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Critiques de Milo Manara (393)
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HP et Giuseppe Bergman

Du vrai, du beau, du bon Manara. En prime: Hugo Pratt joue les guest-stars. Bien sûr, Manara sait dessiner les femmes. En tout cas, il sait le faire pour les hommes. Je ne suis pas certain que cette sensualité soit très convaincante pour ses lectrices. Mais Manara c'est tellement plus qu'un déhanché suggestif.
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Un été indien

J'avoue! J'ai lu les deux premiers tomes du déclic. Est-ce que çà m'a excité? Cela ne vous regarde pas. Puis j'en ai eu ras-le-bol de voir tant de talent gâché. Mais il faut bien vivre. Heureusement, et loin s'en faut, Manara ce n'est pas que le déclic. Il n'est pas qu'un pornographe au service de millions de frustrés. Et s'il a gagné du pognon avec çà, tant mieux pour lui, il le mérite. L'été indien, en collaboration avec son maître Hugo Pratt frôle le chef d'oeuvre.
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Borgia, Tome 1 : Du Sang pour le Pape

Mes bien chers frères (et sœurs !) ;



Le conclave d’hier étant annulé pour des raisons d’ordre privé,



Qu’est-ce que la cour propose comme lecture, histoire de tourner la page ?



Quelqu’un du public s’exclama « Apparemment une belle rencontre cet écrivain ! » il s’agissait du Phoenix @santorin



« Il est vrai qu’on a rarement vu un auteur passer trois fois de suite sur Charlyy Phoenix. »



Et cela semble plaire à la cour.



David arriva avec un rouleau ;



« Voilà, monsieur Phoenix : Borgia T1 Du sang pour le pape – de l’auteur habituel. Dois-je encaisser le chèque ? »



« Le chèque ? »



« Bah oui on ne fait pas du bénévolat, Milo Manara nous a fait un chèque pour lui mettre 5/5 »



« Ah. Dans tout les cas, il nous faut maintenant Lire. »



Borgia ou la ruine des bonnes mœurs. Où tout n’est plus que décadence. Un vieux leader -le pape - décrépit qui prend le lait d’un nourrisson. Du sang, des massacres, de la folie.



Le vieux con s’injecte aussi du sang de jeune homme… C’est une momie, un vampire, un type de Mad Max … Je ne l’aime pas ^_^° …



Et ça part en pugilat, en bain de sang, dirions-nous. Et à qui a la peste, a qui ne l’a pas. Un climat de suspicion paranoïaque.



« Trop tard, le pape est mort… »



C’est un personnage odieux.



Vous avez dit succession ?



Plus de tête coupées et moins de fesses à l’air que dans les Manara que je connais. C’est bien d’explorer de nouveaux thèmes.



Enfin y a quand même un peu de X. C’est une dose homéopathique ne vous en faites pas.



Ça passe ou ça casse ?! …



Phoenix

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L'Art de la fessée, tome 8 : Le fesseur fessé

Cet album bd débute par une rencontre: celle d'une célèbre animatrice de télévision, dans le Paris-Venise, avec un homme, Donatien Casanova somnolent, un carnet vert ouvert dans la main... La tentation est trop forte, Eva découvre d'abord des croquis, et sa curiosité est rapidement avivée. Et lorsque son compagnon de voyage lui propose de se lancer dans la lecture de cet ouvrage, elle ne sera pas longue à convaincre. Ce petit carnet est une révélation, l'histoire de sa vie sexuelle à partir du jour où il découvre la fessée ! Au rythme du voyage, Eva entre en même temps dans la lecture et dans le plaisir. Libre au lecteur de la suivre...
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Le Nom de la rose, tome 1

Que j'avais aimé ce roman d'Umberto Eco, lu pendant mon adolescence au moment de la sortie du film que mes parents m'avaient interdit de voir ! Une lecture jouissive donc, de censure en littérature !

Et c'est avec ce souvenir que j'ai abordé la lecture de cette BD signée du Maestro Manara pour les illustrations, car je déplore malheureusement ses scénarios. J'ai donc dévoré ce premier tome où je retrouve la délicatesse des enluminures et la tendresse du jeune moine, la rudesse de la vie monastique et la démence des illuminés.

Hâte de lire la suite et fin de ce thriller ! Ce chapitre sur le rire m'avait fait forte impression...
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Gulliveriana

Commençons le synode.



Le Phoenix Charlyy s’avança devant l’assemblée.



« Le premier manuscrit que je souhaite soumettre aujourd’hui à la cour s’appelle « Gulliveriana » il a été écrit par Milo Manara (encore !) dans la maison d’édition Les Humanoïdes associés, réédité le 20 Avril Avril 2011 … »



Les huées se mirent à pleuvoir.



« Silence, comportez-vous en Phoenix dignes de ce nom ! Vous avez oublié la règle ! C’est vous qui devraient avoir honte »



Jamais 2 sans 3.



Commençons-le « Ça passe ou ça casse »



« Vous imaginez le bordel « Madame, madame votre petite garce de fille se baigne à poil ! Nue comme un ver ! » ahah charmant ! »



Après nous avoir partagé cette citation, le Phoenix demeura dans le silence un moment.



« Un problème, maître ? » s’enquis un laquais.



« Non, Phoenix, c’est juste qu’il n’y a pas de temps mort ça s’enchaine très vite. Je ferais le point à la fin. »



Charly reposa le grimoire dont il avait terminé la lecture.



« Elle n’a pas de nom »

« Phoenix, ne peut-on pas supposer que son nom est juste Gulliveriana ? »

« Certes c’est ce qui écrit dessus. Mais ce n’est pas mentionné. Bon, passons… »



Gulliveriana se prélasse et suite à des impératifs météos se retrouve à bord d’un ancien bateau désert. Elle accoste dans un monde de lilliputiens, dont elle s’enfuira, pour se retrouver dans un univers de géants, s’enfuira encore deux fois atterrissant à chaque fois dans des mondes improbables.



Le problème c’est que c’est un Livre un peu bâtard. Sexy, mais pas trop. Aventureux, mais sexy en même temps. Un peu comme un conte, une épopée.



Un charmant petit voyage (c’est le terme !) dont on ne ressort que grandis.



Alors, ça passe ou ça casse ?



Phoenix

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Le Caravage, Tome 1 : La palette et l'épée

« Le Caravage » un livre de Milo Manara aux éditions Glénat – 2015 – 60 pages



Bienvenue dans l’émission du Phoenix « Ça passe ou ça casse » où Phoenix jette les bases et tu valides (ou non).



Deux caravanes veulent passer un barrage, alors qu’ils sont là et que ça ne prendrait qu’une minute, un seul peut passer… Ça commence à se battre… C’est une incohérence.



Cependant le héros semble avoir un code moral et éthique qui se défend…. Qui le conduira tantôt en prison … Le monde n’est pas parfait …



Les dessins, notamment les expressions du visage, sont très réussies.

Il y a pas mal de nues notamment pour les besoins de la peinture « à l’ancienne » …



Ça se laisse très bien lire, je dirais même que c’est agréable, bon pas non-plus la panacée et le 10/10 mais une lecture plaisante cependant.



Alors ça passe ou ça casse ?



Phoenix

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Le Nom de la rose, tome 1

L’œuvre éponyme d’Umberto Eco fait partie des romans qui m’ont le plus marqué, tout comme l’adaptation de Jean-Jacques Annaud figure parmi ces films que je ne me lasse pas de revoir. C’est donc sans hésitation que je me suis penché sur cette adaptation en bande dessinée par Milo Manara, dont j’avais plutôt apprécié la retranscription en deux tomes de la vie et de l’œuvre du Caravage, mon peintre fétiche de la Renaissance.



Impression initiale, je n’adhère pas vraiment à cette première de couverture trop fade et dispersée à mon goût, même si les lettres d’or du titre et de quatrième de couverture apportent de jolis effets. Le trait de Manara est toujours aussi précis et les visages sont particulièrement bien travaillés. On retrouve d’ailleurs les figures bien identifiables de cette histoire, même si l’auteur s’écarte pour certaines des images que le film a implantées dans la mémoire collective. Manara alterne habilement les styles graphiques, adoptant le monochrome au lavis pour les retours en arrière historiques, retraçant notamment la croisade des pastoureaux de 1320 et les dérives hérétiques de Fra Dolcino. Les décors de la mystérieuse et austère abbaye sont bien rendus, mais je regrette tout de même le manque de profondeur et de contrastes dans le dessin. Un travail plus marqué des ombres et de l’obscurité aurait permis de conférer à cet ouvrage une ambiance plus inquiétante et pesante. La mise en couleurs par la fille de l’auteur reste judicieuse cependant, avec des dominantes sépia et gris bleuté, suivant l’identité graphique adoptée pour Le Caravage. Ici et là, Manara s’amuse à reproduire des enluminures grotesques et scabreuses à la manière des moines copistes, tout en glissant des références à certains auteurs philosophes, car le sujet des livres et de leur savoir reste au centre de l’intrigue. Le premier tome s’achève sur une rencontre clef pour le jeune narrateur Adso de Melk, naïf novice accompagnant le sémillant Guillaume de Baskerville. Le parti pris de Manara est aux antipodes de ce que j’attendais pour cette scène, mais cela ne m’empêchera pas de guetter la suite…

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Le Nom de la rose, tome 1

Un livre qui a eu un succès international, c'est même LE livre le plus connus d'Umberto Eco. Paru en 1982, adapté au cinéma quelques années plus tard (en 1986), je trouve étonnant qu'il n'ait jamais été adapté en bande dessinée.

Milo Manara l'a fait et ça valait vraiment le coup d'attendre. C'est grandiose. le rendu de l'Abbaye, les passages secrets et la bibliothèque, endroit le plus important du roman, sont parfaitement retranscris

L'histoire de cette série de meurtres au XIVe siècle est prévue en deux tomes, le tome 1 s'achève sur la rencontre d'Adso le novice avec la jeune paysanne. Il y a eu 2 meurtres sur 7. Vivement la suite.

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Le Nom de la rose, tome 1

J'avoue, je n'ai jamais rien lu d'Umberto Eco, bien qu'ayant aimé le film Le nom de la Rose il y a fort longtemps!

Dans cette magnifique adaptation de Milo Manara, le récit coule tout seul.

Après un prologue présentant Umberto Eco qui, tel Borges, parcourt villes et antiquaires à la recherche du Manuscrit de dom Adson de Melk où celui-ci relate comment, dans sa jeunesse en 1327, il assista à des événements étranges, commence le récit en lui-même, au coeur de la montagne italienne.

Le jeune Adson est alors le disciple de frère Guillaume de Baskerville, ancien inquisiteur et connu pour ses talents de déduction et d'analyse, un Sherlock Holmes précurseur quoi.

Avec eux, on évolue dans ce monsatère haut perché et aux règles strictes, on découvre les illustrations profanes du jeune frère retrouvé mort peu auparavant et pour lequel Baskerville est convié à enquêter.

Bien sûr, le récit est bien ficelé et les illustrations sont superbes, mais on a affaire à deux très grands auteurs, Manara et Eco.

La plume de Manara se fait très discrètement érotique mais d'une grande érudition dans ses représentations d'un monastère du 13ème siècle.

J'ai maintenant hâte de lire la suite, et peut-être même, qui sait, de lire le roman lui-même!



Petit coup de coeur pour la citation d'Eco:

"Quand j'ai envie de me détendre, je lis un essai d'Engels; si, au contraire, je veux me pencher sur quelque chose de sérieux, je lis Corto Maltese": j'adore!

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Le Déclic, l'intégrale

Comme d'habitude avec Manara, je suis totalement partagée. Je suis fan de son trait, de ses dessins... mais le fond est daté et, aujourd'hui, problématique. Pas de notion de consentement, des corps féminins toujours stéréotypés, des enfants confrontés aux désirs d'adultes... C'est donc compliqué pour moi de me plonger à fond dans l'histoire (bien que, dans le Déclic, ce ne soit pas le fond historique qui nous intéresse, il faut bien se l'avouer). Alors, soyez avertis : vous risquez d'être choqués. Ce qui nous rassure, c'est que ce genre de BD ne pourrait pas être écrite aujourd'hui.
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Le Nom de la rose, tome 1

Malgré de très beaux dessins et de très beaux noms sur la couverture (Umberto Eco, décédé il y a huit ans, et Milo Manara)... je n'ai pas accroché à cette adaptation, sans grand intérêt et trop commerciale à mon sens.



Le prologue, qui instaure le cadre, le contexte de l’œuvre, n'est pas assez didactique à mon goût. Les dialogues sont d'un ennui...



Certes, le trait de Manara est sans égal et on sent un certain travail de documentation (notamment dans les reliefs, du Jugement Dernier...). Mais, à l'image de sa BD sur les Borgia, la mise en scène demeure trop grandiloquente pour l’œuvre d'Eco, assez éloignée de l'idéal de pauvreté et de la vie des moines bénédictins.



Surtout, on ne peut s'empêcher de penser au film en observant les planches de Manara, tant l'iconographie, les personnages, leurs postures, les décors... lui sont semblables.



Sans surprise, le principal intérêt de cette adaptation se situe dans sa représentation de la femme, canonique et fantasmée, qui donne une saveur toute particulière à cette BD, se déroulant dans une abbaye.



Autrement, je vous conseille plutôt de vous diriger vers le roman d'Umberto Eco, un classique pour tout amateur d'Histoire, ou alors son adaptation cinématographique, véritable chef d’œuvre également.
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Le Caravage - Intégrale

Je poursuis mon exploration du monde érotico-historique de Milo Manara et c’est avec l’intégrale Le Caravage. L’auteur nous livre une biographie graphique aussi soignée que possible et un grand hommage au maitre, enfant terrible de son époque.



J’ai découvert un Le Caravage que je ne soupçonnais pas. Du jeune homme impétueux et chevaleresque eu peintre de génie, le mariage est compliqué pour une seule personne qui a heureusement eu des commanditaires passionnés pour financer et protéger ses oeuvres. Milo Manara en fait un héros dont les emportements l’oblige à la fuite.





Le style de Milo Manara, on le connaît et on retrouve la sensualité chez les femmes modèles comme la fougue dans les actions. L’architecture de la Rome du XVIe siècle donne des cases superbes. On peut noter le malin plaisir que Milo Manara a pris pour reproduire les oeuvres du Caravage. En amoureux de l’art et de l’histoire de l’art, il restitue quelques grandes peintures du grand maitre.



Le mariage est réussi entre l’histoire, l’art, la biographie et l’intérêt romanesque de la vie du célèbre artiste italien.
Lien : http://livrepoche.fr/le-cara..
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Le Caravage - Intégrale

Quels dessins magnifiques, quel homme impétueux, quel peintre de génie et quel destin exceptionnel.

Une BD qui m'a poussée à me précipiter sur la biographie de Caravage.

Un récit qui raconte la vie, trop courte, de ce génie.

Des illustrations vivantes, lumineuses et un récit trépidant.

Une BD historique qui met en lumière la vie tumultueuse de cet artiste et qui génère une envie irrépressible d'aller admirer ses œuvres.
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Le Nom de la rose, tome 1

On en a rêvé, il l'a fait . Ce premier volume du "Nom de la Rose", par le grand Manara, vaut vraiment le détour . Tout en délicatesse, autour d'un scénario bien réfléchi, c'est un album magnifique et respectueux de l'histoire originale. Le maître ne commet pas l'erreur de suivre le film, il se permet des digressions sur certains thèmes gommés par Annaud, et réalise ici certaines de ses plus belles planches.

Pour les amoureux d'histoire de l'art, beaucoup d'allusions à des images célèbres à glaner ça et là. Pour les cinéphiles, quelques acteurs fameux à reconnaître dans les cases. Pour tout le monde, un plaisir.
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Le Nom de la rose, tome 1

Novice en la matière (comprendre que je n'ai ni lu ni vu Le Nom de la Rose), cette BD tombait plutôt bien pour tout au moins compenser ce déficit en la matière.



Peu adepte des intrigues religieuses (oserais-je avouer que l'Eglise me donne des frissons ?), et rebutée au début par des explications complexes, tant au niveau du cadre de l'oeuvre que celle de l'histoire, j'ai poursuivi vaillamment ma lecture. Je n'en suis pas déçue bien au contraire. L'intrigue de l'enlumineur assassiné me rend curieuse, mais ce sont surtout les légendes dévoilées qui m'ont ravie !



Les dessins, variés en style et en couleur sont déstabilisants de prime abord mais restent ensuite ancrés en nous. Je suppose que cette figuration témoigne de l'art de Milo Manara.



J'ai hâte de découvrir la suite, mais avant, il me faudra relire ce premier livre, tant il fourmille d'informations.
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Le Caravage - Intégrale N&B Édition Collector

Quelle vie ! Quelle mort ! Et quelle biographie dessinée ! Le Caravage unit dans ses toiles l'ombre et la lumière. Dans sa vie aussi. Il attire autant les ennuis que ses portraits inspirent de grâce. Le génie du peintre égale le caractère noir et ombrageux de l'homme et sa soif de justice, d'amour et de liberté.

La passion de Manara pour le peintre adulé puis banni par Rome transparait tout au long de ce superbe album.  Elle habite les décors, anime les personnages et la quête du peintre pour trouver la grâce, au propre comme au figuré. Manara nous livre un dessin et un destin uniques, une vie sulfureuse traitée comme celle d'un saint. Un chef d'œuvre à apprécier encore plus dans sa version noir et blanc au format des planches originales.

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HP et Giuseppe Bergman

Album mystérieux de Milo Manara, l'auteur de BD érotique des années 80 qui réalise un tour de force alliant, l'actualité de l'époque, l'aventure, le rêve lié à de l'érotisme, du chamanisme et un questionnement philosophique sur les périodes troubles de la jeunesse italienne et une Venise ésotérique à la Giacomo Casanova avec la rencontre surprise d'un Hugo Pratt (HP-Hugo Pratt, papa d'un certain Corto Maltese) croqué par Manara.

Si je me souviens bien, c'est dans cet album où il fait sortir Guiseppe Bergman, le héros jeune et beau garçon, des limites des vignettes de ses planches de BD, tout en parlant au lecteur, approche inédite apportant une nouvelle dimension à son histoire, le contact du héros avec ses lecteurs.

Milo Manara nous surprend encore et toujours car il a une imagination débordante lié à un trait de crayon fabuleux très réaliste que ce soit en noir et blanc ou en couleurs.

Je me suis toujours demandé s'il avait influencé l'auteur de Docteur Justice - (Les aventures d'un médecin-karatéka aux quatre coins du monde). dans ces mêmes années ainsi que l'auteur de BD plus récente de Largo Winch, à vous de me le dire !

Milo Manara (78 ans), un Grand Maître de la BD et aussi de l'illustration pour ceux qui ne le connaissent pas !
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Le Nom de la rose, tome 1

Cette bande dessinée est magnifiquement menée par Milo manara qui rend hommage à son ami, Umberto Éco et à son goût pour les livres, les histoires. Manara a toujours travaillé sur le désir et le pouvoir de fascination. Cela prenait la forme d’érotisme et de désir. Ici, on retrouve cet aspect là mais au coeur d’un lieu religieux, d’un questionnement très intime et des livres. Manara ouvre la BD en représentant Umberto Eco et sa découverte de cette histoire. Arrive rapidement la mention de fabuliste et d’imaginaire. Manara explore, tout au long de l’histoire, le pouvoir des livres. On voit les moines travailler sur les manuscrits et Manara s’empare du monde riche des enluminures.

Les couleurs, les formes, la rêverie déployées se confrontent à la grisaille du monastère. C’est cette déchirure sensible et de toute beauté, sous les mains de Manara et sa fille (coloriste de cet album) qui anime le frère Guillaume de Baskerville. Cela renforce son désir de connaître la vérité.

Le chef d’oeuvre d’Umberto Eco a rencontré un franc succès et le film de Jean-Jacques Annaud amplifié la renommée de cette histoire, en lui donnant un aspect visuel. Il est intéressant de voir le travail de Manara en regard de cette adaptation cinématographique. Face au Sean Connery du grand écran, le frère Guillaume de Baskerville prend les traits de Marlon Brando. Face au certain réalisme et au traitement policier du film, la BD explore tout le domaine et donne de la profondeur aux lieux. Le monastère semble un territoire sans fin, ce qui augmente la difficulté de résoudre cette enquête. Et il y a bien sûr la capacité de l’auteur de BD a mettre en scène et en image les rêves. Les peurs, les fantasmes et les croyances, tout ce qui habite le coeur des personnages, prennent forme et là encore, les couleurs jouent sur la confrontation et la déchirure intime vécue.
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La Métamorphose de Lucius

Une bande déssinée adaptée d'une oeuvre un peu "choc", qui nous présente la vie romaine et surtout ses moeurs à l'époque de l'antiquité ! On y voit orgie, fette insensée et zoophillie mais contrairement à ce que l'on pourrait penser ça n'en est pas vulgaire, le dessinateur a su rendre ça léger et honnete pour ça ne semble pas vulgaire, meme si ça reste toujours choquant evidemment
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Milo Manara est un auteur de bande dessinée :

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