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Critiques de Michel Serres (277)
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Petite Poucette

Michel Serres se penche avec bienveillance sur la génération SMS et GPS.
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100 000 ans de Beauté

Des contributions passionnantes, une iconographie somptueuse et un livre objet original.
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Le mal propre : Polluer pour s'approprier ?

Polluer pour s'approprier ? ce petit livre est une analyse magistrale du propre, de l'impropre, du malpropre et du Mal propre.

Nous salissons ce qui nous appartient, comme les animaux marquent leur territoire de leurs urines ou de leurs excréments. Ce qui est sale nous appartient. Personne ne veut dormir dans nos draps salis, boire dans le verre que nous venons d'utiliser. A l'inverse un hôtel nettoie les chambres avant de les proposer. Le propre n'appartient à personne.

Mais il est temps, d'après Michel Serres, de comprendre que l'on ne fait qu'emprunter ce que nous utilisons et de laisser la terre propre derrière nous
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La Guerre mondiale

Je n'ai pas du tout compris où Michel Serres voulait en venir.



Il parle de la guerre, au sens littéral, celle qu'il a connu (la deuxième guerre mondiale). Et puis, par un glissement inattendu, il arrive à la guerre que livre l'homme au monde, à la Terre.



J'ai dû passer à côté de quelque chose...
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Musique

Le philosophe propose trois contes, trois métaphores, pour expliquer non pas la musique elle-même, mais sa naissance, alors qu'elle s'extrait d'un big bang initial, « bruit » originel. Dans un premier segment, il aborde le mythe d'Orphée, avant de revenir sur ses premiers contacts avec la musique, puis d'aborder le sujet d'un point de vue biblique. Le Magnificat chanté par la Vierge, traité par de nombreux compositeurs, ne serait-il pas le chant formateur de notre société? Voilà du moins la conviction qu'il partage.



Malgré la pertinence de certaines des prémisses évoquées, j'ai eu l'impression de rester en marge du propos, d'avoir été témoin d'une lecture analytique, mathématique (l'auteur transforme d'ailleurs à un moment les cellules musicales en algorithmes). L'auteur décortique, argumente, propose des pistes, revisite certains mythiques, certes, plonge dans quelques souvenirs, mais cela reste terriblement froid, distancié, clinique, élitiste.
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Petite Poucette

Loin de lorgner vers le passé, le penseur octogénaire sait, lui aussi, voyager au fond de l'inconnu pour trouver du nouveau.
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Petite Poucette

Alors que se termine (enfin !) une campagne présidentielle qui s'est surtout employée à mobiliser les peurs et les émotions, remercions l'académicien Michel Serres de s'adresser à notre intelligence pour tenter de nous faire saisir les changements du monde et les formidables défis que vont devoir relever les nouvelles générations.



Le constat : un nouvel humain est né depuis nes années 1970, qui n'a plus le même rapport à la nature (de l'agriculture à la nature-loisir), à la santé (douleur, espérance de vie,..), à l'Autre (multiculturalisme), aux médias.. Ce nouvel humain, que Serres baptise Petite Poucette, n'a plus la même tête, le même corps, la même langue (alors que 4 à 5.000 mots entraient à chaque révision du dictionnaire, ce sont 35.000 mots qui feront leur apparition dans le prochain).



Organisé dans des espaces métriques, référés à des centres, des concentrations (l'école, la classe, l'amphi,..), l'accès au savoir est maintenant disponible partout.

L'enseignant oralisait de l'écrit; il demande le silence et il ne l'obtient plus : tout le monde veut parler, tout le monde veut communiquer avec tout le monde en d'innombrables réseaux. Victoire du savoir discuté sur les doctrines enseignées.



Concentrée dans les médias et dans des systèmes pyramidaux, l'offre politique meurt.

La demande politique, énorme, se lève et se presse: Finie l'ère du décideur, l'arène politique est désormais occupée par les décidés.

Victoire de la multitude anonyme (les révolutions arabes) sur les élites dirigeantes bien identifiées.



La naissance de Petite Poucette, c'est l'émergence d'une société immatérielle librement connectée face à la société du spectacle à sens unique.

Et le défi, formidable, de réinventer le vivre ensemble, la manière d'être et de connaître, le fonctionnement des institutions.



Voilà un enjeu majeur des échéances politiques, celle de Dimanche.. comme les prochaines, plus locales !
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Le mal propre : Polluer pour s'approprier ?

C’est toujours un challenge de taille que d’entreprendre la critique d’un livre de Michel Serres. La minceur de celui-ci et le thème abordé m’avaient attiré. Cela reste une écriture qui demande un effort pour s’approprier les néologismes et naviguer avec attention parmi les méandres de sa pensée foisonnante



Le mal propre : chaque terme renvoie à différentes significations, et la combinaison des deux crée une multitude d’interprétation de la formule. Et c’est en quelque sorte ce qui attend le lecteur au fil des pages



L’être vivant, qu’il soit humain ou animal, marque son territoire. Il le compisse ou le conchie lorsqu’il marche à 4 pattes, il le pollue quant il détient les richesses, il le souille d’un sang qu’il juge impur lorsqu’il part sur les sentiers de la guerre.

Toute velléité de propriété s’accompagne d’une salissure, qui éloigne les prétendants au bien (agression sonore de la musique imposée et des moyens de transports, agression visuelle des publicités qui envahissent l’entrée défigurée de nos villes, et marquent de leur sceau tous nos «biens», agression olfactive par la pollution environnante, jusqu’à l’agression du goût à travers une nourriture standardisée issue des marmites de l’agro-alimentaire. L’appropriation est devenue «la guerre de tous contre tous», risquant de provoquer à terme l’anéantissement de la planète, tel un nouveau Déluge engloutissant la surface sous des tonnes de déchets, de résidus, mais aussi de signes de marques , de publicité.



Quelle solution pour inverser la tendance? La location! Agissons en locataires et non en propriétaire. «Face au mal propre, son symétrique est le Bien Commun». Avec pour devise «ceci me suffit».



Dans la même ligne de logique que le»Contrat naturel» paru vingt ans plutôt, et où l’auteur prônait le respect de l’environnement, avec un but ultime : l’achèvement du processus d’hominisation, qui nous libèrera de nos conduites animales




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Habiter

Qu’est-ce qu’habiter ? Voilà la question à laquelle répond de cent façons Michel Serres, dans un livre qui sent la terre, le vent et l’océan, rehaussé par de superbes photographies, gravures ou tableaux.
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Temps des crises

Dense, poétique, visionnaire



Dense : c’est le premier qualificatif que m’évoque ce tout petit livre de Michel Serres. Les 79 pages ne pourront être parcourues à toute vitesse, au risque de passer totalement à côté du propos.



Poétique : la langue est magnifique, riche, complexe : c’est du lourd! C’est ce qui en fait aussi la difficulté. Les concepts et idées nécessitent la création de néologismes qui ont du sens mais soumettent le lecteur à une gymnastique linguistique et intellectuelle, qui, à mon avis mérite d’être pratiquée. Complexe également la construction des phrases, nécessitant souvent une relecture pour que le sens apparaisse. C’est tout à fait jouable sur un texte aussi court (et lorsqu’on s’attaque à un Michel Serres plus prolixe, la petite musique de ce style particulier se fait coutumière et atténue les aspérités de ce chemin de lecture).



Visionnaire : le propos est ici de montrer que les manifestations d’un malaise mondial, que ce soit sur le plan financier ou social, ne sont que des symptômes émergents d’un bouleversement annonçant une nouvelle ère de l’histoire de l’humanité. La crise résulte du fait que les profondes modifications de nos modes de communication, de l’agriculture, de la gestion des conflits entre nations entre autre ne sont pas en adéquation avec l’immuabilité de nos institutions. De nouveaux schémas de gestion doivent être inventés pour sortir l’humanité de cette ornière


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Philosophie - H.S. : Tintin au pays des phi..

Ce livre, cette étude est une œuvre que je vous conseille, un collector qui mérite une très bonne place dans votre bibliothèque.
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Musique

De ce beau livre sur la musique, on ressort, en tout cas, plus intelligent.
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Les cinq sens

J'ai fini par venir à bout de cet éprouvant ouvrage au bout de 6 ans ! Dans un langage certes très riche et parfois savoureux, le philosophe nous assène une interminable logorrhée sans queue ni tête qui, au final, nous laisse perplexe quant au choix du titre. Certes je ne suis pas un scientifique de la pensée et ne dispose peut-être pas de toutes les connaissances nécessaires pour plonger dans un ouvrage philosophique complexe. Mais ici pas de philosophie complexe d'un Derrida ou inaccessible au profane d'un Kant ; plutôt une suite de réflexions spontanées et d'idées errantes qui laissent le lecteur (en tout cas mon profil d'intellectuel moyen) se torturer l'esprit pour tenter de suivre et comprendre où l'auteur veut en venir.

Mais ce n'est qu'un avis...
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Temps des crises

reçu dans la grande librairie
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Biogée

Quand Monsieur Serres se met à conter la terre, la mer, l'homme et la science, la poésie et l'expérience de la vie, je me laisse porter par ses mots avec délectation, je déguste de la philosophie sans le savoir...



"Bio veut dire la Vie et Gé veut dire la Terre, comme dans Géographie. La Vie, on le sait, habite la Terre et la Terre se mêle à la Vie. De même, ce livre mélange des histoires, des légendes, des récits avec des paroles de philosophie".



C'est presque un recueil d'impressions, d'anecdotes, de réflexions humanistes et scientifiques qui parlent à chacun. Comme un conte universel, une suite de paraboles pour évoquer la fragilité de notre terre et notre responsabilité, notre inconscience. D'un souvenir sur un fleuve à des sentiments provoqués par une éclipse ou un rayon vert, des parois de glace à la solitude des phares, Michel Serres nous parle avec poésie, conviction et talent:



"Pour faire entendre le bruit de fond du monde et les voix des vivants, j'ai appelé à l'aide le récit de la nouvelle, l'évocation poétique ou musicale, les raisons scientifiques et la méditation propre à la philosophie...en une mosaïque la plus proche possible de l'expérience positive de la vie".



Le livre offre un code qui permet d'écouter en ligne le texte lu par Michel Serres lui-même, je me ferais un plaisir de l'écouter un de ces jours, assurément!!




Lien : http://petitesmadeleines.hau..
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Biogée

J'avais commencé cette lecture qui est un essai. Ayant eu du mal à rentrer dedans, je l’avais mise de côté. J'en ai parlé avec Charles Kermarec qui m'a dit :

-Pourquoi ne pas l'écouter ?



En effet, je n'y avais pas pensé alors que les livres des éditions dialogues offrent cette possibilité. Mais lire un livre ou l'écouter, est ce pareil?

Et là, je peux vous assurer que j’ai fait un très beau voyage ! Enclencher la lecture, fermer les yeux et se laisser guider, emporter par la voix de Michel Serres.



La voix suit le texte, se fait langoureuse comme les fleuves. Elle se fait forte, tempétueuse comme les volcans. Chantante ou en colère, elle déclame ou proteste. La voix devient celle de notre terre Mère. Elle détache ou insiste sur certains mots mais toujours avec ferveur et passion. Le texte devient prière, hymne à la terre et à la vie. Nos erreurs sont martelées, accentuées par le timbre de la voix et par la ponctuation.



Un texte parsemé de poésie, de références à l’histoire et aux philosophes. Le tout s’unit, s’enchevêtre à merveille et prend une portée universelle. Nul besoin d’être historien ou grand penseur, le corps tressaute, frémit et frissonne à l’écoute. On entend et surtout on comprend le message.



J’en suis ressortie abasourdie comme après un grand voyage. Une immersion totale au cœur de notre Mère… l’humilité, le respect prennent la relève.



Un livre qui devrait être lu, écouté par tous et par les générations qui viennent.



Sur mon blog, un extrait lu par Michel Serres
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Temps des crises

Temps des crises est un essai sec et nerveux sur la crise financière et ses effets sur la marche du monde.

Michel Serres rappelle nombre d’évidences et de vérités.



C’est salvateur, surtout après le barnum ridicule de Copenhague dont les médias s’emparèrent pour vendre leurs publicités, au cours duquel les politiques dépassés hurlèrent : « Retenez-moi où je fais un malheur », et qui s’acheva si médiocrement, que les médias toujours prompts à ahaner, se turent.

Michel Serres a raison, le casino de la Bourse est déconnecté de la réalité.

Les dirigeants ne sont plus un recours et n’ont plus de solutions.



Il faut que l’homme cesse d’être le supérieur en tout et partout. Oui, la nature rappelle à l’homme ses droits. Il faut compter et composer avec elle.



A partir de là, Michel Serres avance des hypothèses, puis des solutions pour une vie harmonieuse, une meilleure vie en somme.



Temps des crises est un petit livre de 80 pages que vous devez acheter et lire. Le monde vous semblera plus beau car l’espoir court dans le propos de Michel Serres.



Viatique de vie, Temps des crises est en passe de devenir un beau petit succès en librairie !
Lien : http://livrespourvous.center..
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Michel Serres nous manque déjà...

Certains les nomment génération Y ou "digital natives", les jeunes, (nouvelles ?), générations nous battent à plate couture devant un écran. Moi j'ai préféré les désigner sous le terme générique de ........?........

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