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Critiques de Matthew Mather (42)
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Extinction

Ce que j’ai ressenti: Un thriller glaçant!!!!!



« Seul face à ce vide intersidéral, j’ai senti combien mon existence se réduisait à un point infinitésimal, flottant dans l’univers. »



Je crois qu’il est des livres qui nous marque plus que d’autres, des aventures qui nous emmène plus loin qu’au bout des pages, des thrillers qui nous effraie plus que de raison!!!!Celui ci en fait partie! Non seulement Extinction est une réussite, mais il m’a vraiment remuer les tripes et les méninges!!!



« Celui qui veut voir ce que réserve l’avenir n’a qu’à se tourner vers le passé. »



Matthew Mather a eu le talent de créer une ambiance hors du temps, un scénario plausible, une catastrophe toute contemporaine. Mêler effondrement d’Internet et tempête de neige, vont emmener une multitude de faits et conséquences irrémédiables qui fait froid dans le dos, et ça ne sera pas uniquement à cause de la neige!!!!!On est saisi jusqu’à la moelle, tant ses enchainements sonnent justes et sont plutôt horrible à voir…Plus qu’un roman post apocalyptique, je lui ai trouvé des airs d’avant-gardisme, je suis presque certaine que cette ère nous pend au nez si jamais on continue sur cette voie là…..





« Protéger notre liberté est un travail de chaque jour, et cela commence par la protection de nos données personnelles sur Internet – qui est, elle, de notre responsabilité. Si on suspend notre vigilance, petit à petit, on perdra toutes les libertés pour lesquelles nos ancêtres ont combattu. »





L’auteur nous apporte un roman humain, réaliste, mais aussi intellectuel. Cette lecture tridimensionnelle tient toutes ses promesses jusqu’au bout! J’ai aimé que ça ne reste pas linéaire, on a autant d’émotions, qu’un avant goût de l’apocalypse moderne, avec des théories qui emmène à diverses réflexions profondes. L’enfer blanc de ce New York était terriblement effrayant, délicieusement paranoïaque, incontestablement violent, irrémédiablement humain avec tout ce que ça comporte d’horreurs et de valeurs qui nous caractérisent. Sur la couverture , on peut y lire: »Les situations les plus extrêmes révèlent nos pires instincts »: ouais, c’est peu de le dire!!!!



Je ne pouvais pas lâcher ce livre…. Impossible!!!J’ai été téléportée dans ce couloir au sixième étage, je vivais au milieu de ses habitants, j’étais rongée par le froid, la faim, la soif, l’angoisse…En plus, les dates coïncidaient, cela à donc rajouter à cet effet de mise en situation, même si je n’aimerai pour rien au monde connaitre un Noel pareil!!!!Vivre au jour le jour, le calvaire de Mike, nous entraine sur la pente, très descendante , des pires scénarios, où peur et ignorance s’emmêlent, où froid et catastrophe s’imbrique à la perfection, où l’humain se révèle bien plus animal qu’on ne le soupçonnerait sur une si courte période….



« Il faisait un froid de gueux. «



En bref, c’est sans surprise, mais encore secouée par tous ses rebondissements, que j’annonce encore un coup de cœur 2015 à quelques jours de cette fin d’année!!!!Heureusement que nous ne sommes pas passé à coté de cette lecture avec ma chère binômette!!!!!

(Passez voir sa chronique soit sur le blog, soit ici même à Belette2911) ;)


Lien : https://fairystelphique.word..
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Extinction

Catastrophe à New York. Plus d 'électricité, une tempête de neige, tout un système se bloque. Les gens se retrouvent livrés à eux-mêmes, la survie s'organise...ou pas. Tout est vu du point de vue du narrateur, Mike, évènements et émotions. On découvre des personnages qui réagissent différemment aux évènements, et les explications scientifiques sont bien amenées et pas trop lourdes. Une lecture prenante
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Extinction

En matière de récits post-apocalyptiques, surtout lors du passage de la normalité à la catastrophe, il y a souvent deux manières de présenter l’affaire.



Certains auteurs se placent du point de vue des conséquences et des explications scientifiques, d’autres du coté des répercutions sur les personnages. Il faut bien admettre que, souvent, l’auteur qui choisit la seconde solution le fait car il ne maîtrise pas complètement l’aspect scientifique…



Extinction se situe du coté de l’humain, dès le départ. Mais Matthew Mather est l’exception qui confirme la règle. Spécialiste de la cyber-sécurité et des prévisions météorologiques, il aurait pu nous assommer avec ses nombreuses connaissances. Il a, au contraire, fait le choix, de l’homme (le roman est écrit à la première personne).



Bonne pioche, excellente pioche. Son roman dépeint, avec un réalisme qui fait froid dans le dos, la chute d’un système. Le notre, notre société.



Cyberstorm (titre original) décrit comment notre vie quotidienne peut s’effondrer d’un coup, du fait de cyber-attaques bien ciblées, conjuguées à un phénomène climatique hors-normes (une longue et puissante tempête de neige qui s’abat sur New-York).



On suit, halluciné, la vie quotidienne d’un groupe de personnes, en plein Manhattan, qui ne comprend rien à ce qui se déroule (les communications sont coupées) et qui tente de survivre alors que tout approvisionnement est coupé. La loi de la jungle, en pleine ville.



Entre hypothèses sur les raisons de cet effondrement et tentative de survie, Matthew Mather utilise son bagage et ses connaissances technologiques, pour décrire la vie au jour le jour de ces new-yorkais. Il n’en fait jamais des tonnes, n’en ajoute pas dans la surenchère gratuite et surtout fait passer les émotions avant tout.



Cela nous donne un récit immersif, frissonnant et vraiment intelligent. On ressort changé de cette lecture, touché par les personnages, questionné par ce qu’il décrit de ce cataclysme en forme d’effet boule de neige.



L’auteur, avec son style fluide, expressif et travaillé, raconte une histoire qui pourrait être la notre demain. Sans sensationnalisme, mais avec un réalisme glaçant, il propose un vrai page-turner qui est également une sonnette d’alarme sur l’inconscience des gouvernements et des citoyens (nous) à ne pas se protéger suffisamment. Il le fait sans jamais oublier le coté divertissant du récit.



La technologique est un paradis qui peut devenir très vite un enfer. Attention à l’Extinction des feux.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Extinction

Que se passerait-il si une cyberattaque avait lieu dans le monde, quels sont les pays qui en souffriraient le plus, les plus démunis face à cela ? Comment réagirait la population ?

C'est à ces questions que se propose de répondre l'auteur de ce livre dans ce récit apocalyptique comme je les aime.

Nous suivons la vie de deux familles amies vivant à Manhattan, leurs déboires, leur lutte pour la survie dans un univers devenu hostile mais je n'en écrirais pas plus pour ne pas trop révéler le contenu de livre...

Ce livre, très vraisemblable, est un tant soit peu manichéiste et fait la part belle au survivalisme, fort à la mode et d'actualité, surtout aux USA.

Les personnages ne m'ont été ni sympathiques ni antipathiques, humains en somme.

Cependant, une des leçons principales reste que les apparences sont souvent trompeuses et qu'il est malvenu de se fier à elles.
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Extinction

Voilà un roman "apocalyptique" comme je les aime ! Ici, on se retrouve en plein coeur de Manhattan. La tempête de neige approche, la ville est fébrile puisque c'est bientôt Noël. Comme d'habitude, tout et tout le monde est en effervescence. La vie bouge, comme d'habitude. À l'aube, notre personnage principal ouvre l'oeil, il fait froid dans l'appartement. Il n'y a plus de courant. Bon. C'est à cause de la tempête, pense-t-il. Toutefois, le délai attribué au rétablissement de l'électricité est beaucoup plus long que d'habitude, malgré le mauvais temps, qui n'en finit plus de finir. Sans oublier qu'en peu de temps, les communications téléphoniques et l'eau courante en viennent qu'à lâcher aussi. Les problèmes commencent à s'accumuler...Dans une grande ville populeuse comme New-York, alors qu'il gèle dehors et qu'il est impossible de se laver et de nettoyer, on peut vite imaginer le chaos...



Avec sa douce, et leurs bons amis habitant le même bloc, carrément voisins - dont l'un est du genre "survivaliste", Dieu merci ! - ils se viendront en aide les uns les autres et tenteront de trouver un maximum de moyens pour subvenir à leurs besoins, mais pas qu'aux leurs, à ceux des autres habitants du bloc aussi, tout en essayant de ne pas se faire voler leurs ressources par d'autres...Parce que Manhattan est remplie d'âmes qui ne cherchent qu'à sauver leur peau !



C'est un livre qu'on ne peut lâcher, qui nous tient en haleine, pleins de rebondissements et pas si prévisible que cela. Cela fait peur, aussi, de voir à quel point nous serions démunis face à une catastrophe du genre si elle venait qu'à durer...Un livre qui fait peur par sa crédibilité. Les personnages le sont, d'ailleurs. Très crédibles. Et très humains...ou pas ! Une situation confortable dans laquelle on vit et perdue pour une durée inconnue pourrait faire changer n'importe qui. Surtout lorsqu'il est question de vie ou de mort. Un roman vraiment à découvrir ! Je l'ai aimé du début à la fin, et je n'ai pas tout vu venir à l'avance.



À suggérer si vous aimez avoir froid dans le dos !
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Extinction

Riche idée que d’avoir commencé le roman au moment des fêtes puisque son récit commence quelques jours avant Noël.



Cette année, Petit Papa Noël a apporté des cyber-attaques, l’arrêt du Net, des coupures totales de courant, de l’eau, la disette, le repli sur soi, la crasse, la vermine, la paranoïa, l’animalité, un huis-clos et tout un gros tas de neige !



Bref, il nous a déposé, sous le sapin, un joli black-out !



Avec un style simple qui fait mouche, des personnages sympathiques auxquels ont s’accroche et avec lesquels on sympathise vite, l’auteur nous narre la vie qui s’organise, tant bien que mal, dans un immeuble new-yorkais, avec ses amitiés, ses tensions, ses coups de putes… et sa solidarité.



Nous suivons la famille de Michaël et celle de Chuck, amis dans la vie, ainsi que de leurs quelques amis de l’immeuble qui tentent, vaille que vaille, de survivre dans une ville livrée à elle-même, une ville qui ne peut compter que sur elle-même puisque le pays tout entier est touché, le reste du monde aussi…



Les habitants crevant de faim et de froid, se laissent aller à leur animalité, à leurs peurs les plus primales et à leurs hypothèses les plus farfelues quand aux responsables de ce bordel sans nom.



Sans en faire des tonnes, sans nous noyer dans des explications techniques ou scientifiques ou verser dans la surenchère, l’auteur nous torche un chouette roman dans lequel on se plait à être, tout en redoutant le jour où cette merde de cyber-attaque arriverait chez nous pour de vrai.



Pas de temps mort, j’ai eu froid et faim en même temps qu’eux, j’ai tremblé de peur pour eux, j’ai cogité en lisant les vérités distillées au fil du récit et ce fut un calvaire de devoir abandonner le récit durant 4 jours pour cause de fêtes !



Un roman qui vous distille du suspense au compte-goutte pour mieux vous faire flipper en pensant à "Et si tout ça n’était pas que de la fiction ??" mais de l’anticipation… Moi, ça me fout la trouille encore plus !



J’vous laisse, je vais constituer des stocks de bouffe dans ma cave !
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Extinction

Extinction est à la littérature post-apocalyptique ce que Canada Dry est à la bière… Ca y ressemble à s’y méprendre mais ce n’en est pas ! Et pour cause, point d’apocalypse au sens propre du terme. Il suffit d’une vague de froid conjuguée à l’effondrement d’internet et la société contemporaine, hyper connectée, vacille… avant de céder place au chaos, au fur et à mesure que les conditions de (sur)vie se dégradent. Point de post-apocalyptique puisque, si apocalypse il devait y avoir, on la vit en direct.



A la lecture du pitch j’aurai été tenté de classer ce bouquin en SF mais que nenni, il s’agit bel et bien d’un thriller. Un thriller d’une redoutable efficacité qui fait froid dans le dos, simplement parce qu’à bien y réfléchir la situation décrite n’est pas totalement improbable… au contraire ! Dans ses remerciements l’auteur fait d’ailleurs état d’un « scénario réaliste d’un cyberévénement à grande échelle« .



La grande force de Matthew Mather est de privilégier l’humain plutôt que le sensationnalisme. Pour se faire il nous livre un récit écrit à la première personne, on vit les événements à travers les yeux de Michael qui va s’efforcer de protéger sa femme enceinte et son jeune fils tout en maintenant un semblant de cohésion au sein du groupe de survivants.



En tant qu’êtres humains ordinaire Mike et consorts doivent affronter les maux ordinaires d’un quotidien qui s’enfonce chaque jour dans le pire, tels que la faim, le froid, la peur ou encore le manque total d’hygiène (et son lot de petits et gros désagréments). Mais ils vont aussi devoir face à bien d’autres menaces, la pire étant sans doute leurs semblables. L’homme est un loup pour l’homme à ce qu’on dit, c’est encore plus vrai quand il est confronté à une situation qui le dépasse, certains oublient les élans de solidarité pour ne penser qu’à sauver leur peau… quel que soit le prix à payer !



Si l’auteur joue en priorité la carte de l’humain il n’en néglige pas moins le rythme de son intrigue. Ecrit à la manière d’un journal, au jour le jour, on suit nos survivants confrontés à de nouvelles pénuries, tensions et autres imprévus qui viendront leur pourrir la vie… et éventuellement ébrécher la cohésion du groupe. A ce titre le roman se lit comme un thriller, on est littéralement happé par l’intrigue.



Vous verrez que même confrontés au pire des chaos et avec les moyens du bord, les survivants arrivent à se débrouiller… ce n’est certes pas la vie de château, on est même loin du minimum vital mais ils ne baissent pas les bras. Un pas en avant, l’un après l’autre, ils refusent de se laisser abattre. Pas toujours évident tant l’auteur semble prendre un malin plaisir à ne rien leur épargner niveau coups durs et mauvaises surprises.



Au fil des pages on voit que Matthew Mather, spécialiste en cybersécurité, connaît son sujet sur le bout des doigts. Sous couvert de fiction il améne le lecteur à se poser de vraies questions sur des sujets de fonds. Dans le monde d’aujourd’hui, tout connecté, un effondrement durable d’internet pourrait avoir des conséquences dramatiques. Pas uniquement au niveau individuel, mais bel et bien au niveau national, voire international.



Allons nous assister à l’extinction du genre humain ? Ne comptez pas sur moi pour répondre à la question.
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Extinction

Lorsque les éléments naturels se déchaînent et que la technologie s'effondre, que nous reste t-il ? Notre humanité ? Peut-être pas...



Matthew Mather nous dépeint un univers post-apocalyptique effrayant où la peur est la meilleure amie de l'homme et la trahison en est sa maitresse. Je suis vraiment une fan absolue de ce genre de roman et je suis d'autant plus exigeante car il faut savoir combiner un approfondissement intéressant des personnages, des rebondissements incroyables et un univers terrifiant. Pari réussi Mister Mather !



Les personnages sont le cœur et le point fort de ce roman : l'auteur cherche réellement à les mettre en avant, à démontrer que face à ce genre de situation chacun se révèle tel qu'il est réellement. Un lâche, un brave, un meneur, un suiveur, un traitre... Si vous aimez suivre un groupe de survivants à la Walking Dead, vous allez vous régaler avec ce livre ! Mike est un jeune père qui va tout faire pour défendre sa famille du monde extérieur, on sent monter la pression de la responsabilité sur ses épaules et ce jusqu'au dénouement final...



Les rebondissements sont omniprésents mais c'est réellement l'ambiance qui mène ce roman. C'est addictif tant du fait de l'écriture vive et remplie de dialogues que du fait de l'enchaînement des péripéties. La question essentielle : qui va survivre ? L'écrivain parvient aussi à apporter des touches de réflexion notamment sur internet mais aussi sur nos relations avec autrui.



En définitive, la sélection naturelle commence, faites-vous partie des plus forts ? A vous de le découvrir avec Extinction...
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Extinction

Un Noël à Manhattan. Et dans ce bouquin ce ne sera pas la fête. Alors qu'une considérable tempête de neige s'annonce dans la région et que les tensions entre la Chine et les États -Unis augmentent voilà que l'internet s'effondre, cyberattaque ou autre, toujours est-il que les effets sur les infrastructures ne se font pas attendre. J'ai bien apprécié la mise en évidence des risques de l’interconnexion généralisée, l'illustration des pénibilités d'obtenir des pièces de rechange et de la vitesse ou tout s'effondre dans une mégapole. L'illustration des nos biais cognitifs dans un état de peur et de fatigue était également pertinent. J'ai regretté que certains personnages restent esquissés alors qu'ils sont au cœur de l'histoire. Merci à Bartzella pour m'avoir recommandé ce livre.
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Extinction

Beaucoup de longueurs, des dialogues stériles et pas beaucoup d'action pour un livre censé être "Catastrophe". Mais au final, une histoire tout à fait crédible qui donne certainement à réfléchir.



Pioche de novembre 2017, choisie par Neneve
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Extinction

Je l’ai lu à Noël, pile poil à la même époque de l’action de ce roman! Ma fin d’année fût heureusement plus calme que celle des New-Yorkais!



Une tempête de neige monstrueuse paralyse la ville. Un cauchemar! Un black-out total, surtout quand le net et tout moyen de communication implosent!



Et c’est humain, lorsque notre zone de confort est mise à mal, c’est la parano et la psychose qui prévalent! Les soupçons d’attaques de pays étrangers ou de terroristes et les théories de complot pleuvent!



Mais il fait froid, la faim s’éveille. Et psychoter ne réchauffe pas, ne nourrit pas.

Alors, dans un premier temps, quand le black-out n’est pas censé durer, tout le monde s’entr’aide, partage, cohabite dans une ambiance bonne enfant.



Mais quand la pénurie s’installe durablement… l’instinct de survie gomme le vernis social. C’est chacun pour soi et la grande mégapole new-yorkaise, moderne et policée redevient une jungle sauvage… A fortiori lorsqu’une épidémie mortelle se déclare…



Je ne vais pas le cacher, j’adore ce style de romans post-apocalyptiques!



Ce n’est pas de la SF, c’est ce qui pend au nez de notre société moderne! Oui, oui, à force de foutre en l’air notre bonne vieille Terre et de jouer aux apprentis sorciers avec mère Nature, c’est ce qui va nous arriver un jour ou l’autre…



C’est anxiogène à souhait! Ça rend votre fauteuil vachement moins confortable, ça fait monter votre tension, ça vous donne envie de dévorer tous les guides de survie qui vous tomberont sous la main, de creuser un bunker et d’y entasser des vivres pour un régiment!



Au contraire de Black-out de Marc Elsberg (gros coup de cœur pour moi!) qui appuyait davantage sur l’aspect scientifique et plus spécifiquement sur l’aspect technologique de notre dépendance et des faiblesses de notre hyper-connectivité laissant l’être humain en position de faiblesse extrême face à un bug ou une cyber-attaque, l’aspect humain et émotionnel prédomine dans Extinction.

Alors oui, le lecteur se pose moins de question sur les choix de vie opérés en faveur de la technologie, semble moins perturbé et enclin à se remettre en question.



Mais ce qui titille le neurone tout le long de cette lecture c’est l’évolution de la nature humaine… ou plutôt sa non-évolution au cours de tous ces siècles depuis l’âge des cavernes…



Matthew Mather met ici en scène des gens lambda de divers horizons, de générations différentes: des familles, des enfants, des célibataires, des émigrés… Des adeptes du survivalisme, de la théorie du complot, des gens déconnectés de la réalité, des égoïstes, des opportunistes, des naïfs, des durs… Et tous sont confrontés au même problème, la survie, et j’ai adoré suivre les multiples réactions primaires des uns et des autres… Ceux qui s’adaptent ou ceux qui s’effondrent. Quand petit à petit le vernis s’écaille, les civilités disparaissent, les bonnes volontés s’épuisent.



Quand tout simplement l’être humain redécouvre son instinct animal. Quand survivre est tout ce qui importe et guide chacune de vos actions.



L’homme reste-t-il digne? La morale peut-elle être sauve?



La plume de l’auteur est diabolique, elle nous livre jour après jour l’angoisse, la peur, les obstacles et cet esprit humain qui se délite d’heures en heures dans un décor d’apocalypse blanc!



Bref, un régal de lecture quand l’être humain prend ainsi une bonne gifle et dégringole de son piédestal somme toute bien fragile!

Et vous là, qui me lisez, ne vous leurrez pas, il y a un animal tapi en vous!
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Extinction

La question, ou plutôt les questions qui se posent après avoir refermé ce roman, nous sommes peu nombreux à être capable d’y répondre. Engoncés dans notre petit confort quotidien, nous avons oublié les gestes simples et avons pris l’habitude d’être assujettis à une technologie qui assure notre bien-être.



Notre quotidien est rythmé de dépendance dont nous ne pouvons plus nous passer. Un monde sans électricité ni eau courante nous dépasserait en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Jusqu’à quel point sommes-nous soumis ?



Internet gère notre vie quotidienne au delà de ce que nous pouvons imaginer. Traitement de l’eau, barrages, réacteurs nucléaires, services de secours ou administrations. Qui d’entre nous serait capable de vivre dans un monde privé de toutes ces évolutions ? Combien de temps y survivrions-nous ?



La couverture et la quatrième pourrait laisser croire qu’ « Extinction » est une énième tentative de roman post-apocalyptique et c’est le cas, pour une partie du moins, car Mathew Mather a misé avant tout sur le schéma du thriller pour la construction de son récit. Sans jamais trop en faire, il nous plonge dans un climat exponentiellement anxiogène, où une civilisation s’écroule et où des hommes tentent de survivre sans même connaître la raison de ce désastre.



L’auteur embarque ses personnages, en même temps que ses lecteurs, dans un hallucinant fatras de doutes et de questionnements. L’ordinaire devient extraordinaire. La fulgurance de la régression est abominable, terrifiante et réveille les plus bas instincts.



Avec un style intelligent, Matthew Mather mêle simplicité de l’écriture et explications compréhensibles. De manière réaliste, il réussit à réveiller nos peurs les plus primales sans jamais tomber dans le piège de la fiction scientifique imbuvable. Roman facile à lire et cataclysme difficile à concevoir, « Extinction » se lit d’une traite, en retenant son souffle de peur d’en avoir cruellement besoin pour échapper à la panique.



Fort bien écrit et divertissant malgré une fin un peu trop expédiée à mon sens, ce roman peut être appréhendé comme une mise en garde et apporte réflexions en tous genres sur ces animaux que nous sommes et le temps qu’il nous faudrait pour recouvrer nos instincts ataviques.



Une fois refermé, la question: « Jusqu’où irions-nous pour survivre ? » s’impose. Il reste à espérer que la réponse ne nous sera jamais apportée…


Lien : http://sous-les-paves-la-pag..
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Extinction

Voici un roman fort intéressant, bien écrit et surtout bien renseigné sur tout l'aspect et les conséquences de possibles cyber guerre.



Nos personnages ici essayent tant bien que mal de survivre dans Manhattan sans eau ni électricité ni nourriture, le tout en pleine tempête glaciaire, des épidémies et avec une femme enceinte et un enfant de bas âge permis eux, mais aussi un petit génie de l'informatique et d'autres.



On ne s'ennuie pas, malgré une certaine lenteur due à la situation, l'écriture est bonne et on voit que l'auteur maîtrise sont sujet sans en faire trop.



Si j'ai un petit défaut à citer, ce serait la fin qui n'était pas spécialement à mon goût. (Mais ça chacun conviendra par lui même de ce qui lui plaît).
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Extinction

Une gigantesque tempête de neige coupe New York du reste du monde. Mike Mitchell, sa famille et ses voisins, se retrouvent sans eau, sans chauffage et sans nourriture.



Imaginez un peu le décor : un grand immeuble, une tempête de neige, le black-out, des voisins et le personnage principal Mike.



Avant de rentrer dans le vif du sujet, Matthew Matter nous embarque sur le toit de l'immeuble pour une soirée barbecue entre voisins. Présentation des voisins et amis de Mick, de son mariage qui prend l'eau, de ses beaux-parents.

Passage un peu long mais utile pour découvrir les protagonistes de l'histoire, dont Chuck, le super copain, adepte des théories du complot et survivaliste. Ok, à ces quelques mots, vous vous doutez que la particularité de Chuck sera profitable au futur groupe de survivants.



Puis Patatra ! Aussi rapidement qu'Elsa la reine des neiges plonge son royaume d'Arendelle dans le froid de l'hiver, New York se retrouve prisonnière de la neige, du froid, de la tempête, forçant les habitants à se terrer chez soi, usant d'astuces et surtout du matériel de survie de Chuck, le tout sans électricité, ni contact extérieur.



Clairement, ce n'est pas le roman du siècle, très classique, de nombreuses longueurs, des lenteurs et des sujets qui, selon moi, n'apportent rien de plus au roman comme le mariage de Mike et Lauren qui part en cacahuète (surtout attention SPOILER : dès que l'on apprend la grossesse de madame, on se doute tout de suite de l'avenir du couple).



Les + de ce roman :



- l'entraide et l'espoir : comment des êtres humains poussés dans une situation inconnue et dans des conditions extrêmes vont se rassembler, faire preuve d'humanité et de soutien les uns envers les autres (pour un petit temps, attention SPOILER, car après Chuck et Mick mettent les voiles en 4x4),



- les descriptifs techniques précis et clairs expliquant les dysfonctionnements de notre société moderne gérée par l'informatique et la technologie,



- l'originalité de la présentation des personnages : Mike est le personnage principal, or, à la lecture, on se rend vite compte qu'il est très loin des héros ! et que sans son meilleur ami Chuck, il ne serait peut être plus en vie.

Chuck, c'est l"homme qui tombe à pic ! Il a tout la matériel il a les connaissance. Mais il est en second plan.



Roman divertissant tout de même.







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Extinction

La recommandation de Jean Luc

Le roman “Extinction” de Matthew Matter avec sa couverture m'a tout de suite attiré, je l'avais raté lors de sa sortie et en lisant récemment le quatrième  de couverture, j'avais de suite penser à un blockbuster américain !

Et je dois dire que ce roman est plutôt réussi ...

Vous l'aurez compris, c'est bien un roman américain, dans la mesure où toute l'action se déroule aux Etats Unis avec une famille américaine plutôt bobo qui va être confrontée à un scénario catastrophe.

L'idée de base est celle d'un black out généralisé du cyberespace qui par effet domino, va paralyser l'économie, le réseau électrique et le réseau de distribution d'eau. L'auteur dépeint une situation tout à fait crédible, il met en avant la faiblesse de nos économies et distribution de ressources qui reposent sur un réseau internet qui demeurent le point faible de pays tels que les états Unis où même l'Europe en particulier.

La catastrophe démarre doucement puis monte crescendo, l'auteur met en scène des New-yorkais qui au fil du temps vont perdre tous leurs repères et sombrer peu à peu dans une lutte sans merci pour leur survie en plein cœur d'un hiver glacial.

Et là, je dois dire que ce roman est un véritable page turner, les personnages évoluent dans un lieu clos et les relations et interactions entre les individus sont réalistes et effrayantes à la fois.

Toutefois, un petit bémol certains personnages sont un peu creux, mais l'auteur contrebalance ce défaut  par une connaissance des risques liés à une paralysie complète du cyberespace et parvient à nous happer dans son univers de fin du monde...

Au final, un bon roman catastrophe qui met en exergue les faiblesses de nos sociétés hyper connectées, l'auteur à un moment n'hésite pas à dire que le préfixe “cyber” devient superflu puisqu'il impacte directement nos vies et non seulement le monde virtuel...

Cela forcément porte à réflexion, pour moi un roman prenant et intéressant même si sa construction peut paraître prévisible par moment.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Extinction

C'est le récit d'une catastrophe, d'un enfer moderne... certes ; derrière cela j'ai aperçu les propos d'un nationalisme qui m'ont gêné, une sorte de xénophobie que l'auteur essaie pourtant de contenir.
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Extinction

un peu dubitative au début de récit , j'ai vite été séduite par cette bascule monde d'avant / monde d'après à laquelle les personnages ne s'attendent pas et si rapide( ce qui est complètement effrayant)Tout part de cette question que nous ne nous posons pas assez : que se passerait il si internet cessait alors que nous en dépendons de plus en plus ? Nous suivons notre groupe de personnage que nous voyons évolués au fil des jours , et tenter tant bien que mal de faire face . Une fois pris dans le récit on veut absolument savoir ce qu'il va leur arriver ( bien qu'il y ait certaines longueurs), essayer de comprendre ce qu'il se passe : nous n'avons pas plus d'informations qu'eux et découvrons la situation petit à petit. J'ai été un peu déçu par la fin que j'ai trouvé trop rapide et par le bon dans le temps et la conclusion un peu rapide à mon gout. Ce livre reflète plutôt bien la société actuelle et en fait un récit assez glaçant nous donnant des envies de survivalisme...
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Extinction

La couverture un poil inquiétante avec son immense neige qui recouvre la ville, ainsi que cet homme marchant seul dans les rues entièrement dévastées, m’a attiré vachement !



Mike est un jeune entrepreneur. Il vit à New York avec sa fille et sa femme. Son couple bat un peu de l’aile car il ne vient pas du même milieu que son épouse, et, est mal vu par sa belle-famille. De + en + souvent, la ville est confrontée à de multiples pannes et désorganisation de la technologie défaillante, sans réelle explication tangible. Puis du jour au lendemain, plus d’électricité. Et pour couronner le tout, une énorme tempête de neige ravage new York et paralyse la ville. Impossible de partir du logement, impossible de se ravitailler, les vivres commencent à manquer et le froid s’installe horriblement. Heureusement que son ami Chuck, un survival, l’aide un peu pour améliorer le peu qu’ils ont…



Un moment assez sympa avec Extinction, même si le terme apocalypse désigné autour de ce livre, n’est pas foncièrement bonne. Je m’explique, l’apocalypse se trouve dans des livres où le malheur des gens est créé par autre chose que des conditions météorologiques, comme cette tempête de neige !

J’ai bien aimé ce côté suspens, où l’on se demande, jusqu’à va aller l’horreur, de cette enfermement forcé par le temps exécrable touchant la ville.

L’auteur ne recule devant aucune monstruosité, face aux comportements ignobles de l’humain, qui ne sait que survivre à la manière forte, en piétinant son prochain afin de survivre. Assez violent oui, sur les réactions de l’homme vis-à-vis de l’épreuve subit.



J’ai super bien accroché jusqu’au dernier tiers, puis j’ai un peu décroché car un peu tiré par les cheveux pour moi. Je m’attendais à une vraie apocalypse pur, c’est peut-être dû à ça, ma légère déception.



Une bonne lecture tout de même et il plaira surement a ceux qui aiment la survie dans des conditions pires que pénibles avec de l’humanité extrême !


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Extinction

Je suis fan des romans Post-Apocalyptiques et en voyant la couverture d'Extinction, j'ai complètement flashé ! Puis en me penchant sur le résumé, idem. Je me suis dit : "Ça c'est une lecture pour moi, il me le faut !"



Toutefois en lisant les premières pages de ce récit, j'ai été surprise.

Dans les romans dystopiques - d'ailleurs, je précise, ce livre n'en est pas un ! (même si au départ, c'est ce que je pensais) - généralement les héros sont jeunes (entre 15 et 25 ans), beaux (of course !) et héroïques (il va s'en dire !).



Alors qu'ici, Mike Mitchell, notre héros et narrateur du récit, est un père de famille bedonnant, ingénieur de métier et l'archétype du bon vivant américain. De classe aisée, il vit dans un immeuble des beaux quartiers de New-York, au cœur de Manhattan avec sa femme, Lauren, et son fils, Luke, âgé de deux ans.



Hier encore, Mike profitait du temps relativement clément pour un mois de décembre, en dévorant un bon barbecue avec ses voisins, riant et plaisantant avec eux.

Hier encore, la vie était douce, belle et innocente.

Jusqu'à ce que la tempête du siècle soit annoncée. Que, parallèlement au froid glacial qui s'instaure, Internet plante, engendrant une coupure de courant générale et l'arrêt brutal de toutes les infrastructures. Ce black-out total est très vite suivi d'une pénurie d'eau et de nourriture, de problèmes d'insalubrités et d'une menace d'épidémie de grippe aviaire.

En quelques jours à peine, la vie des citoyens bascule dans l'horreur.

Les informations n'arrivant qu'au compte gouttes, personne ne sait réellement ce qui se passe. Est-ce temporaire et dû à la tempête ? Est-ce une invasion ? Un cyberattaque commanditée par les chinois ? Les Russes ?

Les spéculations vont bon train...



Mike et ses voisins se retrouvent donc tous confinés dans leur immeuble. Et si au départ les questions de savoir "qui à fait quoi" et "pourquoi" leur semblent important, la précarité de leur situation va vite prendre le dessus.

La ville tout entière part à vau l'eau.

La faim, la soif et les épidémies réveillent les instincts les plus primitifs et, peu à peu, nous plongeons dans un monde où l'Homme redevient Bête et perd de son humanité.



Sous fond de Thriller, nous suivons la déchéance humaine et la facilité avec laquelle l'homme redevient sauvage. Un animal qui ne pense qu'à sa survie, protéger son territoire, sa famille et manger.



Comme je le disais plus haut, les premières pages (voire les premiers chapitres) m'ont un peu perturbée. En raison de son héros si... "normal" ! Mike est un personnage lambda, avec son lot de défauts, qui pourrait être n'importe lequel d'entre nous.

Puis, il y a aussi le fait que cette histoire paraisse réelle et tangible (malgré quelques petites incohérences sur des détails futiles), que c'est très troublant comme sensation et hautement anxiogène également.

Plus l'on progresse dans l'histoire, plus la tension monte et l'angoisse nous saisie.

Si au départ le récit commence doucement, c'est pour mieux nous "malmener" par la suite et que ressentions ainsi, avec plus de force, l'horreur de la situation.



En bref ? Un roman qui fait réfléchir, rondement bien mené. Des personnages réalistes et une ambiance parfaitement réussie et angoissante à souhait.
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Extinction

Alors que les fêtes de Noël approchent, la ville de New-York connaît un black-out total en même temps qu'une tempête polaire balaie les rues. Sans eau, sans chauffage ni électricité, la vie de Mike et de ses proches va devenir un véritable cauchemar.



J'ai découvert ce livre en surveillant les sorties du mois de novembre 2015 à la recherche d'un nouveau thriller à lire. Tout de suite, la couverture ainsi que le synopsis m'ont accrochée, alors je me suis lancée à l'assaut de ces 476 pages pour finalement me rendre compte, assez rapidement, que ce roman n'allait pas remplir le contrat.

Classé comme thriller dans un univers apocalyptique, Extinction ressemble davantage, pour moi, à un roman d'anticipation catastrophe.

Au fil des pages, on suit Mike dans sa descente aux enfers, à la recherche de solutions pratiques pour survivre et de coupables à fustiger. La déchéance de la ville comme celle des hommes est très bien abordée. L'auteur ne nous épargne d'ailleurs aucun détails : malnutrition, lutte contre le froid, manque d'hygiène, parasitage, épidémie, violences en tout genre ... Tout le spectre des situations et des émotions est utilisé, parfois à juste titre et parfois de façon un peu trop exagérée, artificielle, pour créer de l'action ou de la tension là où il n'y en a pas.

Les personnages sont assez réussis, en particulier celui de Chuck, l'ami complètement paranoïaque, qui cache, dans sa cave, tout un équipement de survie et qui est préparé à n'importe quelle éventualité. Très pratique, certes, mais quelque peu surfait ! En tout cas j'ai marché et c'est bien ce qui compte. D'ailleurs, c'est grâce à Chuck que le récit avance, faiblement, à coup de questions existentielles plus ou moins philosophiques.

Question style, celui de Matthew Mather est plutôt agréable et fluide. Le récit est bien documenté et comporte quelques anecdotes intéressantes.

Pourtant, je n'ai pas apprécié ce livre que j'ai trouvé long, pas assez intense, incisif, à la limite du reportage de proximité un jour de catastrophe.

En bref, une petite déception pour moi malgré l'intérêt du questionnement de fond qui interpelle.
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