Morris Gleitzman

Lire un roman (jeunesse) où le héros est un crapaud au caractère bien affirmé cela peut paraitre étrange quand on a une certaine aversion pour ces animaux à pustules.

D'ailleurs c'est son grand problème à Clodic, pourquoi tant de haines? Pourquoi ces hurlements quand il est entre-aperçu, lui qui veut absolument approcher les humains... Et pourquoi ces derniers les écrasent-ils en si grands nombres.

Petite aventure animalière, peu ragoutante - sujet oblige- assez amusante, par moment mais totalement délirante par d'autres...

Il y a beaucoup de dérision dans cette histoire, et de l'humour. Les dialogues sont assez savoureux

Dommage que l'auteur en fasse trop, à un moment on se lasse et j'ai eu du mal à aller jusqu'au bout.

Sinon Clodic serait presque adorable, s'il ne nous parlait pas autant de ses pustules ( qui le grattent en plus) .

Un roman jeunesse ( lu en bibliothèque rose)



Jeanne vit avec une mère lamentable et se retrouve seule à devoir faire face à des parents d'élèves et à des enseignants qui constatent l'absence d'implication de sa mère dans sa vie scolaire. Elle doit aussi faire face à la mort de son cochon d'Indes qui lui avait offert par son père avant qu'il ne parte et ne donne plus de nouvelles.



La mère de Jeanne a un nouvel ami, Howard, vétérinaire.



A la recherche d'un peu de tendresse Jeanne écrit à la mère de ce dernier, espérant rencontrer une douce grand mère.



Alors débarque une mamie de 68 ans, dynamique, qui fume comme un pompier et qui va aider Jeanne à traverser quelques épreuves .



Elle est accompagnée de son petit fils Tom en qui Jeanne va pouvoir trouver un cousin à protéger.



Le livre est touchant ,j'ai toutefois une énorme inquiétude pour Jeanne dans la suite car j'ai rarement croisé dans un roman jeunesse une mère aussi épouvantable que la sienne.

Idée de départ originale, mais à mon sens cela s'arrête là. Il y a beaucoup de répétitions, un vocabulaire simple, voire simpliste. Je reste un peu sur ma faim car on reste un peu à la surface des choses.

L'auteur aurait par exemple pu s'interroger sur la raison du mensonge, de la falsification de la parole, de la recherche du paraître, etc. Non, on en reste à une historiette abracadabrante et ma foi navrante.

Une idée très originale présentée avec humour et intelligence.

Je m'attendais à un peu plus de développement, surtout vu l'épaisseur du livre, mais au final ça se lit très rapidement, et ça donne le sourire !

Menteur, menteur ! est un livre bien écrit et drôle : pensez donc, un jeune garçon se rend compte que ses tétons le démangent affreusement lorsqu'un mensonge est dit devant lui ! Voici le début d'une quête pour mettre fin à cette malédiction.

Original et facile à lire, voici une lecture à recommander ! Malgré les 296 pages, je pense qu'on peut le conseiller aux plus faibles lecteurs (vers 8-9 ans) car la lecture est aérée et le texte simple.



C'est bien entendu encore un Witty de chez Albin Michel. (Vous pouvez essayer toute la collection sans doute chez eux)



AL - MTCY

Un concept très drôle et cocasse : Thomas a les tétons qui grattent terriblement quand les gens mentent. Il fallait y penser et oser !

Le roman est drôle avec des personnages attachants. L'auteur parle du mensonge ou plutôt des différents types de mensonges et permet une réflexion sur le sujet.

Thomas et ses amis nous entraînent dans un voyage en quête de la vérité.

L’histoire est très originale et plutôt comique : Thomas, douze ans, se rend compte qu’il a les tétons qui démangent quand il entend un mensonge ! Le problème, c’est que d’après les informations pêchées par une copine de classe, les personnes atteintes de cet étrange phénomène meurent vers l’âge de douze ans… Une femme a survécu, elle vit à Paris, c’est-à-dire à l’autre bout du monde pour Thomas et ses amis qui habitent en Australie. Mais grâce au jeu télé Menteur, Menteur ! dont le principe est de jouer les détecteurs de mensonge, Thomas a une chance de gagner un voyage jusqu’à Paris pour demander conseil à la seule survivante du groupe des “sceptiques”.

Le début, surtout, est très rigolo. Les erreurs du traducteur automatique français-anglais sont invraisemblables (il ne connaît pas le mot catacombes, c’est quand même bizarre) mais ce n’est qu’un détail. Menteur, Menteur ! est un bon roman pour enfants (et grands enfants), plein d’humour et de péripéties.

Les parents d'Olivier, dix ans, sont des requins de la finance peu disponibles. Lorsque le chien dont rêve Olivier se fait kidnapper par une ancienne gouvernante qui a tout perdu dans ses placements, le jeune garçon va tout faire pour trouver une solution pour secourir le pauvre animal.

Quitte à ce que tout devienne vite incontrôlable !



La lecture est facile, les rebondissements sont présents, le thème colle à l'actualité. Temps de chien pour les requins est un roman sympathique un peu naïf sur fond de crise financière.



AL - MTCY

Livre plutôt surprenant et dépaysant.

Parce qu'il se passe en Australie, et qu'on y croise aussi bien des requins de la finance que des dromadaires. Mais pas uniquement pour ça.

Commencé assez banalement avec un gamin qui rêve d'avoir un chien, et sur ses ennuis au collège, on va ensuite basculer dans des péripéties parfois loufoques, mais aussi tristes, drôles, étonnantes, et une vraie aventure dans le bush.

On s'attache aux personnages, et aussi aux animaux, on se demande où tout cela va nous mener, et finalement, on apprend et on découvre aussi pas mal de choses.

Ajoutez à cela une écriture vive et agréable, ça se laisse dévorer sans faim ! (mais avec pas mal de soif !!)

Bref, un petit roman à conseiller à tous. Et pour une fois, je pense qu'il plaira autant aux garçons qu'aux filles, ce n'est pas toujours évident.

C’est l’histoire d’Olivier 10 ans qui a des parents banquiers, un chauffeur qui le dépose à l’école et une bonne qui change suivant l’humeur de sa Maman.

C’est l’histoire d’un petit garçon qui rêve devant la vitrine de l’animalerie. Il a adopté en pensée un chien, il lui a donné un nom »Barclay ».

C’est histoire d’un petit garçon qui voit son chien aché et emmené par une femme mystérieuse qui l’invite à l’aider en portant le chien à sa voiture. C’est l’histoire d’un petit garçon qui doit trouver 11.000 dollars pour récupérer son chien, somme que ses parents ont perdus en bourse et qui appartenait à Nancy la femme mystérieuse son ancienne bonne.

C’est l’histoire d’Olivier qui va monter des opérations boursières auprès de ses camarades d’école pour obtenir cette somme.

C’est l’histoire d’un petit garçon entrainé dans un road move australien avec Nancy, sa fille et un dromadaire. C’est l’histoire d’un petit garçon dont la banque de ses parents à plonger suite aux scandales boursiers.

C’est l’histoire d’un petit garçon qui veut retrouver l’attention et l’amour de ses parents.

Temps de chien pour les requins /GLEITZMAN, Morris

Traduit de l’anglais par Valérie Le Plouhinec

Les grandes personnes – Septembre 2013 – 222 pages

ISBN 978-2-36193-232-9 - Prix : 14,50 €



Résumé : Oliver, 10 ans, a deux parents banquiers qui travaillent énormément. Il change trop souvent de nurse, a beaucoup de mal scolairement en mathématiques, et adorerait avoir un chien. Il a repéré un petit chien à qui il rend visite chaque soir dans une animalerie. Un soir, une ancienne nurse vient enlever le chien qu’elle menace de tuer si elle n’obtient pas la somme de 11.000 dollars qu’elle aurait perdue à cause des parents d’Oliver.

Mots clés: FINANCE / CRISE FINANCIERE/ DESESPOIR / HONNETETE /

Commentaires : Ce roman a pour but d’expliquer la crise des subprimes aux jeunes (et aux adultes). Oliver qui vivait dans un univers protégé découvre la réalité sur le monde de la finance dans la crise des subprimes et la vérité sur les activités de ses parents financiers sans scrupules. Entraîné par son amour pour le chien et son honnêteté, Oliver va être amené à vivre une aventure improbable dans le désert australien à la remorque d’un dromadaire. Les personnages de la nurse et de sa fille sont finalement sympathiques mais les parents sont présentés comme assez irresponsables. L’aventure est vue à travers les yeux d’un enfant de 10 ans, ce qui crée parfois un certain décalage avec les explications de la crise financière qui sont, elles, bien adaptées à des lecteurs de collège.

Pistes de discussion :

• Avez-vous compris ou été intéressé par la présentation du fonctionnement de la crise financière telle qu’elle est présentée par Oliver ?

• Que pensez-vous des parents d’Oliver dans leur comportement vis à vis de leurs clients et vis-à-vis de leur fils ?

• Que pensez-vous de Nancy et de Rose ?

• Avez-vous appris des informations sur les dromadaires ? Sur l’Australie ?

Morris Gleitzman va jusqu'au bout de son piquant réquisitoire contre le monde bancaire emballé, forçant le jeune lecteur à réfléchir derrière le sourire et l'aventure. Unique et profondément juste, donc essentiel.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..

Oliver est le fils de deux banquiers à qui tout réussit. Son rêve est d’avoir un chien, il en visite d’ailleurs un régulièrement dans une animalerie jusqu’au jour où une de ces ancienne gouvernante décide de prendre ce chien en otage pour récupérer de l’argent que les parents d’Oliver ont placé et perdu. Oliver va faire tout ce qui est en possession pour sauver ce chien et aider son ancienne gouvernante à récupérer son investissement.



Je n’ai malheureusement pas du tout adhéré à ce livre qui a pourtant gagné un prix. Je m’attendais à quelque chose de plus fini, de plus clair, de plus intéressant parce que je trouvais que voir le monde de la finance à travers les yeux d’un enfant avait quelque chose de très intéressant.



La présence de dromadaires dans le roman n’est pas hyper bizarre car l’histoire se passe en Australie. Oliver, le personnage principal, n’est pas particulièrement attachant. Certes, il fait de son mieux pour aider son ancienne nounou mais malgré tous ces efforts, je n’ai pas accroché à son personnage. Ses parents sont pour moi, insipides, incolores et inodores.



Bref, un gros flop pour ma part. Heureusement que le livre ne fait que 222 pages et que ça se lit relativement vite.



Voilà, ça ne l’a pas fait pour moi mais ce n’est pas pour autant que ça ne peut pas le faire pour toi.


Lien : http://feelisa.be/2015/12/te..

Oliver, 10 ans, rêve d'avoir un chien. Mais ses parents, de riches banquiers, n'en voient pas l'intérêt. Lorsque son ancienne gouvernante kidnappe le chien de ses rêves et réclame 11.000 dollars de rançon, le petit garçon met en pratique ses quelques connaissances en finance pour réunir la somme. Mais tout ne se passe pas vraiment comme il l'avait prévu...Un petit roman drôle et loufoque qui nous plonge dans le monde des traders et de l'économie, une vraie plaie pour notre héros nul en maths mais voulant bien faire ! Le personnage est gentiment naïf (parfois un peu trop, même), mais sa générosité et sa bienveillance le sauveront. Dans cette histoire, on découvre l'Australie et son élevage de dromadaires, on parle des dérives du système bancaire, on y vit également des aventures, on rigole et on passe un moment plutôt sympathique !

Un roman épatant, le trait vif et le récit alerte, qui mêle considérations sur le rapport entre actif et passif, définition du contrat de défaut de crédit et rebondissements rocambolesques d'une comédie à la fantaisie débridée.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..

Un chez d'oeuvre sur le massacre des juifs durant la seconde guerre mondiale. Une histoire mélant drôleries et "horreur" mais très touchante.

Cette histoire se déroule en Pologne en 1942, pendant le deuxième guerre mondiale. Ce récit raconte la vie difficile de Felix et Zelda. Félix et juif et il a 10 ans. Zelda en a 6. Ce récit permet de mieux comprendre la vie des juif à cette époque.

Non

Bien que j’aie failli refermer le livre après quelques chapitres, je suis heureux de ne pas avoir cédé à cette tentation. Dès le début de ma lecture, j’ai été agacé par le ton enfantin du narrateur, Félix, en l’occurrence. Un enfant brillant, mais d’une naïveté invraisemblable : pour lui, les soldats nazis qui brulent des livres sont des bibliothécaires qui font du ménage! Toutefois, au fil des pages, je me suis laissé porter par le récit qui se révèle, je devais l’avouer, assez enlevant. Le lecteur se met constamment à craindre pour la vie de Félix et celle des compagnons qu’il rencontre. De plus, il est intéressant d’en apprendre plus sur l’occupation grâce à l’authenticité des péripéties de guerre, et ce, même si elles sont terriblement révoltantes à cause de la cruauté que manifestent le régime nazi et l’antisémitisme local.





Somme toute, le récit ne cesse de gagner en qualité et en surprise au fur et à mesure des pages alors que Félix perd de son innocence. Par moments, je me sentais presque dans le terrier d’Alice au pays des merveilles, tellement les rencontres de personnages hauts en couleur surviennent continuellement. On ne peut d’ailleurs que s’attacher au personnage de Zelda, brave enfant têtue, que Félix prendra sous son aile, tel un grand frère.





Un peu à la manière du film La vie est belle, Un jour est un livre sur l’amour et l’espoir, au cœur de désespoir de la Deuxième Guerre mondiale, le tout raconté à hauteur d’enfant.

Lisez la suite ici : http://sophielit.ca/critique.php?id=1127
Lien : http://sophielit.ca/critique..

Un roman bouleversant qui réussit pleinement à conjugué au présent notre passé. "Un jour" donne voix à l'enfance , cette enfance pourchassée, assassinée, violentée durant la seconde guerre mondiale. Bien plus qu'un roman, ce livre a valeur de témoignage.

Astrid Shriqui Garain