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Citations de Matthew Mather (40)


Détrompe-toi. Les explorateurs de ,l’Arctique ont souffert de la soif autant que ceux du Sahara. Il faut d’abord faire fondre la neige, et ça, ça te pompe de l’énergie. Si tu la croques, ça fait baisser la température de ton corps, ce qui te donne des crampes, qui peuvent être fatales. La diarrhée et la déshydratation sont des ennemis, tout autant que le froid.
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 Cela m’a frappé de m’apercevoir que, dans mon esprit, les gens qui avaient débarqué à notre étage étaient devenus des «réfugiés».
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Celui qui veut voir ce que réserve l'avenir n'a qu'à se tourner vers le passé.
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Matthew Mather
Du soleil entrait par la fenêtre. C’était le matin, mais je n’avais aucune idée de l’heure. La batterie de mon téléphone était à plat, et je ne portais plus de montre-bracelet depuis des lustres.
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— Je suis d’accord. Par peur du terrorisme, nous avons accepté que le gouvernement collecte des informations personnelles, surveille nos faits et gestes, mette des caméras partout.
— Mais si tu ne fais rien de mal, tu n’as rien à craindre, ai-je souligné. Moi, ça m’est égal de renoncer à un peu de liberté en échange d’une meilleure sécurité.
— C’est là que tu te plantes. Tu as toutes les raisons d’avoir peur. Où vont-elles, ces informations ?
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Il faisait un froid de gueux.
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Et si tout le monde était responsable, cela signifiait-il qu’il ne fallait blâmer personne ?
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Protéger notre liberté est un travail de chaque jour, et cela commence par la protection de nos données personnelles sur Internet – qui est, elle, de notre responsabilité. Si on suspend notre vigilance, petit à petit, on perdra toutes les libertés pour lesquelles nos ancêtres ont combattu.
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La peur, ce n’est pas la bonne réponse. Quand on a peur de tout, on a également peur d’agir et, du coup, on renonce à notre liberté.
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Si j’avais pris la peine d’observer plus attentivement ce que j’avais sous les yeux, j’aurais remarqué, un peu plus loin, que ce baraquement improvisé accueillait aussi des Indiens, des Japonais, des Français, des Russes, des Allemands. L’ensemble de la communauté internationale était venu prêter main-forte à l’Amérique sitôt que la gravité de la situation avait été connue, et qu’avait été révélé le vrai scénario des événements.
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La lumière déclinait et la neige tombait plus dru ; il y avait de nouveau du blizzard dans l’air. Au retour de Penn Station, nous avions décidé de pousser tant bien que mal jusqu’à Meatpacking, où se trouvait le garage de Chuck. Nous avions cheminé le long de rues quasi désertes, sauf lorsque nous étions passés devant l’hôtel Gansevoort, sur la Neuvième Avenue.
Une foule impressionnante était massée devant le bâtiment, encore illuminé comme un sapin de Noël, et exigeait à cor et à cri de se réfugier dans l’hôtel de luxe. Une armada d’imposants cerbères lui tenait tête. Tout le monde hurlait. 
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Si la technologie ne pouvait pas régresser, les hommes, eux, en étaient tout à fait capables. Lorsque le monde vacillait, nous pouvions même régresser avec une facilité et une rapidité étonnantes. Nos réflexes animaux demeuraient et nos cafés latte, nos téléphones portables et nos chaînes câblées n'étaient qu'un vernis superficiel qui les dissimulait.
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Dans ce pays, chaque fois qu’on soupçonne le gouvernement de vouloir réglementer la vente de fusils d’assaut, les gens deviennent fous et hurlent au liberticide. Ces nouvelles lois donnent au gouvernement un droit de regard sur tout ce que tu fais, sans ton consentement – et personne n’ouvre la bouche ! Qu’est-ce qui définit la liberté ? Les libertés civiles, qui elles-mêmes reposent sur le respect de la vie privée. Si on foule ce respect aux pieds, c’est la fin des libertés civiles, et donc de la liberté tout court.
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Ta foi dans le progrès te perdra, Mike. Tu t’obstines à croire qu’on ira toujours de l’avant. Mais depuis que l’homme a commencé à fabriquer des trucs, nous avons perdu plus de technologies que nous n’en avons gagné. De temps à autre, il arrive qu’une société régresse.
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Seul face à ce vide intersidéral, j'ai senti combien mon existence se réduisait à un point infinitésimal, flottant dans l'univers.
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Dans mon rêve, quelqu’un pleurait – quelqu’un, ou quelque chose…
Non, ce n’est pas un rêve.
J’ai ouvert les yeux. Lauren était pelotonnée dans le fauteuil, à côté du lit, drapée dans cette couverture synthétique à motif floral qu’elle avait adoptée. Jambes repliées sous les fesses, buste calé contre le lit de Luke – qui, lui, dormait du sommeil du juste –, elle inspectait ses cheveux à la lueur grise de l’aube, en tendant une mèche après l’autre devant ses yeux, et en se balançant imperceptiblement d’avant en arrière. C’était elle qui pleurait.
J’ai bataillé pour dissiper la brume de fatigue.
— Ça va, ma chérie ? Luke va bien ?
Lauren a rabattu ses cheveux dans le dos, puis elle a essuyé ses yeux et reniflé.
— Oui, ça va.
— Tu es sûre ? Viens te recoucher. Parle-moi.
Pour toute réponse, elle a fixé le plancher.
— Tu es en colère parce que je suis sorti cette nuit ?
Elle a secoué la tête.
— Je comptais te le dire mais…
— Je savais que tu envisageais de le faire.
— Et ce n’est pas pour ça que tu es en colère ?
Elle a fait signe que non.
— Tu t’es fait mal ? Tu ne te sens pas bien ?
Elle a haussé les épaules.
— Lauren, que se passe-t-il ? Parle-moi…
— Je ne me sens pas bien et j’ai mal aux dents.
— C’est à cause du bébé ?
Elle a contemplé le plafond, hoché la tête, et elle s’est remise à pleurer.
— Et j’ai des poux. Tout est infesté de poux.
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Nous répugnons à prendre quelques risques à titre individuel, nous donnons au gouvernement le droit d’envahir notre vie. Nous sommes en train de renoncer à notre liberté, par simple trouille.
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(...) il n'existait aucun plan B pour secourir soixante millions d'habitants qui se retrouvaient du jour au lendemain prisonniers de la neige, privés d'électricité, de nourriture et, dans la majeure partie des cas, d'eau. Surtout quand, pour ne rien arranger, toutes les communications étaient interrompues.
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— Si on doit aller mettre sur la figure de quelqu’un, c’est bien à ces Arabes enturbannés. Ils n’arrêtent pas de nous chercher des poux depuis qu’ils ont pris notre ambassade en otage, en 79.
— Parce qu’on avait renversé leur gouvernement élu démocratiquement pour installer un dictateur qui faisait régner la terreur, a observé Rory. Et puis, ce ne sont pas des Arabes, mais des Perses.
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«Être un livre nul ou ne pas etre un livre nul, telle est la question»
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