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4.07/5 (sur 36 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1947
Biographie :

Habitant à Sèvres près de Paris, professeur d'anglais à la retraite et traducteur de grec en activité. Essayiste.
Editeur des Cahiers grecs, entre 1995 et 2003. (traductions de poètes grecs)
Collabore à la revue TransLittérature (la traduction vue par ceux qui la font), publiée par l'ATLF (Association des Traducteurs Littéraires de France) et ATLAS, organisateur des Assises de la traduction en Arles.
4 livres chez Maurice Nadeau : "Le bout du monde à Neuilly-Plaisance" (1995) - "Transports solitaires" (1998) - "Verbier, herbier vertical à l'usage des écrivants et des disants" (2000) - "Verbier, coups de langue" (2007) - et "Elle, ma Grèce" et "Babel et blabla" chez Publie.net (2008)
directeur collection "Grèce" de Publie.net
blog : http://www.volkovitch.com/
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Michel Volkovitch. La langue grecque.

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Prière pour Marina Tsvetaïeva (Stamatis Polenakis, né en 1970)

Tu nous as tout refusé, Seigneur, au moins laisse-nous une ultime consolation, accorde-nous une autre vie, un ultime refuge où nous pourrons supporter encore la fureur des choses, les tempêtes et la poussière du désert, les ténèbres du soleil et la lumière des étoiles, le destin aveugle et la poésie elle-même collée à nous. Comme sur la chair d'Héraklès le vêtement du Centaure.
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La terre ardente (Lefteris Poulios)

Je ne peux te renier,
Dieu des créatures,
Dieu du silence.
Le soleil étend sur le mur
son identité
et des humains sont réparés
chaque jour
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Pour le traducteur disons plutôt: sans humilité on ne va nulle part. Sans orgueil on ne va pas loin.
Certains écrivains ne sont présents qu'à eux mêmes . Le traducteur un écrivain qui écoute.
Peut-on bien traduire sans être généreux?
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DÉSIR ENVOLÉ

Naguère de t'aimer toujours j'avais fait vœu
Maintenant tu n'es plus ruban dans mes cheveux
Tout désir envolé notre amour se termine
L’œillet à mon oreille est devenu épine
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Il faut que je trouve une langue (Alexandros Issaris, né en 1941)

Il faut que je trouve une langue
Pour unir les nuages
Pour diviser la mer
Pour parfaire la douleur (...)

Il faut que je trouve une langue
Qui soit accordée aux voix
Quand se coucheront les sens
Et s'éveillera le sentiment (...)

Il faut que je trouve une langue
Qui aura l'amertume
Du baiser le plus doux
La légèreté de l'oiseau
L'âpreté du savoir.

Il faut que je trouve une langue
Pour te parler.
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LE VOLEUR DE BAISERS

Je passais sans un mot la fille me salue
— Où vas-tu donc escroc qui voles les baisers
— Mais si je suis escroc qui vole les baisers
pourquoi m'as-tu donné ta bouche à embrasser
— Si moi je t'ai donné ma bouche à embrasser
c'était la nuit Qui a bien pu nous voir ?
— L'étoile du matin qui brille a pu nous voir
l'étoile est descendue pour le dire à la mer
et la mer à la rame et la rame au marin
et le marin l'a répété au monde entier
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La véritable apologie de Socrate de Costas Varnalis, dans une version anglaise de 1955 le grec dit «Ils s'enivrent et se roulent dans leur vomi». L 'anglais:«..ils se roulent dans la boue». Le grec: «ils se curent le nez et collent la morve sous leur siège». L'anglais: «Ils se raclent la gorge».
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S'il n'est pas un peu théoricien le praticien n'ira pas loin. Mais s'il n'est pas un un peu praticien , le théoricien n'ira nulle part.
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Dîner (Dimitris Perodaskalakis, né en 1965)

De quoi la nuit peut-elle être remplie ?

Du parfum d'un jasmin suspendu
au balcon d'à côté
d'une lune qui se niche dans octobre
d'un verre d'alcool qui attend ses glaçons
de deux chatons et de la pelote
qui se déroule derrière eux
de l'enfant qui dort dans l'innocence
de la mère qui garde l'espoir
de la pendule du monde qui sonne toutes les douze heures

De quoi la nuit peut-elle être remplie ?

Des oiseaux qui apprennent le sommeil rapide
du grillon grattant la paupière de la nuit
des ombres nous faisant voir l'autre face de nous-mêmes
de la promesse qu'il fera jour encore
de la nappe qu'on tire même si ça fait mal
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Renaissance (Alexandros Issaris, né en 1941)

Comme un torrent elle a noyé la vision
Comme un aigle s'est déployée
Comme une amante s'est ouverte
Comme un prêtre a pris la parole
Comme un satyre s'est dressée
Comme une étreinte s'est enroulée
Comme un repas s'est laissée manger
Comme un jouisseur a savouré
Comme un violoncelle a chanté
Comme une peau s'est resserrée
Comme un roi s'est tourmenté
Comme un saint a prié
Comme la poésie a montré
Comme une rivière a débordé
Comme la chevalerie a pris fin
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