Citations de Mickaël Koudero (182)
Sous une imposante voûte tombaient trois niveaux de cellules. Ici, on comprimait la souffrance humaine et confinait le désespoir.
De nos jours, de nombreux amateurs acceptent de tourner dans des pornos pour quelques billets ! Vous avez des dizaines de sites qui pullulent sur la Toile ! Manque de bol, elle est tombée sur une bande de tarés !
— Ce film est authentique ?
— Si ce n’est pas le cas, c’est digne d’une production hollywoodienne,
Sa dextérité et sa rapidité sans égales avouaient des années de pratique
l’homme ne connaissaient aucune limite quand il prenait ses sources dans la mort.
— Quand vous menez une exploration, vous n’arrivez pas les mains dans les poches ? poursuivit-il.— On a notre caméra et un appareil photo.
consommer jusqu'à consumer les fondamentaux.Dicter les biens pour mieux cannibaliser les esprits.
Un bruit. Une fièvre. Dans l'ombre, cette puissance attendait son heure pour frapper à nouveau et se répandre telle une peste. Face à la bonté et au bien, propres à Dieu, le soufre et la déviance, armes du Diable. Notre société manichéenne était construite sur deux pôles contraires, façonnant nos mentalités.
De nos jours encore, nous sommes incapables d'admettre que la science de l'homme connaît des limites. Elle ne peut pas tout expliquer. Et c'est précisément là que le Malin intervient...Le Diable, c'est tout ce qui ne se dit pas, ne s'entend pas. Tout ce qui échappe à notre raison.
La bête immonde attend son heure. Cette bête qui dort en chacun de nous et qui profite de la moindre de nos failles pour se réveiller.
Alors que le premier billet d'avion le ramène en Bretagne, des souvenirs refont surface. Il revoit cet homme qui lui a tout donné, sans retenue. Ce patriarche qui, croulant sous des tonnes de travail, restait à l'écoute, prêt à soutenir son enfant, le pousser à réaliser ses rêves
En matière de business, les légendes n’ont pas leur place.
Le costume de mère parfaite, dévouée, est trop étroit pour elle. Le masque se brise. Au fond des mers noires de ses pupilles surgissent l’égoïsme et l’oisiveté. La nuit, sur les boulevards ou dans les bars, elle fait danser les corps et envoie valser son âme. Fellations et coucheries extraconjugales font démarrer sa carrière. À chacun ses talents.
Gloria fait partie de ces personnes sûres d’elles, au verbe acide. Une femme de caractère dont la superbe s’épanouit dans l’autorité et le travail. Il se persuade que cette image de guerrière dissimule sa richesse profonde.
Il a tout faux et le comprendra trop tard.
En réalité, il s’est pris d’affection pour elle comme on se raccroche à la branche d’un arbre. Ils partagent la même envie : avoir un enfant.
Quant à sa vie sentimentale, elle se restreint à des plaisirs charnels. Des amours faciles, à condition qu’on y mette le prix. Raphaël fait partie de ces personnes souvent entre deux vols, à jouer avec les décalages horaires, à parler plusieurs langues et à accumuler les miles.
Guerre des gangs, prostitution, trafic d’armes. Sa ligne noire se nourrit des dérives de l’homme. Le pousse chaque jour à franchir les frontières de la raison.
Il se donne corps et âme à son métier, ne laisse aucune place au reste. Menaces de mort, intimidations, promesses de représailles – le revers de la médaille.
Rwanda, le pays voisin. Son quotidien se confond avec celui des Burundais réfugiés, espérant l’intervention des troupes étrangères pour les délivrer. Entre nervosité et famine, cette masse prend possession d’un terrain de football. La tension atteint son maximum. On se bat, se déchire, pour un peu de maïs.
Le journaliste a la sensation d’avoir offert tout ce qu’il avait. Sa mécanique mentale marche au ralenti, comme son instinct. Les rares percées d’adrénaline ne suffisent plus à l’extirper de cette inertie grandissante.
Il le sent, le monde l’appelle.
Confiant en ses qualités, il souhaite se confronter au terrain. Il s’imagine en aventurier de l’information, rêve de voyages, de contrées lointaines, de dénicher le scoop de demain. Une philosophie de vie ancrée dans le libre choix de ses horaires comme des sujets à traiter.
Il suffisait d’un geste pour que l’écran plonge dans son sommeil. Un jeu d’enfant. Il n’arrivait pas à se décider. Cinq années qu’il se trouvait dans la partie et cette situation lui était encore inconnue.
Un étrange sentiment le gagna. Éteindre l’appareil, c’était infliger une seconde mort à la victime. Une sensation comparable à la perte d’un proche dont on se refuse à supprimer le numéro de téléphone de son répertoire.