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Citations de Michelle Adams (57)


- C'est votre père. Il vous aime. Quelqu'un qui vous aime ne voudrait jamais vous faire du mal.
Est-ce vrai ? Est-ce ainsi ? L'amour est-il aussi simple que ça ? Ou est-ce un balancier entre la joie et la déception, entre la générosité et l'égoïsme ?
- Je n'en sais rien. Je ne sais plus. C'est tellement le bazar dans ma tête.
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Je susi le jouet d'un homme qui refuse de me dire la vérité et qui ne fait que m'embrouiller l'esprit de plus en plus, à chaque séance.
Si j'ai raison, ça signifie que je vais devoir trouver toute seule ce qui s'est réellement passé.
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Nous attendons que le pire arrive à nos semblables, et nous allons nous asseoir aux premières loges, en salivant d'avance au spectacle, pauvres tarés frustrés et voyeurs que nous sommes.
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Une fois qu'une erreur est commise, on ne peut l'effacer. Tout ce qu'on peut faire, c'est essayer de se frayer un chemin à travers le bordel innommable qu'on a laissé derrière.
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Ils s'étaient retrouvés piégés avec moi, comme un chaton qu'on trouve au fond du jardin et dont on ne veut pas, mais qu'on n'a pas le cœur de laisser mourir de faim. alors vous le prenez, et vous faites semblant d'aimer les chats, sait-on jamais ? A force, peut-être que ça finira pas prendre pour de bon.
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Mais quand elle revenue à la maison,ils ont compris qu'ils ne pouvaient pas vous élever toutes les deux.Ils ont essayé,mais c'était impossible.ils s'en finalement rendu compte.El avait besoin d'attentions bien particulières.
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_Je dis:on est sœurs,tu sais.Tu n'as pas à te cacher.Je sais à quoi tu ressembles,sans tes vêtements.Je connais les citatrices sur tes hanches Je sais que ton nombril ressort,au lieu de former un trou.Tu devrais m'accepter,au lieu de me repousser.Je sais plein de choses sur toi.
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Je me demande ce qu'El cache vraiment sous les apparences.En surface,elle est tout l'inverse de moi.
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Comme dirait Matt, nous sommes nos parents. Nous sommes ce qu'ils ont fait de nous, par leur présence ou leur absence
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J’ai l’impression de me cacher, et je déteste ça. Comme si je devais avoir honte d’être ici. Je suis venue avec un objectif, et je vais l’atteindre. Alors je ramasse les lambeaux de confiance qu’il me reste, et me laisse guider par les voix, persuadée que, si je pouvais parler un peu à mon père, ça irait déjà mieux. Je suis assez proche pour distinguer les échos d’une conversation, mais pas assez pour en comprendre les mots.
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Au fond de moi, je sais pourquoi je suis venue. Pour découvrir la vérité que personne n’a osé me dire. Ni El, ni tante Jemima. Je suis venue parce que j’ai besoin de savoir pourquoi. J’ai toujours eu besoin de le savoir. Pourquoi est-ce qu’il a fallu que je quitte cette maison et ma famille, pour aller vivre avec tante Jemima qui ne voulait pas de moi ? Pourquoi ont-ils gardé El, et pas moi ? Et qu’est-ce que j’ai bien pu leur faire pour que, aujourd’hui, après toutes ces années, ils soient si impatients de me voir partir ? Je suis venu chercher une partie de moi que j’ai perdue, qui m’a toujours manqué, et dont je sais que je ne peux la trouver qu’ici et nulle part ailleurs.
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Mes cigarettes et mon Valium. Et mon téléphone. Mon seul accès au monde extérieur, ce monde sans histoire, où les souvenirs ne me sautent pas à la gorge, pour la bonne raison qu’ils n’existent pas.
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Tout ce temps perdu. Je sens déjà El se répandre dans les fissures de mon être, comme un poison qui me remplit, qui me complète. Sa coupe de cheveux impeccable, qui fend l’air à chaque pas, comme un coup de couteau, me donne envie de pleurer. Il n’y a qu’une personne au monde que j’ai le droit d’être, c’est Moi, la petite fille abandonnée, telle que j’étais dès ma naissance.
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La solitude me pesait et, malgré les excellentes raisons qui m’avaient poussée à la fuir à l’âge de dix-huit ans, la savoir à ma recherche me faisait du bien. Alors j’ai commencé à la tester en augmentant la difficulté. Fausses pistes. Culs-de-sac. Je la mettais à l’épreuve. Ce cache-cache était une drogue et j’étais entrée en dépendance. Oh, être désirée… Quelle jouissance cela procure ! Malheureusement, il n’y avait qu’une chose plus pénible que son absence, c’était sa présence.
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Il a dit que « ça va aller, maintenant que tu as dit ce que tu avais sur le cœur ». Comme s’il suffisait d’en parler pour que tout redevienne comme avant. Et que le chien mort, avec sa boîte crânienne enfoncée, revienne courir entre nos jambes, la langue pendue, joyeux comme tout.
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Ce dont je suis certaine, c’est qu’elle ne m’a gratifiée d’aucune recommandation de dernière minute. Pas de « sois sage » ; pas de baiser d’adieu furtif sur la joue pour me remonter le moral. Elle n’a rien dit, rien fait. Je me serais souvenue de cela, je crois.
Elle a claqué la porte et la voiture m’a emmenée, le plus banalement du monde. J’aurais voulu me retourner pour la voir disparaître, mais j’étais tellement engoncée dans mes vêtements que j’en ai été incapable. Et malgré tout, je savais que quelque chose de définitif avait eu lieu. On m’avait donnée. Abandonnée. Jetée.
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El est ma sœur. Mon unique sœur. Elle appartient à une portion de ma vie qui ne m’a laissé que peu de souvenirs. Ceux que j’ai conservés sont flous, comme si je les regardais à travers une vitre inondée par une pluie battante. J’ai du mal à évaluer la part de réalité qu’ils conservent pour moi. En trente ans, ils ont eu le temps de se métamorphoser.
Ma nouvelle vie, celle dans laquelle je suis encore engluée aujourd’hui, a commencé lorsque j’avais trois ans et cinq mois. C’était un jour clair de printemps. Les dernières neiges étaient en train de fondre et les animaux dans les forêts voisines s’aventuraient hors de leurs tanières. J’étais enveloppée dans un épais manteau de laine, sous une telle superposition de vêtements que mes articulations étaient verrouillées. La femme qui m’a donné la vie m’enfilait une paire de moufles rouges sans dire un mot. Souvenir d’une fillette de trois ans.
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