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3.71/5 (sur 1234 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Newmarket, Ontario , le 15/01/1879
Mort(e) à : Toronto, Ontario , le 12/07/1961
Biographie :

Mazo De la Roche, née Mazo Louise Roche, est une romancière canadienne d'expression anglaise.

Elle était l'enfant unique de William Roche, un représentant de commerce. Alors qu'elle avait sept ans, ses parents adoptèrent sa jeune cousine orpheline Caroline Clement, qui allait devenir la compagne de toute sa vie.

Elle a passé son enfance au milieu des vergers et des animaux, dans un domaine de l'Ontario qu'elle devra quitter pour Toronto à la mort de son père.

Mazo de La Roche a étudié l'art et l'anglais à l'université de Toronto. En 1902 elle a édité sa première histoire dans le Munsey's Magazine, mais ce n'était qu'à la mort de son père qu'elle se consacre exclusivement à l'écriture.

Ses deux premiers romans, "Possession" (1923) et "Delight" (1926), étaient des romans d'amour qui lui valurent peu de revenus et de reconnaissance.

En 1927, son troisième roman lui apporte gloire et fortune. C'est "Jalna", dont le succès est si grand que le public réclame une suite. Ainsi naît la célèbre chronique des Whiteoak (Whiteoak Chronicles), en 16 volumes, où se retrouvent bien des traits de sa propre jeunesse.

Cette série raconte l'histoire de la famille des Whiteoak pendant un siècle, de 1854 à 1954. Les romans n'ont toutefois pas été écrits dans un ordre séquentiel, et chacun d'entre eux peut se lire comme une histoire indépendante.

La série des Jalna s'est vendue à plus de 11 millions d'exemplaires. En 1935, le film "Jalna", basé sur le roman, fut diffusé par RKO Radio Pictures, et en 1972, la Canadian Broadcasting Corporation (CBC) produisit une série de télévision basée sur l'œuvre littéraire.
"Jalna" est aussi devenu un feuilleton télévisé français, en 8 épisodes de 90 minutes, réalisé par Philippe Monnier (1994).

Après douze ans (1930-1942) passés au Devon, Angleterre, où elle était fréquemment une invitée de la famille royale chez les Windsor, Mazo de la Roche retourne au Canada. En 1931, elle et Caroline adoptèrent deux enfants dont les parents décédés avaient été amis des Clement et des de la Roche.

Elle laisse huit autres romans, des nouvelles, des pièces de théâtre et une monographie sur le port de Québec.
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Source : www.livrenpoche.com
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LES COUPS DE CŒUR DES LIBRAIRES 05–02-2023

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Un rouge-gorge, perché sur la branche tremblante d'un cerisier sauvage, se mit à chanter éperdument. Wakefield épaula un fusil imaginaire, et visa.
- Pan ! cria-t-il.
Mais le rouge-gorge continua sa chanson, comme s'il n'avait pas été touché.
- Voyons, se plaignit Wakefield, tu ne sais donc pas que tu es mort.
[...]
Wakefield se recoucha, la tête sur le bras. [...] Il enfonça une main dans la poche de son pantalon et tâta ses nouvelles billes d'agate, tout en comptant. Un délicieux engourdissement s'emparait doucement de lui. Le souvenir agréable de son excellent petit déjeuner bien chaud le remplissait de paix. Il se demandait s'il était toujours dans son estomac ou s'il s'était déjà transformé en sang, en os et en muscles. Un tel déjeuner doit faire beaucoup de bien. Il serra la main du bras posé sous sa tête pour tâter ses muscles. Oui, elle était plus forte, aucun doute là-dessus. S'il continuait à prendre des déjeuners de ce genre, le jour arriverait où il ne supporterait plus aucune insolence de Finch ni d'un autre de ses frères, même de Renny.

(A robin, perched on a swinging branch of a wild cherry-tree, burst into song. It filled the air with its rich throaty notes, tossing them on to the bright sunshine like ringing coins. Wakefield held an imaginary gun to his shoulder and took aim.
" Bang ! " he shouted, but the robin went on singing just as though it had not been shot.
" Look here ", complained Wakefield, " don't you know when you're dead ? "
[...]
Wakefield lay down again, his head on his arm. [...] He pushed one hand into the pocket of his knickers and fingered his new agate marbles as he counted. A delicious drowsiness stole over him. A tender recollection of the lovely warm breakfeast he had eaten filled him with peace. He wondered if it were still in his stomach, or had already changed into blood and bone and muscle. Such a breakfeast should do a great deal of good. He clenched the hand belonging to the arm stretched under his head to test its muscle. Yes, it felt stronger — no doubt about that. If he kept on eating such breakfeasts, the day would come when he would not stand any nonsense from Finch or from any of his brothers, even up to Renny.)
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" Meggie entre à l'hôpital demain. " [...]
Finch replia la lettre, les mains tremblantes. Sa Meggie, sa sœur chérie, en danger ! Peut-être ne la reverrait-il plus ! Il se rappela l'époque où il avait été malade à Vaughanlands. Elle était assise près de son lit et le faisait manger comme un bébé. Il se rappela ses tendres mains féminines qui lui caressaient les cheveux, l'ineffable douceur de son sourire.
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À l'aurore, une silhouette blanche et monstrueuse ressemblant à une cathédrale émergea du brouillard et jeta la terreur sur le bateau. Une température précocement chaude avait détaché l'iceberg de sa banquise.
Il se dressait, menaçant, s'élevant du Gulf Stream comme la manifestation tangible d'un génie malfaisant, bien que sa forme rappelât celle d'un édifice sacré.
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- En es-tu sûre ? demanda-t-il.
- Que j'ai besoin de sherry ?
- Que tu vas avoir un enfant ?
- Je voudrais être aussi sûre que ce bateau arrivera à bon port.
Il ne put s'empêcher de dire :
- Plût au ciel que tu aies attendu le moment où nous serions installés à Québec !
Elle répliqua, ses joues pâles retrouvant leur couleur :
- Plût au ciel que TU aies attendu. Mais non, une telle pensée ne te serait jamais venue à l'esprit. Non, mon cher seigneur, ton plaisir d'abord et tant pis pour les suites ! Et tu viens me dire qu'il aurait mieux valu que j'attende ! Heureusement, le Bon Dieu a fait les femmes patientes et douces. Quand on songe à tout ce qu'elles doivent supporter du fait de l'égoïsme et du manque de sagesse des hommes ! Il aurait mieux valu que nous attentions tous deux avant de jamais prendre le chemin de l'autel.
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Il y avait tant de livres qu'il eût aimé connaître et si peu de temps de libre pour les lire !
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Wakefield Whiteoak courait de plus en plus vite, mais vint le un moment où il ne put aller plus loin. Il ne savait pas pourquoi il avait tout à coup accéléré le pas. Il ne savait même pas pourquoi il courrait. Lorsqu’à bout de souffle il se jeta à plat ventre sur l’herbe nouvelle de la prairie, il oublia tout à fait avoir jamais couru et resta étendu, la joue pressée contre l’herbe tendre, le cœur battant très fort dans sa poitrine, la tête vide de toute pensée. 
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Nicolas ne pouvait pas dormir : " Trop bu de rhum, se disait-il. Voilà ce que c'est que de ne boire ordinairement que du thé. On dirait qu'un petit diable vient vous empêcher de dormir en vous secouant dans un chapeau à trois cornes ! "
Cependant il n'était pas fâché de rester éveillé dans son lit. Il se sentait paisible et léger, et de charmantes visions d'autrefois passaient devant ses yeux. Le charme des femmes qu'il avait aimées jadis imprégnait sa chambre comme d'un parfum... Il avait oublié leurs noms (ou ne voulait faire aucun effort pour s'en souvenir). Leurs visages étaient flous, mais le frou-frou de leurs jupes (ce mot adorable de " frou-frou ", qui n'avait plus aucun sens aujourd'hui) bruissait autour de lui, plus évocateur, plus charmant que leurs noms harmonieux ou que leurs jolis visages. Et leurs petites mains se tendaient vers lui pleines de fleurs de tendresse. Car, à cette époque, les femmes avaient vraiment de petites mains et le mot " éblouissant " n'était pas trop fort pour exprimer la blancheur de leur teint.
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Il fallait une longue absence et un séjour à l'étranger pour apprécier son foyer.
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C'était si extraordinaire d'avoir des visiteurs, surtout des Américains.
- Ils ont une guerre civile, lança Nicolas.
- Ça veut dire qu'ils se battent pour être des civilisés ? demanda le petit Ernest.
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Elle regarda en soupirant la pile entassée devant elle et songea à cette procession de livres qui, depuis son retour à New York, c'est-à-dire un an et demi, avait passé sous ses yeux. Etrange procession qui entraînait des fantômes effrontés, alourdissait son esprit, l'épuisait !
Elle n'avait pas cette mauvaise humeur du lecteur professionnel dont la propre puissance créatrice a été étouffée par la critique perpétuelle. Cette puissance créatrice d'écrivain était faible chez elle. Du reste, elle ne la désirait pas. Ce qu'elle désirait de la vie, c'était bien d'autres choses, que la vie semblait vouloir lui refuser ! Elle souhaitait de larges espaces autour d'elle, la liberté d'aimer, la croissance spirituelle !
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