AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Mi Tagawa (306)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le renard et le petit tanuki, tome 5

Le moins que l'on puisse dire c'est que le cinquième tome du renard et le petit tanuki nous offre son petit lot de révélations, avec en prime le coeur même de l'histoire. Je m'en réjouis et en même temps, je me dis que c'est peut-être aussi le signe que le manga ne durera pas beaucoup plus longtemps... Ce que je n'espère pas car franchement j'adore la série.



Le tome quatre avait laissé nos héros dans une très mauvaise posture avec Senzo partant en vrille, et le retour d'un ennemi puissant. Tout le monde était sur le pied de guerre, et les choses n'allaient pas vraiment bien... Une fin angoissante, même si clairement, depuis le départ le manga a surtout été basé sur une grosse dose d'espoir. Mais mettre un peu à mal émotionnellement son lectorat (même si encore une fois, on se doute de la suite des événements) ne fait pas de mal.



Un tome qui s'annonçait donc palpitant mais j'étais loin de me douter que l'on en apprendrait autant sur nos héros. Côté "combat" tout y est. On sent la tension et le danger, des sacrifices sont faits, une dose d'héroïsme, une pincée d'humour pour nous faire souffler un peu. Mi Tagawa gère très bien cette partie en lui donnant tout le côté émotionnel qu'il faut et les scènes d'action sont aussi le reflet des enjeux qui sont en cours. Avec un manga plutôt kodomo, et un ensemble doux autant dans l'histoire que dans le dessin, on pouvait un peu douter de ce que cela allait donner, mais la mangaka assure.



J'avoue cependant que ma partie préférée du tome 5 du Renard et le petit tanuki reste le sauvetage de Senzo. Non seulement ses amis se serrent les coudes pour le secourir mais on en apprend plus sur Koyuki, Manpachi et Homei. A travers les souvenirs de ces personnages et de ceux de Senzo, on se rend compte combien nos héros sont liés les uns aux autres. La souffrance que notre renard noir a subi prend aussi un tout autre aspect. On comprend enfin pourquoi Senzo est devenu ce qu'il est et tout les enjeux que la déesse a pu "nous" cacher depuis le départ.



Mi Tagawa joue beaucoup sur l'émotionnel encore une fois. C'est mignon tout plein à tellement de niveaux différents. Déjà avec Manpachi. Sa candeur et sa sincérité font sourire et il est difficile d'être insensible à ce petit bonhomme. Koyuki se montre très protectrice aussi, et la voir s'énerver (vraiment) renforce encore plus son rôle de "maman". Nos deux loups sont aussi de la partie. On sait qu'ils se sont attachés à Senzo, et ils le montrent encore à leur manière. Toutes ces petites touches d'amitié font que le manga est une petite pépite pour moi. J'y suis très sensible, ce n'est pas un secret.



Je ne rentrerais pas plus dans les détails pour ne pas spoiler, mais clairement ce que j'ai pu apprendre m'a fait plaisir. On découvre beaucoup de vérités cachées qui sont émouvantes et me dire que Senzo a pu aussi prendre conscience de tout cela, va clairement changer la donne.



L'attente pour la suite va être longue, car si je ne me trompe pas, nous sommes au coude à coude avec la parution japonaise mais j'ai hâte ! Une petite merveille que je suis heureuse d'avoir commencée.


Lien : https://loticadream.com/le-r..
Commenter  J’apprécie          380
Le renard et le petit tanuki, tome 1

Je crois que c'est la première fois que je lis un manga où les personnages sont des animaux. J'ai toujours peur que cela limite certaines interactions, donc je ne me lance pas dans ce genre de lecture, mis à part pour les albums jeunesses. Mais, j'ai lu tellement de bonnes critiques concernant le Renard et le Petit Tanuki que lorsque je l'ai vu disponible lors du dernier Masse Critique, j'ai sauté le pas.



Je ne connaissais pas le travail de Mi Tagawa. J'avais juste vu les couvertures de son autre saga sortie en France que j'avais trouvé très jolies. Donc pour moi, c'est une totale découverte concernant l'univers de la mangaka. Dans le Renard et le Petit Tanuki nous rencontrons donc Senzo et Manpachi. le premier est un esprit renard qui n'a pas été très sage (c'est le moins que l'on puisse dire)… et le second un esprit tanuki qui vient tout juste d'arriver dans le monde des dieux. Pour pouvoir regagner ses pouvoirs, Senzo se voit confier la mission de s'occuper de Manpachi. Autant vous dire que le renard n'est pas du tout, mais alors pas du tout d'accord. Mais en lui forçant un petit peu la main, peut-être finira-t-il par changer d'avis.



Il y a un côté comique qui fait que les différentes situations sont tout de suite vite dédramatisées. Un subtil mélange qui ne donne pas une ambiance « pathos » mais qui exploite tout de même la psychologie des personnages avec notamment cette notion d'abandon que connait Manpachi mais aussi Senzo. Je suis fan des familles recomposées, non liées par le sang. Je trouve que très souvent, cela prouve que l'on peut trouver le bonheur même si nos parents n'ont pas été à la hauteur. Ici, difficile d'avoir un jugement négatif cependant. Nous sommes face à des animaux qui n'ont pas la même vision que nous et pas la même notion de bien ou de mal. Abandonner un petit est souvent un acte de préservation. Cela n'en reste pas moins dur à voir, mais c'est la nature qui le veut ainsi. Cependant, les esprits animaux, métamorphes que nous rencontrons ont une « intelligence » plus développée, plus « humaine » qui leur permet donc d'avoir une réflexion moins pragmatique, si je puis dire.



La collaboration entre Senzo et Manpachi a donc un côté plus percutant. On sent clairement qu'il y a quelque chose de plus dans cette relation. le petit tanuki voit très rapidement en Senzo un père de substitution. Il se comporte avec lui comme un fils le ferait avec abnégation, admiration, occultant pas mal de choses. C'est très mignon, car on sait pertinemment qu'il est très jeune et ne comprend pas forcément tout. Senzo est plus complexe car c'est un adulte, esprit puissant qui a été puni. Mais sa carapace se fendille doucement. On apprend aussi à le connaître. Et pour ma part, je vois cette relation comme une seconde chance pour le renard, et aussi une façon de lui prouver que les choses peuvent être différentes.



Ce premier tome est plus qu'introductif, et met déjà nos deux héros dans le feu de l'action. C'est doux et adorable, mais il y a aussi ce côté réflexion que j'apprécie beaucoup. Les personnages secondaires sont aussi à la hauteur. Bien qu'il y ait un côté dérisoire et que l'on soit face à des animaux, il est cependant facile de se retrouver dans les personnages et de trouver écho face à notre société. le graphisme est aussi superbe et ajoute une touche non négligeable à l'ambiance globale. Bref, le Renard et le Petit Tanuki est pour moi une réussite, et je suivrais les aventures de nos deux compères avec grand plaisir.

Commenter  J’apprécie          380
Le renard et le petit tanuki, tome 4

Un excellent tome encore une fois, et je ne me lasse pas des aventures de Senzo et Manpachi d'autant plus que Mi Tagawa arrive encore à allier le côté tendre et enfantin de la relation entre nos deux héros, et le côté sombre du passé du renard noir. Un équilibre qui fait que le manga ne perd absolument pas de son intérêt. L'univers continue de plus à s'agrandir, et on commence doucement à lever le voile sur certains mystères. Franchement comparé à d'autres mangas, le renard et le petit tanuki offre une avancée mesurée qui ne frustre pas son lecteur.



Commençons par la partie la plus joyeuse du manga. Encore une fois, Mi Tagawa nous offre des scènes adorables. Et elles ne sont pas gratuites dans le sens où elles apportent quelque chose à l'histoire. On voit notamment les personnalités s'étoffer, les relations prendre plus de poids. La relation entre Senzo et Manpachi est d'ailleurs plus que ce qu'il n'y parait. Certes, les deux y gagnent, mais on voit aussi qu'elle fait écho à d'autres. Il y a aussi beaucoup de positivité dans ces moments-là. La mangaka nous montre combien la gentillesse, l'attention, la présence de l'autre peuvent être un pouvoir fort et bénéfique.



Et j'aime les messages qui sont dispatchés tout au long de l'histoire. On peut y trouver un côté enfantin, mais il y a plus. On voit aussi combien les nuances sont importantes. Chacun a sa part d'ombres, on peut se laisser attirer par elles, mais cela ne veut pas dire que l'on est mauvais ou bien que l'on n'ait pas le droit à une seconde chance. Je n'ai pas lu la première série de la mangaka, mais vu le sujet abordé, je pense qu'elle a une affinité spéciale avec les liens que tissent les personnes entre elles, et ici derrière la partie fantaisie, on y descelle toute son importance.



Il y a aussi une part sombre dans ce tome comme on a pu le voir depuis quelque temps. Je n'ai rien contre les histoires très douces et bisounours, loin de là, mais je n'ai rien contre le fait d'ajouter de la noirceur à une histoire. Et je trouve le choix très intéressant, car après tout cela donne plus de réalisme. Depuis que l'on sait comment les métamorphes naissent, il était impossible de passer à côté des sentiments négatifs. Le passé de Senzo et ses actions en sont le point de départ de toute façon. Et ici, on en apprend un peu plus, tout en développant le phénomène à l'univers global du manga. De nouveaux personnages, de nouveaux enjeux, de nouvelles révélations. De quoi attiser notre curiosité.



Le tome quatre du Renard et le petit Tanuki est pour moi, un tome pivot. Outre le fait qu'il continue à explorer les relations des personnages, la véritable raison du retour de Senzo semble enfin pointer le bout de son nez. Si la rédemption est aussi un sujet primordial tout comme l'acceptation de l'autre, quelque chose de plus épique se profile.



Un petit mot sur les saynètes de fin : je les adore ! Pourvu qu'elles soient présente dans les prochains tomes, et n'hésitez pas aussi à enlever la jaquette pour en découvrir un peu plus sur nos héros.

Commenter  J’apprécie          360
Le renard et le petit tanuki, tome 3

J'attendais vraiment ce troisième tome avec impatience ! Et je n'ai pas été du tout déçue, même si j'avoue que je m'attendais un peu à autre chose vu la fin du tome précédent, mais on reste dans la lignée de départ du manga sans le côté très sombre que je pensais voir. Et au final, je ne m'en plains pas. Le revirement de ton aurait été un peu étrange.



Nous poursuivons donc l'enquête autour de la disparition de métamorphes dans le monde des humains avec ce tome trois. Mi Tagawa joue avec les faux semblants nous faisant douter sur la culpabilité de certains et continue à distiller quelques informations mystérieuses autour de Senzo. L'enquête est très sympathique à suivre car elle nous permet d'en découvrir plus sur Hagiri mais aussi sur les autres métamorphes. Les règles établies entre les clans sont très strictes, et on voit que la différence est mal perçue. C'est assez étrange quand on voit que les serviteurs des dieux sont moins nombreux et que des alliances pourraient aider cela, sans compter que les dieux que l'on croise se montrent très souvent ouvert d'esprit et cléments. Ce cloisonnement est au final assez triste à voir. Il est malheureusement le reflet de notre société, même si comme dans le manga, on assiste à quelques petits changements.



Bien entendu Senzo et Manpachi sont toujours le duo que j'adore suivre. On voit encore un peu plus leur relation grandir et s'affirmer. Manpachi gagne même en assurance, et les moments de fierté de son "père adoptif" sont juste un petit rayon de soleil à chaque fois. Franchement, j'ai hâte de voir notre petit tanuki grandir, s'affirmer et mûrir.



Mais il y a aussi un autre duo qui prend le pas dans ce tome 3 : Hagiri et Chiaki. Là aussi une relation complexe et peu orthodoxe mais qui se révèle être bien plus que ce qu'on aurait pu croire au début. Et j'ai vraiment apprécié ce revirement de situation. On reste dans un côté très tendre, dans l'émotionnel, mais clairement, je me moque que la mangaka joue sur la carte sensible encore une fois. C'est ce que j'apprécie dans ce manga, cette positivité, cette bienveillance aussi. J'espère qu'on les reverra dans un futur proche car leur situation m'intéresse et j'aimerai vraiment qu'on est une sorte de "conclusion" autour d'eux.



Nous avons aussi droit à des petites scènes bonus en fin de tome. Elles sont vraiment adorables, et elles montrent combien l'univers du Renard et le petit tanuki est avant tout une histoire de famille et des liens que l'on tisse avec ses proches. Et on ne peut qu'avoir le sourire après les avoir lues.



Le renard et le petit tanuki reste une histoire toujours aussi adorable que j'ai un grand plaisir à lire. J'aime autant ce côté famille, mignon tout plein, et la rudesse de la vie qui est également mise en avant. Un bon équilibre qui permet au manga de ne pas plonger dans un univers trop mielleux.
Commenter  J’apprécie          350
Le renard et le petit tanuki, tome 6

J’ai été mais complètement paumée en commençant ce tome six du Renard et le petit Tanuki. La parution du volume précédent remontant à presque un an, j’avoue que j’avais oublié ce qui avait pu se passer… Donc pas un début de lecture très enthousiaste… mais j’ai fini par réassembler les différentes pièces du puzzle et le principal m’est revenu au fur et à mesure.



Senzo a donc fait la paix avec son passé mais l’entité qui le hantait prend de plus en plus d’ampleur dans le monde des esprits et tous les animaux protecteurs vont devoir s’allier pour éviter un grand désastre (les dieux laissant le boulot à leurs protégés… bon en même temps, cela serait aussi trop facile s’ils intervenaient à tout va). Même si l’animosité envers le renard noir est toujours présente, il essaye de se montrer coopératif et il pourrait très bien devenir un allié de poids. On peut comprendre la méfiance, surtout qu’elle est très ancienne et ancrée dans les mémoires, mais le manque d’ouverture d’esprit et de compréhension est parfois un brin horripilante. Heureusement, il y a pas mal d’autres exemples d’acceptation et on voit doucement les mentalités changer.



Nos deux héros sont séparés pendant une très grande partie du tome. Je trouve cela plutôt sympathique car cela donne à Manpachi la possibilité de s’émanciper un peu plus, et en même temps, le duo m’a manqué énormément. Mais notre petit tanuki n’est pas seule, Koyuki et Gomaru veille sur lui. La renarde prend de plus en plus de place dans l’histoire, et voir un personnage féminin mis en avant est plutôt chouette, car l’univers est quand même très masculin (un kodomo qui penche vraiment de plus en plus vers le shonen pour moi). Gomaru, lui, est absolument trop mignon. Il ne dit pas un mot, mais il n’en a pas besoin. J’adore les passages où on le voit, notamment quand il s’occupe de Manpachi. Cela donne une grosse envie de faire des câlins à tout le monde. Quand on sait le parcours qu’il a eu, c’est d’autant plus adorable.



Senzo de son côté nous la joue un peu à la Saiyans, un autre point qui me fait penser aux shonens d’ailleurs. C’est plutôt bien trouvé et cela se prête totalement à ce tome qui est plus dans l’action que les précédents. J’ai par contre un peu de mal justement avec les scènes d’action. J’adore le trait de Mi Tagawa mais dans ce cas, on a du mal à bien distinguer ce qu’il se passe parfois, et il y a cette impression de fouillis qui est déconcertante. Cela ne gâche pas la lecture, je vous rassure, mais la mangaka ne maîtrise, pour moi, pas encore assez ce genre de scène.



Avec ce sixième tome, Le renard et le petit tanuki nous donne l’impression que l’on est proche de la fin. Je ne sais pas du tout ce qu’a prévu Mi Tagawa, car depuis le début le but même de l’histoire est un peu flou, mais avec le grand combat qui se profile, c’est en tout cas ce qui se pressent. Loin de moi l’envie de quitter nos héros que je trouve toujours hyper attachant, mais je préfèrerai une fin « rapide » plutôt que d’une histoire qui tire sur la corde comme on peut le voir régulièrement. La qualité plutôt que la quantité !



En tout cas, malgré un départ un peu compliqué, ce sixième tome est une réussite et je ne boude pas cette mise en avant de l’action. Le septième risque sera probablement dans la même veine et j’ai hâte.

Commenter  J’apprécie          332
Le Renard et le Petit Tanuki, tome 7

Ça y est... le dernier tome du Renard et le petit tanuki... Un peu triste de commencer cette lecture et en même temps impossible de ne pas vouloir savoir comment Mi Tagawa allait décider de clôturer son histoire. Donc à peine sorti, déjà lu !



C'est une fin à la hauteur des aventures de nos deux héros. Une fin à la shonen même je dirais avec ce kodomo aux allures mignonnes mais qui traite de sujets on ne peut plus sérieux et touchants. Un combat épique où Senzo et Manpachi sont au coeur de l'action, mais aussi tous les personnages qui ont pu les accompagner durant leur périple. C'est toute une communauté qui s'allie face à un ennemi commun, mais aussi face à cette prise de conscience : Senzo n'est pas celui qu'ils pensaient tous être.



Alors oui, avec le recul, il y a cette douceur incroyable, ce côté naïf et adorable qu'incarne parfaitement Manpachi. Mais cela ne gâche absolument rien bien au contraire. Au fil des combats que l'on voit, il y a aussi des problèmes en suspens depuis plusieurs années qui parviennent enfin à se régler. C'est le tome du renouveau pour Le renard et le petit tanuki.



Allant jusqu'au bout de son intrigue, Mi Tagawa prend le temps de nous livrer un combat plein d'émotions et d'action, mais ne perd pas le fil en ce qui concerne Gyokumen. Le mystère entourant le grand méchant de l'histoire est enfin dévoilé. La mangaka nous aide à comprendre et ne se cantonne pas à une confrontation. L'action c'est bien, mais connaître le pourquoi du comment, moi personnellement j'adore cela et je trouve même que c'est le plus important. Et ici, j'ai trouvé cette "solution" en parfaite adéquation avec toute l'histoire faisant même un parallèle avec celle de Senzo.



Après toutes ces émotions, un petit quart du manga est consacré à la vie d'après. Une excellente idée pour faire redescendre la tension globale et nous offrir des conclusions qui permettent à la séparation avec nos héros de se faire en douceur. J'avoue ne pas avoir totalement adhéré à ce qu'il se passe avec les loups du mont Mitsumine, mais cela permet une mise au point nécessaire pour l'un des personnages. Il n'en reste pas moins que la fin du Renard et du petit Tanuki est parfaite.



Un manga que j'ai commencé par curiosité avec une petite appréhension car je n'étais pas certaine d'adhérer à des personnages non-humains, mais qui a su totalement me convaincre et me faire fondre. Manpachi est une petite boule de poils solaire comme on aimerait tous avoir auprès de soi. Senzo s'est montré complexe et attendrissant au fur et à mesure des tomes, et l'histoire prenante à souhait est beaucoup plus mature et profonde que l'on pourrait se l'imaginer. Alors n'hésitez surtout pas. Lancez-vous.
Commenter  J’apprécie          320
Le renard et le petit tanuki, tome 2

Les seconds tomes sont toujours un peu délicats car ils ont la lourde tâche de maintenir le lecteur dans l’histoire et de les pousser à poursuivre après l’étape de découverte. Ici Mi Tagawa réussit son pari en introduisant une toute autre dimension à son histoire autant sur le plan des personnages que de son univers. Et cela semble être très prometteur pour la suite !



Après la disparition de Manpachi, les loups et Senzo partent à sa recherche. On retrouve la même dynamique que dans le premier tome : Tachibana arrondit les angles avec sa bonne humeur légendaire, tandis que Mikumo a toujours de la rancœur pour le renard noir. Mais je trouve ces deux comportements très intéressants dans le sens où comme le lecteur, Tachibana croit en la rédemption de Senzo, mais Mikumo lui nous rappelle toujours que l’esprit renard était loin d’être quelqu’un de bon, et qu’il faut garder cela à l’esprit.



Le parallèle entre les vies de Senzo et Manpachi est encore présent. En découvrant un peu plus du passé du renard, on comprend combien deux destins semblables peuvent changer radicalement en fonction des personnes qui nous entourent. Je trouve cruel que certains dieux aient rejeté le renardeau sans lui laisser le bénéfice du doute. Manpachi vit la même chose, mais encore une fois, grâce à son entourage, les choses évoluent différemment. J’en viens à penser que la déesse du Soleil ne cherche pas seulement à donner une seconde chance à Senzo mais à réparer ce qui lui est arrivé.



La seconde partie du tome continue à nous en apprendre plus sur le côté métamorphe de nos héros. Je trouve l’idée très sympathique car cela nous permet d’avoir un lien avec le monde des hommes. On voit de plus en plus d’esprits différents ainsi que des divinités mais leurs existences sont selon moi intrinsèquement liées à celles des humaines. En plus voir Manpachi et Senzo en humain est absolument adorable ! Je ne m’imaginais pas Senzo comme cela d’ailleurs, mais j’avoue que j’aime le choix de Mi Tagawa. Un passage m’a marqué, même s’il est très court, d’ailleurs. Senzo semble avoir honte de son passé. Encore un indice qui prouve qu’il change doucement. J’adore ce genre de petits détails.



Là où la mangaka nous offre encore plus de nouveauté, c’est au niveau de l’ambiance avec cette seconde partie. On a un côté thriller, plus sombre qui change totalement du côté mignon qu’amène Manpachi ou Tachibana. Et franchement, j’attends beaucoup de cette nouvelle ambiance. Le fait de balancer entre la douceur et le côté familiale tout en occultant pas la noirceur du monde est plus qu’intéressant. Je ne m’y attendais pas du tout, et c’est une excellente surprise.



Un petit bonus nous attend à la fin de ce second tome du Renard et le petit tanuki avec des scénettes de la vie quotidienne de nos héros. Choupinou à souhait, ce qui permet de finir sa lecture avec un grand sourire. Et j’en redemande.

Commenter  J’apprécie          300
Le renard et le petit tanuki, tome 1

C’est pour ma fille que j’avais emprunté ce manga et je craignais que cette lecture dégouline de guimauve et de mièvrerie. Si « le renard et le petit tanuki » est en effet plein de bons sentiments et débordant de mignonnité, pour autant ce manga est plus réussi que ce à quoi je m’attendais. L’histoire est très chouette. C’est un joli mélange de genres. J’ai été agréablement surprise par le fait que le fantastique a une part importante avec l’utilisation d’éléments du folklore japonais : animaux métamorphes, esprits du foyer, divinités… L’humour et la tendresse sont bien dosés et le récit est bien équilibré entre ces deux registres. Le dessin est agréable et je dois reconnaitre que le petit tanuki est vraiment craquant.
Commenter  J’apprécie          250
Le renard et le petit tanuki, tome 1

Notre premier manga à mon fils et moi, et déjà une belle aventure...

Outre la découverte pour mon garçon de ce nouveau support, de son sens de lecture... c'est avec plaisir que nous sommes entrés dans l'histoire, un peu comme dans un dessin animé des studios Ghibli.

La bienveillance et la tendresse sont de mise dans ce récit dont le folklore japonais n'a eu de cesse de nous enchanter!

Commenter  J’apprécie          211
Père & fils, tome 1

Tout en tendresse et émotion, avec de délicats dessins, c'est un bien joli manga. Les relations entre le père et son fils sont bien montrées, tout comme les coutumes du Japon.
Commenter  J’apprécie          210
Père & fils, tome 1

Torakichi est herboriste itinérant. Toujours sur la route. Jamais à la maison.

Le jour où sa femme meurt, il se retrouve seul avec, sur les bras, un fils qu'il ne connait presque pas. le jeune père désemparé va alors décider de laisser la garde de l'enfant à sa soeur. le récit démarre quand, après deux ans d'absence, Torakichi décide de venir récupérer Shiro, âgé maintenant de 3 ans et 10 mois, et de l'emmener avec lui sur les routes...

———

Je ne sais pas comment critiquer ce manga pour inciter chaque lecteur inscrit sur Babelio à aller le lire…

Mi Tagawa a réussi à me foutre les larmes aux yeux à au moins 4 ou 5 reprises avec l'histoire de ce jeune papa désemparé et de ce tout jeune garçon qui ne comprend pas (ou n'accepte pas) que sa maman soit partie pour toujours... C'est une situation qui parlera certainement à tous les parents et à tous ceux qui furent un jour un enfant (ça en fait du monde...) et qui résonne en moi d'une manière singulière.



C'est une histoire d'amour parental (dire paternel serait réducteur) dans laquelle l'enfant comme l'adulte vont ressortir grandis. le père, bien sûr, fait des erreurs, et au début du récit on aimerait lui hurler dessus, lui ouvrir les yeux, lui faire comprendre qu'un enfant de 3 ans ne peut pas toujours agir et réagir comme papa voudrait (ça a sommeil en pleine journée ; ça ne dort pas la nuit ; ça a envie de faire pipi d'une seconde à l'autre ; ça a besoin d'un câlin n'importe quand ; ça veut aider ; ça mime toutes nos actions...). Mais au fil du récit, et à l'aide de nombreux éléments extérieurs (dont une mère qui, bien que décédée, guide les deux protagonistes par sa présence, et Eiji un rapace de l'imaginaire japonais qui comprend mieux les humains que certains hommes...) la situation va évoluer, et, surtout, Torakichi va revoir ses priorités, comprendre son fils, sa situation délicate, ses sentiments, le manque d'une mère qu'il cherche sans cesse (la relation entre le jeune garçon et les petits Jizô —statues bordant les routes et destinées à protéger les enfants, dans lesquelles il imagine que sa mère est installée— est touchante).



À côté de cette histoire émouvante et souvent très drôle, le fait que Torakishi soit herboriste itinérant dans un Japon non daté et non localisé permet à la fois de présenter des coutumes et des moeurs pas toujours connus et d'offrir des informations botaniques (les adeptes de la médecine douce y trouveront leur compte !).



Poignant, émouvant, touchant, mais également drôle et comique, ce premier tome a vraiment tout pour plaire.
Commenter  J’apprécie          203
Père & fils, tome 2

Encore un tome très mignon ! On approfondit la relation père-fils, on voit que chacun tient très fort à l’autre. Shiro s’inquiète pour son père quand il est malade et ce dernier pour son fils quand il le sent soucieux ou triste. On fait aussi plus ample connaissance avec les collègues de Torakichi, chacun entretenant une relation particulière avec le père de Shiro. On en apprend un peu plus sur le métier d’herboriste, c’est très intéressant !

Hâte de lire la suite !





Commenter  J’apprécie          160
Père & fils, tome 1

Un manga très tendre sur une relation entre un père et son fils de presque 4 ans... Tarakichi est un herboriste itinérant qui marche sur les routes en compagnie de son fils Shiro. Il a perdu sa femme il y a quelques années et ça n'est pas facile pour lui comme pour son petit garçon. Quelques rencontres, des moments difficiles mais une complicité déjà entre les deux. La partie sur l'herboristerie est aussi intéressante et permet d'avoir des souvenirs qui remontent au gré des rencontres. Le petit garçon est très mignon et assez sage dans l'ensemble (bah il faut bien qu'ils bougent un peu hé ho :) ).

A suivre !
Commenter  J’apprécie          160
Père & Fils, tome 8

Un final assez prévisible, donc plutôt décevant pour ma part.

Certes, l'intervention d'un nouveau personnage (le père de Torakachi) ajoute un peu de relief à l'ensemble et apporte des réponses au lecteur sur ce personnage. Mais la mangaka reste dans quelque chose d'un peu superficiel (à mon goût bien sûr).



Même si je comprends que pour beaucoup, cette fin "mignonne" par son côté "feel good" ravira plus d'un lecteur meilleur public que moi !
Commenter  J’apprécie          160
Père & fils, tome 1

Torakichi est herboriste itinérant, après deux ans d'absence, il chemine maintenant avec son fils Shiro. L'occasion de faire le point sur sa vie d'homme, de père et de veuf.



C'est une relation touchante qui est mise en scène entre ce père dépassé par son rôle et la suite d'événements brutals auxquels il a dû faire face et ce petit garçon qui découvre le monde sous beaucoup de ses aspects. Ce tome aborde donc des thèmes comme le deuil, le déni, la monoparentalité et le positionnement en tant que parent ou adulte responsable face à un enfant.

Si le graphisme n'a rien de particulièrement extraordinaire, il ne gêne en rien la lecture.

Une série que je suis curieuse de suivre.
Commenter  J’apprécie          150
Le renard et le petit tanuki, tome 2

Suite du très kawaï Tanuki, Manpachi et de son "chaperon/tuteur", le renard grincheux, Senzo.



Dans cet épisode, le Tanuki a une attitude moins "bébé" et plus assuré que dans le tome précédent. Il n'éprouve plus tant de nostalgie pour son ancienne vie et sa famille qui l'avait rejeté à cause de sa différence. Il est donc prêt à prendre son rôle très à coeur !



Ici, pas de nouvel animal métamorphe ajouté au scénario (dommage, les pages "pédagogiques" en fin de chapitre du tome 1 étaient très instructives!) , cette fois, la mangaka se concentre sur la bataille avec les loups et les déesses et met en scène des situations où nos animaux préférés se transforment en humains. Pourquoi pas après tout.



La finesse du graphisme de Mi Tagawa fait que le lecteur reste accroché au côté "mignon" de la série. Reste à voir comment le scénario sera développé dans les prochains tomes.
Commenter  J’apprécie          140
Père & fils, tome 1

Toujours à l’affut de lectures qui sortent de l’ordinaire, j’ai entendu parler il y a peu d’un manga qui semble avoir une bonne cote de popularité. Dans un Japon traditionnel (je ne sais pas à quelle ère se place l’histoire) nous suivons le quotidien de Torakichi, un herboriste itinérant qui parcours le pays, où du moins, une large région pour délivrer divers remèdes à des patients souvent trop isolés.



Mais depuis peu, son quotidien est chamboulé part la mort de sa femme et surtout lorsqu’il décide d’emmener avec lui son jeune fils sur les routes. C’est donc une relation père-fils que va nous narrer le manga, et même si je ne suis pas un expert des enfants, j’ai trouvé l’histoire très touchante. On comprends parfaitement la réaction de ce père, qui prends son travail très à cœur et qui ne s’était jamais trop soucié de son enfant, ce dernier étant élevé par sa mère. Mais lorsque cette dernière meurt, il doit faire face à la réalité.



Chaque chapitre va donc prendre la forme d’une mini aventure dans laquelle le petit Shiro va découvrir sans cesse de nouvelles choses aux cotés de son père, qu’il encombre parfois un peu. D’ailleurs, l’histoire se construit assez lentement, chapitre après chapitre, on découvre de nouveaux protagonistes dont certains seront sans doute récurrent dans les tomes suivants. On en apprends aussi beaucoup sur l’herboristerie, sans que se soit pénible à lire. Tout est bien expliqué, de manière simple mais efficace.



Les dessins, mettent eux aussi un certain temps à se mettre en place. Personnellement, j’ai eu du mal à accrocher immédiatement car hormis le jeune Shiro, tous les personnages se ressemblent, surtout dans les 2 premiers chapitres. Autant les décors, les paysages sont vraiment sublimes, autant les personnages sont assez grossiers, tout du moins au départ.



C’est d’ailleurs un constat général sur le manga. Il est très inégal et ne donne pas spécialement envie de s’y investir immédiatement. L’histoire peine à se mettre en place, je ne me suis pas tout de suite attaché aux personnages, et les dessins ne m’ont pas aidé. De plus, l’histoire se veut sérieuse, mais une page sur deux est humoristique, ce qui empêche de pleinement rentrer dans le récit.



Pourtant, une fois qu’on termine le tome, on en ressort avec une sensation de détente, de fraicheur et d’optimisme car au fil des chapitres, les soucis du départ se sont dissipés. Comme souvent dans un nouveau manga, il faut laisser le temps au mangaka de développer son histoire et d’affiner ses dessins.



Donc si vous n’accrochez pas tout de suite, allez au moins au bout du tome, car les 3 premiers chapitres n’ont rien à voir avec le trois derniers. L’humour s’estompe peu à peu pour laisser plus de place aux sentiments entre père et fils.



Par contre, je me demande comment ce manga va faire pour tenir sur la durée. L’histoire semble se suffire à elle-même dans ce premier tome. À la fin de ce dernier, on a l’impression que les problèmes du début sont réglés et que Shiro et Torakichi vont cohabiter sans trop de soucis. Je suis curieux de voir comment cela va évoluer dans les tomes suivants, parce que si nous n’avons droit qu’à de petits chapitres sans réelle évolution de l’histoire, ça risque d’être vite lassant.



Un mot sur l’édition de Ki-oon qui comme toujours est vraiment super. Une fois de plus un gros travail a été effectué sur la qualité de la sur-couverture qui a un petit grain un peu vieillot (comme sur une toile de peintre par exemple) qui renforce le coté traditionnel du manga.



Juste un petit bémol, le classement de ce manga. De nombreux sites le classent en Shonen puisqu’il est prépublié au Japon dans un magazine de shonen. Mais en France Ki-oon l’a édité en tant que seinen. Lors de ma lecture j’ai d’ailleurs fait un sondage sur twitter pour savoir si vous le classiez en shonen ou seinen, et personne n’est tombé d’accord c’est pour dire ^^. J’ai de plus en plus l’impression que ces catégories ne veulent plus rien dire et qu’il ne faut pas se fier à elles avant d’acheter un manga. Quand je vois que « Père et fils » à gagné le tournoi shonen sur le site Manga News face à Black Clover, c’est bien la preuve que ces catégories deviennent obsolètes tant ces deux titres n’ont rien à voir l’un avec l’autre.



Bref, malgré tout ça j’ai beaucoup aimé cette lecture, c’était drôle, touchant, émouvant, les dessins étaient vraiment très beaux (sur la deuxième moitié du tome) et les personnages gagnaient en charisme au fur et à mesure. Par contre, je ne suis pas spécialement pressé de lire la suite car la fin du tome 1 pourrait faire office de fin s’il s’agissait d’un One-Shot. Et c’est bête à dire, mais sans un cliffhanger final c’est difficile de vite vouloir lire la suite. Je me procurerais quand même le tome suivant, qui j’espère lancera un semblant d’intrigue, à moins que le coté épisodique se révèle finalement très intéressant. Affaire à suivre donc ^^


Lien : https://chezxander.wordpress..
Commenter  J’apprécie          140
Le renard et le petit tanuki, tome 3

Quel plaisir de retrouver cette histoire inspiré du folklore japonais avec les animaux métamorphes et les divinités qui les commandent.



Avec cet épisode on casse un peu le rythme en sortant du simple "kawaï" parce que même si on apprécie cet aspect, on ne peut pas tenir avec seulement ça. Une bonne partie de ce tome est destiné à une course poursuite en ville au milieu des regards ahuris des humains. Cela amène un peu d'action qui est bienvenue. Et j'ai apprécié en apprendre davantage sur Hagiri, ce loup élevé par des chats et qui est resté très prévenant avec eux - lui valant le plus grand mépris de ces congénères. C'est l'occasion de belles pages sur le dépassement de soi, la différence pesante au sein d'un groupe normatif. Des thèmes importants pour le public visé.



En revanche j'ai trouvé la fin plus bancale, un peu trop longue. J'attends donc de voir ce qu'il en sera du développement dans le prochain tome.
Commenter  J’apprécie          130
Le renard et le petit tanuki, tome 1

Senzo, un renard métamorphe se voit attribué la divine mais lourde tâche d'élever un petit taquin aux pouvoirs très prometteurs. Cette jolie boule de poils est baptisée Manpachi, mais si le lecteur est d'emblée gagné par la mignonitude de ce personnage, Senzo l'est beaucoup beaucoup beaucoup moins... Et toutes les créatures métamorphes malveillantes du coin sont prêt à lui subtiliser son fardeau.



Il faut être honnête , c'est d'abord l'aspect kawaï et l'élégante précision de la mangaka Mi Tagawa qui nous attire ! Puis, au-delà de l'aspect graphique on s'attache vite aux personnages et l'aspects pédagogique qui permet de découvrir un animal "magique" du folklore traditionnel japonais à chaque chapitre avec une page qui lui est spécialement dédié (à la fin de chaque chapitre) sont de réels atouts de cette nouvelle série.



Reste à suivre l'aventure !
Commenter  J’apprécie          130
Le renard et le petit tanuki, tome 4

Toujours aussi ravie de retrouver cette série qui mêle folklore, kawaï et aventure.

Cette fois-ci l'histoire s'épaissit davantage en abordant les blessures et les côtés plus sombres des personnages, notamment à travers le personnage de Senzo qui devient de plus en plus intéressant.

Même si c'est d'abord pour son côté mignon qu'on va vers cette série, le fait d'avoir aborder ce thème donne plus d'épaisseur et de réalisme à l'histoire dans son ensemble. j'ai hâte de voir comment la mangaka va faire évoluer ses personnages et l'intrigue de cette histoire.
Commenter  J’apprécie          120




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Mi Tagawa (481)Voir plus

Quiz Voir plus

La place (Annie Ernaux)

De quel roman la narratrice doit-elle expliquer un passage pour les épreuves pratiques du Capes ?

Le Père Goriot
Madame Bovary

15 questions
165 lecteurs ont répondu
Thème : La place de Annie ErnauxCréer un quiz sur cet auteur

{* *}