AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.62/5 (sur 40 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1944
Biographie :

Originaire de la Combraille creusoise, où il réside depuis toujours, Michel Blondonnet est professeur de sciences physiques à la retraite

Il a déjà publié chez Albin Michel "Le vent soufflait sur la rivière" (2013) et "Le secret du presbytère" (2014).

Passionné d'histoire locale et d'archéologie, il a publié cinq romans aux éditions Lucien Souny, le premier en 1998, et plusieurs ouvrages sur son département.

Il vit à Auzances.

site de l'auteur:
http://www.michel-blondonnet.com/

Ajouter des informations
Bibliographie de Michel Blondonnet   (9)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Juillet 1908.
Il n'y avait pas le moindre souffle d'air dans le champ des Verrines. Une chaleur suffocante s'était insinuée jusque sous les frondaisons. Depuis dix jours, la campagne des foins battait son plein à la Seiglière.
Commenter  J’apprécie          60
J’aime tout, mais peut-être que je prendrais la vieille, car c’est encore dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe ! Mais toi, je sais que tu aimes bien les gamines !
Commenter  J’apprécie          40
Dehors, il fait frais ; quatre ou cinq degrés tout au plus. Le tas de fumier n'est pas le seul à transpirer. La terre rejette aussi ses humeurs de la nuit. Dans le ciel clair où s'abreuvent les dernières étoiles somnolent encore quelques nuages, là-bas, au-dessus de la Bouzanne.
Commenter  J’apprécie          30
Peu importait après tout de savoir comment les choses s’étaient passées. Jeanne allait pouvoir définitivement se débarrasser du fardeau avec lequel elle vivait depuis de longs mois et c’était bien là l’essentiel. L’amour qu’il lui portait allait chaque jour grandissant. Il se promit de tout faire pour l’aider à oublier cette douloureuse affaire.
Commenter  J’apprécie          20
Défie-toi des imbéciles qui marchent le nez au vent et ne voient que le superflu. Efforce-toi de découvrir la face cachée de la vie, celle qui sommeille derrière les apparences. Et souviens-toi que ce n'est pas la terre qui appartient à l'homme, mais l'homme qui appartient à elle
page 57;.
Commenter  J’apprécie          20
Elle a sorti la grande lessiveuse, au fond culotté de noir, et préparé des torchons taillés dans de vieux draps. Sur certains se pavanent des initiales hors d'âge jaunies par le temps, les deuils, les regrets. Elles ressuscitent un instant pour Angèle des unions proclamées éternelles sous les voûtes glacées d'une église humide, d'une chapelle triste, d'une nef écroulée. Dans ces émouvants oripeaux fourmillants de murmures passent des ombres bleues, des spectres fugitifs au sourire incertain. Angèle est la seule à entendre ces voix pour les emprisonner sous ses paupières et tenter de les renvoyer vers un autre abîme.
Commenter  J’apprécie          10
- C'est quoi l'amour ?
- l'amour, petit, c'est un élan, une chaleur, une frénésie, une admiration réciproque. Mais aussi un manque, un besoin, une addiction. Plus un énorme bouquet de concessions;
page 128.
Commenter  J’apprécie          20
Le faux-saunage était une affaire d’hommes. Cela allait des simples portefaix – des « piétons », comme on disait –, qui traînaient leur charge sur le dos, à ceux, mieux équipés, possédant ânes ou chevaux.
Commenter  J’apprécie          20
Matthieu avait beau être illettré, il percevait les choses. Il les palpait, les devinait, les prévoyait. Ses pressentiments étaient rarement pris en défaut. Tous ses sens communiaient avec cette nature qui l’avait vu naître quarante-cinq ans plus tôt. Pas une odeur, pas un reflet, pas un souffle ne lui échappaient.
Commenter  J’apprécie          10
La Bouzanne s'est mise à l'heure d'été. Il fait trop chaud pour cavaler. Des eaux dociles ont succédé aux flots impétueux. Elles prennent le temps de caresser les galets avant d'aller se vautrer dans le lit du Mousson, cet amant promis depuis leur naissance, et de se frotter le ventre à l'écume de ses naseaux impatients. Leur union s'accomplit sous les reflets changeants de feuillages discrets qui ne s'offusquent pas de les voir s'enlacer dans des tournoiements argentés qui sont accouplements d'anguilles ou ballets de civelles. Dans les moites torpeurs des ombres immobiles passent de vaporeux effluves tombés des chèvrefeuilles.
Tout paraît vivre au ralenti.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Michel Blondonnet (70)Voir plus

¤¤

{* *}