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EAN : 9782869679429
96 pages
Vents d'Ouest (30/11/-1)
4/5   16 notes
Résumé :
"La fessée est un art", nul de saurait contredire Donatien Casanova, auquel ses ancêtres confèrent autorité en la matière. Cet album, simplement illustré par Manara (avec toujours le même raffinement dans le dessin des courbes féminines) débute par une rencontre : celle d'une célèbre animatrice de télévision, dans le Paris-Venise, avec un homme, Donatien Casanova somnolent, un carnet vert ouvert dans la main... La tentation est trop forte, Eva découvre d'abord des c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Milo Manara est incontestablement un maître de la bande dessinée érotique et du dessin de nus. Mais dans le cadre d'une bande dessinée ou d'un roman graphique, le dessin n'est pas seul à défendre l'oeuvre ; le scénario et la qualité d'écriture font l'autre part de travail ce qui donne ici l'occasion à Jean-Pierre Enard de signer un très beau texte, truculent et suggestif en diable, chapitré et rythmé par le roulis du train ; ça couine, ça tressaute et l'on est charmé par les changements de courbes (et quelles courbes !) et les tacatac-tacatac réguliers des rails à moins que l'on ne succombe à la fièvre provoquée par la lecture de cet étrange petit carnet vert…
La rencontre – fortuite ou pas – d'Eva Lindt et de Donatien Casanova le temps de ce voyage en train entre Paris et Venise ainsi que la conversation qui s'en suivit est donc propice à une brusque montée de la température du compartiment.
Le dessin de Manara est d'une simplicité déconcertante mais sa précision pour la restitution des situations et des émotions est digne des meilleures estampes.
L'Art de la fessée est un récit coquin, initiatique, plutôt déconcertant, allant bien au-delà des oeuvres érotiques régulières.
Un « Paris-Venise Simplon-Orient-Express » qui mérite une attention toute particulière...
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Pizzicato, allegro, vivace, fortissimo !


Maurilio, dit Milo, Manara, né en Septembre 45, a découvert la BD en 67 alors qu'il travailla comme assistant d'un sculpteur espagnol fan de ‘Barbarella'. A partir de 69, il se mit à dessiner à son tour et dès 74 il adapta ‘Le Décameron'. Mais sa première BD vraiment ambitieuse n'est parue qu'en 76 (‘Le singe'). En 78, il publia ‘L'homme des neiges' et ‘Giuseppe Bergman'. Et il faudra attendre 83/84 pour que paraisse en Italie d'abord (dans la revue ‘Playmen'), en France ensuite (pré-publié par ‘L'écho des savanes', puis en album par Albin-Michel) ce classique de la bande dessinée érotique qu'est ‘Le déclic'. En 86 parut ‘Le parfum de l'invisible' et en 88 ‘Candide caméra'. le deuxième volet du ‘Déclic' sortit en 91, suivi d'un troisième opus en 94 et même d'une ultime (?) suite en 2001. Entre-temps et au travers de ces BD et d'autres, Milo Manara était devenu le nouveau Pape de l'érotisme dessiné.


Attention : ce livre n'est pas un album de BD, ni un ‘artbook' ou un portfolio, mais bien, tout simplement, un livre (qui date de 1988), de grand format et relié, érotique et même pornographique, de Jean-Pierre Enard, un romancier mort à l'âge de seulement 44 ans en 1987 et qui avait travaillé au ‘Journal de Mickey', pour devenir ensuite directeur à la ‘Bibliothèque Rose' (ou comme quoi la ‘littérature' pour enfants peut mener à tout !) et que Milo Manara n'a fait qu'illustrer sur 90 pages et en 8 chapitres, en N&B (petites -surtout- et grandes illustrations) .


Monsieur, si vous pensez que la fessée est la meilleure manière de rendre hommage à ce que la femme a de plus noble, de plus délicat et de plus généreux ; Madame, si l'idée de certaines ‘caresses' qui s'abattent sur vos globes charnus vous font tressaillir et même un peu défaillir ; Madame et Monsieur, si vous aimez les marques qui s'inscrivent sur la chair tendre et élastique et provoquent chez vous, Madame, une douce moiteur au creux du ventre, et chez vous, Monsieur, un turgescent émoi au même endroit, lisez maintenant : le plaisir ne se trouve pas toujours là où on nous le prescrit !
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L'Art de la Fessée, que dire que le titre ne contienne déjà ? de la fessée comme pratique sexuelle, un programme qui claque.
Le livre est court, une petite centaine de pages, illustrations comprises, assez pour brosser le sujet sans s'appesantir outre mesure. A la fois nouvelle, journal, traité d'initiation, L'Art de la Fessée joue de la mise en abyme, enchâsse à sa trame exposés, témoignages, théories et pratiques. de la fesse comme s'il en pleuvait… le tout avec une grande légèreté là où d'autres auteurs auraient la main lourde.
Je ne saurais dire lequel du texte ou du dessin m'a le plus frappé. Une chose est sûre, la plume d'Enard et le crayon de Manara s'accordent à merveille.
Lien : https://unkapart.fr/l-art-de..
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Vous n'êtes pas convaincu par les bienfaits érotiques de la fessée ? La vraie fessée à pleine main ? Donner avec force et douceur sur de belles fesses nues ? 🍑

Laissez donc Donatien Casanova, et la lecture de son petit carnet vert, vous convaincre, vous apprendre, vous séduire. 😏

Vous découvrirez peut-être que vous aussi vous en rêviez. Que vos mains, à vous aussi, vous démangent face à une belle paire de fesses. Que vos fesses vous brulent quand un regard de connaisseur se pose sur vous. Et pourquoi pas, que vous aimez donner, mais aussi recevoir, car en amour c'est le partage qui dirige le monde. ❤️🖤
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il y a les fesses menues, qui semblent osciller en haut des jambes, comme gênées d'être ainsi offertes au regard, et que leur timidité impose d'autant plus violemment. Il y a les culs rebondis, ceux que l'argot a rebaptisés "joufflus", qui éclatent dans la toile des jeans. Il y a les fessiers coquins, à peine arrondis, légèrement pointus, dont les formes se dessinent dans une culotte si serrée qu'elle transparait sous l'habit. Les fesses larges et fortes, celles qui se montrent avec autorité, et avec lesquelles on pressent qu'on aura pas forcément la loi ; les fausses plates, qui semblent plaquées mais dont la marche révèle la tendresse secrète ; les arrogantes, d'autant plus que leur propriétaire connaît ses avantages et ne rate pas une occasion de se pencher pour les mettre en valeur ; les douces qui se dissimulent sous une jupe large et n'affleurent que lorsqu'un coup de vent, sur une bouche de métro, les dévoile, un instant fugace ; les colériques, qui se serrent et se dilatent selon les humeurs, tantôt vives et joyeuses, tantôt tendues et menaçantes ; les alanguies, qui chaloupent avec paresse et frissonnent quand la main s'en approche ; les innocentes, qui arborent une rondeur sans défaut et se cachent dans des sous-vêtements de coton ; les malicieuses, à peine asymétriques, qui se jouent l'une de l'autre comme elles se jouent de vos envies ; les fausses maigres et les vraies grosses, les endormies qui attendent un baiser pour s'éveiller et les vigoureuses qui incitent à la débauche, les plantureuses à l'élasticité éprouvée par des années de bons et loyaux services ainsi que les vierges rougissantes qui ne demandent qu'à multiplier les expériences et vous entraînent toujours plus loin, dans des délices dont on ne revient pas... Il n'est que l'embarras du choix.
(p. 54-55)
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Je n'aime pas les exaltés. J'en ai trop vu dans ma profession, des redresseurs de torts, des nouveaux philosophes qui défendent l'Occident, accoudés au comptoir d'un bistrot, des réformateurs de l’humanité qui rêvent pour son bien de l'enfermer dans des bagnes, ou des prophètes, inspirés directement par un Dieu qui leur octroie tout droit de mort sur les infidèles. Parfois ils m'ont fait peur ; parfois ils m'ont semblé risibles : toujours je les ai détestés avec leur mauvaise foi, leur aveuglement, leur bêtise érigée en doctrine.
(p. 46)
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L’art de la fessée, c’est la légèreté, l’ironie, le jeu… La vie conçue comme un opéra-comique… Tout est faux mais au moins rien ne fait mal pour de vrai.
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