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3.38/5 (sur 16 notes)

Biographie :

Maya Beauvallet est économiste, maître de conférences en économie à Télécom-ParisTech et chercheur au CEPREMAP (Centre pour la recherche économique et ses applications). Elle mène depuis plusieurs années des travaux sur l'introduction de mécanismes d'incitation et d'indicateurs dans le public ou le privé.
Elle a publié plusieurs ouvrages et rapports ainsi que de nombreux articles de recherche dans ces domaines.

En 2009, Maya Beauvallet a publié « Les Stratégies absurdes. Comment faire pire en croyant faire mieux » aux Éditions du Seuil. Cet ouvrage tend à analyser les effets des méthodes de management, s’appuyant sur des indicateurs de performance et des dispositifs incitatifs dans les organisations.


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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
La carotte et le bâton suffisent peut-être pour faire avancer un âne récalcitrant (et encore…), mais les hommes, eux, s’arrangent souvent pour attraper la carotte et éviter le bâton tout en vous faisant croire le contraire.

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On est passé d'un monde de la "logique de l'honneur" au monde enchanté des indicateurs et des incitations. Le vocabulaire de la performance a remplacé les notions de devoir ou d'engagement. [...]

On veut se persuader que les indicateurs sont des outils simples et efficaces. Et ils le sont, redoutablement même. L'expérience prouve en effet que les hommes modifient toujours leur comportement suite à la mise en place de tels dispositifs. Le problème est qu'ils ne modifient pas toujours dans le sens que l'on avait imaginé d'abord.


D'où le titre : "Les stratégies absurdes"
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La modestie est parfois le meilleur antidote aux catastrophes.

Le roi Gustave II, un peu mégalomane, demanda un jour qu'on lui construise le plus beau bateau de guerre du monde. Le "Vasa" devait compter plus de soixante canons et une centaine de sculptures. On le lui construisit.

En 1628, après six ans d'effort , l'imposant bâtiment fut enfin mis à l'eau. Il coula. La superstructure était trop lourde et le centre de gravité trop haut.

Il demeura près de 400 ans au fond du port de Stockholm avant d'être renfloué, restauré et transformé en musée pour les touristes.


Une histoire belge en suède, on aura tout vu !
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Quand on ne sait plus très bien ce que l'on observe.

L'indicateur est aux managers ce que le tableau de bord est aux pilotes : il leur permet, en théorie, de contrôler leur action et d'orienter leurs mouvements.

Mais encore faut-il que les instruments de navigation soient bien réglés.
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en 1970 un professeur d'économie publique, Richard Titmuss, avait comparé les systèmes de don de sang en Grande-Bretagne et aux USA. Dans la plupart des cas les donneurs américains étaient payés alors que leurs homologues britanniques ne l'étaient pas. Et pourtant les USA manquaient régulièrement de dons du sang, contrairement à la Grande-Bretagne. Pourquoi ?
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Le propos de ce livre n'était donc pas de décourager ceux qui veulent faire mieux et plus. Au contraire, il avait pour objectif de signaler les pièges que des mécanismes d'incitation mal compris peuvent receler. La leçon générale que l'on peut en tirer est qu'il est toujours utile de laisser sa porte ouverte, d'aller voir par soi-même ce qui se passe sur le terrain, et de parler avec ses employés, ses administrés ou ses voisins. Conclusion modeste, pensera-t-on, mais la modestie est parfois le meilleur antidote aux catastrophes.
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Maréchal nous voilà pas !

Ils s’habituèrent à ce que Mme Loiseau parlât avec émotion du Maréchal, qu’elle devînt véhémente quand des attentats contre les Allemands provoquaient des représailles. Le crime était double : celui de commettre un assassinat et celui de faire punir des innocents ! C’était malhonnête aussi, on faisait mentir le Maréchal, puisqu’il avait accepté pour nous les conditions de l’armistice ! Indice : t'as d'beaux yeux tu sais !

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