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Critiques de Milo Manara (396)
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Le Nom de la rose, tome 1

Au XIV° siècle, Guillaume de Baskerville et son disciple Azio arrivent dans une abbaye italienne pour enqûeter sur un meurtre.



Sur place ils vont se rendre rapidement compte que certains religieux ont des choses à se reprocher et vont se retrouver pris dans une sorte de mystification aux origines sombres.









Pour un premier roman, il est indéniable qu’Umerto Eco réussit un véritable coup de maître en narrant avec un talent qui impose le respect une enquête à suspense au sein d’un monastère moyenâgeux.









Oeuvre érudite et foisonnante, abordant entre autres des questions théologiques profondes, le Nom de la Rose marie à merveille le fond et la forme et a immédiatement connu un franc succès critique et public qui a évidemment rapidement intéressé le 9° art.







Longtemps réputé inadaptable, le livre sera pourtant porté à l’ écran par Jean Jacques Annaud avec brio, même si Umberto Eco sera au départ plus que sceptique sur le choix de Sean “007” Connery pour jouer le personnage principal.



Il aurait été amusant de voir ce que le regretté auteur transalpin aurait pensé du choix de son compatriote Milo Manara d’avoir, quant à lui, casté une autre légende du cinéma pour le rôle de Guillaume de Baskerville, à savoir Marlon Brando!











En effet, après un Caravage plutôt réussi, l’un des maestros de la BD érotique continue de se racheter en quelque sorte une conduite dans le monde de ses pairs (ce n’est pas comme s’il y avait vraiment eu besoin cela dit) en adaptant à son tour le Nom de la Rose.











Si le choix de 2 volumes -pour un peu moins de 150 pages en tout- fera lever un sourcil circonspect aux connaisseurs du roman original (qui lui en fait plus de 600), force est de reconnaître que Manara s’en sort pour l’instant bien sur le premier volet, avec une narration que les incontournables ellipses ne viennent pas entacher.

Suite et un peu de musique pour aller avec par ici:

http://bobd.over-blog.com/2023/10/quand-les-maestros-se-rencontrent/le-nom-de-la-rose-1-vs.doute.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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Le Nom de la rose, tome 1

Milo Manara délaisse la bande dessinée érotique pour reprendre un monument de la littérature : "Le nome de la rose d'Umberto Ecco".



Nous voilà donc plongés dans atmosphère délétère d'une abbaye au Moyen Age où un jeune copiste a été retrouvé assassiné.



Les hommes de Dieu semblent cacher bien des parts sombres dans leur personnalité et Guillaume de Baskerville aidé de son jeune aide Adso devront faire preuve de beaucoup de perspicacité pour parvenir à la vérité.



L'histoire devrait être déclinée sur deux album. C'est donc le premier tome qui nous est livré. L'adaptation est très fidèle au roman avec une histoire dense servie par un bon graphisme.
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Le Nom de la rose, tome 1

J'ai complètement replongé dans le film (et oui, le roman je ne l'ai pas lu). Les dessins sont précis, d'un très beau trait. Le détail permet de s'installer dans les lieux: on se représente les lieux et c'est un plaisir de replonger dans l'univers du nom de la rose. Manara dépose sa touche coquine dans les enluminures. Les dialogues sont au plus juste. Magnifique adaptation!
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Le Nom de la rose, tome 1

Quel projet ambitieux d'adapter le best-seller d'Umberto Eco -Le nom de la rose-en bande dessinée ! Il fallait tout l'art délicat et subtil de Milo Manara pour le réussir. Le dessin de Manara sait à la fois être réaliste et symbolique, sait rendre compte des enluminures du moyen-âge, de l'architecture monastique, et de la beauté du monde et de certains êtres. J'attends avec impatience le deuxième tome.
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Le Nom de la rose, tome 1

Pas moyen de trouver un quelconque intérêt à cette adaptation facile et paresseuse, dépourvue du moindre gramme d’ambition nécessaire pour s’attaquer au chef d’œuvre qu’est le Nom de la Rose. Il aurait fallu tellement plus. Tellement plus! Des ombres, de la matière, de l’architecture, un contexte historique, des livres, du souffle…

Toute la densité du roman est perdue dans cette atmosphère légère et ces espaces vides que ne parviennent pas à combler des textes piochés au hasard, servis par des personnages aux portraits d’acteurs.

On ne devine qu’à peine le labyrinthe tentaculaire de l’Edifice, relégué en simple décor de papier, aux murs nus et sans âme quant la bibliothèque du roman, terrifiante et obscure, pleine des lumières du savoir, était au contraire un personnage à part entière.



Je le répète: facile et paresseux (et j’ajoute bâclé et inutile).

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Le Caravage - Intégrale

Je découvre peu à peu et à tous petits pas l’univers de la bande dessinée et … wahou ! Une petite merveille que cet ouvrage. Le Caravage, vu au travers du regard et du trait de Milo Manara, prend vie. Un excellent moment de lecture et de fascination devant la richesse du dessin.
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Le Nom de la rose, tome 1

Milo Manara sait - sans pour autant renier ses démons intérieurs - conserver une partie du sacré consubstantiel de l’œuvre originelle, ne serait-ce qu’au travers des lavis et de la mise en couleurs de Simona Manara.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Le Nom de la rose, tome 1

Ce livre premier (sur deux) adapte avec brio le roman historique et — disons-le — presque policier. Pour nous, c’est d’abord une rencontre au sommet entre les grands artistes italiens Eco et Manara : « Veramente delizioso, molto bello ! »
Lien : https://www.bdzoom.com/18869..
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Le Nom de la rose, tome 1

En 1327, la chrétienté est divisée. L'ex-inquisiteur Guillaume de Baskerville se rend dans une abbaye bénédictine en Italie. Il est accompagné par le jeune Adso qui est le narrateur de l'histoire. Ils sont là pour enquêter sur la mort suspecte d'un jeune moine, maître enlumineur. Au premier abord, cela ressemble à un suicide ou un accident mais au fil de l'enquête, les événements font penser à tout autre chose… 



Le nom de la rose est un roman d'Umberto Eco paru en 1980. Il a été vendu à plusieurs millions d'exemplaires à travers le monde. Il a ensuite été adapté en film en 1986 avec Sean Connery comme acteur principal. À la demande des héritiers Eco, Manara a eu carte blanche pour adapter ce polar médiéval. Ils ont eu raison de lui faire confiance ainsi qu'à sa fille qui met le tout en couleur. Il est en effet agréable de s'attarder dans les décors de cette enquête. Tout est magnifiquement illustré. Tantôt par des enluminures riches en texte digne des moines copistes tantôt par des cases classiques dont Manara seul a le secret. 



Le seul défaut de cette histoire c'est qu'elle est prévue en deux tomes ce qui coupe assez sèchement l'intrigue et du coup j'ai bien peut que ce soit vraiment trop court et trop survolé
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Le Nom de la rose, tome 1

L'adaptation d'un roman culte qui a déjà donné lieu à un film mémorable (et critiqué), une série moins connue (et très sage), voilà un défi relevé par Manara de belle façon. Son atout? la façon dont il traite l'objet livre et les enluminures décrites avec précision. Les petits dessins intégrés dans les marges par des moines facétieux (ou pas), qui évoquent l'imaginaire de Bosch sont particulièrement bien réussis. Sinon cette première partie prend le temps d'installer l'histoire, sans évoquer l'inquisition (pas encore arrivé à l'abbaye), les personnages d'enquêteurs (Guillaume et Adso) et les moines (et leurs trognes magnifiques dans le film) et les premiers morts parmi les moines.

Nous sommes en 1327 lors d'un hiver froid dans une abbaye bénédictine qui s'enorgueillit d'une bibliothèque réunissant les ouvrages les plus rares depuis que l'écriture existe.

Guillaume de Baskerville accompagné de son aide, Adso, poursuit une tournée d'abbayes pour une mystérieuse mission lié sans aucun doute à la situation religieuse et politique tendue que connait l'Europe : 2 papes dont un hérétique, 2 empereurs, cela en fait à chaque fois un de trop.

Mais c'est une toute autre enquête que lui confie le père abbé : un jeune moine a fait une chute mortelle du haut des murs. La fenêtre close indique que quelqu'un l'a fermé après le passage du mort. S'agit il d'un accident ou d'un meurtre?

Des dessins splendides alliés à une colorisation délicate, pour le moment ce premier tome est une réussite. A suivre!
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Le Nom de la rose, tome 1

S'attaquer au "Nom de la Rose" d'Umberto Eco, c'est relever le défi d'adapter un monument de la littérature et prendre le risque de rester dans l'ombre à la fois du roman et de l'adaptation cinématographique qui en a été faite. Pourtant, l'oeuvre de Milo Manara est très réussie et parvient à nous faire redécouvrir cette si riche histoire. Les dessins, inspirés de vraies illustrations médiévales "enluminent" Les dialogues et éclairent le texte parfois complexe. Des styles et des couleurs se succèdent et nous font comprendre aisément les flashbacks. Les personnages, d'Eco et de Manara nous plongent dans un Moyen Âge troublé, en proie aux superstitions, à la peur et aux doutes : les visages sont marqués, suspects et parfois terrifiants. Les décors donnent de la force et s'ajoutent à l'ambiance pesante de l'histoire. Cette belle adaptation, compte tenu du sujet et de certaines scènes explicites, s'adresse plutôt à des lycéens et à des adultes ; le langage y est d'ailleurs plutôt compliqué. Une très belle BD donc, dont la suite est attendue avec impatience !
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Le Nom de la rose, tome 1

Il fait grand froid en cette fin novembre de l'an 1327 quand le jeune Adso accompagne son maître Frère Guillaume de Baskerville le long des flancs abruptes d'un monastère bénédictin. Ils sont là pour faire la lumière sur d'étranges évènements. Un moine, maître enlumineur, a été retrouvé mort au pied d'une tour de l'édifice.



Milo Manara s'empare du célèbre récit d'Umberto Eco dont nous avons tous soit vu le film, soit lu le livre, soit les deux. Tâche ardue s'il en est. La volonté semble ici de respecter au plus proche le livre en proposant des passages récitatifs illustrés et des dialogues denses



Le dessin de Manara se veut souvent discret et léger, accompagnant et illustrant la langue riche de Eco. Il n'en reste pas moins évocateur, quand il s'agit de marquer le poids des bâtiments, les tourments de l'esprit ou ceux de la chair avec des personnages forts, en particulier un Guillaume plus proche de Marlon Brando que de Sean Connery.



Si l'aspect polar médiéval tarde un peu à se mettre en route dans ce livre premier, il n'en reste pas moins sacrément intéressant de lire ce chef-d'œuvre dessiné par le seul qui pouvait peut-être en accepter le défi. Curieux de voir la suite !
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Le Nom de la rose, tome 1

Le tout donne avec le talent de Manara, des oppositions volontaires de trait pour marquer les époques ou les retours en arrière historiques, un remarquable travail pour un album qui marquera son œuvre et ses lecteurs.
Lien : https://www.ligneclaire.info..
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Le Caravage, Tome 1 : La palette et l'épée

Les dessins sont très beaux mais j'ai été un peu déçue par la façon dont le sujet a été traité, il ne se passe finalement pas grand chose, ou en tout cas, les événement m'ont paru un peu trop répétitifs. Je dirai que ce n'est peut être simplement pas mon style.
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Kama Sutra

L'histoire commence comme beaucoup d'autres : une belle blonde, de type Miel, se retrouve à courir partout sans culotte, promenant ces jolies fesses et la petite bouche bien dessiner à travers les rues pour échapper à quelque chose ou quelqu'un. 😅

S'en suit une série de défis en mode "les12 travaux du Q" pour échapper à Kali et retrouver enfin Shiva. 😌

Un des meilleurs Manara !
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L'Art de la fessée

Vous n'êtes pas convaincu par les bienfaits érotiques de la fessée ? La vraie fessée à pleine main ? Donner avec force et douceur sur de belles fesses nues ? 🍑



Laissez donc Donatien Casanova, et la lecture de son petit carnet vert, vous convaincre, vous apprendre, vous séduire. 😏



Vous découvrirez peut-être que vous aussi vous en rêviez. Que vos mains, à vous aussi, vous démangent face à une belle paire de fesses. Que vos fesses vous brulent quand un regard de connaisseur se pose sur vous. Et pourquoi pas, que vous aimez donner, mais aussi recevoir, car en amour c'est le partage qui dirige le monde. ❤️🖤
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Le déclic

Attiré, c'est humain, par l'autocollant "réservé aux adultes avertis", je me suis précipité. Las, quel ennui ! Il n'y a pas là de quoi fouetter un chat, ni quoi que ce soit d'autre d'ailleurs. Baillant, somnolant, je n'ai lu je l'avoue que le premier récit, peut-être un jour de courage et de pluie tenterai-je d'aller plus loin et de voir si je révise mon jugement ?

De quoi s'agit-il ? Une riche bourgeoise (italienne, je crois, peu importe) se distingue par sa particulière pudibonderie. Un médecin de ses amis - ou plutôt, des amis de son mari - s'attriste de ce trait de caractère, et, volant l'invention d'un confrère, soumet la belle aux caprices d'une petite télécommande magique qui déclenche sa nymphomanie (le gag ! on se croirait dans Iznogoud avec ce genre de gadgets, car chacun le sait, Iznogoud adore les gadgets, mais au moins chez lui c'est drôle). La belle bourgeoise se délure alors dans les lieux les plus attendus (au grand magasin chic, à la cocktail party, au cinéma un soir qu'elle s'encanaille un peu avec le peuple) où elle se masturbe à qui mieux mieux (je sais que contrairement à la masturbation, le qui mieux mieux suppose qu'on soit au moins deux mais ça fait passer l'idée) et demande à tout un chacun de venir la sauter, même aux endroits les plus interdits wouhou.

Renseigné par le confrère dépouillé au délicieux accent bavarois (cf. Astérix chez les Goths, mais là c'est drôle), ce qui donne l'occasion d'un gag isolé, sinon désopilant, sur la croissance du montant des honoraires, le mari désespéré envoie sa femme dans différents endroits isolés mais bien fréquentés (les noms ne sont pas précisés, mais en gros Saint-Barth et Megève). Hélas, on ne sait comment, le méchant frustré au boîtier la suit partout et la même complainte érotique recommence. En fait c'est exactement comme dans les mauvais films porno (qui sont à ma connaissance 99% de la production, à l'exception peut-être du Camping des foutriquets, de Yannick Perrin), de brefs instants d'une narration inintéressante puis toujours la même scène de baise... et à la fin, le générique, c'est à dire la case "fin".

Il semble cependant qu'une scène pédopornographique ait été supprimée dans cette édition "luxe", enfin je suppose que c'est ça, après (ou avant ?) un des plus intéressants dialogues où la mère d'un galopin explique qu'elle le masturbe pour l'endormir. L'auteur s'en explique laborieusement dans une sorte de préface où il explique qu'il est contre les violences sexuelles, pour le fantasme, contre la censure mais pour une autocensure partielle dans certains cas. Je n'ai pas tout compris. Je n'ai pas tout compris à la Critique de la raison pure non plus, mais pour le coup je n'oserais pas en attribuer la faute à Kant.

Alors oui, les corps féminins, enfin le corps féminin, on n'en voit qu'un, est bien dessiné. Mais ça fait quand même cinq siècles que c'est le cas, au Louvre il y a peut-être un peu moins d'audace mais beaucoup plus de variété. Et sur Internet, de quoi vagabonder davantage. Bref je suis peut-être trop jeune, ou trop vieux. Mais je n'ai pas accroché.

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Un été indien

Une histoire de fureur (viol, influence néfaste du clergé, affrontements entre colons et indiens, portée par le trait inspiré de Manara. Et comme c’est du Manara, il y a -évidemment- des scènes lascives et/ou sensuelles, mais l’impudicité ne l’emporte pas sur l’histoire, complétée par des notes d’Hugo Pratt, en fin d’ouvrage. Même parfois dérangeante, cette BD fut néanmoins une bonne lecture.
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Le Caravage, tome 2 : La Grâce

Toujours un dessin très soigné. Dommage, vraiment dommage de sentir - c'est mon ressenti - que l'histoire de la vie du Caravage importe moins à Milo Manarra que de dessiner des croupes de femmes, plus que pulpeuses et de leur faire subir toutes les violences qu'il peut imaginer.

Car le dessin de Manara est beau, je pense qu'il se marie très bien avec la peinture du Caravage, aurait pu mettre en valeur son dessin à lui et la peinture de celui-ci.



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Gulliveriana

Quand il s’agit de Milo Manara, j’avoue que j’avance en confiance. Alors, Guliveriana et sa promesse de décalage érotique lié à la différence de taille (cf. voir la couverture) a de quoi émoustiller son lecteur.



Vais-je me faire spoiler l’ouvre originale de Swift avec cette libre adaptation ? Je ne crois pas. Condenser le tout en un one-shot est un exercice difficile et avec Gulliveriana, j’ai eu un sentiment de précipitation tel que cela en devient insensé. Déjà que le sujet est abracadabratesque, il n’en fallait pas trop.



Pour l’histoire, je me tournerai vers l’original qui attend depuis très longtemps dans ma PàL.



Il reste heureusement les dessins de Milo Manara et les scènes dans lesquelles il place son héroïne égarée pour rattraper le reste (attachée au sol par les petits êtres, en arc de triomphe pour un défilé dont on imagine facilement la vue d’en dessous, et j’en passe). Ses femmes sont toujours aussi belles, lascives, sensuelles et lubriques. Le minimum qu’on attend du maitre italien.



Un honnête divertissement, sans plus. Peut-être que 3 tomes eut été une bonne idée pour développer le fantasme ?
Lien : http://livrepoche.fr/gullive..
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Milo Manara est un auteur de bande dessinée :

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