Je vis dans une ville réputée bourgeoise et froide. Une agglomération criminogène. Une mégalopole à mi-chemin entre la montagne et la mer. Une ville de musées. Une immense nécropole. Un patrimoine architectural et historique au service de la dictature du paraître. Ici, les résidences portent les noms d'anciens racistes. Les hôpitaux ont des noms de saints. Les rues ont des noms d'illustres écrivains morts, d'hommes politiques ou de membres de l'élite mondiale. Plus haut taux de chômage, plus haut taux de suicides, plus haut taux d'accidents, plus haut taux d'homicides, plus haut taux de pauvreté, plus haut taux d'immigration, plus haut taux de prostitution, plus haut taux de plus haut taux.
Marlon est un jeune homme aux pensées suicidaires et anarchistes. Afin de quitter ce quotidien et ce monde qui ne lui convient pas, il ne trouve rien de mieux à faire que de rejoindre une organisation secrète lui permettant de se faire passer pour mort auprès de la société. Après avoir assisté à son propre enterrement, Marlon devra effectuer plusieurs tâches pour son organisation afin d'obtenir une somme d'argent suffisante pour recommencer une nouvelle vie ailleurs. Mais tout ne se passera pas comme prévu. Le seul espoir pour Marlon de s'en sortir semble être un détective privé sociopathe, alcoolique, obsédé sexuel et atteint de la maladie de Diogène. Comment Marlon va-t-il pouvoir s'en sortir sans laisser de plumes ?
Néant est un livre nerveux, antisocial, violent et critique. Ecrit avant les attentats du 13 Novembre 2015, il relate les racines de la barbarie, ou comment des personnes innocentes se retrouvent embrigadées dans des organisations qui les poussent à commettre des attentats. Néant, refusé par les plus grandes maisons d'éditions car elles ont la merde aux miches, est une grosse claque dans la gueule du système.
Marlon a un important Quotient Intellectuel et une très grande culture, ce qui le place en position de perpétuelle critique et le place en dépression par rapport à l’environnement qui l’entoure. Le sujet a du mal à intégrer, à vouloir s’adapter aux codes de la pensée commune. Il ne sent se sent pas à sa place et ne sait pas à quoi son existence se destine. D’après ces dires, il souhaite « ne pas être esclave toute sa vie pour toucher une ridicule retraite ? Il n’a pas accès aux hautes études qu’il souhaite à cause de la réalité économique et du prix excessif des grandes écoles actuelle. Le fait de haïr l’autorité et les ordres fait qu’il n’arrive pas à exploiter et à lettre en valeur ces réelles capacité dans des boulots en adéquation avec son niveau moyen de diplôme. Il est donc obsédé par la quête d’une échappatoire quelconque lui permettant d’échapper aux diverses contraintes imposées par notre société actuelle ? Sans péjorativité, on peut le qualifier d’inadapté social.
« Mon but dans la vie ? Trouver un but ! Celui qui me donnera l’envie de me lever chaque matin avec plaisir et qui me motivera à chaque infime seconde de mon éphémère existence. »
Quand les pensées sont noires, les nuits sont blanches.
J’avais déjà envie de me péter une clope. Princesse de nicotine me manquait terriblement. Princesse de nicotine me brisait le cœur quand elle ne chiait pas dans mes poumons. J’avais décidément trop de poésie en moi.
Déjà on ne pointe pas du doigt. Cela me paraît très mal élevé et en plus, un doigt se coupe assez facilement.
Parfois, il peut arriver de se dire : je suis le pire déchet de l’humanité. Et puis, chaque jour, l’humain te rappelle que, tu as encore beaucoup de chose à apprendre.
Quand les véganes auront réussi à éradiquer toute l’industrie de la viande, tu sais ce qui se passera ? Ben nous vous mangerons ! Nous mangerons l’intégralité de la communauté végane !!! Tellement sains, tellements croustillants, tellement moelleux, sûrement croquants en bouche… On rongera vos os et les barbecues seront encore plus festifs. Nous nous murgerons la gueule et nous chieront vos enfants. Et tout ça, SANS GLUTEN !
Le seul point faible de la mort est qu’il est impossible d’être présent pour la fêter. La vie est mal faite; la mort également.