Au XIV° siècle, Guillaume de Baskerville et son disciple Azio arrivent dans une abbaye italienne pour enqûeter sur un meurtre.
Sur place ils vont se rendre rapidement compte que certains religieux ont des choses à se reprocher et vont se retrouver pris dans une sorte de mystification aux origines sombres.
Pour un premier roman, il est indéniable qu’Umerto Eco réussit un véritable coup de maître en narrant avec un talent qui impose le respect une enquête à suspense au sein d’un monastère moyenâgeux.
Oeuvre érudite et foisonnante, abordant entre autres des questions théologiques profondes, le Nom de la Rose marie à merveille le fond et la forme et a immédiatement connu un franc succès critique et public qui a évidemment rapidement intéressé le 9° art.
Longtemps réputé inadaptable, le livre sera pourtant porté à l’ écran par Jean Jacques Annaud avec brio, même si Umberto Eco sera au départ plus que sceptique sur le choix de Sean “007” Connery pour jouer le personnage principal.
Il aurait été amusant de voir ce que le regretté auteur transalpin aurait pensé du choix de son compatriote Milo Manara d’avoir, quant à lui, casté une autre légende du cinéma pour le rôle de Guillaume de Baskerville, à savoir Marlon Brando!
En effet, après un Caravage plutôt réussi, l’un des maestros de la BD érotique continue de se racheter en quelque sorte une conduite dans le monde de ses pairs (ce n’est pas comme s’il y avait vraiment eu besoin cela dit) en adaptant à son tour le Nom de la Rose.
Si le choix de 2 volumes -pour un peu moins de 150 pages en tout- fera lever un sourcil circonspect aux connaisseurs du roman original (qui lui en fait plus de 600), force est de reconnaître que Manara s’en sort pour l’instant bien sur le premier volet, avec une narration que les incontournables ellipses ne viennent pas entacher.
Suite et un peu de musique pour aller avec par ici:
http://bobd.over-blog.com/2023/10/quand-les-maestros-se-rencontrent/le-nom-de-la-rose-1-vs.doute.html
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