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Critiques de Michel Serres (277)
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Mes profs de gym m'ont appris à penser

Petit livre qui oppose la pensée au corps; la pensée première au vu des philosophes et le corps premier au vu des biologistes.



Michel Serres étaie sa pensée originale en s'appuyant sur l'activité sportive , il veut démontrer que le corps a son savoir propre bien avant la pensée délibérée.



Malheureusement , son idée ne se fonde pas suffisamment dans les sciences neuro- cognitives.



Cela ne diminue en rien la richesse de la pensée multi sectorielle de Michel Serres.
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Petite Poucette

Petite Poucette est un essai écrit par l'académicien de l'académie française, Michel Serres. Ici, il parle de nouvelle génération et même sur l’avenir, comment la technologie va changer notre compréhension du monde.



Il y a trois parties dans cet essai, d’abord il explique son concept de « petite poucette », comment on a toute l’information qu’on veut dans notre pouce, en cherchant sur notre téléphone ou tablette. Il tente d'attribuer un surnom positif à la nouvelle génération. Puis, il parle l’impact sur les écoles dans la deuxième partie et puis sur la société dans la troisième partie.



L’essai a été écrit en 2012, lorsque les réseaux sociaux n'en étaient qu'à leurs balbutiements, et avant que le monde a été menacé par le « fake news » (fausse nouvelles) et la propagande en utilisant l’internet. J'ai trouvé qu'il était un peu prématuré de sa part de parler de « fin du savoir », compte tenu de ce qui s'est passé par la suite avec l'utilisation des médias sociaux. Les gens ont encore besoin de « savoir » comment identifier les informations correctes et comment vérifier la fiabilité des informations.



J’ai souvent l’impression que l’ancienne génération (normalement les gens qui ont plus de 60 ans) n’ont pas un point de vue positive des nouvelle technologies, et dans ce cas, j’ai trouvé la position de l’auteur rafraichissant. Mais parfois il infantilise trop les jeunes, et vais donner cet exemple :



« Ils (les jeunes) sont formatés par la publicité : comment peut-on leur apprendre que le mot « relais », en langue française, s’écrit « ais » alors qu’il est affiché dans toutes les gares « ay » ? Comment peut-on leur apprendre le système métrique quand, le plus sottement du monde, la SNCF leur fourgue des S’Miles ? » - page 14



Tout d’abord, les enfants sont assez capable pour comprendre que « Relay » qu’ils trouvent aux gares est un nom de marque et pas un mot de dictionnaire. Également, S’Miles est un programme de fidélité de SNCF et il n’y a aucun affichage de distance en « miles » par SNCF aux gares ou ailleurs. J’étais enfant dans un moment également et je n’ai jamais confondu la stratégie utilisé par les entreprises dans leur publicités avec la langue.



Je n'ai pas eu de révélation en lisant cet essai, c’est absolument normal que chaque fois qu’on a une nouvelle technologie, notre société change partout, notre façon de travailler, la pédagogie, etc. Toute a changé avec l’invention de téléphone, également avec les améliorations dans les transports en commun, etc. L’internet ou l’écran dans lequel on peut avoir toute l’information avec notre « pouce » n’est pas une exception du tout.



Pour conclure, c'était un effort sincère de la part de l'auteur pour présenter une vision positive de la technologie et de la jeune génération. Mais en ce qui concerne les informations sur l'internet, il a parlé trop tôt (en 2012) et en ce qui concerne la jeune génération, il a parfois été positif à leur égard et à d'autres moments, tout au long de l'essai, il les a traités comme des personnes trop naïves qui ne peuvent rien faire sans « conseils ». Alors, j’attribuerai une note de deux sur cinq.
Lien : https://lastute.blogspot.com..
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Petite Poucette

Lu en 2016. J'avais apprécié la plume de Michel Serres à travers ce petit essai de 84 pages (ed. le Pommier, 2012).

L'on "voyage" avec Petite Poucette à travers les mutations généalogiques, spatiales, socio-culturelles de notre monde, sources de crises et de révolutions en matière de transmission, d'apprentissage, de communication, de liberté et de savoir (savoir-vivre, savoir-être) : depuis l'oral à l'imprimé, en passant par l'écrit, la page, l'image, le virtuel, l'espace privé et public...
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Petite Poucette

Dans cet essai, Michel Serres s'intéresse à l'impact de la révolution technologique numérique sur la société, en particulier dans le domaine de la transmission du savoir.



Il y a eu, pour lui, deux révolutions précédentes dans ce domaine : le passage de l'oral à l'écrit, dans l'antiquité, puis le passage de l'écrit à l'imprimé, au XVème siècle. Chacune de ces innovations a facilité, démultiplié, la transmission du savoir.



Avec le numérique, l'ampleur de la transformation est bien plus importante : tout le savoir et toute l'information, vraie ou fausse, sont accessibles depuis un smartphone, une tablette ou un ordinateur, quel que soit le lieu où l'on se trouve. Exit, ou presque, la transmission du savoir par des sachants et l'apprentissage de l'esprit critique ?



La révolution technologique du numérique entrainerait alors une véritable révolution culturelle où l'on réfléchirait plus avec ses pouces (sur un clavier) qu'avec ses neurones...



J'ai trouvé la première moitié de la démonstration plutôt brillante et convaincante. La suite m'a paru plus laborieuse. Heureusement, l'auteur manie les concepts avec simplicité, sans abuser d'un vocabulaire qui pourrait paraître abscons au profane. Le livre se lit assez facilement.



Un essai qui soulève des questions, apporte quelques réponses, mais garde nombre d'interrogations ouvertes.
Lien : http://michelgiraud.fr/2024/..
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Relire le relié

Relire le relié, c’est comprendre ce « relieur universel » qu’est la religion, et mêler ainsi les deux étymologies du mot. Mais cette relecture n’est pas si simple que ça, tant le propos de l’auteur est elliptique et sibyllin. Michel Serres profite de son érudition manifestement immense pour passer d’une idée à l’autre sans se soucier de justifier pourquoi, laissant au lecteur le soin de réfléchir par lui-même à ce qui rend ces « liens » auxquels l’auteur tient tant si inspirants. De manière significative, l’ouvrage ne contient aucune note de bas de page, aucune référence.



La première partie est consacrée à une reliure verticale entre la terre et le ciel. Y sont décrits des « points chauds » dans lesquels un monde virtuel, fait d’information et de virtualité, se manifeste dans notre monde terrestre. La religion est source d’un grand nombre de « courts circuits » entre ces mondes, et elle dépasse par là en les récapitulant ces mondes d’abstractions créés par la science, le langage et la monnaie. Il s’agit incontestablement de la partie la plus intéressante de l’ouvrage, et aussi de la plus difficile : de nombreuses allusions culturelles et scientifiques s’y alignent, requérant toute la sagacité du lecteur pour être comprises.



Dans la seconde partie, consacrée à la reliure horizontale, portant sur les hommes entre eux, le propos semble moins original, d’abord proche des thèses de René Girard (qui ne sera étrangement nommé que 100 pages plus loin), puis s’apparentant à une critique assez convenue des cérémonies spectaculaires télévisuelles, et finissant par une injonction à l’universalité et à une délivrance par rapport aux déterminismes biologiques qui n’est pas très originale. A ce propos, la critique de la condamnation du mariage homosexuel par l’Eglise, présente p. 172-173, est si légère qu’elle nous donne l’impression que l’auteur se soucie à peine d’argumenter quand il le faut.



La dernière partie, la plus courte et la plus vague, nommée « Le problème du mal », se contente de répéter qu’il faut cesser d’analyser et de délier les parties du monde et de la nature humaine entre elles, pour finir par l’espérance d’un plus grand effort de synthèse.



On ne sait s’il faut être agacé ou attristé par l’usage que fait Michel Serres du christianisme. Le récit chrétien semble présenté comme le plus inspirant de tous les mythes, qu’il récapitule en les dépassant, et en même temps comme un récit vrai, un récit qui nous délivrera du mal dans le monde. L’auteur reconnait lui-même son indécision :



"Je crois en Dieu, je n’y crois pas ; je crois, pile ; je ne crois pas, face ; pile et face font la même chose et cette pièce, c’est moi. Credo, non credo, recto et verso, qui font la même feuille, et cette feuille, c’est moi." (p. 181)



Michel Serres le dit clairement : toutes ces pages qu’il a pu écrire ne suffisent pas pour lui redonner la foi. « La religion de mon adolescence me manque ; je reste inconsolable de l’avoir perdue. » (p. 213) Ce qu’il y a de plus touchant dans le livre ne réside peut-être pas tant dans son effort pour exposer un contenu sur la religion que dans cet aveu que fait un intellectuel de l’incapacité qu’a sa raison de lui faire croire en la vérité des Evangiles.

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C'était mieux avant !

C’est un petit livre qui part des réflexions faites par les « vieux ronchons » partisans du c’était mieux avant ,pour les démonter.

Tous les grands sujets sont abordés :de la culture en passant par la communication,la guerre les maladies …

Sur un ton ironique,l’auteur nous fait réfléchir à notre facilité à oublier les réalités du passé et notre propension à l’enjoliver en pensant à notre jeunesse.
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C'était mieux avant !

Voici un petit livre formidable. Ce mantra tant entendu de la part d'une partie de nos parents est ici mis en pièce par l'auteur. Petite poucette doit absolument lire les paroles de ce grand sage. Une mise au point nécessaire faite par un philosophe de génie.
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Petite Poucette

Mouais, je m'attendais à mieux, j'avais adoré le tiers instruit qui m'avait pas mal fait réfléchir à l'époque sur mon travail de formateur mais là, je m'interroge et me demande s'il n'a pas pris quelques raccourcis pour aller au bout de sa démonstration. La nouvelle génération de jeunes qui naviguent sur leurs smartphones à la vitesse de l'éclair fascine l'auteur, certes, moi aussi. Est-ce à dire qu'on n'a rien à leur apprendre sous prétexte que tout est disponible sur wikipédia ? Oui, le savoir est en ligne mais à condition d'aller croiser et vérifier ses sources à l'heure des vérités alternatives. Quand à la connaissance, c'est pour moi autre chose. Il me semble qu'il y a une confusion entre information, savoir et connaissance dans son propos.

Il faut s'approprier l'information pour en faire du savoir et il faut être capable de verbaliser ce savoir pour en faire de la connaissance. le fait de manier avec aisance les nouvelles technologies ne dit rien de ce qu'il en reste en terme de connaissances. Quant au sens de l'effort, dommage qu'il n'en parle pas...

Enfin, ce n'est que mon humble avis.



Challenge Riquiqui 2023.
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Petite Poucette

Dans un style admirable, Michel Serres nous fait un constat sans concessions sur le brouhaha qui envahi nos vies... le bouquant effroyable qui nous stresse... piégé par la machine... et pourtant... Maria Montessori déjà dans ces livres nous disait qu'il était grand temps de reprendre le contrôle sur la machine... mais malgré les films... sans doute un peu trop à sensation Terminator ou bien Matrix... qui nous dénonçaient un futur ou la machine nous exploitait... l'avons nous écouté? Non... hélas... e publique n'a vue là que sensation... le message pas lu on s'en moquait... et l'œuvre de Turing, ce bienfaiteur de l'humanité si mal traité... son œuvre on l'a perverti... phagocytant notre temps, on e passe à éparer nos réseaux, nos ordinateurs, à chercher du travail aussi, parce que l'ordinateur nous en prive... nous sommes aussi décérébrés démédullés, mais complice de cette état...

A quoi bon apprendre, puisque l'information est là, sans qu'on est besoin de réfléchir... et pourtant Miche Serres n'en parle pas, mais Maria Montessori avait prôner le retour à l'apprentissage tactile en gérant nous même écolier notre temps pour nous concentrer à la tâche et reprendre le contrôle de ce monde qui nous échappait déjà à l'ère préindustrielle d'ailleurs, Michel Serres site AU bonheur des dames... il ne site pas Jurassique parc ou Terminator...

Nous sommes drogués aux images autant qu'à l'anti-douleur au savoir gratuit et insipide qui nous fait polluer la planète... et nous envahissons nos écrans, passifs par de la violence et du sexe... même Tolkien se retourne dans sa tombe... ses elfes, et ses très chers hobbits ne sont plus que des pâles personnages insipides de jeux vidéos... pendant que Game of Throne rempli sa très chère Fantasy de sexe de violence... se référent à notre œuvre littéraire Française, les Rois Maudits, chef d'œuvre qui se lit sans s'arrêté bien que comportant 6 volumes... alors qu'il n'y a de scène de sexe qu'un passage court sur les viols de guerre de Robert d'Artois, et une rapide description de Clémence de Hongrie qui découvre;.. qu'elle peut être aussi heureuse en tant que reine dans un lit.... dans tous le reste de l'œuvre le sexe est sous entendu... et quand je vois Game of Throne, pourtant passionnée de Fantasy... et bien non... j'ai adoré Les Roi Maudits, j'ai adoré la Terre du milieu et de Harry Potter, je n'ai pas envi de lire cette infamie... Alors oui, merci de ce livre Michel Serres... et par pitié que les écrivains en écrivent d'autres sur le sujet... le livre s'est vendu à 270 000 exemplaires, c'est venté sur la couverture du livre... mais la prise de conscience on l'attend encore....

Pour résoudre le problème on multiplie les lois.... au lieu de limiter la consommation inutile qui pourtant a fait d'un névrosé le héros de Fight Club... au point d'organiser des combat sanglant pour se débarrasser de sa névrose du à de 'achat compulsif pour justifier un métier idiot : calculer si on doit rappeler les voitures défectueuses pour les remboursées ou non.. On se demande d'ailleurs, si ce film n'aurait d'ailleurs pas gagner en lisibilité de message... s'il avait été moins violent... pathétique... on distribue des Oscars pour de la violence et du sexe.... et tant pis si on en as la nausée! Alors oui, il faut parler de ce livre, mais je crois qu'alors ou j'ai vu une courte vidéo il y a seulement quelques jours de parents d'autistes, un parent à tué son gosse pour que le cauchemard s'arrête... un autre parle de suicide, un troisième parle de grève de la faim pour qu'enfin il y est des structures pour les prendre en charge... malgré Temple Grandin, rien mais absolument rien n'a été fait en France... même pas au cinéma selon Joseph Shovanec dans voyage en Autistan... et je cite ces exemples de disfonctionnement, mais il y en a tant d'autres... celui là est seulement un des plus criard qui illustre bien le livre de Miche Serres.... avec la tuerie incompréhensible d'Annecy....
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Le contrat naturel

J'ai appris à connaître Michel Serres dans cette belle série documentaire diffusée en 1991, Tours du monde, tours du ciel, où avec sa voix de compteur, il explorait l'histoire de l'observation du ciel, des pratiques préhistoriques empiriques jusqu'à l'astronomie scientifique la plus récente.

Je ne connaissais pas encore ses écrits philosophiques et sa grande aptitude à croiser la science, l'histoire et la culture.

J'ai par la suite lu certain de ses ouvrages philosophiques sur les questions environnementales tels La mal propre ou La guerre mondiale. Et bien que j'avais entendu parlé depuis longtemps de son ouvrage phare, Le contrat naturel, je n'en termine sa lecture qu'aujourd'hui dans une édition de 2018.

Je découvre avec stupeur que Michel Serres avait près de 30 ans d'avance sur son temps en nous proposant l'idée, improbable alors mais plus évidente aujourd'hui, que la nature qui constitue notre cadre de vie, nous nourrit, nous fournit toutes les matières, l'énergie et l'eau avec lesquels nous nous enrichissons, puisse avoir des droits et être un objet de droit.

En effet, pour protéger une rivière, une forêt, une mer, une montagne, devant la folie destructrice des hommes, seul un statut juridique formel, peut permettre d'ester en justice pour défendre un écosystème non pas comme une simple ressource mais comme un ensemble d’interactions complexes entre des vivants et des milieux géophysiques dynamiques.

Les références dans ce livre sont avant tout philosophiques et vont et viennent de l'antiquité au contemporain (de 1989).

Il s'agit d'une lecture enthousiasmante entrecoupée de passage où si les références culturelles manquent, elle devient alors plus laborieuse car les insinuations culturelles et philosophiques dans les écrits de Michel Serres sont nombreuses. En revanche, aucun propos ne semble de trop et tout semble justement réglé.

Une référence à n'en pas douter dans l'univers des pensées vertes car Michel Serres est toujours resté optimiste et plein d'espoir pour l'avenir de l'humanité.

Un phare dont nous aurions bien besoin aujourd'hui.
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C'était mieux avant !

Paru en 2017 il me semble, ces petites pages me furent très agréables à lire.



Serres répond, vous l’aurez compris, à la vieille masse grouillante de prétention, assise sur son vieux fauteuil, rotant sans aucune justification « c’était mieux avant ».



Serres, de la même génération que ces fameux « Papas Ronchons », nous infirme donc cette disquette, si je puis dire. D’un point de vue politique, militaire, social, technologique, sanitaire et j’en passe, il nous montre avec une délicieuse légèreté, comment « c’est mieux aujourd’hui ». Cependant, c’est cette même légèreté qui parfois, m’empêche d’être pleinement convaincu par Serres, la question transpire quelquefois de subjectif en effet.



Bref, je vous conseille de bondir sur cette sympathique et peu onéreuse réponse aux mémoires courtes qui, par là, découragent la jeunesse d’agir.



Luc
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C'était mieux avant !

Sans concession, Michel Serre nous parle du C'était mieux avant, de ce que nous a fait croire l'Audiovisuel, le cinéma, les journaux, nous montrant un monde idyllique et propre, alors qu'en réalité, la vie était tout autre... en critiquant aujourd'hui le chômeur pour l'empêcher de gagner sa vie... on prend prétexte de ce qui était mieux avant, mais qui en fait n'est qu'une illusion.... créé par l'oublie de la paix! Quand en fait, c'est quand l'économie va mieux... que la science rentre dans les foyers... et que les problèmes se résolvent et encore pas tous... Il use de civisme pour rappeler que la vie des femmes notamment étaient si dur, et là je dis merci... Parce que la pétasse qui ne fout rien... ayant tout le confort moderne se plaint d'un salaire exorbitant... pour le refuser à une femme qui a beaucoup étudier... mais elle ferait mieux de lire la Soupe au Chou... et de voir une jeune femme ressuscité voir tout ce qu'elle peut tiré des années 80... ces années où l'on a tout détruit à force de vouloir plus... et moi je confirme, dans la famille de ma mère, si mes grands parents avaient un sol... je me souvient d'une fois en visite à une amie commune pendant que j'étais à la fac, que dans sa famille elle avait connue des gens avec un sol de maison en terre battue... les femmes mortes en couches à cause du manque d'hygiène des médecins ce n'était il n'y a pas si longtemps... malgré les avertissement de Semmelweis et de jeunes médecins prétentieux n'ayant pas appris l'histoire prétendent.... qu'avec un autre discours, il aurait été entendu... pathétique quand leurs collègues de la psychiatrie fait taire un mal être à coup d'antidépresseur... dans l'ignorance volontaire indigne d'un médecin... Oui, nous n'avons pas évoluer pas la peine de ce le caché... et même si les médoc ont sauvés quelques personnes dont Temple Grandin, combien n'en avait pas réellement besoin et n souffert oui d'acharnement thérapeutique... qui parfois soulage mais pas toujours... et là c'est à l'auteur que je parle... car oui les gens qu'ils critiquent ruinent des vies par acharnement thérapeutiques, parce qu'hélas ils sont aussi chez les médecins, utilisant mal le progrès... voulant étouffer un état qui ne réclame pas des anti-dépresseurs, et provoque de plus en plus d'angoisses... pour nous endormir physiquement grâce aux antidépresseurs qui nous empêchent d'avoir nos propres opinions... le médoc bien pratique pour étouffer le malade... Car oui, c'est vrai ce que dit Michel Serre, ce n'était pas mieux avant, et notre refus de voir le progrès.... nous a empêcher de voir la personne qui n'en jouie pas et là on aimerait que l'auteur nous parle aussi de cela... mais ce livre doit être lu c'est important... pour que la personne qui s'en sort... ne se cache plus derrière de mauvais prétexte pour nier ce que vit l'autre... qui n'a pas... car ce progrès, hélas... il ne bénéficie pas à tous, où d'une façon si retord que c'est de plus en plus des morts vivants sous antidépresseurs, que nous avons pour nier le chômage, parce que nous avons refusé tous de protéger nos emploi... sous prétexte que c'était mieux avant... on n'avait plus... Mais non, cela c'était juste pendant 20 -30 ans... ce que nous n'avons pas su protéger par avidité!
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Genèse

La doctrine des années climatériques, qui paraît très ancienne, a longtemps régné dans les écoles. Suivant les uns, c'étaient toutes les années de la vie qui étaient des multiples de 7; d'autres ont admis comme telles celles qui étaient le produit de la multiplication de 7 par un nombre impair. Un grand nombre ont séparé les années climatériques par un intervalle de neuf ans, et d'après cela la soixante-troisième année, qui est à la fois un multiple de 7 et de 9, a été considérée comme la grande climatérique; elle inspirait une telle frayeur, qu'on lui donnait les noms les plus singuliers; ainsi c'était la pernicieuse, la fatale...





Adam eut des fils, l’un il le nomma Caïn

qui lui-même fut papa d’un petit Henoc

puis le fils de ce dernier, Irad

continua de vivre en Mehujaël,

qui se retrouva en Metuschaël,

puis vint Lemek en sept,

il parla à ses femmes:

Ada et Tsilla, écoutez ma voix

j'ai tué un homme pour une blessure,

et un jeune homme pour une meurtrissure.

la vengeance de Caïn sera multipliée par sept

celle de Lemek, par soixante-dix-sept.



Adam, après la mort d’Abel,

eut un autre fils, Seth,

qui eut pour descendants, Enosch, Kenan, Mahalaleel.

Jéred et Hénoc - celui qui fut humain,

Metuschélah qui engendra Lemek

neuvième de l‘histoire humaine,

parent éloigné du descendant de Caïn

celui qui était au rang sept,

deux Lemek qui se multiplient

en une année climatérique.

Il vécut beaucoup d’années: sept cent soixante dix sept

eut un fils Noé qui retrouva la vie en ce jour dix sept

sur le mont Ararat où il planta les premiers ceps.



Leur descendant, le fils de l’homme

occupe dans les générations des humains

le rang soixante dix sept.








Lien : http://holophernes.over-blog..
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Morales espiègles

Un tout petit livre qu'on imaginait rapide à lire. Un fil conducteur un peu bancal entre les différentes parties. Quelques très intéressants et profonds passages. Et puis le reste, assez creux et vain. Un tout petit livre que malheureusement j'ai eu du mal à finir.
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Le contrat naturel

Ce livre appartient aux grands classiques, prémonitoire pour sa vision d'un rapport différent entre l'homme et la nature, publié en 1990 lorsque personne ne parlait encore du réchauffement climatique.

Cela dit Michel Serres piétine joyeusement le conseil de Nicolas Boileau "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément.". Son style devient confus à se vouloir baroque, perdant probablement beaucoup de lecteurs en cours de route!

Les deux première parties "Guerre, Paix" et "Contrat Naturel" constituent le coeur du livre. La troisième 'Science, Droit" est une longue digression largement absconse qui vise à légitimer l'approche théorique de Michel Serres (sans que personne le lui demande..).

La dernière partie "Cordes, Dénouement", patchwork de sensations et de réflexions, touche au poétique et m'a réconcilié avec Michel Serres.

Etrange auteur...
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C'était mieux avant !

Michel Serres (1930-2019), d'origine modeste, fut un philosophe et un vulgarisateur, Sa forte personnalité était bien identifiée par les Français. Au cours de sa vieillesse, il a touché le grand public par ses chroniques à la radio et par des petits livres-brûlots qui ne passaient jamais inaperçus.

On peut considérer que "C'était mieux avant" est une suite d'un autre opuscule qui avait rencontré le succès: "Petite Poucette" (personnifiant la jeune génération). On la retrouve ici en face de Grand-Papa Ronchon. le titre du présent livre fait référence aux rengaines courantes des passéistes qui expriment leur nostalgie du monde d'avant, qui était celui de leur jeunesse. Michel Serres prend le contrepied en rappelant tous les indiscutables progrès apparus au cours du dernier siècle et en soulignant les énormes difficultés de la vie quotidienne d'antan. L'auteur, qui est né avant-guerre dans un milieu populaire et propulsé très tôt au travail, en sait quelque chose. C'est cette particularité qui valorise son point de vue.

J'approuve une grande partie de l'argumentaire développé ici. Entre autres choses, je trouve que le monde des années '30 où vivaient nos parents ou grands-parents, déjà empreints de modernité, était désespérant, conduisant à une guerre inévitable. Mais je regrette que Michel Serres ait écrit un exposé à sens unique, en sous-estimant toutes les incertitudes et les impasses qui caractérisent le monde d'aujourd'hui. Ce parti-pris a-t-il été volontaire ? Peut-être, car l'auteur ne rechignait pas devant la polémique et la provocation. Le public appréciait ses coups de gueule et sa forme d'anticonformisme. J'ajouterai que, à la lecture, le propos de Michel Serres passe moins bien qu'à l'oral. Son écriture me semble bizarre et un peu irritante.

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Le contrat naturel

Il est toujours agréable et stimulant de retrouver la parole si personnelle et singulière de Michel Serres, même si c'est, comme ici, dans un ouvrage déjà ancien (1990) rappelé d'urgence au coeur de nos préoccupations actuelles par cette nouvelle édition (2020) accompagnée d'une préface posthume. En effet, sensible aux « doigts de rose » des aurores homériques (p. 63), le philosophe, décédé en 2019, n'avait pas attendu que se lève la chouette de Minerve (à la tombée d'une nuit que tout annonce d'apocalypse) pour prophétiser le pire si nous tardons encore à réagir. Car le constat est sans appel : le contrat sur lequel se sont accordées nos sociétés, et peu à peu toute l'humanité moderne, (le fameux « contrat social » de la philosophie des Lumières) a tout simplement oublié, dans son préambule comme dans ses dispositions, la Nature à laquelle nous appartenons ; et celle-ci, aujourd'hui, nous rappelle violemment à l'ordre. Michel Serres trouve les mots et le ton justes pour nous alerter sur la catastrophe encourue si nous ne savons pas renégocier ou réviser à temps ce contrat, et il se fait avocat passionné et convaincant pour dénoncer les clauses caduques de l'ancien contrat et défendre la cause d'une Nature outragée, bâillonnée et déchaînée. On ne peut que le suivre dans son plaidoyer en faveur d'un « contrat naturel » qui, avant l'issue fatale, mettrait fin aux hostilités (guerre séculaire engagée par l'homme contre une nature pillée, exploitée et aujourd'hui menacée de destruction et réactions de plus en plus violentes et étendues de celle-ci contre l'espèce-parasite) et qui poserait enfin les conditions d'un mariage de raison, à défaut d'une entente plus cordiale.





Michel Serres parle la langue imagée et colorée des prophètes de la Bible, dont il prend les accents pour vitupérer le cours du monde, et en même temps celle, généralisante et parcimonieuse, de ces sages populaires et taiseux qu'étaient les paysans ou les marins d'antan. Langue donc, à la fois et paradoxalement, diserte et elliptique, savante et rustique, charnelle et diététique... Ce qui lui donne un charme unique mais ambigu, séduisant et maléfique, qui porte autant de conviction que de confusion. Car cette langue, esthétiquement savoureuse, n'est guère rigoureuse, philosophiquement. On assiste à un brassage impressionnant, émaillé de pépites d'intelligence qui étincellent un peu partout, et éblouissent, mais qui échouent à produire une lumière capable d'éclairer et de conduire le raisonnement. le chemin en est trop erratique pour une raison qui demande, elle, à aller tout droit.





Or le projet du livre (au moins tel qu'il est redéfini dans la préface récente) est on ne peut plus explicite et ambitieux : « le Contrat naturel prétendit, au scandale des spécialistes, conférer aux choses du monde [« l'eau, l'air, le feu ou l'énergie, la terre et les vivants… l'eau de la mer ou les glaciers des montagnes » était-il précisé juste avant : soit —dirions-nous aussi— les écosystèmes, les biosphères ou les espèces vivantes, chacune indispensable à l'équilibre et à la richesse de la biodiversité] une dignité juridique égale à celle des humains » (p. 13). À quoi Michel Serres ajoute encore, pour préciser, à la fin de cette même préface, que ce livre apporte une « solution juridique », laquelle « commence à pénétrer les textes législatifs de nombreuses nations, y compris ceux de la France, où l'on parle enfin de citer quelques éléments de nature dans la Constitution » (p. 21). Autrement dit, si je comprends bien, il pense le « Contrat naturel » comme le fondement rationnel sur lequel asseoir, juridiquement, la revendication de droits nouveaux pour des non-humains.





Hélas, la suite du livre ne tient pas vraiment l'engagement. Certes Michel Serres montre très bien : 1°) comment le « Contrat social » des XVIIe et XVIIIe siècles a été conçu pour sortir de la nature (de « l'état de nature ») et non pour l'intégrer ; 2°) que des siècles d'« arraisonnement » de la nature ont renversé le rapport de forces entre l'espèce humaine et la nature et qu'aujourd'hui c'est la première qui tient la seconde à sa merci ; 3°) qu'en remettant de la réciprocité dans leur relation, le « Contrat naturel » est le seul moyen d'assurer leur survie à l'une et à l'autre. Mais au-delà de la description et de l'exhortation, fournit-il la démonstration (ou au moins l'argumentation) annoncée ? Jugeons-en plutôt :



• « Nous pensons le droit à partir d'un sujet de droit » (p. 84). La Nature et les objets qui la composent peuvent-ils donc être considérés comme des sujets de droit ? Réponse : La Nature « conditionne la nature humaine qui, désormais, la conditionne à son tour. La nature se conduit comme un sujet » (p. 85) ; « les objets eux-mêmes sont sujets de droit et non plus simples supports passifs de l'appropriation, même collective » (p. 86). Autrement dit, je te tiens tu me tiens par la barbichette… et le tour est joué ! Un peu court, on en conviendra pour balayer toutes les objections humanistes…



• « Dans quel langage parlent les choses du monde pour que nous puissions nous entendre avec elles par contrat ? » (p. 90). Réponse immédiate : « En fait la Terre nous parle en termes de forces, de liens et d'interactions, et cela suffit à faire un contrat. » (p. 90). Un peu court là encore ? Alors M. Serres précise plus loin sa pensée en évoquant le « contrat naturel passé en silence et par peur et respect entre l'ire grondante du gros animal social et la noise, bruit et fureur de mer. » (pp. 92-93). Ire grondante et noise bruyante et furieuse se font certes entendre, mais juriste ou philosophe peuvent-ils les tenir pour un échange verbal et contractuel ?



• En fait le nerf de l'argumentation de Michel Serres, beaucoup moins simpliste, semble être ailleurs : celui-ci évoque en effet avec insistance le contrat épistémologique, interne à la communauté scientifique et sorte d'engagement professionnel tacite, qui fixe les règles, méthodes, procédures, le champ de compétence ou de juridiction, les codes et la déontologie etc. des spécialistes et qui, dans les sciences expérimentales, intègre aussi la nature elle-même comme pierre de touche décisive de la vérité. Sur la base ou la foi donc d'un tel contrat où la science se fait l'interprète autorisée de la nature, la solution que semble préconiser l'auteur consisterait à mettre cette science (représentée par les experts) « à la barre » (du tribunal comme du gouvernail, c-à-d du gouvernement des hommes et des choses). Paraphrasant le texte célèbre de Jean-Jacques Rousseau : « Galilée le premier enclot le terrain de la nature, s'avise de dire : ceci appartient à la science […], il fonde la société scientifique en lui donnant son droit de propriété, du coup fonde en profondeur la société moderne. le contrat de connaissance s'identifie à un nouveau contrat social. » (pp. 166-7). Solution verbeuse encore ? Rêvée, souhaitée, imaginée ? En tout cas, elle ne paraît pas s'imposer d'évidence, ni logique ni pratique.



• Bien qu’il postule, in principio, la sortie de la nature, le « Contrat social » entérine (du moins dans la version de John Locke) des droits naturels antérieurs inhérents à la nature humaine. Mais à celle-ci exclusivement ; car, avant une époque récente, la nature extérieure restait indifférente aux actions locales des groupes humains, lesquels pouvaient donc ne s’occuper que d’eux-mêmes. Il en va différemment aujourd’hui où, à l’action globale des humains, la Terre réagit aussi globalement. À partir de là, Michel Serres élargit considérablement la notion de droit naturel : en l’étendant à toute la nature, au lieu de le réserver à l’homme ; en le sortant des seuls mots pour lui donner aussi la dimension de liens matériels attachant étroitement les hommes et la nature dans tout un jeu d’interactions. « Un contrat [d’après l’étymologie : contractorium, nœud coulant] ne présuppose donc pas forcément le langage : il suffit d’un jeu de cordes. » (p. 205). Ainsi « nous vivons contractuellement avec la Terre […] le contrat naturel ressemble à un contrat de mariage » (p. 210).



Ressemblances, analogies, évocations, associations verbales… C’est là le péché mignon de l’auteur, de s’abandonner à une sorte de rêverie poétique, ou de dérive langagière et ludique, au détriment d’une pensée plus rigoureuse et logique. À preuve, le dernier chapitre, un peu vacillant entre hauteur de vue et vertige, vagabondage et divagation, souplesse et élasticité du raisonnement. Par exemple : grisé par le jeu des mots, on cascade de « corde » en « cordée », puis [mélangeant corde et cœur] en « concorde » et en « cordialité », pour finir [C.Q.F.D. ? « Qui s’étonne que la corde lie encore le savoir rigoureux et le droit ? », p. 207], à la faveur de l’étymologie précédemment évoquée, en « contrat », que, du coup, on ne pourra certes pas dire établi « en bonne et due forme » ! Mais, nonobstant, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Le « contrat » implique des « traits », donc il s’écrit, et il lie d’autant plus fortement les signataires ; mais par là il évoque aussi l’« attraction », donc Newton, le système des planètes… et le « contrat naturel » des sciences physiques qui conduit les savants à la barre ! Retour donc au nerf de l'argument, de quoi se sentir passablement étourdi…

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C'était mieux avant !

"En grande activité de paroles, sinon d'actes, les Grands-papas Ronchons créent une atmosphère de mélancolie sur les temps d'aujourd'hui. Ils affectent le moral des Petites Poucettes et barrent les innovations en prenant, un peu partout, le pouvoir. Jadis les pères tuaient réellement les fils ; désormais ils les tuent au virtuel."

Voilà une citation qui me restera longtemps. Petite Poucette est le porte-étendard des générations actuelles que l'on accule de tant de mauvais maux : la virtualité, l'individualisme, la "malbouffe", la consommation à outrance... Mais pourtant, Michel Serres n'entre pas dans ces accusations faciles et réalise au contraire une ode à notre siècle, à ses avancées technologiques, à la paix qu'il ne cesse de répéter et aux jeunes générations qui résistent et essaient de proposer des alternatives ou des améliorations aux institutions vieillissantes, qui découvrent et acceptent mieux leur prochain.

Ce texte reste un essai qui me laisse parfois un peu perplexe. Oui la paix, oui nous sommes moins à avoir à souffrir de malnutrition. Oui, l'hygiène, l'électricité et les moyens de communication sont monnaie courante pour tout un chacun.

Mais qu'en est-il des records de chaleur battus chaque année passant ? Des politiques d'un ancien monde qui ne font que des promesses face à une jeune génération qui voit en l'urgence climatique une angoisse de plus en plus prégnante ? Que répondre à ces Petites Poucettes qui cherchent à tout prix à réveiller leurs Grands Papas Ronchons en leur montrant que le "Mieux après" se réalise par les actions d'aujourd'hui ?

Et si ce texte avait été écrit en 2022? "C'était mieux avant" deviendrait parfois un poil trop optimiste.



Mais je ne cache pas que cet optimisme m'a fait un bien fou au milieu de ces actualités parfois un peu trop angoissantes.
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Petite Poucette

J’ai bien sûr lu cet essai sur le net à sa sortie, et je viens de le relire à la faveur d’un homme de 73 ans qui l’a offert à mes enfants comme une révélation ! en leur disant armez-vous d’un dictionnaire ! Alors je l’ai relu.



Dictionnaire inutile, évidemment … L’allégorie de la caverne m’avait marquée étudiante, et quelque part scandalisée. Faites-les sortir ! Mais je n’imaginais pas il y a 30 ans que tous seraient enfin libérés de leurs chaînes par le net.



Si on ne sait jamais de quoi est fait l’avenir, j’aime Michel Serres parce qu’il ne se limite pas à lui faire confiance. Il aime ceux qui le construisent. Ils n’ont en effet pas à se préoccuper, cela les ralentirait, du bouleversement que cela provoque chez ceux qui vivent à l’heure d’anciens paradigmes, les croyant, naïvement, encore d’actualité.



J’aime Michel Serres parce qu’il est jeune … il a compris que les aînés sont les benjamins. Les anciens qui attendent des jeunes qu’ils s’adaptent à eux vieillissent prématurément. Là où les jeunes grandissent et font grandir quand les anciens s’inclinent devant le ravissement d’un monde nouveau pour les uns, naturel pour les autres.
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Petite Poucette

De Michel Serres, j'aimais les chroniques radiophoniques, la voix joyeuse, la vulgarisation enthousiaste. J'ai lu rapidement cette Petite poucette, avec un brin de déception: le propos est convenu, rien que de classique dans un constat plat, rien qui fasse progresser la réflexion ou qui ouvre des pistes inattendues. Déception.
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Michel Serres nous manque déjà...

Certains les nomment génération Y ou "digital natives", les jeunes, (nouvelles ?), générations nous battent à plate couture devant un écran. Moi j'ai préféré les désigner sous le terme générique de ........?........

petite poucette
les pouces en or
petit poucet
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