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Critiques de Maya Angelou (198)
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Je sais pourquoi chante l'oiseau en cage

Quel titre évocateur



Un roman désormais classique de la littérature américaine, un livre témoignage sur la ségrégation raciale, la misère et la pauvreté et l'impossible ascension sociale aux Etats-Unis. Présenté de cette manière, on craint sombrer en plein misérabilisme social ou dans un voyeurisme ethnographique.



L'auteure en fait un récit-témoignage sans concession sur un monde violent pour de jeunes enfants afro-américains, un univers familial et de voisinage parfois très malsain et où les perspectives n'ouvrent que sur le néant. Sans mauvais jeu de mots, tout n'est pas tout blanc ou tout noir, il y a peu de héros, ni du côté des vainqueurs, ni du côté des vaincus, des oppresseurs ou des oppressés, les dominations se déplacent et les plus faibles en sont les victimes.



c'est un récit dur et pourtant un peu candide car les barreaux de la cage n'empêchent pas de rêver, le conditionnement et la ségrégation raciale ne l'ont pas empêché de faire résonner son chant par delà les barrières culturelles, sociales ou raciales.



Un livre fort.
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Chanter, swinguer, faire la bringue comme à Noêl

L'écrivaine afro-américaine, militante des droits civiques, nous laisse un conseil, au-delà de sa mort : épaules en arrière et tête haute, regarder l'avenir droit dans les yeux.
Lien : https://www.tdg.ch/maya-ange..
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Rassemblez-vous en mon nom

J’ai beaucoup aimé ce livre qui cependant me laisse comme tous les livres qui traitent de la difficulté d’être noir dans ce monde occidental. L’écriture de Maya Angelou est frontale elle livre ses expériences avec toutes l’âpreté qui restent tangibles même des années après qu’elles se soient réalisées. Ce livre est poignant.
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Chanter, swinguer, faire la bringue comme à Noêl

Comment Marguerite est devenue Maya…



Troisième partie de son autobiographie, Chanter, swinguer, faire la bringue comme à Noël de Maya Angelou – traduit par Sika Fakambi – prolonge l’histoire de Marguerite Johnson, « une fille noire trop grande et pas très jolie, née de parents malheureux et élevée par sa grand-mère. »



Loin de Stamps et de son Arkansas natal, Marguerite vit maintenant avec son fils à San Francisco. Hôtesse de bar chassant les pourboires à la consommation, elle croit trouver une échappatoire dans le mariage avec Tosh, grec, donc « pas vraiment blanc. »



« Je n’avais pas à me sentir coupable de trahison envers ma race en ayant épousé l’ennemi, et les blancs ne devaient pas non plus s’imaginer que je leur pardonnais leurs crimes sous prétexte que j’aimais l’un des leurs. »



L’idylle tournera court. Mais quand l’opportunité d’un premier engagement de chanteuse et de danseuse apparaît, Marguerite s’en saisit, devient Maya comme son frère la surnommait petite et finit par rejoindre la grande troupe de Porgy & Bess qui l’entraîne vers le succès international.



New York, Montréal, puis Paris, Belgrade, Alexandrie, Tel Aviv, Lausanne, Marseille et enfin Milan avec l’apothéose de la Scala. Mais en partant, Maya a laissé son fils, comme autrefois sa mère avec elle. Le succès a un prix, trop lourd à payer et le remord devient insupportable…



Ce troisième opus qui voit Maya se sortir de la misère, est tout aussi addictif que les précédents. Au-delà des paillettes, rencontres et voyages de sa vie de vedette, c’est la poursuite de sa réflexion sur la race qui rythme le livre.



Des différences de regard des blancs sur les noirs en Europe et aux États-Unis, aux évolutions de ces regards qui s’inversent quand le succès et la notoriété la gagne, Maya poursuit son apprentissage en restant droite et libre.



« Après des siècles d’invisibilisation, sitôt que nous atteignons une certaine sécurité économique, nous nous employons à reléguer les blancs à l’inexistence en faisant comme si nous ne les voyions pas. »



Un livre un peu moins grave que les précédents mais tout aussi passionnant, à écouter avec en fond sonore, la superbe et inspirante playlist proposée en complément.

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Et pourtant je m'élève

Nouveauté de Mai - Edition limitée.

Je n'en ferai jamais trop avec ce sublime recueil de poésie de Maya Angelou.

En trois grandes parties, "La Grande Gueule' nous raconte son enfance, sa lutte face à un monde raciste, sa condition de femme noire, ses relations amicales et amoureuses.

Une poèsie qui se revele très intime mais qui peut etre rapporté à l'universel.

J'envie celui ou celle qui ne l'a pas encore lu.
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Et pourtant je m'élève

🧡 Chronique 🧡



Merci Soleil, Pluie, Rosée

Merci Neige, Ciel, Lune

Merci de vous être penché

Sur cette femme phénoménale

Merci d’avoir laissé de votre fraîcheur

Sur le front de cette femme

Ainsi, elle peut nous réjouir de ses mots



Car ses mots sont ainsi

Ils gonflent, s’élèvent, s’envolent

Et comme ils redescendent sur nous

Le bruit de leurs sons

Claque Danse Déchire

Ils sont bons à s’en faire un printemps



Et maintenant qu’ils sont un peu à moi

Maintenant qu’ils éclairent mon sourire

Par un effet miroir du sien qui me revient

Je trouve ma place dans ses vers

La poésie féminine et engagée parle

En chacune puisque le genre nous lie



Si j’ai oubliée d’être phénoménale

Je n’ai pas pu oublier que je suis femme

Et le travail le voyage l’expérience

Chante trop ses gammes de douleurs

Pour que le sang et le silence entonnent

Des blues pour mourir encore



Et pourtant.



Et pourtant je m’élève

Je m’élève doucement

Comme s’il y avait un secret, une connivence

Avec cette femme phénoménale

Je m’élève comme un refus

Je vois sa confiance en elle-même

Et cela m’inspire, me gonfle, me soulève

Mes pieds quittent la terre et swinguent

Parce que mes pieds savent le chemin

De la liberté

La poésie est le vent qui me poussera

A chanter l’amour à tue-tête

Coûte que coûte je puiserai

Dans la détermination de mon aînée

La force nécessaire de ne plus courber

Je m’élèverai contre les injustices

Que l’Histoire nous a laissé

Et je n’aurai plus peur



Ce matin, j’ai envie de remercier

Le seigneur, les anneaux rouges

Le jour, l’hier, l’aube, la vie

Mais surtout Maya Angelou!

Gratitude et coup de cœur

En ce dimanche matin!
Lien : https://fairystelphique.word..
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Lettre à ma fille

Maya Angelou, dans son livre Lettre à la fille s’adresse à la fille qu’elle n’a jamais eu ; dédier en réalité à toutes les femmes. Ainsi elle décortique les événements de sa vie, son parcours de militante, de danseuse, chanteuse et poétesse, de mère et pourquoi elle a fait ainsi. Ces mots m’ont profondément touchée, ce sont les paroles d’une mère, d’un mentor. Connue pour son émancipation de femmes noire aux Etats-Unis, ayant participé aux manifestations pour les droits civiques aux côtés de Martin Luther King.

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Et pourtant je m'élève

L'amour, la violence, le voyage, la reconnaissance, les luttes, la vieillesse, la famille, la danse, la musique et Dieu sont quelqu'un des sujets abordés par Maya Angelou dans ce recueil qui témoigne des vécus intimes et collectifs des personnes noires aux États-Unis. La traduction était intéressante pour les quelques fois où des mots et des tournures de phrases m'échappaient, mais j'ai fait de mon mieux pour lire l'ensemble du recueil dans sa version originale. L'effort en vaut largement la peine (si peine il y a) : c'est rythmé à souhait et la plume d'Angelou est pleine d'une irrévérence absolument délectable !
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Lettre à ma fille

Maya Angelou nous dit écrire à sa fille ... qu'elle n'a pas eue, car son unique enfant est un fils, - "l'amour de ma vie" -, engendré lors d'une relation furtive et sans conviction, alors qu'elle avait 17 ans.

Elle nous parle de sa vie, de sa grand-mère, de sa mère, et des difficultés qu'elle a rencontrées en tant que femme noire au milieu du XXème siècle aux USA.

Il y a également des anecdotes, d'intérêt divers, qui témoignent de sa personnalité: combative, excessive, emportée, et souvent, de ce fait, maladroite. Elle reconnait tout cela.

On sait que la dame a finalement eu une belle vie, proche du milieu artistique et de beaucoup de puissants. Qu'elle a milité pour la double cause des femmes et de la communauté noire. Et il n'est pas contestable que son action dans ces domaines est reconnue aujourd'hui, et respectée.

Cette lecture occupe à peine plus de cent pages. Elle permet de comprendre le personnage, très bien. Mais, la brièveté du témoignage le rend un peu bancal, et nous restons un peu sur notre faim.
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Et pourtant je m'élève

Je suis complètement sous le charme

de Maya Angelou.



Ce recueil est une pépite, une collection de poèmes extraordinairement puissants, lumineux et porteurs d’espoir.



Avec sa plume féroce, l’autrice dénonce, soulève et fait claquer ses convictions.



Sublime et indispensable !
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Je sais pourquoi chante l'oiseau en cage

Dans cette autobiographie de ses 3 ans à ses 17 ans, Maya Angelou évoque dans des chapitres bien calibrés chaque étape qui a marqué d'une façon ou d'une autre sa construction en tant qu'individu, sans fard, sans fausse pudeur, avec une forme d'ingénuité parfois, comme si elle était encore cette enfant ou cette jeune fille, ce qui nous met en prise directe avec cet être en formation.



Témoignage précieux de certains ressorts psychologiques.

Regard de l'intérieur sur la ségrégation raciale.

Leçons de résilience et d'abnégation, de persévérance et de liberté.



Au-delà de son parcours personnel, j'ai beaucoup apprécié la toile de fond de la vie américaine dans ce deuxième quart du XXème siècle, autant dans le Sud qu'en Californie, campagne et ville, lieux et habitants.



J'ai également découvert sa plume très riche, remarquablement traduite par Christiane Besse, qui me donne encore davantage envie de découvrir sa poésie.
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Rassemblez-vous en mon nom

"Rassemblez-vous en mon nom" est le deuxième livre de l'autobiographie de Maya Angelou. Dans ce récit, Angelou partage les détails de sa vie tumultueuse, centrée sur son expérience en tant que jeune femme noire dans l'Amérique ségrégationniste des années 1950 et 1960. Le livre explore les défis auxquels elle a été confrontée en tant que mère célibataire, danseuse, actrice et écrivaine en herbe.



Angelou plonge profondément dans les aspects personnels et universels de son existence, révélant ses triomphes, ses défaites, ses amours et ses pertes. À travers ses mots évocateurs, elle nous emmène dans un voyage émotionnel qui résonne avec les lecteurs de toutes origines.
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Je sais pourquoi chante l'oiseau en cage

"Je sais pourquoi chante l’oiseau en cage" est le premier livre de l'autobiographie de Maya Angelou. Ce récit poignant explore les premières années de la vie de l'auteure, de son enfance difficile dans le sud ségrégationniste des États-Unis à son adolescence mouvementée.



Dans ce livre, Angelou partage ses expériences marquantes, notamment les traumatismes qu’elle q subi. Elle décrit également les luttes contre le racisme, la discrimination et la pauvreté, ainsi que les moments de joie et de découverte qui ont jalonné son parcours.



Ce livre est non seulement un récit captivant de la vie d'une femme remarquable, mais aussi un témoignage émouvant de la lutte pour la liberté, la dignité et l'acceptation de soi. Avec une prose poétique et évocatrice, Angelou nous invite à réfléchir sur les complexités de l'existence humaine et sur la capacité de l'esprit à surmonter l'adversité.
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Femme phénoménale

Un livre-objet aussi sublime que le poème qu’il contient.



En quelques lignes, Maya Angelou défie les normes patriarcales et célèbre son corps et le pouvoir de sa confiance en elle.



C’est plein de self-love et de fierté.

Magnifique !
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Je sais pourquoi chante l'oiseau en cage

Quel début de vie mêlé de souffrances et d’insouciance ! L’insouciance, très vite s’évanouira.

Elle vivra ses dix-sept premières années entre l’Arkansas – auprès de sa grand-mère paternelle, de son oncle Willie et de son frère, Bailey – et la Californie, auprès de sa mère.

Dur, éprouvant récit mais nécessaire.

Tout est écrit. Les mots me manquent.

Je dirai simplement : « Amen ».
Lien : https://dusoirenete.wordpres..
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Tant que je serai noire

《Tant que je serais noire et que leur derrière pencherait vers le sol, jamais je ne reverrais ces fumiers prétentieux》: cette pensée de Miss Angelou donne le ton de ce livre, en plus de lui donner son titre français.

En version originale The Heart of a Woman exprime bien mieux ce que l'autrice a voulu transmettre dans ce 4e des 7 volumes de son autobiographie. En retraçant la vie de cette Noire américaine, trentenaire, actrice, chanteuse, écrivaine, mère et célibataire, qu'elle a été, elle montre de quoi son cœur de femme est capable.

Du cœur, elle en a pour aimer son fils adolescent, pour aimer ses amies, ses soutiens ; elle en a pour admirer les grandes figures de la chanson, de la littérature, mais surtout, celles de la défense des droits civiques. Enfin, son cœur, elle y trouve aussi de la place pour les hommes : initialement satisfaite de son célibat, elle lie ensuite, tête baissée, son destin à ceux de deux personnages successifs (un beauf sans ambition puis un activiste sud-africain exilé), dont l'attitude rend ces 2 unions... étonnantes.

Mais le cœur représente aussi le courage ; et Miss Angelou n'en manque pas. Pour mener sa barque, sur le plan professionnel, familial et sentimental, ou encore pour s'investir elle aussi dans la défense des droits civiques, elle montre une belle détermination et un fort esprit d'indépendance (d'où mon étonnement à propos des hommes qu'elle choisit).

Enfin, ce cœur, c'est aussi l'organe qui encaisse les blessures infligées par un pays raciste et qui s'accélère à chaque joie, suscitée par son fils, ses amies ou ses succès dans la lutte contre les injustices. Et c'est ce cœur, également, qui se serre à chaque échec et à chaque trahison.

C'est donc bien le cœur de Maya Angelou qu'on sent battre au centre de ce livre ; et pourtant cette œuvre ne paraît pas égocentrée ; car chaque battement nous approche un peu plus de la réalité de l'Amérique noire des années 50-60, difficile à saisir pour qui n'a pas vécu dans ces conditions. La ségrégation, le mépris des Blancs, l'activisme des Noirs, le bouillonnement artistique, les références aux ancêtres esclaves, les liens avec l'Afrique, fantasmés, renforcés ou rejetés, la place des femmes et la vision dominatrice que les hommes en ont, l'autrice nous les montre de l'intérieur. Et elle nous invite à croiser Billie Holiday, Martin Luther King, Malcolm X, James Baldwin et tant d'autres hommes et femmes qui écrivent, chantent ou font de la politique et illustrent les multiples facettes de ce monde en mouvement.

Le rythme du récit est enlevé, parfois même tourbillonnant, l'ironie est fréquente, l'émotion également et, point encore plus remarquable, une certaine objectivité ressort clairement du texte : engagée auprès de M.L. King, chantre de la non-violence, l'autrice présente sans la juger la ligne plus agressive suivie par Malcolm X ; sur son cas personnel, elle applique le même point de vue un peu distant, une sorte de recul journalistique, décrivant froidement les occasions où elle se fait menée en bateau, voire humiliée, par l'un des hommes de sa vie.

En conclusion, c'est une lecture riche et très instructive, qui ouvre autant vers l'histoire et la géopolitique de cette époque que vers le cœur d'une personnalité extraordinaire.
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Tant que je serai noire



Imaginez-vous être une jeune femme noire elevant seule son fils dans les années 50 aux Etats-Unis.

Vous vivez le racisme mais vous ne voulez plus le subir.

Votre esprit rebelle et artistique vous pousse sur les planches de la scène, sur les feuilles d’un journal pour tenter de passer votre message : vous ne voulez plus être traitée comme inférieure.

Cette épopée vous emmènera jusqu’en Afrique où vous continuerez votre combat.



C’est ce qui va arriver a Amya notre heroine. Mais Maya Angelou n’est pas un personnage c’est une figure emblématique du mouvement americain pour les droits des personnes noires.

Artiste de renommée danseuse, ecrivaine, chanteuse…elle met son talent au service de sa cause.



Ce roman autobiographique nous permet de comprendre les rouages du combat de cette femme et les mentalités de l’epoque.

Un livre très intéressant, une femme exceptionnelle !!

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Et pourtant je m'élève

"Et pourtant je m'élève" offre un magnifique plongeon dans l'univers poétique de Maya Angelou, une voix longtemps méconnue du public français, mais aujourd'hui reconnue à sa juste valeur. Ce recueil, publié en 1978, témoigne de la pleine maturité poétique de l'autrice, oscillant entre des thèmes intimes et des sujets politiques, tout en célébrant avec puissance l'identité de la femme noire.

Maya Angelou, connue pour ses romans autobiographiques, se révèle également comme une poète engagée et sensible. "Et pourtant je m'élève" est un recueil composé de 32 poèmes, organisés en trois parties, offrant une palette variée d'émotions et de thèmes. L'autrice aborde des sujets intimes tels que l'amour, la maternité et la famille, tout en se plongeant dans des thèmes politiques brûlants tels que les difficultés de la vie urbaine, la maltraitance, la drogue et le racisme persistant du vieux Sud.

Ce qui frappe dans la voix d'Angelou, c'est sa détermination inflexible à surmonter les épreuves, sa confiance inébranlable, sa force et sa fierté tirées de son identité de femme noire. Elle exprime son vécu avec une sincérité poignante, et chaque poème résonne comme une affirmation de soi, une proclamation de dignité face aux défis.

La variété de ton dans ce recueil est remarquable. Angelou navigue entre la sensualité, la révolte, l'humour et l'espoir. Sa poésie ne verse jamais dans le désespoir ni la haine, mais plutôt dans une célébration de la vie malgré les épreuves. Son engagement politique est palpable, mais toujours teinté d'une humanité profonde et d'une compréhension des complexités de l'existence.



Magnifique !
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Lettre à ma fille

Dans ce livre, Maya Angelou va s’adresser à sa fille (à savoir, toutes les femmes et filles qui liront ses propos, sans distinction de leurs origines, leur âge, leur milieu…), pour transmettre quelques leçons de vie, tirée de son expérience.

Un très beau texte, court, mais qui reflète bien les engagements de l’autrice. On retrouve certaines thématiques qui lui sont chères (religion, racisme, écriture…) ainsi que des petits conseils disséminés, souvent accompagnées d’anecdotes pour illustrer son propos ; le respect des autres cultures, le courage, le temps qui passe, la mort… Ça se dévore tout seul et honnêtement, très rapidement aussi (du fait de chapitres très courts). On ne se sent pas oppressé par un jugement, c’est à nous de piocher dans ce texte ce qu’on veut en retirer, ce qui nous inspire réellement. On y retrouve également des mentions d’auteurs noirs américains, de poètes également, avec quelques extraits ou un contexte qui va nous permettre de les découvrir et/ou de nous donner envie de les lire. Donc, un texte qui ratisse largement, qui étend son champ d’action sur plein de thématiques, qui permet de mieux connaître Maya Angelou et peut nous inspirer/nous toucher. Une très bonne lecture.
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Je sais pourquoi chante l'oiseau en cage

Le récit autobiographique Je sais pourquoi chante l’oiseau en cage de Maya Angelou constitue le premier volet d’un formidable témoignage de ce que pouvait être la vie des afro-américains au début du XXe siècle. Revenant sur son enfance et son adolescence, depuis l’âge de trois ans, lorsqu’elle traverse en train, seule avec son jeune frère Bailey de deux ans son aîné, les États-Unis, abandonnée par des parents en plein divorce à la grand-mère paternelle, jusqu’à l’âge de 17 ans où, à peine sortie de l’adolescence, elle met au monde son fils, Guy.

Avec une grande maîtrise des sentiments et une analyse fine des injustices, Maya Angelou dissèque les mécanismes éternels et impitoyables du racisme et de la domination masculine, faisant prendre conscience aux lecteurs de l’énorme chemin parcouru par la société américaine ségrégationniste du XXe siècle, mais aussi du chemin restant à parcourir, ces thèmes demeurant malheureusement toujours d’actualité.

Un magnifique ouvrage.

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