AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Maureen Demidoff (28)


Il n'y a pas d'autre voie pour toi que l'amour. Tu ne sais qu'aimer, Marie. C'est ta nature.
Commenter  J’apprécie          00
(C’est Marie-Madeleine qui parle)
Lorsque Jésus fut traîné au milieu de la foule, je me noyais parmi les milliers d’hommes qui s’étaient agglutinés pour le voir passer. Je me frayais un chemin jusqu’à lui. Je les suivais lui et sa croix immense. Je voulais qu’il sache qu’il n’était pas seul. J’avançais tant que je le pouvais, bousculée, malmenée, sans m’arrêter, délogeant à mon tour ceux qui s’étaient arrêtés pour juger de sa peine et qui m’empêchaient de le voir. Je les repoussais sans ménagement afin de l’approcher. Je voulais qu’il sache que je ne l’avais pas quitté.
J’hurlais son nom, Jésus !
Commenter  J’apprécie          80
Jésus affirmait notre complémentarité et notre compagnonnage. J’étais son initiée et son amante. Sa complice. Son âme sœur.
La réaction des disciples était souvent houleuse à mon égard. Mais il ne fallait pas s’y fier ; je leur ai laissé le souvenir d’une femme indépendante, à la détermination et à la foi sans faille, et non celui d’une rivale. Excepté, peut-être, à Pierre.
Commenter  J’apprécie          30
- Pire que le péché, c'est l'ignorance qui est le problème essentiel de la vie humaine. Dans notre monde terrestre, les hommes se laissent gouverner par des forces destructrices, rebelles et obscures liées à l'argent et au pouvoir. C'est un problème infernal qui fait le règne du chaos.
Commenter  J’apprécie          10
JE SUIS LE DERNIER DES DOUZE. C'est Lui qui m'a choisi. Alors que je doutais, Jésus m'a nommé comme l'un de ses plus proches disciples.

Pour me séduire, il m'a confié la bourse de la communauté. J'avais la charge importante d'être l'intendant de notre groupe de vagabonds et son premier serviteur. Compter les sous, je savais faire. Comme recueillir les aumônes des pèlerins, les dépenser avec parcimonie pour nous nourrir, les redistribuer aux pauvres, veiller à ce que nous ne manquions de rien. Parmi tous ses disciples, c'est à moi qu'il a confié la tâche si importante d'administrer les affaires de notre communauté. Moi que l'on disait voleur, Que l'on disait avide d'or.

(INCIPIT)
Commenter  J’apprécie          120
Il faut savoir que chez nous il n'y a pas de beaux partis. Les hommes gentils ont la virilité douteuse et les "cérébraux" comme dit dédaigneusement mon père en parlant des intellectuels - c'est à dire ceux qui sont allé jusqu'au secondaire, ce qui n'est pas rien pour notre village - sont suspects. Quant aux jeunes qui ont eu la chance de faire des études en ville, ils ne sont jamais revenus. Restent les crève-la-faim, les éleveurs de moutons, les ouvriers...
Commenter  J’apprécie          30
Dans un demi-sommeil, je visualise un chemin qui se sépare en deux : je suis à l'embranchement et je dois choisir une direction. Rester sur place est impossible, bien trop facile. Il faut avancer, prendre l'une des deux routes sachant qu'elles ne se rejoignent jamais et qu'aucun retour n'est possible. L'une conduit vers le détachement, autrement dit vers la liberté. L'autre n'est que la continuité du présent.
Commenter  J’apprécie          10
Grâce à lui, les montagnes parlent encore de nous.
Commenter  J’apprécie          00
Je te remercie. Tu as fait ce qu'il fallait pour que le contrat soit honoré. Maintenant, laisse la vieille et son fils dans leurs ruines et retourne étudier à la ville.
Commenter  J’apprécie          00
Mon père se réfère au "Coutumier" et ma mère ne jure que par Sainte Thérésa. Je suis un peu des deux.
Commenter  J’apprécie          00
Grâce à lui, j’ai appris que les regards n’étaient pas tous meurtriers, et que l’on pouvait même se découvrir dans le regard de l’autre.
Commenter  J’apprécie          30
Et pourquoi partir d’ailleurs ? Pourquoi se couper de son histoire et de sa famille ? Parce que vivre avec n’est plus possible ? Parce que sa terre n’offre pas plus de choix qu’une vie de misère et l’attente inutile d’un changement qui n’arrivera pas ? Parce qu’on refuse la possibilité d’une déception ? De se trouver devant une longue route dénuée d’amour, de rencontres éclairantes, de possibilités ? Parce que le passé entrave le présent ?
Commenter  J’apprécie          20
Pour mes parents qui n'ont jamais regardé au-delà des apparences, être entrepreneur est synonyme de pouvoir et d'autorité. Etre entrepreneur va évidemment de pair avec une certaine richesse, ce qui sous-entend avoir des hommes à soi et, selon ma mère, au moins une femme de ménage et sans doute une machine à laver le linge, ce qui représente le summum du luxe pour elle qui s'use les mains quotidiennement dans l'eau bouillante et savonneuse des bassines.
Commenter  J’apprécie          00
Grâce à lui, j'ai appris que les regards n'étaient pas tous meurtriers, et que l'on pouvait même se découvrir dans le regard de l'autre.
Commenter  J’apprécie          00
Je me demande où se situe le point de non-retour qui fait que l'on se fiche de tout, et plus encore de ceux qui nous font souffrir.
Commenter  J’apprécie          00
Les hommes déçus et les femmes aigries deviennent féroces. Chaque regard est un reproche, chaque geste est une insulte.
Commenter  J’apprécie          00
Certes, le mariage se ferait tardivement. Et avec un homme fraichement sorti de prison, certainement devenu un animal à force d’enfermement. Mais, lorsque ce jour viendrait, le village ne retiendrait que l’essentiel : notre famille s’unissait à un homme riche et puissant.
Commenter  J’apprécie          00
Chez nous, il n'y avait ni prêtres, ni opposants aux bolcheviks, ni intellectuels ayant fait des études à l'époque du tsar - bref, personne de suspect.
Commenter  J’apprécie          00
Aujourd'hui, je peux dire que la noirceur dans laquelle nous avancions me paraissait aveuglante. Voilà ce que m'évoquent mes années sous Staline.
Commenter  J’apprécie          00
Une des qualités des femmes est de parler, une des qualités -ou des défauts- des hommes est de se taire.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Maureen Demidoff (63)Voir plus

Quiz Voir plus

Compléter les titres

De Diderot : "Les bijoux …...."

volés
indiscrets
de la reine
précieux

15 questions
25 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}