piège. Très peu de souvenirs, pourtant je ne puis m’en détacher. Comment faire ? Depuis ce sommet, survie seulement. Quelques rites discrets, seuls connus de moi : à mon bureau, allongée nue, alanguie, les bras en couronne autour de la tête, Lilette au divan rouge veille sur moi. Le corps exact d’Hannah. Que Matisse l’ait peinte avant qu’elle ne soit née ne m’étonne pas plus que ça. Dans l’entrée, quelques cauris dans une lampe à huile, devant la photo d’un stupa, les yeux fauves peints d’un bouddha – éteints par la jouissance, il n’y avait plus rien dans ses yeux ; plus de lueur humaine.

Dix ans avec elle. Tout consumé en même temps que vécu. Comme rien. Un continent lentement s’enfonce dans l’eau insensible, ses contours immergés tremblent puis s’effacent, laissant un vague sillage, une légende, un conte d’Atlantide… Au point d’éveiller le doute sur ce qui fut.
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En ce début du troisième millénaire, la paternité a perdu don évidence, elle est devenue problématique. Le père n'est plus le pivot de l'organisation symbolique et sociale, mais une simple fonction dont on constate la désintégration. Le géniteur, l'éducateur, le donateur du nom, le donataire du patrimoine ne sont plus nécessairement confondus dans une même personne. Un père est-il alors nécessaire? Certains experts prophétisent sa mort. Après la mort de Dieu, père de l'humanité, celle du monarque, père du royaume, pourquoi pas celle du père de famille?
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