Bien que j’aie failli refermer le livre après quelques chapitres, je suis heureux de ne pas avoir cédé à cette tentation. Dès le début de ma lecture, j’ai été agacé par le ton enfantin du narrateur, Félix, en l’occurrence. Un enfant brillant, mais d’une naïveté invraisemblable : pour lui, les soldats nazis qui brulent des livres sont des bibliothécaires qui font du ménage! Toutefois, au fil des pages, je me suis laissé porter par le récit qui se révèle, je devais l’avouer, assez enlevant. Le lecteur se met constamment à craindre pour la vie de Félix et celle des compagnons qu’il rencontre. De plus, il est intéressant d’en apprendre plus sur l’occupation grâce à l’authenticité des péripéties de guerre, et ce, même si elles sont terriblement révoltantes à cause de la cruauté que manifestent le régime nazi et l’antisémitisme local.
Somme toute, le récit ne cesse de gagner en qualité et en surprise au fur et à mesure des pages alors que Félix perd de son innocence. Par moments, je me sentais presque dans le terrier d’Alice au pays des merveilles, tellement les rencontres de personnages hauts en couleur surviennent continuellement. On ne peut d’ailleurs que s’attacher au personnage de Zelda, brave enfant têtue, que Félix prendra sous son aile, tel un grand frère.
Un peu à la manière du film La vie est belle, Un jour est un livre sur l’amour et l’espoir, au cœur de désespoir de la Deuxième Guerre mondiale, le tout raconté à hauteur d’enfant.
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