Motorô Mase

Dès leur rentrée à l'école, les enfants sont vaccinés. Sur 1000 vaccins inoculés, 1 sera mortel. Telle est la terrible « Loi de la Prospérité Nationale » instaurée par le gouvernement. Mais cette loi est-elle bien légitime?

Une brillante série d'anticipation ! Sous ses allures de thriller se cache la critique d’une société manipulatrice.

Dernier volet de l'histoire de Jun-Ichi. L'histoire est très prenante jusqu'à la dernière page. Un manga a conseiller, il a maintenu le suspens, les personnages sont attachants

Ce dernier tome est suivi de trois nouvelles originales de Motorou Mase :

Area ( des enlèvements par des extra terrestres ),

Nocturne (Jim emmène sa femme accoucher, soudain un accident de voiture, mais un psycho killer rôde dans la région .... )

Body

Jun-ici est un jeune cadre plutôt timide, effacé qui se fait chahuter par ses collègues. Il tombe amoureux d'une vendeuse d'un magasin de peinture : Megu. Lors d'un hold-up, jun-ichi s'interpose, il prend une balle dans la tête. Entre la vie et la mort, Megu son amie signe le consentement, Jun-ichi subit alors la première greffe de cerveau.

Megu suit alors les changements qui se sont opérés dans le nouveau cerveau de Jun-Ichi : ses dessins, les tâches de rousseur de Megu, trous de mémoire, colères …

Ce second tome continue de poser les bases de la situation, et du questionnement de Kengo - lequel ne fait pas grand chose, dans ce début de série. Il se pose bien quelques questions, mais ce sont souvent les mêmes, et elles ne sont pas suivies d'une prise de décision - ce qui peut s'avérer un peu frustrant, à la longue, mais qui changera peut-être dans les tomes suivants. Comme dans le premier tome, la succession d'anecdotes donne un effet brouillon et décousu à l'histoire, les réflexions de Kengo ne suffisant pas à relier les événements entre eux. Mais peut-être cela évoluera-t-il dans la suite, ces deux tomes étant très introductifs.


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Tome ultime de la série. Tout s’accélère à vitesse grand V. Le peuple gronde, la guerre est imminente et une délégation japonaise vient observer l’application de la loi de prospérité nationale. Fujimoto délivre son dernier ikigami, avant d’être démasqué en tant que traître. Il a en effet divulgué une information confidentielle sur Internet, qui en fait n’était qu’un piège orchestré par son supérieur…

Dans ce dernier tome, pas de temps morts mais beaucoup de temps forts assénés, voire même trop. Les tomes précédents ne nous avaient pas préparés à cette brusque et soudaine offensive. Ce tome dénote donc beaucoup des précédents. J’aurais aimé que le crescendo se fasse plus en douceur, progressivement.

Ce manga m’a tenue en haleine de bout en bout, je me suis immédiatement attachée aux personnages principaux que sont Jun-ichi Naruse et Megumi Hamura. Ils sont tous les deux très touchants et malgré la descente aux enfers de Jun-ichi, Megumi continue de l’aimer et d’être là pour lui.

Tout au long des différents tomes, le suspens se maintient : pourquoi Jun-ichi est-il en train de changer de personnalité ? Est-ce dû à sa greffe de cerveau comme lui le pense ou est-ce dû à son hospitalisation comme l’affirme ses médecins ? Plus j’avançais dans le manga et plus je faisais des hypothèses (toutes plus folles les unes que les autres) pour me rendre compte à la fin que ma première hypothèse était finalement la bonne (mais je ne vous en dirai pas plus car il n’y a rien de pire que de lire une critique qui vous spoile la fin de l’ouvrage).

Cette série décrit des chercheurs sans scrupule qui n’œuvrent que pour la recherche et la connaissance scientifique au mépris des sentiments et de la psychologie humaine. J’ai trouvé cela très intéressant car cela pose beaucoup de questions éthiques et malheureusement, je pense qu’un jour ou l’autre cela pourrait arriver.

En bref, vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé cet ouvrage et je vous le conseille vivement !

Et juste un mot avant de vous quitter : côté dessin, j’ai bien aimé mais ce n’est pas un coup de cœur non plus.
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Ikigami est un des mangas les plus inclassable qu'il m'ait été donné de lire.

Question graphisme, il est classique, sans véritable originalité. Pourtant ce manque d'originalité renforce à merveille les histoires qui se déroulent sous nos yeux de voyeurs impénitents.

Car se sont les histoires qui vous collent aux épisodes.

Les histoires des destinataires des Ikigami et celle du porteur.

Au début, comme tout lecteur, vous allez vous concentrer sur les histoires des destinataires des Ikigami. Je ne dévoilerai rien en vous disant que dans un futur proche, les autorités nipponnes ont décidé de motiver les jeunes générations en les soumettant à une épée de damoclès aveugle. Vous pouvez recevoir un avis de mort imminente (dans les 24 heures maximum) pour le bien de la société.

Que feriez vous ? Que feront ils ? Rebelles, défaitistes, altruistes, tout est possible mais jamais simpliste.

Et c'est la première force de cette série.

Et puis il y a l'histoire du porteur des Ikigamis. Et là les choses se compliquent. Car comment avoir une vie normale quand vous avez pour métier d'annoncer la mort de votre interlocuteur. Surtout quand vous vous apercevez que vous êtes surveillé par vos supérieurs.

A lire, sauf en période de déprime. L'auteur ne vous épargnera pas.

Que feriez-vous s’il ne vous restait que 24 heures à vivre ? C’est la question que se posent les Japonais qui reçoivent « l’Ikigami » ou préavis de mort. En effet, tous les enfants sont vaccinés, et un vaccin sur 1000 contient une capsule qui libèrera un produit qui provoquera la mort de celui à qui on l’a injecté, entre ses 18 et ses 24 ans.

Ce manga, très réaliste, explore les sentiments et les émotions que peuvent éprouver les personnes qui savent qu’il leur reste peu de temps à vivre. En parallèle, on suit le point de vue du fonctionnaire qui distribue l’Ikigami, et qui évolue au fil des tomes. Une belle réflexion sur la vie humaine et sa valeur.

EXTRAIT "Ca y est, l'intrigue globale se mêle un peu plus aux histoires de premier plan, et c'est vraiment appréciable. Fujimoto découvre que sa psychologue du travail est un "élément dégénéré" et il ne sait pas quoi faire. Tout le poids de cette société totalitaire repose sur ses épaules, et le pousse à faire son choix."
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EXTRAIT "Très sincèrement, je m'arrête là sur cette série. Je ne la chroniquerai plus sur ce blog. Je lirai sans doute les tomes suivants à la bibliothèque, mais j'arrête de chroniquer une série où il n'y a finalement pas grand chose à dire. L'intrigue globale n'avance toujours pas, au profit des histoires sur les morts des jeunes. Il y a bien une séquence ou le livreur d'Ikigami (j'ai toujours pas retenu son nom au bout de sept albums, c'est vous dire si le personnage est présent) est confronté à une sorte de tribunal politique, mais ça ne fait rien avancer du tout."
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Tome 1 plutôt accrocheur!



Et si une capsule vous étiez injecté lorsque vous étiez enfant et que cette dernière provoquait votre arrêt cardiaque.

Vous seriez averti 24h plus tôt par le gouvernement afin de profiter de votre dernier jour sur terre.

Que feriez-vous?



A suivre...

Voici une société où, pour que chacun connaisse le prix de la vie, plusieurs enfants sont choisis au hasard parmi les naissances : entre 18 et 24 ans, ces jeunes reçoivent un" préavis de mort", un ikigami : il leur reste alors 24 h à vivre. ce manga raconte la vie des gens qui apportent ces prévis de mort à la famille, et la manière dont réagissent ceux qui le reçoivent.

J’ai parfois l’impression que ce sont des vrais faits divers et que l’on touche parfois au reportage de société.
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Avec des dessins d’une qualité graphique irréprochable, l’auteur de ikigami, nous montre à travers un fil conducteur simple ; « Et si tu devais mourir demain » toute la complexité des rapports humains, la vanité de l’espèce humaine et l’impermanence des choses (très philosophie zen tout çà ^__^).
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Jun-Ichi a fui pour s'isoler mais il n'est pas au bout de ses surprises. Heureusement il peut compter sur le soutien indéfectible de Megu, qui fait preuve d'une force qui rend réellement admiratif.

Résigné sur son sort, il a décidé d'arrêter de lutter contre sa nouvelle identité. Son cerveau lui rend cependant par à-coups sa liberté d'antan, lui occasionnant par la même d'intenables migraines.



En plus de la conclusion de Heads, ce dernier tome comprend trois petites histoires qui ont pour point commun de mettre en scène des personnages principaux en proie aux doutes. Le lecteur est lui aussi mis en abyme dans ce doute, malmené par des renversements de situation permanents.

C'est très intéressant narrativement et l'auteur à d'ailleurs été primé pour la première des trois nouvelles (Area) lors du 43ème Grand Prix de manga débutants de Shôgakukan. Un prémisse de son succès à venir.





Le détail des 3 nouvelles à lire sur BenDis...
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La métamorphose est de plus en plus prononcée. Tout va très très vite, le rythme s'emballe et les événement s'enchaînent. Les soupçons n'en sont plus, les énigmes s'estompent : c'est le tome des révélations !

La tension monte au fil des pages. Jun-Ichi change radicalement. Une belle prouesse de la part de l'auteur.
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Jun-Ichi commence à se rendre compte d'un changement certain dans son comportement, des choses qu'il n'aurait jamais faites auparavant, de nouvelles sensations... même de nouveaux sentiments. Le malaise s'accroit peu à peu, la distance se creuse entre celui qu'il a été et celui qu'il devient... et il en prend conscience.

Les relations avec son entourage (Megu, l'équipe médicale, ses collègues, ses voisins...) se font de plus en plus tendues.

Peu enclin à faire confiance aux médecins, il essaie d'enquêter de lui-même sur le donneur pour comprendre, pensant que le cerveau du donneur influe sur ses actes et prend le pas sur le sien.
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Hum... nous sommes ici à deux tomes de la fin de l'histoire, et l'intrigue principale n'a pas évoluer d'un iota dans ce volume. Bien sûr, les deux histoires d'ikigami sont intéressantes, mais le manque de progrès dans l'histoire me fait me demander si la fin ne risque pas d'être un peu précipitée.

Je croise les doigts pour la suite...

Dans cette suite (toujours aussi intéressante!), on entre de plus en plus dans le doute concernant la loi des morts programmées par l'état. Les différents protagonistes commencent à se poser des questions sur le bien fondé de cette règle.



De plus, on suit également l'histoire d'un lycéen plutôt fanatique, du fait de l'éducation très pro-gouvernement de son père.



Une excellente suite donc :-)

Âmes sensibles, s'abstenir : c'est trop triste ! Toutes ces vies gâchées par une loi inhumaine...



Enfin bref, à part ça, une excellente suite, dans laquelle on sent enfin les prémisses d'une révolution contre ce système barbare. J'ai hâte de lire la suite!