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Critiques de Mi-ae Seo (222)
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Bonne nuit maman

Aïe cela fait un moment que je n'ai pas lu un thriller psychologique aussi peu crédible et quand à la comparaison constante ente le Silence des Agneaux et Clarice Sterling et l'enquêtrice de ce roman j'ai beaucoup de mal.



Le seul point commun et que celle-ci est criminologue et rend visite à un tueur en série en prison mais mis à part cela Seon-Gyeon est complétement à côté de ses pompes, visiblement elle connait certaines choses sur les tueurs en série mais elle doit être borgne d'un oeil...



Au début du récit nous alternons entre ce personnage Seon-Geyon qu'un tueur en série veut voir spécifiquement en prison, il lui demande des pommes ce qu'elle lui ramène, oui des pommes pour changer un peu des oranges en prison.



En parallèle nous suivons une enquête sur une maison qui a brûlé et dont les occupants sont morts, cela bouleverse la vie d'une petite fille qui va retrouvé lié à notre criminologue.



J'avais avant cette lecture décidé de lire la série de bouquin de Thomas Harris, j'ai déjà lu Dragon Rouge il y a quelques années et une scène est toujours en ma mémoire.



Je trouve vraiment présomptueux de comparé ce roman aux livres de Thomas Harris surtout que le tueur est loin mais très loin d'être Hannibal Lecteur.



On voit tout venir dès le début du récit et au final j'avais plus envie de secouer notre criminologue plutôt qu'autre chose car à part attendre les décisions ou de parler à son mari elle ne sert pas à grand chose et ce jusqu'à la fin d'ailleurs...



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Bonne nuit maman

Bonjour les babeliophiles aujourd'hui petit retour sur ma dernière lecture.

Je me suis lancé dans cette lecture de Seo Mi-Ae auteure coréenne et QUELLE LECTURE aucun regrets.

Un serial killer Lee Byong Do emprisonné ne désire parler qu'à Seon Gyong criminologue. Pourquoi elle c'est ce qu'elle va essayer de découvrir en se rendant à ces rendez-vous à la prison. Dans le même temps la vie personnelle de Seon Gyong est un peu chamboulée car elle doit accueillir la fille de son mari qu'il a eu d'un précédent mariage. Un incendie a tué les grands parents qui s'occupaient d'elle.

Mais cette nouvelle venue dans sa vie n'a t-elle pas des choses à cacher comme ce serial killer?

Thriller que l'on a du mal à lâcher tant on veut savoir la fin,tiens parlons en de la fin et puis non je vous laisse la découvrir 😉😉

1er opus d'une trilogie à ce que j'ai pu voir.

J´espère que "Chut c'est un secret" sera à la hauteur de ce Bonne nuit maman en tout cas je ne manquerais pas de vous tenir au courant.

Mais comme je dis toujours ceci n'est que mon avis personnel.

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Les 30 meilleures façons d'assassiner son mar..

Je n'ai pas pu résister au titre de cet ouvrage qui d'ailleurs fonctionne très bien dans les transports pour lire seule, le voisinage s'éloignant de lui même, j'aime beaucoup également le dessin de cette couverture.



Je ne savais pourtant pas qu'il s'agissait de nouvelles, j'ai beaucoup aimé la première, mais je n'ai pas aimé les suivantes. Le livre étant court cela n'a pas été un calvaire de lecture non plus mais je suis plutôt reste insensible du coup au 3/4 du bouquin.



Je me suis par la suite rappelé que le nom de l'auteur me disait quelque chose et c'est l'auteur de Bonne nuit maman que je n'avais pas aimé non plus.



A voir si je continue la lecture de cet auteur ou non mais cela semble mal engagé de mon côté, je poursuivrai cependant ma petite incursion dans la littérature coréenne et même plus globalement autour de la littérature japonaise, j'ai tout de même eu un gros coup de coeur en littérature coréenne avec une autre auteur cette année.
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Bonne nuit maman

Le refrain

La couverture annonce la couleur : le silence des agneaux coréen. Waou ! La barre est haute ! Trop haute ?

Le point commun entre les deux thrillers : tout comme Clarice Sterling, Seon-Gyeong une jeune criminologue (surnommé d’ailleurs Clarice Sterling depuis qu’elle a fait un stage de deux semaines au FBI), va rencontrer un serial killer très intelligent et hautement manipulateur, dans sa prison. Ça s’arrête là. Le reste est totalement différent.

En fait, le propos du thriller n’est pas totalement axé sur les relations entre le serial killer et la jeune femme. L’intrigue tourne plutôt autour de la petite Ha-yeong, fille du mari de Seon-Gyeong, qui va, à la suite d’un drame, venir vivre avec son père et sa belle-mère. Cette gamine, d’emblée, on ne la « sent pas »… On se doute assez vite qu’elle va révéler une personnalité toxique et qu’elle va faire des dégâts dans la famille…

Mon avis est donc assez mitigé : j’ai lu assez vite ce thriller noir, mais sans qu’il m’apporte grand-chose finalement… J’espérais que si le volet polar n’était pas suffisamment développé (c’est hélas le cas), je trouverai mon compte dans la description de la société coréenne. Oui… mais pas assez… Je ne me suis pas totalement ennuyée, mais j’espérais beaucoup plus. Je ne suis pas certaine de lire les deux autres tomes de la trilogie (le suivant C’est un secret est paru aux Editions du Matin Calme en 2021).

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Bonne nuit maman

La couverture indiquant "Le Silence des agneaux coréen" m'a un peu fait hésiter et j'avoue que j'ai ouvert ce livre avec quelques appréhensions. Heureusement, on entre très vite dans ce roman, et le serial killer n'est pas cannibale, ce qui évacue déjà une part des angoisses ! L'autrice joue aussi assez peu avec les nerfs de ses lecteurs : ce qui arrive est finalement assez prévisible, et même si c'est perturbant, ce n'est pas complètement irrationnel non plus.

La personnage principale est criminologue et un serial killer emprisonné et condamné à mort demande à la rencontrer pour lui parler de ses victimes. En parallèle, cette jeune femme est contrainte à accueillir chez elle la fille de son mari, âgée de onze ans, suite au décès de ses grands parents dans l'incendie de leur maison. Une réflexion sur ce qui fait qu'une personne se met à commettre des crimes et les traits de personnalité des serial killer sous-tend l'ensemble, il est souvent question aussi de "l'enfer", j'ai même été étonnée de la récurrence de ce mot dans le roman.

Un petit bémol sur les personnages que j'ai trouvé parfois peu crédibles, à moins que ce ne soit la distance géographique qui en soit la cause. Le père notamment s'occupe très peu de sa fille avec qui il peut enfin vivre et tout repose sur sa femme qui n'avait rien demandé. J'ai apprécié en revanche le dépaysement de cette première lecture coréenne, le fait de ne pas savoir à quoi renvoyaient les noms propres, ni même pour les prénoms s'ils étaient masculins ou féminin. C'est un polar qu'on ne lâche pas et il ne m'a heureusement pas empêchée de dormir. Bon, c'est vrai, je l'ai lu de jour !

La fin laisse un peu de suspens, il me semble qu'une suite existe et c'est vrai que j'aimerais bien connaître la suite des aventures de cette petite famille recomposée.
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Chut, c'est un secret

Second volet d'une trilogie entamée avec "Bonne nuit maman", ce thriller coréen nous permet de renouer avec la jeune criminologue Seon-Gyeong et son intriguante belle-fille Ha-Yeong.

Quatre ans après les terribles événements qui ont secoués la famille recomposée, cette dernière va s'agrandir et le ménage a besoin de plus d'espace. Ils décident de quitter Séoul pour une petite ville côtière où l'époux de Seon-Gyeong possède une maison de famille.

La petite Ha-Yeong a bien grandi. Elle est maintenant une adolescente rebelle au caractère versatile qui a conservé son tempérament colérique. Celle-ci réagit très mal à l'annonce de la grossesse de sa belle-mère et à ce déménagement imprévu. Seon-Gyeong doit user de toute sa patience et de sa diplomatie pour éviter les escarmouches et maintenir l'unité de la cellule familiale.

C'est dans cette ambiance électrique que les membres de la famille vont devoir faire face aux nuages qui planent au-dessus leurs têtes. Pendant que le couple formé par Seon-Gyeong et son mari se délite, Ha-yeong se passionne pour la récente disparition d'une adolescente de son âge. Un excès de curiosité qui va l'entraîner sur une pente glissante.

Fugue, enlèvement, meurtre ? Qu'est-il arrivé à la jeune Yu-ri ? Quels mystères et drames se cachent sous la disparition de la jeune collégienne ?

Vouloir percer des secrets bien gardés n'est pas sans comporter de risques. Impossible de rebrousser chemin une fois la boîte de Pandore ouverte !



Deuxième opus d'une trilogie, "Chut, c'est un secret" est encore plus machiavélique que le précédent. Des personnages complexes et dénués de manichéisme, une intrigue retorse à souhait et une immersion dépaysante dans la société sud-coréenne. Harcèlement scolaire, violences familiales et secrets de famille sont les principaux thèmes abordés dans ce thriller psychologique à l'ambiance particulièrement anxiogène.

Vivement la sortie du dernier volet de cette trilogie addictive !

Merci à Babelio et aux Éditions Matin Calme.
Lien : https://leslecturesdisabello..
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Les 30 meilleures façons d'assassiner son mar..

Les émotions de lecture de Cécile

🔪🔪Les 30 meilleures façons d’assassiner son mari de 서미애 aux éditions Matin Calme.

📒 Ou l’histoire d’un succès et d’une envie française de découvrir les premiers travaux de Seo Mi-ae. Tout a commencé en 1994 par une nouvelle dans un magazine littéraire coréen puis une pièce de théâtre et des rééditions et enfin celle française en 2022 des éditions Matin Calme.

🔪📒Une collection de personnages, des épisodes de la haine ordinaire, de la violence conjugale, du harcèlement… on étouffe pour celle qui subissent un époux tyrannique, on sourit à la coïncidence meurtrière entre époux… on est soulagé par la vengeance d’une femme et par sa libération ou la disparition d’un tyran.

✒️📒C’est drôle, libérateur et noir. Un excellent moment de lecture avec ce cahier de recettes du meurtre parfait au meurtre comme une fin heureuse d’un conte terrifiant.

✒️📕Parfait intermède, en attendant le troisième opus de la trilogie de Bonne nuit maman et Chut, c’est un secret.

🇰🇷📕✒️ Merci / 감사합니다 aux éditions Matin Calme et à Seo Mi-ae pour sa plume !
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Chut, c'est un secret

Thriller coréen terriblement efficace !

Il s'agit d'un tome 2 mais peut très bien se lire en one shot sauf si vous décidez de lire le tome 1 (Bonne nuit maman). Dans cet opus, l'autrice spoile le précédent !

Dès les premières pages, on est captivé... très très addictif ! La psychologie de l'adolescence, ses tourments mais aussi sa perspicacité et sa naïveté sont mis en avant dans cette histoire où la vengeance est un plat qui se mange glacé !!!
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Les 30 meilleures façons d'assassiner son mar..

Le titre de ce recueil de nouvelles est explicite et amusant. Dans chacun de ces cinq récits, l'autrice coréenne nous montre ce qu'il peut advenir lorsque les membres d'un couple ne se supportent plus. C'est tellement extrême de cruauté et d'ingéniosité, que c'est est férocement drôle.

Cela dit, c'est le troisième ouvrage de l'autrice que je lis (les seuls traduits en français il me semble) et les relations hommes femmes qu'elle donne à voir font froid dans le dos. Je veux bien croire que ce soit pour les besoins du genre que les hommes sont si méprisants avec les femmes et qu'elles donnent toujours l'impression de subir en silence jusqu'au point de non retour, mais je ne peux m'empêcher de me demander à chaque fois à quel point la fiction coréenne peut être proche de la réalité d'un pays dont j'ignore tout.
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Les 30 meilleures façons d'assassiner son mar..

Petit livre rafraîchissant et grave, constitué de cinq nouvelles, chacune mettant en scène une originale manière mais totalement immorale, quoique, de se débarrasser d'un mari (ou futur ou futur-ex), ou d'une rivale. Pourquoi le titre de trente ? je n'ai pas la réponse mais peu importe.

Cinq nouvelles, donc il conviendra d'apprécier cet art particulier et notamment celui de la chute.

J'ai apprécié et la construction et donc la chute pour chacune. C'est drôle, caustique, atroce (mais ouh ouh c'est du roman, de la fiction, c'est pas pour de vrai), amer parfois, sordide, et par conséquent terriblement, tendrement humain. Et non, l'humain n'est pas un gentil animal !

La première nouvelle est excellente et m'a fait penser à La Poison (le film de Sacha Guitry datant de 1951 et non pas le remake fadasse plus récent). Je ne peux pas dévoiler évidemment, mais dans ce cas, il s'avère que la chute de la nouvelle, extrêmement rapide, joue un rôle important dans le plaisir du lecteur.

La seconde nouvelle est la plus sordide, de mon point de vue, puisqu'il y a manipulation des enfants. Mais là aussi, c'est humain, même si ce n'est pas beau.

La troisième est toujours de mon avis la plus faible, un peu trop axée sur le côté criminel et finalement sans surprise (la chute est un peu faible).

La quatrième est diabolique et dans son récit et dans sa construction. Géniale.

Quant à la cinquième, elle porte le titre de " une happy end, en quelque sorte", certes, l'auteure a voulu sans doute une petite note plus gaie, ou moins morbide. Elle se termine par un discours militant quant à la violence au sein des couples ou plus généralement des relations.

J'ai pris plaisir à cette lecture car le propos, éminemment grave et dramatique, est traité avec humour et recul plutôt subtil.



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Chut, c'est un secret

Avec « Bonne nuit maman », Seo Mi-Ae faisait une entrée remarquée dans le monde du thriller psychologique. Cette histoire sud-coréenne avait marqué mon esprit par son approche malsaine des relations familiales. Par conséquent, je voulais savoir ce que nous réservait la suite.



Après le premier volume de la trilogie, plusieurs mystères restaient en suspens. Cette fois-ci, les acteurs principaux restent les mêmes, mais l’autrice les déplace dans un nouvel environnement. Mis en contact avec de nouvelles fréquentations, ils montrent une autre facette de leur caractère. Ils se dévoilent petit à petit au fil des différents face-à-face. Tout ce qu’on croyait savoir de l’épisode précédent est remis en cause.



L’écrivaine a réussi à donner un second souffle à son aventure, en évitant de se répéter. Elle se permet même le luxe de complexifier ses personnages, qui avaient déjà leurs lots de secrets. Finalement, plus on avance dans les évènements moins on discerne les véritables intentions des membres de cette famille. Nos jugements sont constamment reconsidérés et on est toujours à l’affût d’un retournement de situation. Ils deviennent tous inquiétants et la tension autour d’eux ne cesse de grimper.



Seo Mi-Ae manie une écriture assez simple qui rend la lecture facile et sans accroc. Ce n’est donc par le style que cette autrice impose sa patte mais par l’élaboration de ses acteurs, aussi sombres qu’imprévisibles. Elle a conservé les ingrédients de base mais elle les a malaxés pour leur faire prendre une nouvelle forme. L’originalité de sa trilogie repose donc sur l’instabilité du comportement des protagonistes et sur leur sournoiserie.



J’ai pris beaucoup de plaisir avec ce roman, modeste sur la forme, mais diabolique et immoral à souhait. Et comme plusieurs questions n’ont pas encore de réponses, le troisième tome est attendu avec impatience dans mon rayon de bibliothèque !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Bonne nuit maman

On peut lire sur la couverture: « Le Silence des agneaux coréen »; cela crée des attentes qui ne rendent pas justice à l'originalité de ce roman. Criminologue, Seong-gyeong enseigne depuis peu la psychologie criminelle. Elle reçoit un appel du président de l'association coréenne de criminologie: Lee Byeong-do, un tueur en série incarcéré, demande à la rencontrer. Il pourrait révéler le nom d'autres victimes. Toute ressemblance avec une certaine Clarice Sterling s'arrête ici. Rien de flamboyant, aucun jeu du chat et de la souris, pas de déductions brillantes: elle essaie de faire de son mieux avec le peu d'expérience qu'elle a, tandis que lui, de son côté, n'est guère complexe psychologiquement. Parallèlement à cela, son mari, un médecin qui n'est jamais là, ramène à la maison sa fille de onze ans, Ha-yeong, qu'il a eu avec une autre femme, et qui vient de survivre à un grave incendie qui a coûté la vie à ses grands-parents. C'est Seong-gyeong qui doit s'occuper d'elle, mais ce n'est pas facile, la jeune fille présentant des comportements inquiétants... L'inconfort est palpable dans ce roman que j'ai mis plusieurs jours à lire, appréhendant l'angoisse qu'il suscitait en moi. Il y est beaucoup question des relations à la mère, des mères qui violentent leurs enfants. Le polar coréen vient de captiver mon attention.
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Bonne nuit maman

Bonne nuit maman est un roman à la fois déroutant et surprenant. Il est déroutant, parce qu’il nous parle d’une société qui n’est pas la nôtre, tout en tissant un lien avec une oeuvre occidentale bien connue, Le silence des agneaux. Seon-Gyeong est une jeune criminologue qui a suivi un stage de quinze jours (quasiment une simple visite guidée) au FBI. Par conséquent, ses étudiants l’ont surnommée Clarice, comme l’héroïne du film (oubliant un peu vite que le film était d’abord un roman de Thomas Harris). Elle aussi va être confrontée à un serial killer, Byeong-do. Il a déjà tué une douzaine de femmes et ne veut parler qu’à Seon-Gyeong. Pour lui dire quoi ? ai-je envie de demander. Quel peut être l’intérêt de s’entretenir avec une telle personne ? Je le dis souvent, ce qui se passe dans la tête d’un tueur, d’un terroriste, ne m’intéresse pas. Seon-Gyeong elle-même dit bien qu’il peut mentir, c’est même ce qu’il fait le plus souvent. Elle enseigne aussi à ses étudiants que ce n’est pas parce qu’on retrouve dans l’enfance les trois faits qui, parait-il, font de vous un futur serial killer en puissance que l’on va en devenir un. Alors ?

Alors Seon-Gyeong lui rend visite et cède à ses exigences, ses « caprices », presque, lui qui a fait venir une équipe de télévision, les a fait attendre, pour finalement refuser de s’entretenir avec eux. Elle écoute, prend des notes, et doit en même temps faire face à une vie privée qui prend un tournant inattendu.



Ce qui m’a frappée, dans cette société coréenne, est l’extrême solitude des gens, enfants, voire même adultes. Seon-Gyeong a perdu sa mère à l’adolescence, son père plus récemment, et elle s’est mariée avec un homme rencontré peu après le décès de celui-ci, la première personne avec laquelle elle a pu parler de son chagrin. Je n’ai pas vu de traces d’un autre membre de la famille qui aurait pu la soutenir, la guider, non plus que d’amis, de collègues à qui elle aurait pu se confier, à l’exception de son amie psychologue qui apparaît presque trop tard dans le récit. Elle est seule, comme bien d’autres. Elle savait que son mari était divorcée, qu’il avait une fille. Et… rien, ai-je envie de dire. L’ex-femme empêchait son mari de voir sa fille, et il ne tentait pas vraiment de la voir, tout comme il n’a pas récupéré sa garde à la mort de sa première femme, un an plus tôt. Pourquoi ? Le lecteur peut légitimement se le demander, tout comme Seon-Gyeong se le demande. Elle se rend compte assez rapidement (le temps presse, il faut bien le dire) que la situation n’est pas aussi simple que son mari veut bien le dire, surtout quand la petite fille arrive à la maison, après la mort de ses grands-parents. Elle se rend compte aussi que son mari ne s’occupe pas assez de Ha-yeong, sa fille, pour ne pas dire qu’il ne s’en occupe pas du tout, qu’il ne cherche pas à la comprendre, à prendre soin d’elle, comme si elle n’était qu’un paquet déposé là, dont sa femme devrait prendre soin – parce que les femmes sont là pour cela ? J’ai trouvé étonnant aussi que Seon-Gyeong ne prévienne pas l’école de la pré-adolescente de ce qu’elle a vécu, pour éviter qu’ils aient des idées préconçues sur elle. Certes. Mais ne faudrait-il pas prendre plus de précautions avec un enfant qui a vécu trois deuils en un an ? Ne faudrait-il pas lui demander son avis quand il s’agit de meubler sa chambre ou de choisir ses vêtements ? A nouveau, je tourne en rond en disant cela : que fait son père ? Il est très occupé par sa carrière.

J’en ai dis beaucoup sur ce roman ? J’ai pourtant passé sous silence une des composantes essentielles – parce que, même si je n’aime pas être dans la tête du tueur/des tueurs, certains chapitres nous y emmènent – sans mensonge, sans faux semblant, dans les méandres de leurs sensations, de leurs névroses ou dans leur absence d’empathie. Parce que rares sont ceux qui en ont manifesté à leur égard. Oui, j’ai employé le pluriel à dessein : tous les tueurs ne dorment pas en prison.

A découvrir si vous aimez explorer de nouveaux continents littéraires.
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Chut, c'est un secret

Ce roman noir commence par un meurtre. Sordide, injuste, tout simplement ignoble: une adolescente est rouée de coups par des camarades de collège.

Et puis apparaît la jeune Ha-Yeong, dont le père, en secondes noces a épousé Seon-gyeong. La famille arrive dans une petite ville, après avoir vécu à Séoul. La jeune fille devra fréquenter un collège qu'elle ne connaît pas.

Ha-yeong est jolie, intelligente et très bonne élève. Elle intègre le collège et apprend qu'une jeune fille a disparu, quelque temps auparavant.

Dès lors, l'adolescente s'intéresse à cette histoire, et enquête sans le vouloir après la découverte d'un mystérieux sac...

C'est un roman que j'ai lu très facilement, mais la cruauté des collégiens m'a choquée. On y croise également des professeurs niant toute évidence, et un père plutôt violent.

Ha-yeong rencontrera des personnes bienveillantes, malgré tout.

Seo Mi-Ae est apparemment une virtuose du polar en Corée. Le roman est bien ficelé en effet.

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Chut, c'est un secret

Un excellent roman qui m'a fait passer une excellente soirée !

Dans le cadre d'un challenge organisé par une amie, j'ai eu à lire le 10ème livre de ma PAL, et c'était lui.

Je craignais que ça me spoile le tome

qui est aussi dans ma PAL mais, j'ai lu les résumés et je ne pense pas.

De toute manière, je me suis régalée en lisant ce tome 2.

J'ai été embarqué directement dans le vif du sujet et je n'ai pas lâché mon livre du début à la fin.

C'était la première fois que je lisais cette auteure et je ne l'ai pas regretté et j'ai même eu l'impression de me retrouver dans un film ou une série coréenne tant l'ambiance, les personnages et la trame étaient bien menés.

J'ai passé une excellente soirée, vraiment.
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Bonne nuit maman

Seo Mi-Ae est considérée comme la reine du polar en Corée et c'est avec beaucoup de curiosité que j'ai ouvert ce livre.

Inspiré du Silence des agneaux, ce roman n'a pourtant aucune des qualités de son modèle. La jeune Seon-gyeong, pourtant criminologue et professeure d'université, est d'une bêtise stupéfiante.

Lorsque son mari lui amène sa petite fille de 11ans, victime d'une mère atteinte du syndrome de Munchausen par procuration, elle se comporte en parfaite idiote et non en psychologue avertie. Ses interrogations, qu' elle partage avec le lecteur afin de semer le doute sur la santé mentale de l'enfant, ne sont absolument pas crédibles.

De la même manière, elle aborde le serial-killer avec un manque total de perspicacité, si ce n'est pour découvrir finalement qu'il a souffert à cause d'une mère qui ne l'aimait pas et qui le torturait.



Rien d'original donc dans cette intrigue qui aurait pu avoir la saveur d'une version coréenne de ce livre culte, mais qui, faute d'écriture et de créativité, se révèle absolument médiocre.
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Bonne nuit maman

J'ai commencé cette trilogie par le tome 2 qui spoile complètement celui-ci donc pourquoi lire le tome 1 ???

je répondrai tout simplement : Premièrement pour l'ambiance de ces histoires, deuxièmement pour les personnages et troisièmement pour la plume de cette autrice ! Eh mon dieu que j'ai bien fait !!! Sur la couverture, il est écrit "entre le silence des agneaux et mindhunter" c'est exactement ça ! J'ai beaucoup aimé le 2ème opus mais j'ai préféré celui-ci ... Je comprends mieux la psychologie du personnage principale ! Je suis à l'affût pour la sortie du tome 3 !!! Si l'autrice reste fidèle aux 2 premiers tomes, le troisième qui concluera l'histoire devrait être terrible ! J'ai déjà ma petite idée de ce qu'elle pourrait écrire mais j'ai hâte de savoir !

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Bonne nuit maman

Bonne nuit maman est ma première rencontre avec la littérature coréenne. Je ne savais donc pas forcément à quoi m'attendre et cela a été une agréable surprise.



Je n'aurais pas fait référence au Silence des agneaux pour décrire le livre, mais j'aurais insisté sur le côté très psychologique de l'histoire. La narratrice, criminologue, doit interroger un tueur en série et comprendre pourquoi il a agit ainsi. Dans le même temps, elle se voit obligée de recueillir la fille de son mari, qui vient de perdre ses grands parents dans un incendie. Cette petite fille est assez étrange, et la relation qui se construit entre l'enfant et la narratrice est centrale dans ce livre (plus qu'avec le criminel d'ailleurs).



J'ai trouvé l'histoire très fluide, bien menée, avec des personnages ayant plusieurs facettes, mais bien creusés. J'ai aimé la dualité entre la fillette et l'assassin dans leur relation avec la narratrice, cet effet miroir était réellement très intéressant.



En plus de cette lecture, j'ai eu de la chance de découvrir une toute jeune maison d'édition très agréable et très engagée dans son projet. Merci à Matin Calme et à Léa du Hanbook Club pour cette rencontre.
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Chut, c'est un secret

Quand j'ai vu que la suite de ''Bonne nuit maman'' était parue en format poche , je l'ai tout de suite achetée.

J'avais bien aimé le 1er tome de cette trilogie.

On retrouve cette famille alors que la jeune femme est enceinte.

Le mari , peu présent dans le livre précèdent joue ici un rôle important....pour le plus grand malheur de sa jeune épouse !

Pas beaucoup de suspense dans cette histoire mais un très bon portrait des personnages dont on apprend petit à petit le passé : une jeune femme soumise à un mari pervers , une adolescente ( jeune criminelle ) en crise .

Avec une bonne intrigue qui traite , entre autres , du harcèlement scolaire et de ses terribles conséquences , une écriture fluide , ce roman sombre , assez court , sans aucune longueur , m'a accroché dès les premières pages .

Je me plongerai avec plaisir dans le 3e tome !
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Bonne nuit maman

J'ai acheté ce livre après lecture d'un article ( Télérama je crois...) que m'avait gardé gentiment ma belle-mère qui traitait des auteures de policiers coréennes. Belle découverte!

"Bonne nuit maman" est un roman à la fois déroutant et surprenant. Il est déroutant, parce qu’il nous parle d’une société qui n’est pas la nôtre, tout en tissant un lien avec une œuvre occidentale bien connue, "Le silence des agneaux".

Seon-Gyeong est une jeune criminologue qui a suivi un stage au FBI. Par conséquent, ses étudiants l’ont surnommée Clarice, comme l’héroïne du film (oubliant un peu vite que le film était d’abord un roman de Thomas Harris). Elle aussi va être confrontée à un serial killer, Byeong-do. Il a déjà tué une douzaine de femmes et ne veut parler qu’à Seon-Gyeong.

Alors Seon-Gyeong d'abord réticente lui rend visite et cède à ses exigences; elle écoute, prend des notes, et doit en même temps faire face à une vie privée qui prend un tournant inattendu: l'arrivée de la fille de son mari (venant d'une précédente union) dans leur foyer suite au décès de ses grands-parents ( qui gardaient l'enfant depuis le décès de la mère..beaucoup de drames autour de cette petite fille..).

J'ai apprécié cette découverte: une lecture rapide, fluide, des chapitres qui s'enchainent dans une alternance bien chorégraphiée.

Je pense tout de même que la mention "le silence des agneaux coréen" dessert finalement le livre car on a alors des attentes très fortes..
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