Citations de Morgane Moncomble (2144)
Ce premier roman de Morgane Moncomble pour moi fut une belle découverte.
Son écriture est fluide et agréable à lire. Elle m'a transporté dans son histoire dès les premiers chapitres.
J'ai adoré chercher avec avec Camélia et Lou les petits secrets de chaque personnage pour découvrir le meurtrier du Rory. Et quel retournement de situation à la fin(même si c'était une de mes hypothèses) ! Il est vraiment bien amené !
De plus, malgré un passé difficile entre les deux personnages principaux, l'auteur a réussi à me faire ressentir une réelle alchimie entre Camélia et Lou.
Je compte bien lire chaque saison. Je trouve cette idée géniale. Merci pour cette lecture et je commence rapidement "Un hiver pour te succomber". J'ai hâte d'en apprendre plus sur Lily.
Ton âme sœur n'arrive jamais dans ta vie paisiblement. Elle débarque en te remettant en question, en hangeant ta vision des choses : il y a un avant et un après elle. Ce n'est pas la personne qu'on a imaginée, mais quelqu'un d'ordinaire qui parvient à bouleverser ta vie en une seconde...
Et il y aura toujours quelqu'un pour vous tendre la main.
Mention spéciale à tous ceux qui se sentent mal dans leur peau, ceux qui sont harcelés, persécutés, rejetés, jugés pour leur couleur de peau, leur religion, leur poids, leur identité et/ou leur orientation sexuelle : vous êtes des super-héros. Ne laissez personne vous censurer. Soyez vous-même, aimez qui vous voulez, et ne vous excusez jamais pour cela.
C'est le plus beau cadeau que vous puissiez vous faire.
Cet homme a réussi à s'infiltrer dans mes murailles. J'ai tout fait pour le garder à distance, mais il a réussi à trouver une faille dans le système.
Cette fois, je choisis de te retenir, Nolia, continue-t-il. Cette fois... Je ne te laisserai pas m'échapper.
Rayer sa voiture, pour commencer. Diam's et Vitaa m'ont tout appris.
Non. Rien ne va, papa. La vérité, c'est que je ne suis pas heureuse. Je me sens... Éteinte. Ton gendre m'a pris toute ma lumière, et j'ai peur qu'elle ne revienne jamais.
Belle est un euphémisme mais le vocabulaire français manque de mots pour la décrire.
Quoi qu’il se passe, je ne veux avoir aucun regret. Alors je choisis de pardonner.
Il est gentil, doux, attentionné, protecteur. Généreux.
Il me fait me sentir en confiance. Il me fait rire.
[...]
Et pourtant, j'ai toujours peur. Peur de me tromper, parce que c'est déjà arrivé une fois. [...] Peur de faire confiance pour mieux me perdre. Peur... de ne pas réussir à me relever si ce bonheur est éphémère.
Je me déteste. Je déteste être comme je suis.
Qu’est-ce qui cloche chez moi ? Je ne manque pas de volonté, pourtant. Je suis juste beaucoup trop flippée à l'idée d'échouer, trop flippée à l'idée de me ridiculiser et de prouver à la terre entière que je ne suis qu'une incapable.
Parce qu'on vit dans une société où l'on incrimine les victimes, un monde où l'opinion public leur reproche de ne pas avoir été assez prudentes plutôt que d'apprendre à leurs bourreaux qu'ils ont commis un crime.
Rien ne va, papa. La vérité, c'est que je ne suis pas heureuse. Je me sens... éteinte. Ton gendre m'a pris toute ma lumière, et j'ai peur qu'elle ne revienne jamais. Je ne sais pas comment me sortir de là.
- C'est elle ? demande Ruby en se penchant vers l'appareil. Elle s'appelle comment, d'ailleurs ?
Je cache l'écran pour ne pas qu'elle lise le message de Rohan, ce qui la fait bouder.
- Patty Zaffair.
Je manque de sourire en voyant son front plissé par la méfiance.
- Drôle de... Ah d'accord ! Très drôle, raille-t-elle en applaudissant mon humour. T'as quel âge, sérieux ?
- Retourne travailler, Ruby. Ce n'est pas une soirée pyjama.
Il est vraiment beau. Camille est le soleil, un Hélios des temps modernes. Alors je l'embrasse en espérant qu'il me transmette un peu de sa lumière.
Il inonde mes pensées. Il est le héros de tous mes rêves, le centre de mes fantasmes dans le noir de ma chambre. Je le cherche du regard dans toutes les pièces. Ma poitrine se serre quand il en part et mon cœur accélère sa course lorsqu'il me sourit.
Jusqu'à maintenant, le sexe n'a été pour moi que synonyme d'humiliation, de trahison et de chantage affectif...
Ma petite vendetta n'a pas eu l'effet escompté, j'en ai peur. Je pensais qu'elle serait un peu jalouse, pas qu'elle perdrait confiance en elle. Ce n'était pas le but.
Il y a tant de façons différentes de se montrer violent. Il n'y a pas que les coups qui font mal. Parfois, les mots sont plus destructeurs. D'autres fois... c'est le silence qui tue.