AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Michèle Marineau (87)


c'est l'histoire d'un petit obsedée sexuel qui tombe amoureux d'une fille parce qu'il voit son sein mais après il la trompe avec sa soeur quand il lui touche sein avant que la chèvre explose
Commenter  J’apprécie          590
Sans curiosité, le monde serait probablement encore à l'âge de pierre.
Commenter  J’apprécie          300
Je ne sais pas encore pourquoi on vit. Je ne le saurai peut-être jamais. Mais il me semble qu'on a pas le droit de se laisser mourir. Ne serait-ce que par simple respect pour tous ceux qui meurent et qui auraient voulu vivre.
Commenter  J’apprécie          281
Après les deux drames, une atmosphère
morbide flottait autour du « parc
de la Mort », comme disaient les gens.
Une atmosphère faite de peur, de
curiosité, de suspicion. Des policiers
patrouillaient constamment les lieux.
Les parents interdisaient à leurs enfants
de jouer dans le parc. Les enfants y
allaient quand même, curieux de voir s’il
allait se passer quelque chose, et persuadés
qu’ils sauraient se garder de tout
danger, eux.
Pourtant, ce n’est pas au parc des
Indiens, mais à une quinzaine de rues de
là, à côté de la piste cyclable, tout près
de la voie ferrée du CP, qu’a été retrouvé
le corps de la troisième victime, Mathieu
Lozier, douze ans.
Commenter  J’apprécie          120
Dans une petite salle attenant à la basilique, les garçons de la chorale achèvent d’enfiler leur aube, de nouer leur ceinturon, de rattacher leurs lacets. Félix Corriveau et Benoît Doucet ne retrouvent pas leurs cartables de musique. Louis-Albert Sauvageau-Goyette a perdu un soulier. Jérôme Fafard et Mathieu Lozier sont en retard, comme d’habitude. André Chamberland, le directeur de la chorale, peste et tempête, comme d’habitude.
« Ces deux-là, grogne-t-il, au prochain retard, je les expulse… »
Jérôme fait irruption, rouge et essoufflé, au moment où les autres commencent à prendre leurs rangs.
« Ce n’est pas trop tôt, ironise M. Chamberland. Et ton copain Mathieu, tu l’as oublié dans un ascenseur? »
« Non, monsieur, non. Il… il est… mort », souffle Jérôme, tête baissée.
Le temps semble se figer un moment. Les garçons se regardent les uns les autres, incapables de déterminer s’il s’agit d’une blague. Seule la respiration oppressée de Jérôme trouble le silence. Paul-Alexandre Toupin est le premier à réagir :
« Hé Fafard, le premier avril, c’est demain, au cas où tu ne le saurais pas. Tes poissons d’avril, garde-les donc pour plus tard. »
Jérôme relève la tête d’un coup sec.
« Puis toi, tes farces plates, garde-les donc pour toi! » lance-t-il avant d’éclater en sanglots.
C’est à ce moment-là que tout le monde comprend hors de tout doute que Mathieu est vraiment mort.
Commenter  J’apprécie          121
Depuis des années, je déplorais l'absence de passion dans ma vie, sans me rendre compte que j'en avais une depuis toujours. Qu'est-ce que j'aimais faire plus que tout ? Lire, plonger dans des mondes inconnus, me mettre dans la peau de personnages différents, vivre toutes sortes d'émotions, apprendre des tas de choses utiles ou inutiles... Ça faisait tellement partie de moi que je ne voyais même pas ça comme une passion.
Commenter  J’apprécie          120
Il ne suffit pas d’aimer quelqu’un très fort et de souhaiter que toutes ses peines s’envolent pour que cette personne soit miraculeusement soulagée.
Commenter  J’apprécie          110
S'ils savaient! Si seulement ils savaient! Mais Laure préfère ne pas y penser. C'est tellement difficile de se tenir constamment sur ses gardes, de mentir, d'afficher une gaieté et une insouciance qu'on est loin de ressentir... Elle a de plus en plus l'impression de s'enliser dans des sables mouvants. Tout comme Jérémie, Laure Lupien est en quatrième secondaire. Avant d'aboutir dans cette polyvalente, elle fréquentait une école privée particulièrement huppée, à la campagne, avec cours de ski, d'escrime, de tennis, d'équitation, bref tout ce qui est chic et qui coûte cher. Pas du tout le genre de fille qui pourrait s'intéresser à un garçon comme Jérémie, fils aîné d'une famille de neuf enfants! Un certain nombre de détails troublants à son sujet intriguent pourtant Jérémie. Toujours très élégante, impeccablement vêtue, maquillée et coiffée, il n'en demeure pas moins qu'elle semble cacher quelque chose sous ses airs de petite princesse... Puis il y a aussi Tanya, une amie d'enfance de Jérémie, qui agit depuis peu d'une manière étrange. Tanya qui subitement s'éloigne de lui, préférant «prendre ses distances», comme elle dit. Décidément, Jérémie commence à les trouver bien compliquées, ces deux-là. Ce n'est pas comme les vélos, sa passion. Et heureusement! Car contrairement aux filles, les vélos, eux, n'ont pas d'états d'âme.
Commenter  J’apprécie          110
Malgré quelques moments de découragement, jamais je n'ai regretté d'avoir choisi l'enseignement. Le métier de prof continue de m'apparaître comme l'un des plus beaux- et des plus essentiels- qui soient. Je ne vois pas comment on pourrait envisager de transformer le monde sans commencer pas l'éducation.
Commenter  J’apprécie          110
Quand j'ai le malheur de me plaindre de mon nom, maman me rappelle que j'ai quand même de la chance d'être une fille parce que, pour un garçon, elle et papa hésitaient entre Neptune et Triton. Bon, d'accord, j'ai échappé au pire. N'empêche que je suis affublée d'un nom que je traîne comme une malédiction. Cassiopée Bérubé-Allard. ABC à l'envers. J'en ai mal au ventre à chaque début d'année. Il faut voir la légère hésitation des profs avant de prononcer mon nom. Leur ton presque interrogateur. (Non, mais, c'est pas une blague ?) Et leurs yeux curieux qui fouillent la masse d'élèves effoirés devant eux. (À quoi peut bien ressembler une fille de douze, treize, quatorze ans qui porte un nom pareil ?) Dans ces moments-là, je regrette tellement de ne pas être grande, mince, avec des cheveux au moins bicolores, des vêtements aux couleurs électriques et des talons hauts comme ça. Pourquoi pas un fume-cigarette, tant qu'à y être ? Ou encore de longs cheveux vaporeux et un petit air romantique et mystérieux. Au lieu de ça, j'ai une tête (et tout le reste) à m'appeler Nathalie ou Isabelle. Grandeur moyenne, grosseur moyenne, cheveux bruns, yeux bruns, lunettes, ni très jolie ni particulièrement laide. Anonyme. Ajoutez à cela des résultats moyens à l'école (sauf en français, mais j'aime ça, je n'ai pas de mérite) et une timidité qui me fait dire des bêtises ou des banalités à peu près chaque fois que j'ouvre la bouche et vous aurez une image assez nette de moi. Déprimant.
Commenter  J’apprécie          100
Raconte ce que tu veux à qui tu veux , je m'en fiche .Tu ne m'approcheras plus et tu ne me toucheras plus jamais .
Commenter  J’apprécie          90
31 mars
Dimanche des Rameaux
Quis ascendet in montem Domini, aut quis stabit in
loco sancto ejus ?
Innocens manibus et mundo corde…
Qui montera à la montagne du Seigneur, qui
pourra se dresser sur son lieu saint ?
Celui qui a les mains innocentes et le coeur
pur…
(Antienne Pueri Hebraeorum, chantée pendant
la bénédiction des rameaux)
Commenter  J’apprécie          90
ATTENTION : POISON!

Après Andrew, c’est au tour de
Julie-Anne de mourir, empoisonnée
par un anticoagulant qui a
provoqué des hémorragies internes.
C’est en jouant au parc
des Compagnons de Saint-
Laurent, communément appelé le
parc des Indiens, en face de
chez elle, que la fillette a
manifesté les premiers signes
de malaise. On se rappellera
que c’est dans ce parc que se
trouve l’aréna Mont-Royal, où,
il y a un mois, le jeune Andrew
Mason-Beauchamp est mort dans
des circonstances similaires.
On sait que des anticoagulants
entrent notamment dans la com-
position de la mort-aux-rats.
Des questions se posent donc.
Un fou meurtrier a-t-il décidé
d’éliminer les enfants de ce
quartier comme s’il s’agissait
de vulgaires rats? Verrons-nous
les enfants du Plateau Mont-
Royal périr les uns après les
autres? Et, surtout, qu’attend
la police pour réagir et mettre
fin aux agissements du maniaque
au poison?
Commenter  J’apprécie          90
J'ai beaucoup aimé ce roman, car il y a plein de rebondissement. De plus j'ai beaucoup aimé le fait que l'histoire se passe a Montréal et on peut voir que l'auteure a fait une recherche sur les lieux.
Commenter  J’apprécie          81
Quelques heures plus tard, pendant qu’ils attendent le moment propice pour franchir la Ligne verte, Karim se demande pourquoi, en dépit du bon sens, il a décidé d’accompagner Maha dans sa folle équipée.

Parce qu’il a senti le besoin de protéger la sœur et le frère de Nada ? Par réflexe de chevalier sans peur et sans reproche ? C’est peut-être l’explication la plus simple, mais elle ne le satisfait qu’à moitié.

À son grand étonnement, il se rend soudain compte que ce qui l’a décidé à partir, c’est justement le côté insensé de cette expédition par-delà le mont Liban. Une expédition qui est aux antipodes de la vie qu’il mène depuis des mois. Le contraire de la peur, des cachettes souterraines, de l’inaction. Brusquement, Karim a eu le goût de vivre, pas de végéter.

Et il n’y a plus personne pour le retenir à Beyrouth.

Commenter  J’apprécie          80
Bonjour , jaimerais sdire ma critique , comme le dit si bien chuck norisse , lexplosion de la chevre est tres illarente , mais se livre est tres grossier !!!
Commenter  J’apprécie          80
La troisième lettre arrive au moment où Agathe commençait à croire qu’il n’y en aurait pas d'autre, finalement, et que les deux premières n'avaient pas de signification particulière.

Mais à présent la lettre est là, et Agathe se demande ce qu'elle va lui révéler de nouveau. Pourtant, elle ne se précipite pas pour ramasser l’enveloppe. Sa curiosité s'accompagne d'un vague malaise. Elle n'a pas peur, pas vraiment, mais elle n'aime pas ces lettres qu'elle a du mal à qualifier. Troublantes, certainement. Inquiétantes, peut-être. Menaçantes? Agathe espère que non. Elle ne peut toutefois s'empêcher de craindre que cette troisième lettre ne fasse pencher la balance du côté des menaces.

Elle prend donc tout son temps pour récupérer le courrier éparpillé dans le vestibule. Une lettre de sa compagnie d’assurances, un compte d’électricité, une enveloppe remplie de coupons-rabais, une publicité pour une pizzeria… Et, enfin, cette enveloppe jaunie, un peu fripée, adressée d’une main malhabile. Une écriture d’enfant ou d’analphabète, s’est dit Agathe en recevant la première de ces enveloppes, une semaine plus tôt. Ou encore une écriture déguisée.
Commenter  J’apprécie          70
C'est le 8 janvier que Karim a fait irruption dans notre vie. Le 8 janvier que tout s'est mis en branle.
À vrai dire, personne n'avait remarqué le nouveau avant que Nancy mette le pied dans la classe et s'exclame, avec sa discrétion habituelle:
«Wow! C'est-tu notre cadeau de Noël, ça?»
Tous les regards ont convergé vers «ça», qui était un gars assis dans la dernière rangée, presque au fond de la classe. Puis, dans un silence inhabituel et sous vingt-huit paires d'yeux particulièrement attentifs, Nancy s'est lancée à l'assaut du nouveau.
«Comment tu t'appelles?
— Karim.
— C'est un nom arabe, ça?
— Oui.
— T'es arabe?
— Oui.
— Tu viens d'où?
— Du Liban.
— T'es pas trop trop jasant, hein?»
Nancy a attendu une réponse qui n'est pas venue. Puis, comme elle s'apprêtait à poser une autre question, la voix de Robert s'est fait entendre. Robert, c'est le prof de français, qui venait d'entrer sans qu'on s'en rende compte.
«Évidemment, tout le monde ne peut pas être aussi jasant que Nancy Chartrand. Pas vrai, Nancy?»
Celle-ci a haussé les épaules d'un air désinvolte.
«C'est toi qui dis toujours qu'il faut accueillir les nouveaux avec gentillesse, les intégrer au groupe et tout. Tu devrais être content que je me montre accueillante.
— Content peut-être, étonné sûrement. Il me semble que tu ne manifestes pas toujours autant d'empressement à accueillir les nouveaux.
— Peut-être pas, mais il est beau, lui, au moins...»
Toutes les filles ont approuvé bruyamment. Les gars, eux, ont pris un air dégoûté. «Un ostie d'Arabe, a grommelé Dave. Si c'est ça qui l'excite...»
«Bon, a poursuivi Robert, maintenant qu'on connaît les goûts de Nancy en matière d'hommes, on va peut-être pouvoir commencer le cours. Mais avant, je voudrais souhaiter la bienvenue à Karim. Karim Nakad, c'est bien ça? a-t-il précisé en consultant un petit papier jaune.
— Oui, Monsieur, a répondu celui-ci en se levant, ce qui lui a attiré des rires méprisants de la part de Dave et sa gang.
— Un conseil, a précisé Robert. Reste assis quand tu réponds et appelle-moi Robert. Ça va éviter que certains individus se mettent chaque fois à glousser comme un troupeau de poules émoustillées. O.K.?»
Le nouveau s'est contenté de hocher la tête avant de se rasseoir. Nancy avait raison. Il n'était pas très très jasant.
«Parfait. À présent, si nous reprenions cette règle du participe passé des verbes essentiellement pronominaux que vous avez eu tant de mal à comprendre avant Noël et que vous avez sûrement étudiée tous les jours durant les vacances.
Commenter  J’apprécie          60
Avec des chandelles et un fond musical qui vient vous chatouiller les sens, ce n’est plus juste du luxe, c’est de la luxuriance, de la presque luxure ...
Commenter  J’apprécie          30
Il existe , dans la vie de chacun , des moments qu'on voudrait oublier , ou même effacer complètement .
Commenter  J’apprécie          30



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Michèle Marineau (783)Voir plus


{* *} .._..